FAIRE DE DIEU SA PRIORITE ET PLACER SA CONFIANCE EN LUI (Agée 1:1-15)

(Prêché à Glain, le 28 avril 2019 par Valentin Mazur) (Retranscrit dans un style parlé) VM/sa

 

Pouvons-nous, ce matin, imaginer de nous passer de quelque chose de très important pour vivre? comme par exemple nous passer d’oxygène…

 

Au premier abord cela peut sembler ridicule. Comment une pareille idée pourrait-elle même nous venir à l’esprit? Cependant, certaines personnes considèrent cela très sérieusement, par exemple dans le cadre d’un passe-temps, d’un loisir ou encore d’un sport.

 

Si vous êtes toujours sceptiques, alors vous serez certainement heureux d’apprendre que le 28 février 2018, Aleix Segura a réalisé un nouveau record mondial au 17e salon de plongée. Son exploit est d’avoir accompli 24 minutes et 3 secondes d’apnée qui lui permirent d’écrire son nom dans le livre Guinness des records.

 

Il est à rappeler que tout être humain ne peut se passer d’oxygène, ceci est un besoin vital et élémentaire! Mais imaginez-vous un instant devenir comme Aleix et de volontairement vous priver de la chose la plus essentielle pour le bon fonctionnement de votre être, cela est impensable, n’est-ce pas? Imaginez maintenant les conséquences dramatiques d’un manque d’oxygène sur votre système cérébral. Il est facile d’imaginer tous les dysfonctionnements que cela entraînerait pouvant amener progressivement à la mort.

 

Par la grâce de Dieu, l’action de respirer est automatique et nous n’avons pas à y réfléchir le moins du monde. Mais dans d’autres domaines, on peut rapidement mettre la priorité sur choses secondaires plutôt que sur celles qui sont vitales.

 

Le texte biblique d’aujourd’hui nous donne un exemple d’une telle négligence de la part des Juifs. Après l’exil en Babylonie (qui était une punition de la part de Dieu suite à leur désobéissance), ils retournent dans leur pays d’origine, Israël. Une mission leur a alors été confiée en priorité, celle de reconstruire le temple détruit par leurs ennemis et qui symbolise la présence de Dieu parmi son peuple. Le temple était considéré comme l’un des bâtiments les plus importants, le peuple le savait, tout comme nous savons que l’oxygène est important et mérite d’être considéré à sa juste valeur.

 

Lisons ensemble comment le peuple considérait alors la reconstruction du temple dans Agée 1:1-15.

 

Ce texte expose le manque de considération du peuple vis à vis du temple. Il s’agit d’une chose terrible, car cela revient à mettre Dieu lui-même de côté et à ne pas lui accorder l’attention qui doit lui revenir.

 

Cependant, le peuple a tenté de reconstruire le temple, mais il en a été empêché par certains ennemis. Ils décidèrent alors de reporter cela à plus tard.

 

"Il n’est pas encore venu, le moment de reconstruire la maison de l’Eternel" (v.2).

 

Le peuple parle ici et prend l’initiative de mettre les projets de Dieu de côté: "NON, ce n’est pas le temps pour cela, il y a d’autres priorités dans la vie !"


Le fait de baisser les bras face aux difficultés est quelque chose qui arrive souvent. Cela peut d’autant plus être le cas lorsque nous sommes dans le ministère, lorsqu’on désire s’engager ou prendre position pour Dieu.

 

Ces difficultés peuvent se manifester par des désaccords, des problèmes organisationnels, une grosse charge de travail ou encore le combat spirituel qui est omniprésent. Toutes ces choses peuvent nous amener à baisser les bras!

 

Reprenons mon illustration sur l’oxygène: quand on est enrhumé, ce n’est pas parce qu’on a le nez bouché quand on est allongé qu’on arrête pour autant de respirer.

 

Même si nous sommes découragés, nous ne pouvons pas être abattus au point de ne pas nous relever.

 

Ce que Dieu nous demande de faire, il nous donnera aussi la capacité de l’accomplir.

 

Mais comment continuer malgré les difficultés, le découragement?

 

I. LE SENS DES PRIORITES

 

Le sens des priorités est quelque chose d’important dans la vie chrétienne. Dans notre texte, le temple représente Dieu parmi son peuple. Si le peuple d’Israël néglige cela, il néglige donc Dieu au milieu de lui.

 

Tout cela conduit le peuple à la décadence:

 

- Il se mettent à considérer des choses secondaires: leurs maisons lambrissées (v.14).

- Cela les conduit à devenir égoïstes : ils pensent à eux et non à l’Eternel.

- Lorsque Dieu n’est plus au centre, la bénédiction disparaît: "Vous avez beaucoup semé, mais vous récoltez peu, vous avez mangé, mais vous n’êtes pas rassasiés..." (v.6).

- Finalement Dieu n’est plus avec eux : il y a une sorte d’indépendance vis à vis de Dieu.

 

Mais qu’elle est la portée de ce texte pour nous aujourd’hui?

 

Vous allez peut-être me dire que nous n’avons aucun temple à rebâtir et encore moins une bénédiction matérielle à recevoir. Et vous aurez raison!

 

Mais…

 

Le Nouveau Testament nous présente le Christ comme le temple même: "Détruisez ce temple et en trois jours, je le rebâtirais… il parlait du temple de son corps" (Jn.2:19-21). Cela nous permet alors de nous rendre compte de l’importance de tout ceci.

 

Si Christ est le vrai temple, comment le considérons-nous aujourd’hui?

 

Comment considérons-nous celui qui nous a tout donné? Lui, étant Dieu, a choisi de mener une vie terrestre et de mourir sur une croix afin de prendre sur lui la colère que nous méritions et de nous  réconcilier avec Dieu. C’est lui qui est la vie et il est le seul à pouvoir nous la transmettre. Cela est tout aussi important que l’oxygène, n’est-ce pas?

 

Mais pourtant comment considérons-nous cela? Quel est l’état de cette relation avec Jésus-Christ?

Est-elle accessoire? Est-elle inexistante? Est-elle en ruine? Est-elle la dernière de nos priorités?

 

Si je reprends mon illustration du début, autant nous ne pouvons pas nous passer d’oxygène pour vivre, autant nous ne pouvons pas nous passer du Christ pour avoir la vie.

 

Pourtant, il passe souvent au second plan pour des choses aussi pathétiques que les tracas de la vie courante. Aussi importants soient-ils, cela reste secondaire.

 

De plus, nous nous imaginons souvent pouvoir gérer tous ces problèmes par nous-mêmes. Cela nous enfonce encore plus car, au lieu de compter sur le seul qui détienne le contrôle absolu de toutes choses, on s’appuie sur nos propres forces et capacités. On le voit dans ce texte, c’est Dieu lui-même qui fait pousser le blé. Et cela va encore plus loin, puisqu'il est dit que c’est même Dieu qui fait en sorte qu’on ait chaud dans nos habits et qu’on ne ressente plus la faim après un bon repas… (v.6). Cela va loin!

 

On a souvent du mal à réaliser à quel point Dieu occupe une place importante dans nos vies et nous lui laissons rarement la place qu’il mérite.

 

Heureusement que notre relation avec Dieu ne dépend pas de nous, mais de lui: ce n’est pas par nos œuvres, par la quantité de prières que l’on fait que l’on sera plus ou moins proches de Christ, plus ou moins proches de son Esprit. Non, Dieu lui-même nous a remplis de lui. La seule chose qui pourra changer est notre communion avec lui. Si nous le négligeons ou si, consciemment, nous plaçons d’autres choses avant lui, sans nous laisser renouveler par lui, nous ne perdrons pas sa grâce (heureusement!), mais nous aurons une vie médiocre avec notre Seigneur, une communion faible avec lui, une sensation qu’il est quasi absent de nos vies et juste présent quand on se le rappelle.

 

Prenons donc garde à nous-mêmes et à notre santé spirituelle. Analysons ce qui prend tant de place dans nos vies et qui pourrait prendre la place qui revient à Dieu.

 

D’autre part, même les bonnes choses de la vie (ex: le ministère, la famille, etc.), si elles sont mal placées, peuvent nous éloigner de Dieu. Notre cœur est une machine à idoles en constante production: même ce que nous obtenons de la part de Dieu et qui est bon, nous le tordons car notre cœur est tortueux.

 

Dans tous ces domaines, nous avons donc terriblement besoin de la grâce de Dieu qui, elle seule, avec l’aide de l’Esprit Saint, nous permet de rejeter toute chose qui appartient à notre ancienne nature, et de nous revêtir toujours plus de Christ. Cela peut prendre du temps, car nous sommes tellement attachés à certaines choses qui ne plaisent pas à Dieu, n’est-ce pas?

 

Un bon indicateur de notre santé spirituelle est de réfléchir à quel point nous sommes inquiets. Cela reflète souvent quel est le niveau de notre confiance en l’action de Dieu.

 

Un de mes professeurs de l’institut biblique, Olivier Favre, me parlait de son fils qui venait de débuter dans le ministère pastoral. Ce dernier était impressionné par la charge considérable de travail qu’il avait à accomplir en tant que pasteur. Il avait donc pour habitude de diminuer de plus en plus ses moments de temps libre jusqu'à ne plus jamais prendre congé du tout ! Pourtant, son père l’a repris en lui disant qu’il n’agissait pas de la bonne manière et qu'il comptait trop sur ses propres forces. Dieu sait que nous avons besoin de prendre des temps de repos, il l’a d’ailleurs lui-même commandé (repos du septième jour lors de la création, sabbat). Et même si nous avons beaucoup à faire, Dieu peut nous permettre de faire en cinq minutes ce qui, normalement, nous prendrait trois heures à accomplir.

 

"C’est pourquoi, au-dessus de vous, le ciel a retenu la rosée, et la terre a retenu ses produits" (v.10).

 

Seul Dieu a le contrôle de tout ce que nous faisons. Les Israélites le savaient et cela aurait dû les pousser à rechercher le Seigneur dans la prière pour voir ce qui posait problème.

 

Bien souvent, nous connaissons aussi cela! Nous avons tellement tendance à nous centrer sur nous-mêmes, nous accabler sur notre triste sort et nous oublions celui qui peut résoudre tout problème.

 

Le sens des priorités est vraiment important et c’est aussi une chose qui paraît assez évidente. Depuis l’école du dimanche, on nous le dit. Combien de fois n’avons-nous pas entendu cela: "Mets Dieu à la première place!" Pourtant, en pratique, cela s’avère différent!

 

Un autre indicateur de notre santé spirituelle est notre faculté à remettre toujours à plus tard les choses que nous pouvons faire pour Dieu et que celui-ci a placées en nous.

 

Lorsque je suis revenu de mon séjour en Australie, j’avais ce désir d’approfondir mes connaissances de Dieu et de sa Parole. Cependant, je ne pensais pas que c’était le bon moment car il y avait mon nouveau travail, les enfants qui arrivaient, nos finances qui n’étaient pas suffisantes, un certain confort que je risquais de perdre. Je pensais que je pouvais peut-être faire cela plus tard…

 

Attention, je ne parle pas d’une recherche mystique de la volonté de Dieu, mais je parle des choses plus qu’évidentes que Dieu nous a mises à cœur auxquelles nous pensons constamment et qui nous brûlent jusqu’à ce que nous le fassions.

 

Quand nous sommes conscients de telles choses, il est important de ne pas les remettre à plus tard.

 

Après le sens des priorités, la deuxième chose importante, c'est

 

II. NOTRE CONFIANCE EN DIEU

 

Nous devons prendre position et choisir de mettre notre confiance en Dieu plutôt qu’en nous-mêmes.

 

Dans notre texte, il semble tout à fait légitime que les gens du peuple reconstruisent leurs maisons, il s’agit d’un besoin vital et nécessaire pour vivre.

 

Rappelons-nous qu'ils étaient en temps de guerre, tout le territoire était dévasté. Il fallait bien qu’ils reconstruisent leur maison. Où vont-ils dormir et vivre s’ils ne le font pas?

 

Et pourtant, on voit que le peuple est en train de vivre une crise. Pourtant, ils rebâtissent "simplement" la ville après sa destruction. Ils désirent juste retrouver un rythme de vie normal. La situation devrait aller de mieux en mieux, mais à l’inverse, ils se retrouvent dans la difficulté.

 

"Vous comptiez sur beaucoup, et vous avez peu; vous l’avez rentré chez vous, mais j’ai soufflé dessus" (v.9).

 

Ce verset nous dit que l’Eternel a simplement soufflé sur ce qu’ils avaient. Pourquoi? Parce qu’ils n’ont pas fait confiance à l’Eternel, ils ont été vers ce qui avait, à leurs yeux, le plus de valeur, ce qui était le plus urgent. Ils ne se doutaient pas que c’est l’Eternel qui permet que toute chose ait lieu.

 

Notre logique n’est pas la logique de Dieu, c’est pour cela qu’il est important de dépendre de lui car, dans tous les cas, c’est lui qui a le dernier mot et c’est lui qui permet aux choses de se mettre en action.

 

"Il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets, mais c’est le plan de l’Eternel qui s’accomplit" (Pr.19:21).

 

Attention, je ne dis pas qu’il faut manquer de sagesse dans ce que l’on fait et qu’il ne faut pas aller à l’essentiel dans nos vies, mais nous n’avons rien à perdre à faire confiance au Seigneur et à accomplir premièrement ce qu’il nous a demandé. Au contraire, on a tout à gagner car on peut être sûr qu’il nous aidera dans notre tâche et qu’en plus, il subviendra à tout ce dont nous avons besoin. Les israélites auraient dû faire confiance au Seigneur et reconstruire premièrement le temple. Il est vrai qu’ils avaient également besoin de reconstruire leur maison pour vivre, mais le Seigneur, qui sait toute chose, le sait et il aurait pourvu!

 

Personnellement, quand je me pose trop de questions, cela est un bon signe que je manque de confiance en Dieu. Il y a un combat spirituel qui essaie de m’amener à faire tout autre chose que de réaliser le projet de Dieu et de lui faire confiance: je me dis que ce n’est pas possible, que je n’y arriverai jamais, que je ne suis pas assez qualifié, etc. Pourtant si c’est Dieu qui est aux commandes, qui pourra arrêter sa volonté?

 

En fait, tout ce que nous avons à faire est de faire confiance à Dieu, lui qui contrôle tout. Dans sa souveraineté, rien ne lui échappe! Voici encore une affirmation bien connue et même simple, n’est-ce pas? Mais cela reste tellement difficile à mettre en pratique!

 

En pourtant, il y a quelque chose de réjouissant dans ce texte, je pourrais même dire qu’il s’agit d’une bénédiction.

 

Les Israélites avaient toutes les cartes en main pour savoir quoi faire, car Dieu, par l’intermédiaire du prophète Agée, leur a dit ce qui n’allait pas.

 

Tout ce qui vous arrive, c’est: "A cause de ma maison, qui est en ruine, tandis que chacun de vous s’affaire pour sa propre maison" (v.9b).

 

La bonne nouvelle est que si nous appartenons au peuple de Dieu, il ne nous laisse pas aller à la dérive.

 

Voyez la répétition: "Réfléchissez à votre situation, à votre conduite" (v.5 et v.7).

 

En quelque sorte, Dieu leur dit: "Faites donc le point, où en êtes-vous dans votre relation par rapport à moi? Qu’avez-vous gagné à mettre la priorité à d’autres choses? Qu’avez-vous gagné à ne faire confiance qu’en vous-mêmes?"

 

C’est une bénédiction claire que Dieu veille sur ses enfants et ne les laisse pas aller à la dérive!

 

Parfois, nous sommes tellement lents à comprendre, tellement têtus. Mais Dieu ne veut pas que l’on s’égare et il sait exactement ce dont nous avons besoin pour nous rapprocher de lui. Tant de fois Dieu se met à notre niveau pour nous faire progresser.

 

Pour nous remettre sur le bon chemin, il peut utiliser tout ce qu’il veut, le bien comme le mal! Si vous ne n’êtes pas d’accord avec moi, alors je vous enverrai vers la promesse faite dans la Parole de Dieu: "Toute chose contribue au bien de ceux qui aiment Dieu" (Rom.8:28). Cette promesse, nous devons la garder précieusement dans notre cœur car elle est utile en toute circonstance.

 

Si nous sommes envahis par le découragement, peut-être faut-il recentrer nos priorités et notre confiance sur Dieu en le recherchant. Peut-être que Dieu crée une situation dans vos vies pour vous avertir de quelque chose et vous ramener à lui, car il veut vous bénir et être plus proche de vous.

 

Le troisième point important, c'est:

 

III. MAIS COMMENT BATIR SOLIDEMENT?

 

"Zorobabel, fils de Chealtiel, Josué, fils de Yehotsadaq, le grand prêtre, et tout le reste du peuple écoutèrent le Seigneur, leur Dieu… et le peuple fut saisi de crainte devant le Seigneur" (v.12).

 

"Ils vinrent se mettre à l’œuvre dans la maison du Seigneur (YHWH) des Armées, leur Dieu" (v.14).

 

Il y a dans ce texte plusieurs choses qui nous permettent de cheminer vers une solution efficace:

 

Premièrement, il faut écouter la Parole de Dieu, son avertissement et en tenir compte. Comment faire? En s’exposant à la Parole! Cela est un bon point de départ.

 

Deuxièmement, il faut faire preuve de crainte par rapport à ce message, à ce que Dieu veut nous dire et à nos manquements vis-à-vis de Dieu. Cela peut se caractériser par de la repentance.

 

On peut voir que le Seigneur répond directement à cette crainte de son peuple: "Je suis moi-même avec vous" (v.13b).

 

Ensuite, on peut lire: "Le Seigneur éveilla l’esprit de Zorobabel, fils de Chealtiel, gouverneur de Juda, l’esprit de Josué, fils de Yehotsadaq, le grand prêtre, et l’esprit de tout le reste du peuple" (v.14).

 

Nous voyons que c’est le Seigneur lui-même qui œuvre et non le peuple qui accomplit quelque chose par lui-même. C’est Dieu qui crée en nous le vouloir et le faire!

 

Enfin, et c’est peut-être la chose la plus importante de toutes, il faut se mettre à l’œuvre.

 

Beaucoup de personnes se sentent loin de Dieu et souvent elles utilisent de beaux mots comme: "Je vis une période de sécheresse spirituelle." Mais quelle est notre qualité d’écoute de Dieu au quotidien ? Quelle valeur accordons-nous aux moments de remise en question par la Parole de Dieu et de l’œuvre de l’Esprit Saint en nous?

 

Il ne s’agit pas de devenir légalistes, mais de mettre la priorité là où elle doit être. Quelle discipline montrons-nous pour passer du temps avec Dieu? Parfois cela nécessite de se lever une heure plus tôt que d’habitude. Notre vie spirituelle en dépend! Réjouissons-nous plutôt de rencontrer notre Seigneur et de nous mettre à l’écoute de ce qu’il a à nous dire.

 

L’écoute de sa Parole peut conduire à de la crainte (repentance) et permet à Dieu de travailler dans nos vies, et elle nous donne le désir pour qu’on se mette à l’œuvre.

 

L’apôtre Jacques nous dit: "Mettez la Parole en pratique; ne vous contentez pas de l’écouter, en vous abusant vous-mêmes. En effet, si quelqu’un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après s’être regardé, s’en va et oublie aussitôt comment il était. Mais celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui y demeure, non pas en écoutant pour oublier, mais en mettant en pratique, – en faisant œuvre – celui-là sera heureux dans sa pratique même" (Ja.1:22-25).

 

Vous voyez, en faisant cela, nous serons heureux! Le peuple d’Israël devait lui aussi être heureux de voir revenir ses récoltes! Mais nous savons que, en Christ, nous avons bien plus que la pluie, le blé, le vin, l’huile, parce qu’il nous accorde la vie éternelle dans sa présence.

 

Nous savons également que nous ne sommes pas seuls, car si nous accordons de l’importance à Dieu et à sa Parole, et si nous nous mettons à l’œuvre, nous avons l’assurance que ces paroles sont certaines: "Je suis moi-même avec vous, déclare l’Eternel" (v.13). Ces paroles sont fort semblables à celles que Jésus a prononcées à ses disciples lors de son ascension.

 

CONCLUSION

 

Dieu veut et mérite entièrement d’être à la première place dans nos vies! Cela est le seul moyen de l’honorer réellement!

 

Placer ses propres projets avant ceux de Dieu est voué à l’échec. De plus, cela ne nous est pas profitable, car nous risquons de tomber dans le découragement ou de nous appuyer sur nous-mêmes.

 

Nous devons faire confiance à Dieu, car c’est de lui que nous dépendons pour toute chose, de la plus insignifiante (avoir chaud) à la plus importante (notre salut).

 

Dieu nous bénit d’une bénédiction incroyablement réjouissante à travers l’œuvre de son Fils. Il nous soutient dans notre marche avec lui et nous ramène à lui en cas d’écart.

 

Tout ce dont nous avons besoin se trouve dans la Bible: "Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre bonne" (2Tim.3:16).

 

Cherchons donc à nous exposer à cette grâce de Dieu et faisons de cela le centre de nos priorités, afin d’être transformés efficacement par Dieu dans nos vies.

 

Pouvons-nous nous passer d’oxygène dans cette vie? Bien sûr que non, nous l’avons déjà dit, au risque de voir des symptômes graves apparaître assez rapidement!

 

Pouvons-nous nous passer de Christ pour notre vie spirituelle, nous écarter de lui, lui qui est l’oxygène de notre vie spirituelle? Bien sûr que non, nous ne pouvons pas nous en passer, sinon des conséquences graves sur notre vie spirituelle pourraient rapidement apparaître.

 

Alors respirons à pleins poumons le Christ, chef de notre vie spirituelle! Cherchons à être toujours plus proches de lui en nous exposant à la Parole et en nous laissant transformer par elle. Ainsi nous placerons nos priorités avant tout sur Dieu et nous lui ferons confiance en toute circonstance.

 

"Cherchons d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses nous seront données en plus" (Mat.6:33).