LA BIBLE , PEUT-ON Y CROIRE AUJOURD’HUI ?

(Conférence donnée à Glain le 19 juillet 2019 dans le cadre de Mission Vacance).

 

Est-ce que la Bible est toujours crédible dans le monde dans lequel nous vivons? Est-ce qu’on peut encore se fier à la Bible aujourd’hui? Est-ce que la Bible prétend être vraiment ce qu’elle est, c’est-à-dire la Parole de Dieu ?

 

Nous entendons souvent les gens dire : "Nous vivons à une autre époque, les temps ont changé, la Bible est un vieux livre dépassé." Chers amis, si les temps ont changé, il y a deux choses qui n’ont pas changé : le coeur de l’homme et l’amour que Dieu porte pour l’homme.

 

J’aimerais vous donner cinq raisons pour lesquelles je crois que la Bible est toujours d’actualité encore aujourd’hui. Pour ce faire, je vais partager avec vous cinq raisons pour lesquelles je crois que la Bible est la Parole de Dieu et cinq raisons pour lesquelles vous pouvez savoir que la Bible est la Parole de Dieu.

 

I- La précision scientifique de la Bible

 

Je crois à la Bible parce que si elle n’est pas un traité scientifique (et elle ne l’est pas), quand elle parle de science, elle le fait de façon magistrale.

 

Permettez-moi de vous donner quelques exemples :

 

Le livre de Job passe pour être un des plus vieux livres de la Bible. On pense qu’il aurait été écrit entre 1400 et 950 av. J.-C. Voici ce que Job écrit en parlant de Dieu : "Il étend le septentrion sur le vide, il suspend la terre sur le néant" (Job 26.7). En ce qui concerne l’astronomie, Job ne devait connaître que ce que les astronomes de son temps enseignaient, c’est-à-dire que la terre reposait sur le dos d’un gigantesque éléphant, lequel reposait sur une tortue géante qui, elle, nageait dans une grande mer. Quant à la mer, personne ne disait sur quoi elle reposait. Comment Job, qui partageait certainement les erreurs de son temps, a-t-il pu écrire que le septentrion (le nord) était étendu sur le vide et la terre suspendue sur le néant, notions impensables pour un homme de son époque? Tout simplement parce que celui qui a inspiré ces paroles à Job, lui, le savait.

 

Esaïe, qui a vécu 750 ans avant J.-C., inspiré par l’Esprit de Dieu dit : "Dieu est assis au-dessus du cercle de la terre" (Es.40:22). Et le mot cercle ne correspond pas ici à un cercle qu’on dessine en géométrie, il signifie "une sphère" ou "globe". Comment Job a-t-il pu savoir que la terre était suspendue dans l’espace? Comment Esaïe a-t-il pu savoir que la terre ressemblait à une balle ou un globe? C'est parce que c’est Dieu qui l’a inspiré.

 

Il est clair que si les gens avaient lu la Bible à l’époque de Galilée, on n’aurait pas fait à Galilée le fameux procès en hérésie que l’on connaît.

 

Avant même qu’Isaac Newton découvre au 17e siècle la loi sur la gravitation universelle, on trouvait ceci écrit dans le livre de Job : "Pourrais-tu maintenir les Pléiades ensemble, dénouer les cordes qui retiennent Orion, faire apparaître à temps les signes du zodiaque, conduire la Grande Ourse avec tous ses petits? Sais-tu à quelles lois le ciel doit obéir? Connais-tu les lois du ciel et règles-tu son pouvoir sur la terre?" (Job 38:31-33) (F.C). Une fois de plus, comment Job pouvait-il affirmer avec justesse de telles choses à son époque dont il ne pouvait avoir aucune connaissance, sinon sous l’inspiration du Créateur de l’univers et des lois qui le régissent?

 

Vous et moi prenons pour acquis que la terre est ronde, même si certains contestent aujourd’hui ce fait, pourtant, c’est tout récemment que ce fait a été accepté. En 1462, Christophe Colomb a voyagé sur les océans. Quand j'étais à l'école primaire, on m’a enseigné qu'on avait dit à Christophe Colomb de "faire attention où il allait naviguer parce que lorsqu’il arriverait à l’extrémité de l’océan, il risquait de tomber dans le vide". Mais Christophe Colomb a prouvé, à la satisfaction de beaucoup, que la Terre est une sphère, un globe.

 

Jésus nous donne une approche surprenante de la rondeur de la terre. Il nous parle de son retour qui sera un événement universel qui, selon ce qu’en dit l’apôtre Paul (1Th.4:16 et 1Cor.15:52), se passera en un instant, en un clin d’œil, et que le Seigneur décrit en ces termes : "Je vous le dis, en cette nuit-là, de deux personnes qui sont dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée; de deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée; de deux hommes qui seront aux champs, l’un sera pris et l’autre laissé" (Lc.17:34-36). A y regarder de près, on trouve ici une erreur scientifique de taille. Deux personnes qui dorment, c’est la nuit, deux femmes qui préparent le repas, c’est le matin, et deux hommes qui travaillent aux champs c’est la journée.

 

Comment trois heures différentes peuvent-elles se passer comme c’est écrit, en un instant, en un clin d’œil? Il y a là une impossibilité totale. A moins que… à moins que la terre soit un globe et que tandis que les Australiens sont en train de dormir, que nous Européens nous sommes au début de la journée, les Américains sont en fin de journée. Jésus connaissait-il les fuseaux horaires? A n’en pas douter : oui, puisqu’il est le Créateur de toute choses selon ce qu’en dit l’Ecriture : "Tout a été fait par lui et pour lui" (Col.1:16).

 

Cent-cinquante ans avant J.-C., l'astronome Hipparque (-190-120) a commencé à étudier les étoiles pour cartographier les cieux et numéroter les étoiles. Il a compté les étoiles une par une et il en est venu à la conclusion qu'il y avait 1022 étoiles. C'était le nombre d'étoiles que la science avait répertorié cent-cinquante ans avant J.-C.

 

Mille-trois-cents ans plus tard, un jeune étudiant en médecine nommé Galilée inventa son premier télescope. Il le pointa vers le ciel et ce qu'il vit le fit sursauter, car au-delà des étoiles visibles à l'œil nu, il découvrit qu'il y avait beaucoup plus d'étoiles qu’on pouvait le penser et qu'au-delà de celles-ci, il y avait des millions et des millions d'étoiles qui n'avaient pas encore été identifiées. Aujourd'hui, nos grands télescopes  super  sophistiqués scrutent les profondeurs de l’espace et nous offrent des images spectaculaires des galaxies, à un point tel que nous découvrons des galaxies qui basculent sur des galaxies, des étoiles sur des étoiles et des milliards, des milliards et des milliards d'étoiles au point de ne plus être en mesure de les compter.

 

Pourtant, si ces hommes avaient lu ce qu’il est écrit dans la Bible, ils auraient pu déposer leurs crayons il y a bien longtemps. Ils auraient lu qu'il est écrit : "On ne peut compter les étoiles dans le ciel, parce qu'elles sont aussi nombreuses que les grains de sable au bord de la mer" (Jér.33:22). Aucun homme ne comptera jamais les étoiles. Vous ne pouvez pas numéroter les étoiles, il y en a trop.

 

Réfléchissons maintenant à ce que la Bible enseigne à propos du corps humain. Il est écrit : "Notre corps est une grande merveille" (Ps.139:14). Pourtant, ce n’est qu’en 1615 que William Harvey a découvert que le sang circulait dans le corps humain. Les gens ne le savaient pas. Ils ne savaient même pas que le coeur pompait le sang.

 

A cette époque, on pensait que lorsqu’une personne était malade, c’était parce que son sang n’était pas bon. Nous savons aujourd’hui qu’il existe effectivement des maladies du sang, mais à cette époque, la façon dont on traitait les maladies, même celles qui n’étaient pas liées au sang, c’était de pratiquer une saignée.

 

On amenait la personne chez le barbier qui, avec ses instruments tranchants, coupait l’individu et le saignait dans un bassin pour voir s'il pouvait aller mieux. C'est ainsi que le premier Président des Etats-Unis, George Washington, est mort. Il souffrait d’une maladie respiratoire. Ils l'ont saigné, il n’allait pas mieux. On l’a saigné une deuxième fois, il n’allait pas mieux. On l’a saigné une troisième fois, il en est mort. Aujourd’hui, il n'aurait peut-être eu besoin que d’une seule transfusion sanguine.

 

Si ces gens étaient allés voir dans la Parole de Dieu, ils auraient pu voir qu’il est écrit : "La vie est dans le sang" (Lév.17:14). Aucun hématologue ne peut dire mieux que Dieu le dit dans sa Parole : "La vie est dans le sang."

 

Au 14e siècle, la peste est apparue en Europe, aussi appelée la peste noire, elle a tué plus de soixante millions de personnes. Une personne sur quatre en est morte. On ne savait pas quoi faire. Ils avaient tout essayé. Les gens avaient peur de mourir et la puanteur de la mort était partout. Personne ne savait quoi faire.

 

Pourtant, ce ne sont pas les scientifiques qui ont mis fin à la peste, c’est l’Eglise. Ils ont appris de la Parole de Dieu, enfin, ce que vous et moi prenons pour acquis, et c’est le principe de la mise en quarantaine. Ecoutez ce qui est écrit : "Aussi longtemps que la plaie sera en lui, il sera impur. Il doit être mis à l’écart des autres gens et habiter seul hors du camp" (Lév.13:46). 

 

Pourtant, ces gens ne connaissaient pas la microbiologie. C’est-à-dire qu’ils ne savaient pas ce que c’était un microbe, un germe ou un virus. Ils n'avaient aucun moyen de le savoir. C’est Dieu qui a transmis cette information à Moïse en lui disant que l’homme qui était infecté par la lèpre devait être isolé des autres, c’est-à-dire être mis en quarantaine. "C’est parce que l’Esprit de Dieu les guidait que des hommes ont parlé de la part de Dieu" (2Pi.1:21).

 

Ignace Philippe Semmelweis (1818-1865) était un médecin obstétricien hongrois qui était responsable d’un hôpital à Vienne. Dans cet hôpital, ils avaient des difficultés avec les femmes enceintes qui se présentaient pour subir des examens, et qui étaient sur le point d’accoucher. Une mère sur six mourait d’une infection. Semmelweis essaya de découvrir ce qui n'allait pas. Il remarqua que des médecins se rendaient à la morgue pour faire des études pathologiques sur les morts et pratiquaient des autopsies. 

 

Ils revenaient de la morgue pour passer dans la salle on examinait les futures mères sans même se laver les mains. Après avoir manipulé ces cadavres et ces corps, ils examinaient la région pelvienne et l’infection apparaissait. Semmelweis s’est dit : "Il y a quelque chose qui ne va pas ici." Il avait compris qu’il y avait un lien qui existait entre la salle d’examen et la morgue. Il obligea  les médecins à se laver les mains lorsqu’ils quittaient la morgue. Les médecins se sont plaints et ont contesté cette décision en disant que cela ralentirait leur travail, mais ils ont tout de même obéi à cet ordre de Semmelweis. Résultat : le taux de mortalité est passé de 1 sur 6, puis à 1 sur 84.

 

Ecoutez ce qui est écrit dans la Parole de Dieu : "Telle est la loi, lorsqu'un homme meurt dans une tente, tout ce qui entrera dans la tente et tout ce qui se trouve dans la tente seront impurs pendant une semaine...  Quiconque touche un cadavre... sera impur pendant sept jours " (Nb.19:14-16). "Et le septième jour, il se purifiera, lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau et il sera pur le soir même" (Nb.19:19).

 

Voyez-vous de quoi on parle ici? Il y a de l'eau courante. Il y a la mise en quarantaine. Il y a la mise de côté. Il y a le changement de vêtements. Il y a l'intervalle de temps pour que les bactéries meurent. Pourquoi? Ils ne comprenaient pas les germes, mais ceux-ci ne prenaient pas Dieu par surprise. Dieu savait.

 

La Bible n’est pas un livre scientifique, ce n’est pas là son but ultime, mais elle en parle à l’occasion, et quand elle le fait, c’est toujours, comme nous venons de le voir, d’une façon magnifique.

 

II- La précision historique de la Bible

 

Si je crois que la Bible est la Parole de Dieu, c’est non seulement à cause de sa précision scientifique, mais aussi pour une deuxième raison qui est sa précision historique. Même si elle n’est pas principalement un livre de science et un livre d’histoire, elle raconte l'Histoire et toutes les choses qui, selon nous, ont eu lieu dans l'Histoire.

 

Nous savons que les cinq premiers livres de la Bible ont été écrits par Moïse. Certains érudits, tels que le docteur Driver, linguiste et paléontologue, ont déclaré qu’il était impossible que Moïse ait pu écrire les cinq premiers livres de la Bible, parce que les gens n’étaient pas supposés savoir écrire à l’époque de Moïse. Les sceptiques se frottaient les mains.

 

Puis un jour dans le nord de l’Afrique, le Docteur William Petrie (1853-1942), un égyptologue anglais, découvrit des tablettes d’argile à Tell el-Amarna. Ces tablettes étaient des lettres qui décrivaient certaines transactions commerciales entre des marchands égyptiens et palestiniens, et qui concernaient des lettres échangées par les rois d'Égypte avec les grandes cours étrangères de l'époque, et ce, plusieurs siècles avant la naissance de Moïse. Non seulement ces gens savaient écrire, mais ils possédaient un système postal.

 

Vous souvenez-vous de l’histoire qu'a vécue le roi Baltazar? Un jour, le roi Baltazar offrit un grand banquet à ses hauts fonctionnaires, au nombre de mille. A ce moment-là, une main humaine apparut et écrivit quelque chose sur la paroi blanchie à la chaux du palais royal. Il était écrit : "Tu as été pesé sur une balance et tu ne fais pas le poids. Ton royaume a été divisé" (Dan.5:5).

 

Vous rappelez-vous cette histoire? Les historiens disaient que cela n’était jamais arrivé. On leur a demandé comment ils pouvaient savoir que cela n’était jamais arrivé. "Eh bien, disaient-ils, la Bible donne le nom de Baltazar comme dernier roi des Babyloniens. Nous avons trouvé des tablettes, et sur ces tablettes il est écrit que le dernier roi de Babylone ne fut pas Baltazar, mais quelqu’un qui s’appelait Nabonide (556-539). La Bible se trompe donc sur ce point. Personne n’a la moindre preuve qu’il y ait eu un roi à Babylone qui s’appelait Baltazar."

 

Eh bien, la pelle de l'archéologue a continué à faire son travail. Et un jour, on a découvert une tablette d'argile, un cylindre. Et devinez quel était le nom qui apparaissait sur ce cylindre ? Baltazar! Les historiens  avaient raison lorsqu'ils ont déclaré que Nabonide était le dernier roi, mais la Bible avait elle aussi raison quand elle affirme que Baltazar fut le dernier roi. Pourquoi ? Parce qu'ils ont régné tous les deux en même temps. Nabonide était le père et Baltazar était le fils. Les archéologues ont continué leurs fouilles pour découvrir qu’ils étaient ce que nous appellerions aujourd'hui des régents adjoints : Nabonide voyageait et Baltazar restait sur place pour diriger le royaume.

 

Supposons maintenant qu'ils n'aient pas découvert cette tablette. Cela aurait-il rendu la Bible moins vraie ? Bien sûr que non ! Vous voyez, qu'ils aient découvert la tablette ou non, cela n'aurait pas changé la vérité de la Parole de Dieu, mais cela vous aide à comprendre le verset où Baltazar a dit à Daniel : "Daniel, si tu peux lire l'écriture sur le mur et m’en faire connaître l’interprétation : "Je ferai de toi le troisième dirigeant du royaume" (Dan.5:16). Vous saisissez?  Il y avait déjà deux rois à Babylone : Baltazar et Nabonide. "Je ferai de toi le troisième dirigeant du royaume" est juste une petite chose qui est cachée là dans la Parole de Dieu, confirmant la précision historique de la Bible.

 

Comme vous le voyez, nous pouvons faire confiance aux récits historiques que nous retrouvons dans la Bible.

 

Je crois à la Bible à cause de :

 

III- L’unité du livre

 

La Bible est un livre, et pourtant dans un sens, c’est soixante-six livres. Il y a trente-neuf livres dans l'Ancien Testament et vingt-sept livres dans le Nouveau Testament. Ces livres ont été écrits par au moins  quarante auteurs différents sur une période d’environ mille-cinq-cents ans. Plus de quarante auteurs ont été employés à sa rédaction. Ils ont vécu à des époques et dans des conditions différentes, et la plupart ne se sont jamais connus. Parmi eux, il y avait des rois, des bergers, des législateurs, des citadins, des paysans, des intellectuels, des Juifs et un médecin d’origine étrangère. Et pourtant, l’ensemble forme un tout cohérent et juste.

 

Par comparaison, prenons quarante médecins contemporains qui ne se sont jamais rencontrés, mettons-les dans des endroits séparés et demandons-leur de soutenir chacun une thèse, par exemple sur le cancer, ses origines, son traitement et sa guérison. Une fois les quarante thèses réunies, on a toutes les chances de se trouver devant quarante avis qui risquent d’être contradictoires. Ce qui n’est pas le cas avec la Bible. Comment expliquer cela?

 

Je  lis et j'étudie la Bible depuis maintenant plus de trente-cinq ans. J'y ai cru quand j'ai commencé à la lire. Je n’y ai jamais trouvé de défauts cachés, au contraire, j’ai trouvé, et j’y trouve encore aujourd’hui, des choses qui affermissent de plus en plus ma foi. Comment expliquez-vous le fait que la Bible possède cette unité? C'est parce qu’il y a, à la base de la Bible, un grand architecte, un esprit supérieur, le Saint-Esprit de Dieu.

 

Comment cette Bible peut-elle avoir été écrite en dehors de l'inspiration divine? C’est absolument impossible.

 

Je crois à la Bible à cause :

 

IV- Des prophéties qui se sont accomplies à la lettre

 

La quatrième raison pour laquelle je crois que la Bible est la Parole de Dieu, c’est à cause des prophéties qui ont été annoncées et qui se sont accomplies. Lorsque vous lisez la Bible et les prophéties qui s’y trouvent, vous restez bouche bée. Le sujet de la prophétie est tellement vaste  qu’il est pratiquement impossible d’approfondir tout le sujet ce soir. Ce serait comme essayer de vider l’océan avec une tasse à thé.

 

Prenons par exemple le livre d’Esaïe. A plusieurs reprises dans le livre du prophète Esaïe, Dieu lance un défi aux voyants et aux médiums qui ont vécu à toutes les époques. Le prophète Esaïe écrit : "Ainsi parle l’Eternel, je suis le premier et je suis le dernier, et hors de moi il n’y a point de Dieu. Qui a, comme moi, fait des prédictions; qu’il le déclare et me le prouve. Qu’ils annoncent l’avenir et ce qui doit arriver !" (Es.44:6-7).

 

Quel défi lancé à tous lesquelles astrologues contemporains qui n’ont même pas été capables de prédire un des plus grands événements survenu en 1989 : la chute de l’Union soviétique et du mur de Berlin; tandis que des hommes conduits par l’Esprit de Dieu ont prophétisé dans le passé des choses précises portant sur des noms, des dates et des événements qui surviendraient à court, moyen et long terme dans l’Histoire de l’humanité.

 

Les sceptiques disent que les prophètes ont eu de la chance, qu’il y avait une chance que ça arrive et qu’ils ont eu cette chance. Mais ont-ils eu juste de la chance ou est-ce que c’est Dieu qui leur aurait révélé ces choses? Qu’en pensez-vous?

 

C’est Blaise Pascal qui a énoncé la loi des probabilités. Permettez-moi de vous donner un exemple : si je prends dix balles de ping-pong numérotées de 1 à 10 dans un sac, combien y a-t-il de chance que je tire la balle n°1 du premier coup? Une chance sur dix, n’est-ce pas?

 

Si je remets la balle n°1 dans le sac et que je vous demande combien de chances il y a pour que je pige la balle n°1 suivie immédiatement de la balle n°2? Je n’ai déjà plus qu’une chance sur cent.

 

Si je veux sortir les balles 1,2,3 une à la suite de l’autre, je n’ai plus qu’une chance sur mille soit 10x10x10. Si je veux sortir les dix balles dans l’ordre une à la suite de l’autre, tenez-vous bien, je n’ai plus alors qu’une chance sur dix milliards, c’est-à-dire aucune! Je souhaite bonne chance à ceux qui jouent au loto.

 

Quelle part de chance pouvons-nous attribuer aux prophètes et aux prophéties de la Bible qui ne sont pas au nombre de dix, mais au nombre de plusieurs centaines pour qu’elles s’accomplissent dans l’ordre, dans le temps, avec les personnes et les événements qu’ils ont annoncés?

 

Parlons simplement des prophéties concernant le personnage central de la Bible : le Seigneur Jésus. Nous trouvons trois-cents prophéties qui parlent de lui dans l’Ancien Testament. Elles se sont déjà réalisées ou elles doivent encore se réaliser dans le Nouveau Testament. Dire qu'elles se sont réalisées par hasard est pratiquement impossible, comme nous le diraient les statisticiens.

 

Permettez-moi de vous citer quelques-unes de ces prophéties :

 

Sept-cents ans avant que Jésus vienne au monde, le prophète Michée a annoncé que Jésus viendrait au monde à Bethléem : "Et toi, Bethléem, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira Celui qui dominera sur Israël et dont l’origine remonte aux jours d’éternité" (Mic.5:1). Quel pourcentage de probabilité estimez-vous pour que s’accomplisse cette prophétie, vu le nombre de petits villages qu'il y avait Israël? Disons, pour rester modestes, une chance sur mille.

 

Sept-cent-cinquante ans avant que Jésus vienne au monde, le prophète Esaïe prend un risque maximum. Il annonce que la mère de cet enfant qui devait naître à Bethléem serait vierge, accomplissant ainsi la prophétie prononcée par le prophète Esaïe qui disait : "Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici la vierge deviendra enceinte, et elle enfantera un fils…" (Es.7:14).

 

Si j’avais dû prophétiser la naissance de Jésus, je n’aurais jamais choisi de prédire une chose impossible comme l’a fait Esaïe, car humainement parlant, au niveau des probabilités, il n’y avait aucune chance pour qu’une vierge tombe enceinte. Pourtant, lorsque vous interrogez certains biologistes, ils vont vous dire qu’il y a une chance sur treize milliards qu’une vierge tombe enceinte (permettez-moi d’en douter) et cette possibilité serait tombée sur Marie.

 

Cinq-cents ans avant que Jésus vienne au monde, le prophète Zacharie va être encore plus précis. Il va prophétiser trois choses :

 

1. L’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, non pas sur un cheval de parade, ou sur un chameau, ou sur un char romain, ou sur un éléphant des Indes, ou à pied, ou dans une Mercedes de luxe, mais sur un âne. Il dit : "Pousse des cris de joie, Jérusalem! Voici ton roi vient à toi, il est humble et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse" (Zac.9:9).

 

2. Que Jésus serait trahi pour trente pièces d’argent (Zac.11:13). Dans les évangiles, il est écrit : "Judas alla vers les chefs des prêtres et il leur demanda ce qu’ils voulaient lui donner pour qu’il leur livre Jésus. Ils lui donnèrent trente pièces d’argent" (Mat.26:14b-15).

 

3. Que "son côté serait percé" (Zac.12:10). Dans les évangiles, il est écrit : "Un des soldats lui transperça le côté avec une lance et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau" (Jn.19:34). Quel est le taux de probabilité pour que ces prédictions, qui ont été faites plus de cinq-ans avant la venue de Jésus, se réalisent?

 

Mille ans avant que Jésus vienne au monde, David décrit ce que Jésus allait subir sur la croix en disant : "Il aurait les mains et les pieds percés" (Ps.22:17). Ce qui nous surprend, c’est qu’au moment où David prophétise ces choses, c’est que non seulement l’Empire romain n’existait pas encore, mais la crucifixion, qui était un supplice inventé par les Romains, n’existait pas non plus.

 

De plus, David va citer une parole que Jésus va prononcer lorsqu’il sera sur la croix : "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné" (Ps.22:1). Les sceptiques disent que Jésus connaissait cette prophétie le concernant, et qu’il aurait mentionné ces paroles afin qu’elles s’accomplissent. Si même on retenait cette idée, le fait reste qu’il fallait non seulement l’accomplir, mais parler d’un supplice inconnu en Israël mille ans auparavant.

 

Si Jésus connaissait cette prophétie, les soldats romains connaissaient-ils celle que David a annoncée lorsque, en parlant des soldats, il dit : "Ils se partagent mes habits, ils tirent au sort ma tunique"? (Ps.22:19). Ont-ils joué au sort la tunique du Seigneur Jésus afin d’accomplir cette prophétie? Impossible, puisqu’ils ne connaissaient même pas les Ecritures et cette prophétie.

 

Ce regard dans le passé devrait suffire à démontrer l’inspiration divine des Écritures. Cela s’explique par le fait que Dieu, qui a inspiré les prophètes, existe au-delà du temps et était déjà dans l’avenir pour le décrire.

 

V- La bible a le pouvoir de transformer la vie d'une personne

 

Permettez-moi de vous donner la raison ultime de croire que la Bible est la Parole de Dieu : elle a le pouvoir de transformer la vie des hommes et des femmes.

 

Je lis ce livre depuis plus de trente ans et je peux dire qu’il ne ressemble à aucun autre livre. Nous lisons d’autres livres qui traitent de toutes sortes de sujets, mais ce livre parle de vous et de moi, et ce, sans exception. Il parle de la nature de notre coeur qui est tortueux et de la bonté que Dieu a  manifestée envers nous à travers la personne de Jésus-Christ.

 

A la fin du 19e siècle, il y avait un vieux roi en Afrique du Sud qui pratiquait le cannibalisme avant d’entendre l’Evangile. Il avait arrêté cette pratique après s’était converti à Jésus-Christ. Un jour qu’il lisait péniblement la Bible qui avait été traduite dans sa langue, un homme blanc, la pipe au bec, est passé par là et, sûr de lui, il lui dit : "Ne me dites pas que vous lisez toujours ce vieux livre dépassé?" Le vieux roi lui répondit : "Monsieur, si je ne croyais pas que ce qui est écrit dans ce livre est la vérité, au lieu d’être devant moi à fumer votre pipe, vous seriez déjà dans mon estomac!" Oui, chers amis, je crois que la Bible est la Parole de Dieu en raison des résultats qu’elle produit dans le cœur des hommes et qu’elle a produit dans le mien dans le passé.

 

Nous lisons que "sa Parole est vivante et efficace" (Hb.4:12), c’est-à-dire qu’elle agit, qu’elle produit un effet dans nos vies. L’apôtre Paul dit : L'Évangile est la puissance dont Dieu se sert pour sauver tous ceux qui croient" (Rom.1:16). Non seulement l’Evangile est la dynamite de Dieu, mais elle est aussi comme une épée, comme un feu et comme "un marteau qui brise en morceaux le coeur le plus dur" (Jér.23:29). Elle peut briser le cœur le plus endurci qui soit. J’ai été témoin tellement de fois de la puissance qu’il y a dans cette Parole.

 

Elle est d’un grand réconfort pour celui ou celle qui souffre.

 

Dans mon ministère pastoral, j’ai rencontré des personnes qui étaient au bord du gouffre à cause de problèmes liés à l’alcool ou la drogue. J’ai vu des personnes avoir le coeur brisé parce qu’elles avaient été abandonnées par leurs proches, et j’ai rencontré des personnes qui vivaient dans une telle détresse parce qu’elles se sentaient seules au point qu’elles étaient prêtes à se laisser mourir voire même à s’enlever la vie.

 

En traversant la vallée de l’ombre de la mort, ces personnes ont non seulement posé leur regard dans la Parole de Dieu, mais elles l’ont serrée contre leur coeur lorsqu’elles ont eu besoin d’aide, et  elles ont pu ainsi renouveler leur force en Dieu. Elles ont crié à Dieu et Dieu leur a répondu. Elles ont fait exactement ce que le psalmiste lui-même faisait à son époque. Il a écrit : "Quand j’étais dans la détresse,  j’ai appelé le Seigneur et il m’a répondu" (Ps.120:1).

 

Dans sa grâce, Dieu leur a permis d’entendre ce passage de l’Evangile où Jésus dit : "Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai du repos..." (Mat.11:28a). Par la suite, j'ai vu ces personnes trouver le réconfort qu’elles n’ont pu trouver nulle part ailleurs, ni autrement.

 

Non seulement la Bible nous révèle que Dieu sauve le pécheur, non seulement elle nous enseigne à vivre comme Dieu le demande, non seulement elle est d’un grand réconfort pour celui qui souffre, mais elle fortifie le coeur de celui qui la médite.

 

Vous pouvez lire la Bible, l’étudier et la méditer encore et encore, vous ne pourrez jamais comprendre jusqu’à quel point elle est profonde. Parmi tous ceux qui ont déjà étudié la Bible, aucun ne dira qu’il a réussi à comprendre tout ce qui se trouve dans ce livre béni, parce que "personne ne peut connaître entièrement la pensée de Dieu" (Rom.11:34)

 

Il y a tellement de choses à comprendre, tellement de choses à apprendre. Quelqu'un a dit à propos de la Bible : "Cette Parole est tellement profonde, que même les plus instruits peuvent nager dedans et ne jamais toucher le fond. Et pourtant, combien il est réjouissant de voir qu'un petit enfant peut venir y boire un verre d'eau sans craindre de se noyer. C'est la précieuse et sainte Parole de Dieu."

 

1. La Bible nous parle de la grâce que Dieu manifeste envers le pécheur

 

Chers amis, nous pourrions résumer toute la Bible dans ce seul verset : "Car Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle" (Jn.3:16).

 

2. La Bible enseigne que Dieu aime le pécheur et qu’il veut le sauver

 

La Bible dit : "Nous avons tous péché et nous sommes privés de la présence glorieuse de Dieu" (Rom.3:23) et "Le salaire que paie le péché, c’est la mort" (Rom.6:23a). Heureusement que Dieu n’a pas attendu que nous nous intéressions à lui pour envoyer Jésus : "Dieu nous a montré jusqu’à quel point il nous aime : Jésus est mort pour nous alors que nous étions encore des pécheurs" (Rom.5:8).

 

3. La Bible nous enseigne que Dieu nous accorde non seulement son pardon, mais la vie éternelle, et que nous passerons l’éternité au paradis

 

N’est-ce pas ce que Jésus a promis à un des deux malfaiteurs sur la croix? L’un des malfaiteurs suspendus sur la croix insultait Jésus en disant : "N’es-tu pas le Messie? Sauve-toi toi-même et sauve-nous! Mais le deuxième malfaiteur lui fit des reproches et lui dit : Ne crains-tu pas Dieu, toi  qui subis la même punition? Pour nous, cette punition est juste, car nous recevons ce que nous avons mérité pour nos actes, mais lui, il n’a rien fait de mal. Puis il ajouta : Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras comme roi. Jésus lui répondit : Je te le déclare, c’est la vérité : aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis" (Lc.23:39-43).

 

L’assurance de pouvoir entrer au ciel n’est pas basée sur le bien que nous avons fait dans notre vie, mais sur la bonté de Dieu : "Si nous affirmons que Jésus est le Seigneur et si nous croyons dans notre cœur que Dieu l’a ramené de la mort à la vie, nous serons sauvés", c’est-à-dire que nous aurons la certitude que tous nos péchés sont effacés et que nous passerons l’éternité sur cette nouvelle terre et ces nouveaux cieux que Dieu va créer un jour (Rom.10:9).

 

"Ce salut en Jésus est un don que Dieu nous fait, et comme tous les cadeaux, comme tous les dons, le pardon des péchés nous est offert gratuitement et il nous garantit la vie éternelle" (Rom.6:23b). "Car c’est par la grâce de Dieu que nous sommes pardonnés de nos péchés et acquittés du jugement à venir, et ce, au moyen de la foi. Cela ne vient pas de nous, c’est un don de Dieu. Ce don n’est pas le résultat de nos efforts, afin que personne ne puisse se vanter d’avoir pu mériter ou d'avoir réussi à entrer au ciel par ses propres forces" (Eph.2:8-9).

 

Un jour, Jésus était en train de parler avec des gens qui affirmaient être des bonnes personnes. C’était des personnes très religieuses et Jésus va leur dire : "Je vous le déclare, c’est la vérité : les collecteurs d’impôts, qui étaient considérés comme des voleurs, et les prostituées arriveront avant vous dans le Royaume de Dieu" (Mat.21:31). Pourquoi? Parce que ces bonnes personnes se croyaient sans péché, et qu’elles refusaient de se repentir.

 

Chers amis, la Bible mentionne que nous ne pourrons jamais être suffisamment bons pour entrer au  paradis. Si nous voulons avoir l’assurance d’entrer au ciel, nous devons reconnaître que nous sommes des pécheurs et que "Dieu a offert Jésus en sacrifice afin que, par sa mort, il obtienne le pardon des péchés en faveur de ceux qui croient en lui" (Rom.3:25).

 

Comme ce malfaiteur, nous devons nous repentir de nos péchés et placer notre confiance en Jésus-Christ pour recevoir le pardon de nos péchés. Seul Jésus est qualifié pour que nous méritions d’entrer au ciel. En donnant sa vie sur la croix pour nos péchés, il a pris sur lui la condamnation que nous méritions pour nos péchés, et parce que nous  croyons dans ce sacrifice, Dieu nous rend justes devant lui.

 

En terminant, je vous invite à incliner la tête et à fermer vos yeux. Si vous voulez recevoir le pardon de vos péchés et être sauvés du jugement à venir, je vous invite à prononcer cette prière avec moi dans votre cœur : "Seigneur Dieu, je sais que tu veux me sauver et je reconnais que j’ai péché contre toi. J’ai vécu pour moi-même jusqu’à aujourd’hui, et je veux m’appliquer à partir d’aujourd’hui à vivre comme tu le demandes.

 

Merci d’avoir payé sur la croix le prix exigé par la loi pour que mes péchés soient effacés en mourant pour moi. Je crois que tu es ressuscité des morts le troisième jour et que quiconque croit en toi est déjà passé de la mort à la vie. Je te remets ma vie, viens dans mon cœur, pardonne mon péché, et sauve-moi, Jésus.

 

Merci de m’avoir sauvé et fais de moi la personne que tu veux que je sois. Je te donne entièrement mon cœur parce que je te fais confiance. Amen!"

 

Vous vous demandez peut-être en ce moment même si quelqu’un peut avoir la certitude qu’il est pardonné de tout le mal qu’il a fait?

 

Eh bien, Dieu nous a donné sa Parole afin que nous puissions en avoir la certitude. Il est écrit : "Dans sa grâce, Dieu rend les hommes justes à ses yeux gratuitement par Jésus-Christ qui les délivre du péché. Dieu l’a offert en sacrifice afin que par sa mort, le Christ obtienne le pardon des péchés en faveur des hommes qui croient en lui." (Rom.3:22;24-25).

 

"Dieu nous a montré à quel point il nous aime : le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore des pécheurs. Par son sacrifice, nous sommes non seulement rendus justes devant Dieu" (Rom.5:6,8), mais "Il n’y a maintenant plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ" (Rom.8:1).