MÉDITATION  10/01/2005

 

 

 

L’HUMILITE

 

Lire Philippiens 2:1-11

 

“Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir inutile de briller, mais soyez humbles les uns à l’égard des autres et que chacun considère les autres comme supérieurs à lui-même. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais pensez chacun à celui de l’autre” (Philippiens 2:3-4).

 

On rapporte l’histoire d’un certain caporal et d’un certain général survenue il y a plus de deux cents ans. Alors que le général se promenait à cheval, revêtu d’un long manteau qui cachait son uniforme, il vit un groupe de soldats en train d’essayer d’enlever des arbres qui jonchaient la route. Il était évident que les effectifs étaient insuffisants, et le travail avançait péniblement. Un jeune caporal se tenait là debout devant ses hommes, hurlant et répétant sans cesse les mêmes ordres. Le général s’arrêta devant celui-ci, et il lui demanda: “pourquoi ne leur donnez-vous pas un coup de main, jeune homme?” “Pourquoi le ferais-je, monsieur?” répondit le caporal. “Comment pouvez-vous penser une telle chose?” “Est-ce que vous savez qui je suis?” “Je suis un caporal?” Sans dire un mot, le général descendit de son cheval, enleva son manteau et aida les hommes à déplacer les arbres. En joignant ses efforts à ceux des hommes, il leur permit de terminer rapidement leur travail. Puis, il se tourna vers le puissant et fier caporal et il lui dit: “monsieur le caporal, la prochaine fois que vous voudrez qu’un homme effectue un travail comme celui-ci, vous pourrez envoyer quelqu’un me chercher, il n’aura qu’à demander pour le général George Washington.”

 

N’est-ce pas l’attitude que nous devrions tous rechercher! N’est-ce pas cette attitude que Jésus a démontrée lorsqu’il est venu nous visiter il y a plus de 2,000 ans!

 

Il n’était pas gonflé d’orgueil sur les privilèges que lui conférait sa divinité. Et pourtant, il possédait depuis toujours la condition divine, mais il n’a pas estimé qu’il devait chercher à se faire de force l’égal de Dieu. Au contraire, il a de lui-même renoncé à tout ce qu’il avait et il a pris la condition de serviteur.  “Un serviteur qui a grandi comme une simple pousse, comme une pauvre plante qui sort d’un sol desséché. Il n’avait pas l’allure ni le genre de beauté qui attirent les regards, il était trop effacé pour se faire remarquer. Il était celui qu’on dédaigne celui, qu’on ignore, la victime, le souffre-douleur” (Es. 53:1-3).

 

Il est né dans une crèche, et il a accepté les mêmes limitations réservées à l’être humain. Il est devenu semblable aux hommes, il a paru dans une situation d’hommes. Il a fallu qu’il étudie pour grandir en connaissance, il a eu faim, et il a eu besoin de dormir pour récupérer des forces. Lui qui était Dieu et qui se suffisait en toutes choses, a accepté de vivre dans l’humilité et il s’est montré obéissant, jusqu’à la mort, la mort sur la croix. Il a été crucifié comme un criminel, il est mort et il fut enterré. Quelle humiliation il a acceptée de subir pour nous.

 

Ne doit-il pas en être de même pour nous? Ne devons-nous pas chercher à ressembler à Jésus en toutes choses? N’est-ce pas cela, être un chrétien! Ne sommes-nous pas appelés à développer les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, incluant l’humilité!

 

Une de choses qui dérangent énormément le diable, c’est quelqu’un qui pratique l’humilité. En quoi consiste-t-elle dans la pratique? La véritable humilité est  le contraire  de celle que pratiquaient les Pharisiens, qui aimaient faire toutes choses sur la place publique pour se faire remarquer des gens. Celui qui est revêtu d’une vraie humilité, a toujours le coeur disposé lorsqu’il rencontre quelqu’un, à relever tout ce qu’il y a de bien chez cette personne, et lorsqu’il parle de celleci à d’autres, il cherchera surtout à  “vanter” ses qualités et à soulever à peine ses défauts.

 

C’est John Wesley qui disait: “n’acceptez de mauvais rapports sur personne. Ne croyez au mal que lorsque vous en avez été témoin. Acceptez en toute chose l’interprétation la plus charitable. Souvenez-vous que le juge doit pencher de préférence du côté de l’accusé.”

 

Quels sont les sentiments qui vous animent aujourd’hui? Ceux qui habitaient dans le coeur des Pharisiens, ou ceux qui se trouvaient dans la personne de Jésus!

 

Jusqu’où êtes-vous prêt à vous humilier pour ressembler à Christ?

 

Le Seigneur ne nous demande pas de faire des choses pour bien paraître, il nous demande d’être comme son Fils. En étant animés des mêmes sentiments qui viennent de Jésus, nous pourrons faire les oeuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous.

 

« Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom qui est plus important que tout autre nom, afin que par respect pour le nom de Jésus, tous les êtres qui se trouvent dans les cieux, sur la terre et sous la terre se mettent à genoux, et que tous proclament que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2 :9-11).