APPRENDRE LA MATHEMATIQUE DE DIEU

(prêché à Glain le 06 janvier 2019 par Daniel FINET) (Retranscrit dans un style parlé DF/mfd)

 

En ce premier dimanche de l'année 2019, pour nous souhaiter une bonne et heureuse année, une année bénie en Christ, j'avais pensé à plusieurs sujets, dans le but de les partager avec vous ce matin.

 

J'aurais d'abord souhaité présenter une question: "Comment Dieu voit-il mes résolutions et inversement, comment vois-je les siennes?"

 

Ensuite, aujourd'hui étant le jour de l'Epiphanie, j'aurais pu aussi envisager "la visite des mages venus d'orient (Iran) à Jérusalem pour adorer Jésus". Mais sachant qu'ils ont parcouru 1000 kilomètres, et que, à dos de chameau, cela fait 25-30 kilomètres par jour, on a le temps d'en parler durant l'année!

 

Mais le Seigneur m'a mis à cœur un autre sujet, une autre question : "Suis-je sur les bancs de l'école de Dieu pour apprendre à faire de la mathématique, savoir calculer comme Dieu sait calculer; apprendre la logique de Dieu me concernant, être sur les bancs de l'école, et cela quel que soit mon âge?"

 

Je voudrais lire avec vous quatre textes de la Parole de Dieu.

 

Au travers de ces quatre lectures, nous pouvons nous interroger pour savoir quel mot nous allons retrouver dans chacun de ces textes. Et c'est à partir de ce mot que nous allons aborder le sujet: "Etre à l'école de Dieu pour apprendre à calculer, pour apprendre la mathématique de Dieu."

 

1- Psaume 139, versets 16-18

 

"Je n'étais encore qu'une masse informe, mais tes yeux me voyaient; et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m'étaient destinés, avant qu'un seul d'entre eux n'existe. Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables! Que leur nombre est grand! Comment les compter? Elles sont plus nombreuses que les grains de sable. Je me réveille et je suis encore avec toi."

 

2- Psaume 90,  versets 10-12

 

"Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans, et pour les plus robustes, à quatre-vingts ans; et l'orgueil qu'ils en tirent n'est que peine et misère, car il passe vite, et nous nous envolons. Qui prend garde à la force de ta colère, et à ton courroux, selon la crainte qui t'est due? Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que notre cœur acquière la sagesse."

 

3- Ephésiens, chapitre 5, verset 15 

 

"Faites donc bien attention à la manière dont vous vous conduisez, ne vous comportez pas comme des fous (comme des ignorants, comme ceux qui manquent de sagesse), mais comme des sages. Rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C'est pourquoi, ne soyez pas stupides, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur." 

 

4- 1 Thessaloniciens, chapitre 4, versets 16-18

 

"Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles."

 

Vous avez certainement remarqué qu'un mot se répète dans ces quatre passages bibliques: le mot "jour".

 

Si, dans le quatrième texte, le mot "jour" n'apparaît pas, n'oublions pas que l'adverbe "toujours" est la contraction de trois mots: "tous les jours." Ainsi ce mot "jour" va nous interpeller ce matin comme il m'a interpellé, et je vous propose de resituer ce mot dans son contexte, dans les différents passages que nous venons de lire.

 

Psaume 139: "Sur ton livre étaient inscrits tous les jours..."

Psaume 90: "Enseigne-nous à bien compter nos jours"   

Ephésiens 5: "Rachetez le temps, car les jours sont mauvais"

1 Thessaloniciens 4: où Paul ratifie que le Seigneur vient bientôt nous enlever et "ainsi nous serons toujours (tous les jours) avec lui"

 

Replaçons maintenant ces textes dans le contexte du chapitre et même de la Parole de Dieu toute entière:

 

1- Psaume139 

 

Ce psaume souligne l'omniscience de Dieu

 

Il connaît tout. Avant que je naisse, avant que j'apparaisse sur cette terre avec mon corps, le Seigneur avait déjà compté les jours que je vivrais sur cette terre, il connaissait déjà tout d'avance. Dieu, mon créateur, sait tout de moi. Il sait quelles sont mes pensées avant même que celles-ci soient traduites en paroles et en gestes. Il les connaît. A quoi donc sert-il à l'homme de cacher aux autres hommes des choses qui n'existent que dans ses pensées? Cela ne sert à rien, Dieu les connaît. Rien ne lui est caché. Alors, si Dieu connaît nos pensées, si Dieu connaît le nombre de jours que nous allons vivre sur la terre, comment nous, êtres humains sur la terre, considérons-nous le regard de Dieu posé sur nous?

 

"Sonde-moi, ô Dieu, et connais mes pensées" (Ps.139:23)

 

Est-ce que nous sommes désorientés, désabusés par le regard de Dieu? Est-ce que nous considérons le regard de Dieu comme un regard inquisiteur sur nos vies, ou un regard bienveillant? S'il y a des jours où nous n'aimons pas que notre Dieu nous regarde, cela signifie que notre conscience nous parle et nous dit: "On est sur la mauvaise voie."

 

Il y a donc, bien-aimés, dans nos vies, des choses, des jours qui sont mauvais, des jours où nous avons fait de mauvais choix. Et notre conscience, cette petite voix intérieure, et le Saint-Esprit qui habite en nous, nous rappellent ces choses. Mes faux-pas, mes désobéissances à la Parole de Dieu, mes cachotteries avec Dieu, mon orgueil, pourraient m'amener à me dire alors : "Comment passer l'éternité avec Dieu, avec tout ce que je gère dans ma vie présente?"

 

N'oublions pas que notre Dieu est un "Dieu qui est lent à la colère et qui est riche en bonté" (No.14:18). Pour quiconque, dans la repentance, vient aux pieds de Jésus pour confesser ses manquements, ses faux pas, ses erreurs, ses égarements, pour celui-là, Jésus a tout expié. Et au nom de son Fils bien-aimé qui a tout expié à la croix du Calvaire, Dieu, dans sa fidélité, nous pardonne encore et encore...

 

Mais il y a des jours qui sont bons, et cela on le sait dans notre cœur; des jours où on sait que Dieu se réjouit; des jours où notre Père céleste se réjouit de nous voir marcher dans la vérité et dans l'amour.

 

Ainsi donc, dans ce psaume 139, tout en soulignant un Dieu qui connaît tout de moi, David termine en célébrant ce que Dieu est pour son cœur. Il termine en disant: "Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur! Eprouve-moi et connais mes pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l'éternité!" (v.23-24).

 

En d'autres mots: "Seigneur, mon Dieu, toi qui connais tous mes jours, avant que ceux-ci existent, sonde-moi. C'est avec joie que je me mets sous ton regard. Sonde-moi, regarde mon chemin avant qu'il existe, sonde-moi, regarde si je suis sur la bonne voie, maintenant et demain. Et par ta Parole, par ton Esprit, viens corriger mes pensées pour que je rectifie le tir de mes mauvais pas et que je marche à la gloire de ton nom. Sonde-moi, ô Dieu, et regarde au fond de mon cœur, examine mes pensées, regarde si je suis sur le bon chemin."

 

2- Psaume 90

 

Moïse considère ici la brièveté de la vie, en contraste avec l'éternité de Dieu

 

Moïse, dans sa prière, parle de ceux qui ont 70 ans, et puis de ceux qui ont déjà 80 ans, et il dit que la vie est éphémère, elle est brève. Je sais que pour les jeunes, quand on regarde, à six ans, une personne de 80 ans, cet âge paraît très loin de nous! Et pourtant on y est vite! Et j'ai l'impression que quand on arrive à 40-50 ans, les années vont plus vite qu'au début de notre vie, on ne les voit plus passer. Moi, j'ai l'impression que nous fêtions hier le réveillon de 2017, tellement ça va vite!

 

Ainsi donc, dans le Psaume 90, Moïse dans sa prière, fait le contraste entre la vie éphémère de l'homme sur la terre et l'éternité de Dieu dans laquelle Dieu souhaite que nous soyons, puisque nous avons lu, dans la dernière référence 1 Thessaloniciens 4, les mots suivants: "Pour être toujours avec lui." C'est là qu'il veut que nous soyons. Mais pour l'instant, il souhaite que chacune de nos journées puisse être gérée avec sagesse, non pas la sagesse des hommes, mais la sagesse d'en haut. N'essayons pas de la trouver ailleurs que dans le fait d'être à l'école de Dieu, au cours de mathématique. Ce n'est qu'en comptant comme Dieu compte nos jours, que nous apprendrons à être sages.

 

"Enseigne-nous à bien compter nos jours" (verset 12)

 

Pourquoi compter nos jours puisque Dieu les connaît? A quoi cela sert-il? Moi, je me pose la question!

 

Dans sa prière, Moïse, à la fin de sa vie, formulait ce désir: "Enseigne-nous, enseigne-moi à compter mes jours. Non pas à compter, à bien compter!" Il y aurait donc, bien-aimés, une manière de compter qui ferait que le résultat de mon comptage est différent de celui de Dieu.

 

Puissions-nous être conscients de la brièveté de la vie, pour que nous acquerrions de la sagesse pour bien gérer nos jours, pour qu'ils soient à la gloire de Dieu, et portent du fruit pour l'éternité.

 

"Enseigne-moi." Je ne sais pas si vous êtes, si je suis encore enseignable. C'est une question que je me suis encore posée: "Daniel, es-tu toujours enseignable? Est-ce que tu connais tout de la vie? Est-ce que tu connais tout de ton Dieu?" Si c'est le cas, fermons nos Bibles, on n'a plus rien à apprendre. Mais personnellement, je suis toujours un disciple, qui désire être assis aux pieds du maître, et toujours et encore, apprendre de lui. Dieu compte mes jours, il m'appelle à acquérir sa logique à lui.

 

Que de fois dans ma vie, je recherche mes propres intérêts plutôt que de considérer les intérêts des autres; que de fois j'aime entendre les louanges qu'on me fait, surtout après la prédication! Que de fois j'aime entendre qu'on me loue parce que, dans le building où nous habitons, j'ai rendu tel et tel services! Si nous faisons des œuvres et que le monde le voit, c'est pour glorifier le Père, Celui qui par son Esprit m'anime.

 

Fais-moi comprendre mes jours, ma destinée éternelle, alors j'acquerrai ta sagesse. En méditant cette Parole, permettez que j'exprime le sentiment profond de mon cœur. Le Seigneur me dit, lorsque je lis cette Parole: "Combien de fois, Daniel, dois-je te redire les mêmes choses pour que tu sois corrigé, pour que ta vie me glorifie. Il y a si longtemps que je sonde, que je regarde ton cœur et il y a encore tellement de choses à changer."

 

"Sonde-moi, ô Dieu, et connais mes pensées"; et à la lecture de ce texte, de ce Psaume 90, "Enseigne-moi, Seigneur, à bien compter mes jours". Pendant combien de jours mon Dieu devra-t-il encore me parler, pour qu'enfin je ressemble à Jésus-Christ, combien de jours...?

 

Je l'ai dit tantôt, quand j'étais jeune, 80 ans, c'était loin... mais qui parmi les jeunes et même les plus âgés, les plus robustes, connaît le nombre de jours encore à vivre? Aucun homme, aucun. C'est pourquoi nous devons avoir ce désir profond: "Seigneur, enseigne-moi à bien compter mes jours."

 

Aujourd'hui, bien-aimés, quel pas vais-je poser pour atteindre un but qui aura des prolongements pour l'éternité?

 

Dans la parabole du Cep et des sarments de l'Evangile de Jean (Jn15:1-17), nous lisons: "Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron (...)  tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde pour qu'il porte encore plus de fruit (v.1-2). Je suis le cep, et vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit... " (v.5).

 

Ainsi donc, si nous sommes greffés à Jésus-Christ, il est question d'une progression dans le fait de porter du fruit, en nous laissant émonder par le Vigneron, afin de porter du fruit qui demeure. Combien de fois le Seigneur prend patience envers moi pour que je puisse porter du fruit. C'est ici-bas, et pas dans l'au-delà, que je me prépare à porter du fruit pour l'éternité.

 

"Bien compter pour avoir un cœur sage!" Apprendre à vivre la journée que le Seigneur me donne aujourd'hui, comme si c'était la dernière. Sur le bulletin que mon Dieu va me donner, en face du mot "calcul" ou "mathématique", quelle note, quelle appréciation, va-t-il placer? F comme faible, B comme bien ("C'est bien, bon et fidèle serviteur"), un petit B?

 

Puisque nos jours sont comptés par lui, désirons que nos activités soient utiles et cadrent avec le plan éternel de Dieu pour nous. Vivre une vie qui aura un impact pour l'éternité!

 

3- Ephésiens 5

 

Dans ce troisième texte, il est toujours question de jours: "Car les jours sont mauvais, rachetez le temps, car les jours sont mauvais." J'ai l'impression en lisant cela qu'il y a urgence : c'est mauvais, attention, rachetez le temps! "Veillez, priez pour ne pas tomber en tentation" (Mt.26:41).

 

Après avoir découvert l'omniscience de Dieu, qu'il connaît tout de nous, après avoir été à son école et avoir appris à calculer, voici que maintenant dans ce passage, en Ephésiens 5, Dieu m'invite à mettre  en pratique ce calcul que j'ai appris de lui.

 

Et Dieu donne des ordres dans ce chapitre

 

"Rachetez le temps" (v.16). Eh quoi, un temps perdu peut-il être racheté? Quand c'est perdu, c'est perdu! Pas avec Dieu: il sauve, il pardonne et on peut redémarrer à zéro, lorsqu'on vient dans la confession.

 

Un peu plus haut, dans ce merveilleux chapitre 5 de l'épître aux Ephésiens, nous lisons ceci:

 

"Que l'immoralité sexuelle, l'impureté sous toutes ses formes ou la soif de posséder ne soient même pas mentionnées parmi vous (c'est un ordre!), comme il convient à des saints. Qu'on n'entende pas de paroles grossières (c'est un ordre!), de propos stupides ou équivoques (c'est un ordre!), pas non plus de propos inconvenants (c'est un ordre!), mais plutôt des paroles de reconnaissance (d'actions de grâces). Vous le savez bien, en effet, aucun être immoral, impur ou toujours désireux de posséder plus - c'est de l'idolâtrie - n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu" (v.3-5).

 

"Si autrefois vous étiez ténèbres, maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Conduisez-vous comme des enfants de lumière!" (v.8) "Discernez ce qui est agréable au Seigneur!" (v.10)

 

Et finalement, "Rachetez le temps, car les jours sont mauvais" (v.16).

 

Tout cela est à l'impératif. On est à l'école, et maintenant il faut mettre en pratique l'enseignement reçu!

 

"Racheter", un mot traduit du grec "exagorazo", signifie racheter en payant le prix, c'est-à-dire en me soustrayant au pouvoir qui n'est pas celui de Dieu. Soit je suis esclave du monde, de mon ego, de mes mauvais désirs, soit je suis esclave de Dieu, de Jésus-Christ. Dieu me donne l'ordre de racheter le temps, de payer le prix de ma consécration à Dieu, de mon désir de vivre pour lui. Et pour cela, il met la solution à ma portée : toujours venir au pied de la croix dans la repentance. Et j'entends sa voix qui me dit : "Je te pardonne, on recommence, mais apprends de tes erreurs, Daniel!"

 

Nous sommes appelés à racheter le temps, à payer le prix de notre consécration, et pour cela, il faut pouvoir perdre, renoncer...

 

A ce sujet, lisons ensemble ce que Paul nous dit: "Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection..." (Phi.3:7-10).

 

Paul était Hébreu, c'était un homme qui avait été à l'université, aux pieds de Gamaliel, c'était un Pharisien zélé, un homme irréprochable quant à la loi. De même, nous aussi nous pourrions revendiquer certaines "qualités": Je suis Belge, Wallon, Borain, je suis à l'IBB, à l'IBG, j'ai tel rang social... Mais voilà ce que dit Paul: "Mais ces qualités qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause de Jésus-Christ, comme une perte, comme de la boue, comme de la balayure..."

 

Bien compter mes jours, racheter le temps, c'est viser l'excellence. Je ne dis pas que je vais l'atteindre ici-bas, mais je dois constamment viser l'excellence. C'est prendre conscience que Dieu est continuellement patient envers moi, c'est prendre conscience de sa grâce quotidienne à mon égard, c'est demander la sagesse, à avoir le renouvellement de l'intelligence pour connaître, pour comprendre ce qui est agréable au Seigneur.

 

En résumé, racheter le temps, c'est remettre Dieu à sa place dans ma vie, c'est écarter tout désir, toute convoitise charnelle qui fait la guerre à l'âme, et cela, d'autant que les jours sont mauvais.

 

Et puis, je termine avec notre quatrième texte:

 

4- 1 Thessaloniciens 4

 

Bien-aimés, on vient de parler de jours, on vient de dire de bien gérer le temps que Dieu nous accorde sur la terre, et c'est le vœu que je forme, en cette nouvelle année, pour vous comme pour moi . Mais mon désir, c'est que cette année soit l'année de la délivrance, et que le combat cesse, pour être toujours dans des jours de bonheur, où le deuil, la souffrance, la maladie, les larmes ne seront plus.

 

En 1 Thessaloniciens 4, Dieu révèle comment va commencer la vie éternelle, le jour éternel de la félicité, en dehors de tout ce que le péché a engendré, avec lui dans la maison du Père au ciel, pour toujours, tous les jours.

 

Bien-aimés, le Seigneur vient bientôt, es-tu prêt, es-tu prêt à le rencontrer comme Sauveur, ou comme juge? Ton choix se fait maintenant et pas quand la vie terrestre aura fini son cours.

 

Et en conclusion, je voudrais lire Apocalypse 22

 

Voici ce que dit Jésus-Christ glorifié: "Voici, je viens bientôt... (v.12) Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir part à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la sainte cité céleste (v.14). Et l'Esprit et l'épouse (l'Eglise) disent : Viens, Seigneur. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut prenne de l'eau de la vie, gratuitement" (v.17).

 

Oui, que celui qui a soif de ce jour éternel dise: "Viens, Seigneur." Et alors le Seigneur dit: "Si tu ne possèdes pas l'eau de la vie éternelle, viens, je te la donne gratuitement. Viens boire, viens te désaltérer et sois dans la joie de l'espérance vivante de quitter cette terre où il faut compter les jours, pour être constamment avec le Seigneur, tous les jours de ta vie."

 

C'est ce que le Psaume 23 disait: "L'Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien (v.1). Oui le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie et j'habiterai dans la maison de l'Eternel jusqu'à la fin de mes jours" (v.6).

 

Est-ce cela, bien-aimés, que vous souhaitez : être pour toujours avec le Seigneur?

 

"Celui qui atteste ces choses (le Seigneur Jésus) dit: Oui, je viens bientôt. Amen! Viens Seigneur Jésus! (dit l'Eglise)" (Ap.22:20).

 

Mais en attendant ce jour glorieux, nous sommes sur la terre, en ayant toujours conscience que Dieu connaît le secret de nos pensées, bien avant qu'elles s'expriment en paroles et en gestes. Le Seigneur sait que nous sommes pour un temps éphémère sur la terre et il souhaite que notre vie, chaque jour, soit utilisée pour sa gloire. Il nous apprend comment racheter le temps, comment bien utiliser les jours qu'il nous accorde dans sa grâce et sa patience. Et nous attendons le jour éternel où Jésus va nous prendre. Et en attendant, recevez, bien-aimés, la promesse du Seigneur, elle dépasse toutes les autres: "Voici, je suis avec vous, tous les jours jusqu'à la consommation des siècles" (Mt.28:20).

 

Y aurait-il, bien-aimé, dans ta vie, un jour où le Seigneur te semble loin de toi? Il a dit et nous croyons à sa parole: "Je suis avec vous tous les jours."

 

Faisons nôtres les paroles du chant suivant, qui est l'expression d'un vœu que nous nous faisons les uns aux autres:

 

Jésus soit avec vous à jamais!

Vous guidant avec sagesse,

Vous entourant de tendresse,

Vous remplissant toujours de sa paix.

 

Oh! joyeuse et sainte espérance,

Pour ceux qui s'aiment en Jésus:

Nous nous verrons en sa présence

Quand la mort, le deuil, ne seront plus.

 

Avec vous toujours, avec vous!

Oui, qu'IL soit tous les jours avec vous!

Avec vous toujours, avec vous!

Jusqu'au jour du dernier rendez-vous!

 

Avec vous au milieu du danger,

À l'heure de la détresse,

Qu'il soit votre forteresse,

Qu'il soit toujours votre bon berger!

 

Avec vous quand votre ciel est bleu,

Comme au jour de la tempête,

Que son cœur soit la retraite

Où vous trouverez la paix de Dieu!

 

Enfin, dans le dernier des combats

Pour échanger cette terre

Contre la maison du Père,

Que Jésus vous porte dans ses bras.