QU’ARRIVE-T-IL QUAND LA FETE EST FINIE? (Dan.5:1-9;25-31)

(Prêché à Glain le 3 mars 2019) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

 

INTRODUCTION

 

Au cours des dernières semaines, nous avons examiné l’histoire étonnante du roi Nabucodonosor et la manière dont Dieu a agi dans sa vie. Dieu va prendre ce roi, dont le cœur débordait d’orgueil, un homme centré sur lui-même, pour le briser et l’amener à placer toute sa foi en un Dieu Tout Puissant qui contrôle tous les événements.

 

Comme je l'ai mentionné la dernière fois, en lisant Daniel 4:34-37 et 5:21b, je suis convaincu que le roi Nabucodonosor était sauvé. Le roi a honoré le Seigneur et Dieu a béni ce roi. Il a dit: "Je fus rétabli dans ma royauté et je reçus plus d’honneur encore qu’auparavant. C’est pourquoi maintenant moi, Nabucodonosor, je loue, j’exalte, je glorifie le Roi du ciel! Tout ce qu’il entreprend est droit, toutes ses actions sont justes. Il a même le pouvoir d’humilier ceux qui se conduisent avec orgueil."

 

Le chapitre 5 nous révèle que Baltazar est le nouveau roi de Babylone. Un roi qui s’est rendu coupable d’avoir commis de terribles péchés contre Dieu et qui en a payé un terrible prix. Son histoire est un puissant avertissement pour ceux qui voudraient se retourner contre Dieu. Baltazar s’est rendu coupable d'avoir ignoré Dieu, d’avoir ignoré sa Parole et d’avoir ignoré de faire sa volonté. Baltazar a été jugé pour ses nombreux péchés contre le Seigneur.

 

Prions:

Seigneur, enseigne-nous la vérité de cette parole, afin que nous puissions l’appliquer dans nos propres vies. Réconforte-nous là où nous avons besoin d’être réconfortés, fortifie-nous là où nous avons besoin d’être affermis, humilie-nous là où nous avons besoin d’humilité, afin que nous te rendions la louange et la gloire qui te sont dues, c’est au nom de Jésus que nous te le demandons. Amen.

 

Ce matin, nous nous trouvons devant l’un des chapitres les plus tristes de la Bible, alors que nous nous apprêtons à examiner la vie d’un homme du nom de Baltazar.

 

C'était un homme très riche qui possédait un immense pouvoir, et pourtant, il était aussi pauvre dans son âme que s’il était un mendiant. C’était un homme qui gouvernait un vaste royaume, et pourtant, il était incapable de gouverner son propre cœur. C’était quelqu’un qui était craint par ses sujets, mais qui ne ressentait aucune crainte vis-à-vis du Seigneur.

 

C’est le seul chapitre dans la Bible qui nous donne un aperçu de cet homme. Au verset 1, nous le retrouvons en train de participer à un grand banquet en compagnie de ses hauts fonctionnaires au nombre de mille.

 

Frères et sœurs, Baltazar correspond à beaucoup de gens de notre époque qui vivent uniquement pour cette vie, cherchant à satisfaire les désirs de leur nature humaine sans se poser aucune question sur l’éternité.

 

Ils font la fête, ils s’amusent et ils vivent pour se payer du bon temps, sans se rendre compte que le jour viendra où la fête prendra fin.  Ils ne s’arrêtent jamais pour se poser cette question importante: "Que se passe-t-il quand la fête est finie?" Car il arrivera un jour où tout cela cessera, et alors, ce sera la fin. Qu’arrivera-t-il alors? Que se passe-t-il quand la fête est finie?

 

Ce texte a quelque chose à nous apprendre à ce sujet. Si nous pouvions transformer ce chapitre en pièce de théâtre, nous le classerions comme étant une tragédie. En fait, nous pouvons observer trois tragédies dans ces versets. Permettez-moi de vous signaler ces trois tragédies alors que je vais m’arrêter sur la question que j’ai posée il y a un instant: "Que se passe-t-il quand la fête est finie?"

 

La première tragédie, c’est:

 

I. UNE VIE GASPILLEE                      

 

A. A cause de l’orgueil démesuré de Baltazar (v.1-4)

 

Cette nuit d’ivresse et de débauche organisée par le roi nous rappelle les conséquences de l’abus de certaines substances et de tout ce qui l’accompagne. "Le vin rend quelqu’un arrogant et les liqueurs fortes l’incitent au tapage. Qui en boit trop est dépourvu de bon sens" (Pro.20:1).

 

L’auteur des Proverbes pose les questions suivantes: "Qui vit dans la misère et les regrets? Qui se dispute sans cesse et se plaint sans arrêt? Qui reçoit des coups sans raison? Qui a la vue trouble? C’est l’homme qui s’attarde à boire du vin et essaie sans cesse de nouveaux mélanges d’alcool" (Pro.23:29-35).

 

"Ne vous enivrez pas de vin : cela ne peut que vous amené à vivre dans le désordre; mais soyez remplis de l’Esprit Saint" (Eph.5:18). Les drogues, l’alcool et les autres addictions auxquels la nature humaine devient trop souvent esclave sont un accessoire temporaire pour ceux qui sont désespérés, voire sans but dans la vie!

 

En tant qu’enfants de Dieu, "Si nous savons que nous vivons dans un corps humain, nous savons aussi que nous ne combattons pas d’une façon purement humaine. Les armes que nous utilisons dans notre combat ne sont pas celles des hommes de ce monde; ce sont les armes puissantes de Dieu qui permettent de détruire des forteresses. Nous détruisons les faux raisonnements, nous renversons tout ce que l’on dresse orgueilleusement contre la connaissance de Dieu, nous faisons prisonnière toute pensée pour l’amener à obéir au Christ" (2Cor.10:3-5).

 

B. Le blasphème de Baltazar (v.2-4

 

Le contexte de cette soirée est le suivant: Baltazar se mit à boire du vin... Et sous l’influence de l’alcool, il a essayé de montrer la supériorité de ses dieux en ridiculisant le Dieu des Hébreux. Comment? "En donnant l’ordre qu’on apporte les coupes d’or et d’argent que son père Nabucodonosor avait prises, à l’époque, dans le temple de Jérusalem (chap.1:2).

 

"Il voulait s’en servir pour boire en compagnie de ses hauts fonctionnaires, de ses femmes et de ses épouses de second rang. On apporta donc les coupes d’or qui provenaient du sanctuaire de Dieu, et le roi va les utiliser pour boire en compagnie de tous ses invités. Après avoir tous bien bu, ils se mirent à chanter les louanges des dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre."

 

En agissant ainsi, ce roi a traité le seul vrai Dieu comme s’il n’était rien. Frères et sœurs, il n’est pas le seul. Il y a malheureusement beaucoup de gens qui agissent encore ainsi aujourd’hui.  Ils prennent les choses de Dieu et ils s’en servent comme si elles n'avaient aucune valeur, que ce soit la Bible, l'église, le nom du Seigneur, etc.

 

C. L’aveuglement de Baltazar (v.14-22)

 

Je spécule, mais je suis certain que Nabucodonosor avait partagé avec son fils Baltazar tout ce que le Seigneur avait fait pour lui. Au lieu d’obéir au Seigneur comme l’avait fait Nabucodonosor, Baltazar a méprisé l’héritage divin que lui avait laissé son père et il a choisi un autre chemin dans la vie.

 

Non seulement il avait probablement entendu le témoignage de Nabucodonosor concernant la manière dont Dieu avait utilisé Daniel pour l’humilier, mais il va aussi l’entendre de la bouche de "la reine mère, le jour même, lorsqu’elle va entrer dans la salle du banquet" (v.10a).

 

Elle dit à Baltazar: "Longue vie à toi, majesté! Il ne faut pas te laisser terrifier par tes pensées et en perdre toute couleur. Dans ton royaume, il y a un homme qui est animé de l’esprit des dieux saints. A l’époque de ton père, on a découvert en lui une clairvoyance, une intelligence et une sagesse pareilles à la sagesse des dieux... Il possède un esprit exceptionnel, du discernement, de l’intelligence, et la capacité d’expliquer les rêves, de résoudre les énigmes et de dévoiler les mystères" (v.10b-12a).

 

"Baltazar demanda donc qu’on fasse venir Daniel pour qu’il lui révèle la signification de cette inscription qu’une main humaine avait écrite sur la paroi du palais royal, et qui l’avait tellement terrifié" (v.12b et 5). Il dit à Daniel: "J’ai entendu dire que tu es animé de l’esprit des dieux... J'ai appris que toi, tu es capable d’expliquer les énigmes et de dévoiler les mystères. Si tu parviens à déchiffrer cette inscription et à m’en donner la signification, tu seras revêtu d’habits d’apparat. On passera un collier d’or autour de ton cou, et tu seras l’un des principaux ministres du roi" (v.14 et 16).

 

"Daniel répondit au roi: Majesté, tu peux bien garder pour toi tes cadeaux et tes présents, ou les donner à quelqu’un d’autre. Pourtant, je déchiffrerai l’inscription et je t’en expliquerai la signification" (v.17).

 

Dans les versets 18 à 21, Daniel va rappeler à Baltazar les bénédictions et les problèmes qu’avaient vécus Nabucodonosor. Il lui dit que son cœur était rempli d’orgueil, qu’il avait été humilié par le Seigneur et qu’il avait été béni ensuite par Dieu.  Baltazar n'avait pas prêté attention aux leçons du passé. Il savait ce que Dieu avait fait pour son père, mais il demeurait délibérément aveugle à ces choses parce qu’il ne voulait pas "humilier son cœur" devant Dieu (v.22).

 

Frères et sœurs, beaucoup de gens demeurent aveugles face à la vérité qui les entoure. Comme Baltazar, ils ont la preuve devant eux de vies changées, transformées et bénies par Dieu, mais ils demeurent sourds et aveugles aux témoignages de vie qu’ils voient et entendent, parce que non seulement ils ne veulent pas changer leur façon de vivre, mais ils veulent continuer à vivre comme bon leur semble. "Ils ne croient pas parce que le dieu mauvais de ce monde a aveuglé leur intelligence" (2Cor.4:4). "En effet, aveuglés, ils n’ont pas compris comment Dieu rend les hommes justes devant lui et ils cherchent à établir leur propre façon d’être justes" (Rom.10:3).

 

D. La sentence reçue par Baltazar (v.23-28)

 

Baltazar avait pris les coupes qui avaient été consacrées au temple et il les avait profanées. Il a traité les choses saintes comme si elles étaient ordinaires (v.23).

 

Le péché de Baltazar est double. Selon Daniel, non seulement Baltazar avait "défié" le Seigneur des cieux en faisant apporter les coupes sacrées du temple pour boire dans celles-ci, mais il avait chanté des louanges à ses dieux et "refusé de rendre gloire à Dieu qui tient dans sa main sa vie présente et sa destinée" (v.23).  

 

Baltazar va subir la colère de Dieu parce qu'il a défié le Dieu du Ciel. Il va en payer un prix terriblement élevé. Il va perdre son trône, son royaume, sa vie et finalement son âme.

 

En d’autres mots, il a levé son poing vers Dieu en le défiant et en ignorant sa Parole. Quand quelqu’un agit ainsi, il ne lui reste plus qu’à attendre le jugement. Cette parole n’est pas seulement pour Baltazar, mais pour tous ceux qui agissent comme lui: "Car si nous continuons volontairement à pécher après avoir appris à connaître la vérité, il n’y a plus de sacrifice qui puisse enlever les péchés. Il ne reste plus qu’à avoir peur en attendant ce qui arrivera, c’est-à-dire le jugement et le feu ardent qui dévorera les ennemis de Dieu" (Hb.10:26-28).

 

Frères et sœurs, la vérité, c’est que Dieu veut sauver les pécheurs. Le désir de Dieu est si grand "qu’il a offert son Fils en sacrifice afin que, par sa mort, le Christ obtienne le pardon des péchés en faveur de ceux qui croient en lui" (Rom.3:25-26). Il nous a donné sa parole pour nous montrer le chemin qui mène à lui, et il utilise son Esprit pour nous convaincre de venir à lui et de marcher en Lui.  

 

Quand les gens entendent le message de la croix, quand ils sont invités à venir à Dieu par le Saint-Esprit, ils ont un choix à faire. S’ils écoutent la voix de Dieu, ils seront sauvés. S’ils refusent son appel, ils subiront tôt ou tard les conséquences de leur refus et ils n’auront personne d’autre à blâmer sinon qu’eux-mêmes. N’est-il pas écrit: "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui désobéit au Fils n’aura pas cette vie, mais il reste exposé à la colère de Dieu"? (Jn.3:36)

 

Baltazar est un exemple de quelqu’un qui a gâché sa vie, et si son style de vie et son état d’esprit correspondent à la vôtre ce matin, Dieu vous invite à vous repentir et à venir à Jésus-Christ pour obtenir son pardon. Peu importe ce que vous avez commis comme faute, vous avez la certitude "qu’il ne rejette jamais celui qui vient à lui" (Jn6:37b).

 

"Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement, c’est que la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu" (Jn.3:18-21).

 

Nous venons de voir la première tragédie, celle d’une vie gaspillée, la deuxième tragédie, c’est:

 

II. VOIR DIEU DEVERSER SA COLERE (v.24-28)                  

 

Pouvez-vous imaginer ce qu’a pensé Daniel en voyant toute cette débauche? Il va d’abord donner une leçon d’histoire à Baltazar, et ensuite il va lui donner une leçon de théologie. Daniel savait déjà ce qui allait se passer à Babylone avant même d’entrer dans la salle des banquets. Comment le savait-il? Il avait lu les chapitres 50 et 51 du livre de Jérémie qui avait déjà révélé ce que Dieu allait faire de Babylone.

 

Malheureusement, les mots de Daniel arrivent trop tard pour sauver l’âme de Baltazar ou pour pénétrer son cœur endurci, parce qu’il est allé trop loin. Baltazar est sur le point de faire face à la terrible colère de Dieu. Le grand jury du ciel s’était réuni et avait rendu une terrible sentence en quatre points contre lui: "Il a été compté, compté, pesé et divisé."Le temps du jugement était arrivé pour lui. 

 

A. Le fait de la colère de Dieu

 

Si Dieu est un Dieu d'amour (1Jn.4:7-8), rappelons-nous qu’il est aussi un Dieu saint: "Dieu manifeste sa colère depuis le ciel sur tout péché et tout mal commis par les hommes qui, par leurs mauvaises actions, empêchent la vérité d’agir" (Rom.1:18). "En effet, notre Dieu est un feu qui détruit" (Hb.12:29). Chers amis, ne tombons jamais dans le piège de penser que Dieu ne jugera pas le péché!

 

B. Le point central de la colère de Dieu

 

La colère de Dieu va se concentrer sur le péché et la rébellion de Baltazar. Il avait franchi la ligne rouge et il devait faire face à sa colère. Voilà pourquoi les pécheurs doivent se repentir de leurs péchés, car comme Baltazar, s’ils ne le font pas, un jour, ils feront face au jugement de Dieu (Ap.20:11-15).

 

Nous savons que Dieu n’est pas un grand-papa gâteau qui cligne de l’œil face aux péchés des hommes. Il est un Dieu trois fois saint qui doit être craint. "Je vous le dis à vous mes amis: ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais qui, ensuite, ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre: craignez Dieu qui, après la mort, a le pouvoir de vous jeter en enfer. Oui, je vous le dis, c’est lui que vous devez craindre" (Lc.12:4-5).

 

C. La finalité de la colère de Dieu

 

La main a écrit que Baltazar avait été compté, compté, pesé et divisé.  Baltazar n’avait offert aucune autre option ni aucune autre alternative à Dieu. Il était temps pour lui de payer pour tout ce qu’il avait fait.

 

Gloire à Dieu, parce que dans sa grâce et dans sa bonté, "aujourd’hui est le jour du salut pour quiconque vient à Lui avec un cœur repentant" (2Cor. 6:2). Mais il viendra un jour où le temps, la miséricorde et la grâce seront épuisés. Ce jour-là, il ne restera plus que la mort, l’enfer et le jugement. Voilà pourquoi nous invitons les gens non seulement à se repentir pendant qu’il est encore temps, mais à recevoir Jésus, parce qu’un jour viendra où il sera trop tard. 

 

La première tragédie, c’est celle d’une vie gaspillée. La deuxième tragédie, c’est celle de voir Dieu déverser sa colère. La troisième tragédie, c’est assister à:

 

III- LA MORT TRAGIQUE D’UN MISERABLE

 

A. La mort subite de Baltazar (v.29-30)

 

Il est écrit que "cette même nuit", alors que Baltazar faisait la fête, ses ennemis campaient autour de Babylone. Il croyait que Babylone était en sécurité. Il croyait qu’il avait suffisamment de nourriture en réserve pour tenir un siège pendant vingt ans, et qu’il y avait de l’eau en quantité suffisante grâce au puissant fleuve qui traversait le centre de la ville.

 

Il se sentait pleinement en sécurité avec les grands murs de Babylone, qui mesuraient 117 mètres de haut et 27 mètres d’épaisseur, sur lesquels des soldats montaient continuellement la garde. Baltazar se croyait invincible, il pensait que son royaume existerait encore pendant de nombreuses années.

 

Mais voilà, cette même nuit, le roi Baltazar fut tué et le général Darius, le Mède, demanda à ses troupes de détourner les eaux de l’Euphrate! Lorsque le niveau de l’eau baissa suffisamment, ses troupes passèrent sous le mur pour marcher ensuite dans la ville.

 

Chers amis, tôt ou tard nous allons tous faire face à la mort. Nous savons "qu’il est réservé aux hommes de mourir une seul fois, après quoi vient le jugement" (Hb.9:27). Pourtant, on pourrait croire que personne ne s’y attend, que personne ne pense que cela peut lui arriver un jour, mais  lorsque la mort vient, cela fait toujours un choc.  

 

La mort peut venir vous chercher alors que vous n’êtes pas prêt. L’important, c’est de ne pas être pris au dépourvu! Vous pouvez vous préparer aujourd’hui même à faire face à la mort avant qu’elle vienne vous chercher. Vous pouvez être prêt, vous pouvez "croire au Seigneur Jésus et être sauvé" (Ac.16:31), "parce que celui qui croit en lui à la vie éternelle"(Jn.6:47). "Jésus est la résurrection et la vie. Celui qui croit en lui vivra même s’il meurt et celui qui vit et croit en lui ne mourra jamais. Crois-tu cela?" (Jn.11:25-26). Vous pouvez être prêt quand la mort vient pour vous!

 

B. La mort de Baltazar est celle d’un pécheur perdu pour l’éternité

 

Voici la partie la plus tragique de ce passage. Baltazar est mort de façon horrible pour se retrouver dans le séjour des morts. Il y est toujours aujourd’hui avec le riche et beaucoup d’autres, attendant le jugement final (Lc.16:19-31).

 

Chers amis, est-ce que Baltazar entend toujours la voix du vieux Daniel lui dire : "Tu as été pesé sur une balance, et l’on a jugé que tu ne faisais pas le poids"? Regrette-t-il aujourd’hui d’avoir voulu passer un collier d’or autour du cou de Daniel au lieu de se prosterner devant le Seigneur? Pleure-t-il aujourd’hui parce qu’il s’est contenté de vouloir accorder une promotion à Daniel plutôt que de rendre gloire à Dieu?

 

Les choses auraient pu se passer autrement pour Baltazar. Il connaissait la vérité sur Dieu, mais il n’a pas agi en conséquence. Il a plutôt serré son poing devant Dieu et il lui a tourné le dos. C’est dans cet état qu’il est mort, perdu pour l’éternité.

 

Personne ne doit choisir de connaître la même fin que Baltazar. Il n’y a pas une seule personne dans cette salle qui doive choisir de mourir sans Jésus. Vous n’êtes pas obligé de mourir dans votre péché. Vous n’êtes pas obligé d’aller en enfer. Jésus est mort sur la croix pour vous ouvrir le chemin qui mène au ciel! Venez à lui et soyez sauvé. Venez à lui aujourd'hui même!

 

CONCLUSION

 

L'histoire de Baltazar, c’est l’histoire d’une tragédie empilée sur une autre.  Mais son histoire ne doit pas nécessairement être la vôtre, car voyez-vous, la fin de votre histoire n’a pas encore été écrite. Vous êtes toujours vivant aujourd’hui, et si vous n’avez jamais reconnu vos péchés devant le Seigneur, si  vous  ne l’avez jamais  reçu dans votre cœur, vous devez le faire aujourd’hui. Vous devez venir à lui et avoir la certitude être sauvé. Rappelez-vous : "Il ne rejette jamais celui ou celle qui vient à lui" (Jn.6:37). Il vous aime, il vous sauvera et il vous attendra au ciel lorsque vous mourrez.   

 

Que vous soyez sauvé ou perdu, votre histoire ne doit pas nécessairement être celle d’une vie gâchée, ni celle de subir la colère de Dieu et mourir comme un misérable pécheur. Votre histoire peut avoir une fin heureuse. Si le Seigneur parle à votre cœur aujourd’hui, je vous invite à venir à lui, car "Celui qui le trouve, trouve la vie" (Prov.8.35).

 

Vous pouvez faire cette prière : "Seigneur Jésus, je te remercie pour ton amour. Merci aussi d’être venu dans ce monde pour mourir à ma place et prendre sur toi le châtiment de mon péché. Je reconnais que jusqu’à présent, j’ai dirigé ma vie à ma façon et que j’ai ainsi péché contre toi.

 

Je veux maintenant mettre ma confiance en toi, t’ouvrir mon cœur et te recevoir dans ma vie. Merci de me pardonner mes péchés. Transforme-moi, fais de moi la personne que tu désires que je sois. Je veux commencer une nouvelle vie avec toi. Je te remercie d’avoir répondu à ma prière, d’être maintenant dans mon coeur et de me donner la vie éternelle. Amen!"