MEDITATION 04/02/2005
QUAND PEUT-ON S’ATTENDRE A UN REVEIL?
(cinquième et dernière partie)
Lire le Psaume 85
“Ô Dieu, notre Sauveur, rétablis-nous, cesse de nous en vouloir. Resteras-tu toujours irrité contre nous? Ta colère durera-t-elle de génération en génération? Ne vas-tu pas nous ramener à la vie, nous qui sommes ton peuple, pour que nous retrouvions en toi la joie? Seigneur, fais-nous voir ta bonté, accorde-nous ton salut” (Psaume 85:4-7).
3.3) on peut s’attendre à un réveil quand les chrétiens ont un esprit de prière en faveur d’un réveil, parce que leur coeur n’est préoccupé que par cela.
Même si les chrétiens sont animés d’un esprit de prière, il arrive qu’ils ne pensent pas du tout au réveil. Ils sont préoccupés par autre chose, par exemple, ils prient peut-être pour le salut des pécheurs, mais non pour qu’un réveil se produise dans leur localité. Mais quand ils sentent le besoin d’une réveil, ils prient pour l’obtenir; ils prient pour leurs familles et pour leurs voisins; ils prient pour eux comme si Dieu ne pouvait leur refuser leur demande.
En quoi consiste un Esprit de prière?
Est-ce que cela correspond à beaucoup de prières et beaucoup de paroles remplies de chaleur? Pas du tout. La prière est un état d’âme. L’Esprit de prière correspond à une anxiété de l’âme, remplie d’un désir continuel pour le salut des pécheurs. Il correspond à l’esprit de l’homme d’affaire qui est accablé per les soucis de son entreprise. Il y pense jour et nuit, et ses pensées sont continuellement fixées sur ce qui l’accable. Un chrétien animé d’un Esprit de prière est préoccupé par toutes ces âmes qui sont perdues, et c’est ce qui accapare ses pensées jour et nuit. Il agit comme s’il avait un poids sur le coeur. Il y pense pendant le jour et il en rêve pendant la nuit. Voilà ce que Jésus voulait dire, lorsqu’il a dit à ses disciples de “prier sans cesse.”
Quand ce sentiment existe dans une Eglise, on peut être assuré qu’il y aura un réveil, à moins que le Saint-Esprit n’en soit empêché par un péché quelconque. Il arrive que des anciens, des diacres ou de simples membres d’Eglises sont animés d’un Esprit de prière pour demander un réveil, et cela, avec une telle intensité, qu’ils luttent avec Dieu victorieusement jusqu’à ce qu’il répande son Esprit.
3.4) on peut s’attendre à un réveil, quand l’attention des pasteurs est tout particulièrement dirigée sur ce sujet, et quand leurs prédications et leurs efforts ont pour but principal la conversion des pécheurs
Jamais un réveil n’arrivera sans que quelqu’un fasse des efforts particuliers pour l’obtenir.
3.5) on peut s’attendre à un réveil quand les chrétiens commencent à confesser leurs péchés les uns aux autres.
En temps ordinaire, ils ne remplissent ce devoir que d’une manière vague, comme s’ils n’étaient qu’à moitié convaincus. Ils font peut-être à ce sujet des déclarations qui ne signifient rien. Mais quand les coeurs sont vraiment brisés et sincères, et qu’ils se répandent devant Dieu en confessant leurs péchés, les écluses des cieux seront bientôt ouvertes, et le salut ne tardera pas à se répandre.
3.6) on peut s’attendre à un réveil quand les chrétiens sont disposés à faire les sacrifices nécessaires pour le développer.
Ils doivent sacrifier volontairement pour cela leurs sentiments particuliers, leurs affaires et leur temps. Les pasteurs doivent investir joyeusement leurs forces, et ne faire aucun cas de leur santé, ni de leur vie. Ils ne doivent pas craindre d’offenser les non convertis par une prédication claire et fidèle, et même de s’attirer le blâme de plusieurs membres de l’Eglise, peu enclins à se joindre à l’oeuvre. Ils doivent prendre position d’une manière décidée en faveur du réveil, quelles que puissent en être les conséquences.
3.7) on peut s’attendre à un réveil quand le pasteur et les membres du troupeau s’accordent pour demander à Dieu qu’il l’opère par les instruments qu’il lui plaira d’employer.
A strictement parler, je devrais dire que lorsque les indices ci-dessus mentionnés sont là, le réveil, dans une certaine mesure, est déjà là aussi. En vérité, on devrait s’attendre à un réveil toutes les fois qu’il est nécessaire. Si nous avons besoin d’être réveillés, c’est notre devoir de nous réveiller. Si c‘est un devoir, c’est possible; et nous devrions mettre tout en oeuvre pour cela. Puis, nous appuyant sur la promesse de Christ d’être avec nous tous les jours et liée à l’ordre de faire des disciples en tout temps et en tout lieu, nous devrions travailler à réveiller les chrétiens et à convertir les pécheurs, dans une attente confiance du succès. C’est pourquoi, toutes les fois que l’Eglise a besoin d’être réveillée, il y a possibilité pour elle de se réveiller, et elle devrait s’attendre à l’être, et à voir des pécheurs se convertir à Christ. Quand on peut constater ces indices que nous avons mentionnés, dans les paragraphes précédents, que les chrétiens et les pasteurs prennent courage et sachent qu’une oeuvre a commencé! Qu’ils la poursuivent.
Frères et soeurs, vous pouvez dire, d’après ce que vous venez de lire, si vous sentez oui ou non, le besoin d’un réveil dans votre Eglise, ou dans votre ville, et si vous en aurez un ou non. Anciens de l’Eglise, hommes, femmes, vous tous en un mot, que dites-vous? Sentez-vous le besoin d’un réveil? En attendez-vous un? Avez-vous quelque raison d’en attendre un? Il n’y a pas lieu pour vous d’être dans l’incertitude à cet égard; car vous savez, ou vous pouvez savoir, si vous le voulez, si vous avez quelque raison d’attendre un réveil.