UNIS AU CIEL DANS UNE VERITABLE FETE DE NOCES

(Prêché à Glain, le dimanche 18 octobre 2015 par Daniel FINET) (Retranscrit dans un style parlé) DF/sa 

 

Dans nos vies, il y a des joies qui sont naturelles et légitimes, comme les fêtes de famille, la naissance d'un enfant, un mariage, la réussite d'un examen, et on pourrait en ajouter bien d'autres. Nous ne sommes pas invités à négliger tous ces bienfaits que le Seigneur nous accorde au quotidien et qui nous accompagnent tout au long de notre vie.

 

A côté de ces joies naturelles et légitimes, il y a des endroits où l'on fabrique des joies par une certaine ambiance dont il faut se méfier. Ces joies sont très superficielles, éphémères et une fois sortis de ces lieux, après quelques minutes, les gens réalisent que ces joies ont disparu.

 

Mais vous aurez compris que j'aimerais vous parler d'une joie qui ne vient pas d'en bas, mais d'une joie qui vient d'en haut, une joie spirituelle, une joie que produit l'habitation du Saint-Esprit dans le cœur du croyant. Cette joie, elle est profonde et elle s'ancre en Jésus-Christ lui-même.

 

Dans le passage de la Parole de Dieu où Jésus-Christ dit qu'il est le cep et que nous sommes les sarments,  on parle de la sève qui coule abondamment. Cette sève  correspond au Saint-Esprit qui coule en nous et qui nous communique la vie de Jésus-Christ. Dans cette parabole, il nous est dit que le Père émonde ce qui n'est pas utile dans nos vies, afin de porter encore plus de fruit.

 

Et Jésus nous dit : "Je vous ai dit ces choses afin que votre joie soit parfaite" (Jn.15.11) et "Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse, mais je vous reverrai et votre cœur se réjouira, et votre joie, personne ne vous l'enlèvera." (Jn.16:22).

 

J'aimerais lire avec vous 1Pi.1:3-9 : "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps! C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi."

 

Le Saint-Esprit, au travers de la bouche de Pierre, nous dit : "C'est là ce qui fait votre joie..."

 

Est-ce que nos pensées sont attachées à ce Père qui nous garde, qui nous a sauvés, qui nous a régénérés et qui nous a purifiés par le sang précieux de Jésus-Christ? Sommes-nous attachés à ce Père qui a ressuscité son fils? Rappelons-nous que nous, qui sommes morts avec Jésus-Christ par la foi, nous sommes déjà ressuscités pour une espérance qui est vivante et glorieuse et qui nous donne un héritage. N'oublions pas que ce qui est à Jésus est à nous, nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers de Jésus-Christ.

 

Même si nous pouvons être dans l'épreuve, est-ce que tout cela fait notre joie, la joie du salut?

 

Dans le Ps.32:3-4, David qui avait péché pouvait dire : "Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée ; car nuit et jour ta main s'appesantissait sur moi, ma vigueur n'était plus que sécheresse, comme celle de l'été." Mais au Ps.51:12, David pouvait dire à son Seigneur : "Oh Seigneur, rends-moi la joie de ton salut." C'est ce qui lui manquait.

 

Lorsque nous péchons et que nous désobéissons à la Parole de Dieu, cette joie se ternit en nous. Nous perdons cette joie du salut, cette joie dans notre quotidien, cette joie de pénétrer par la foi dans le sanctuaire divin par la route vivante que Jésus-Christ a inaugurée au travers du voile qu'il a déchiré pour nous à la croix du Calvaire, par sa chair qui a été livrée pour nous.

 

Bien-aimés, au travers du sang de Jésus-Christ, nous avons ce libre accès au trône de la grâce de Dieu. Est-ce que cela fait notre joie, la joie de nous approcher du Seigneur, la joie de connaître qui est notre Père et la joie de connaître ce qu'il attend de nous?

 

Mais dans Jn.13: 17 Jésus dit : "Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez."

 

Pratiquer ces choses, c'est la joie de le servir et c'est  la joie d'observer sa Parole. Le Ps.100:2 nous dit : "Servez l'Éternel, avec joie, venez avec allégresse en sa présence !"

 

Pratiquer ces choses, c'est la joie de donner. On aime garder nos poches remplies, mais la Parole de Dieu nous dit : "Il y a plus de plaisir à donner qu'à recevoir." (Ac.20:35).

 

Pratiquer ces choses, c'est la joie de la communion fraternelle puisque nous sommes basés sur le fondement même qui est Jésus-Christ. 1Jn.1:3-4 nous dit : "... ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite."

 

Pratiquer ces choses, c'est la joie de souffrir et de subir la moquerie pour l'Evangile. Je pense à nos frères et sœurs qui, à cause de leur foi, sont emprisonnés, voire chassés de leur territoire, mais qui  n'abandonnent pas. Pourquoi? Parce que la joie de l'espérance est en eux.

 

Pratiquer ces choses, c'est la joie de voir quelqu'un qui était dans les ténèbres venir à Jésus-Christ. C'est la joie du ciel qui se répand en nous.

 

Pratiquer ces choses, c'est la joie du retour du Seigneur : "Il vient bientôt."

 

Tout ce que nous venons d'énumérer doit faire notre joie et je reprends le titre de ce message : "Unis au ciel dans une véritable fête de joie, une fête de noces."

 

Les fêtes ont ainsi égrené la vie du peuple d'Israël et  elles étaient nombreuses. Je vais en citer trois :

 

Il y avait la fête de la Pâque avec ses sept jours des pains sans levain. C'était une fête qui rappelait au peuple sa délivrance. Cette fête nous rappelle à nous aussi que Jésus-Christ est notre Pâque. Jésus-Christ qui s'est donné pour nous pour que nous soyons sauvés et qui nous appelle à un chemin de sanctification décrite par les pains sans levain.

 

Il y avait la fête des semaines que nous lisons dans Ex.34:22 : "Tu célébreras la fête des semaines, des prémices de la moisson du froment, et la fête de la récolte, à la fin de l'année."

 

Et il y avait la fête des tabernacles qui nous parle de ce retour de Jésus-Christ.

 

A ces diverses occasions, comme nous quand nous nous retrouvons ensemble, le peuple était invité à une célébration dans la joie, dans l'amour de Dieu et ses promesses. Avec joie parce que d'une part,  le peuple se rappelait les interventions de Dieu à son égard. D'autre part avec joie, parce qu'il proclamait avec foi la fidélité de Dieu, ses promesses et ses projets de paix et non de malheur.

 

Il en est de même pour nous aujourd’hui. Dès que nous sommes nés de nouveau, nous avons reçu par le Saint-Esprit une joie que nous ne connaissions pas auparavant et que le monde ne pouvait pas nous donner. Cette joie est la joie de Dieu lui-même et que produit le Saint-Esprit.

 

Ce matin, j'ai pensé aux paroles de Néhémie qui a dit : "La joie de l'Eternel sera votre force." (Néh.8:10b). Dès lors, si je n'ai plus cette joie, où est ma force?

 

Je suis donc invité à me fortifier dans le Seigneur pour que j'éprouve à nouveau la joie de mon Sauveur, de sa communion, de son salut et de son espérance. Et si je n'ai plus cette joie, le diable saura, avec ses ruses, tellement bien trouver la faille qui me déstabilisera et qui ternira ma communion avec mon Seigneur.

 

La force du Père, quand je le regarde par la foi et au travers de sa Parole, me dit : "Ça va bien, bon et fidèle serviteur. Tu es dans ma joie, tu es mon bien-aimé, en toi je trouve mon plaisir." Le Seigneur a-t-il cette joie profonde de nous parler ainsi? Dès lors, sa joie sera notre force.

 

J'ai noté quelques réflexions :

 

Est-ce que j'éprouve de la joie lorsque je vais dans un tête-à-tête avec mon Seigneur? Suis-je heureux de l'accueillir et de rentrer dans un dialogue avec lui? Au travers de sa Parole, c'est lui qui me parle. Au travers de la prière, c'est moi qui lui parle, mais c'est lui aussi qui me parle parce qu'il prie en moi par le Saint-Esprit.

 

Est-ce que j'éprouve cette joie céleste de montrer ma joie à ma famille et de montrer l'importance que c'est pour moi d'avoir un tel rendez-vous avec mon Père?

 

Quand je rentre du boulot fatigué, que j'ai envie de me reposer ou de regarder un programme à la télévision, est-ce que j'ai la joie de renoncer à cela parce que c'est l'heure d'un rendez-vous avec mon Père?

 

Quand j'ai irrité un de mes proches ou un de mes enfants, est-ce que  j'éprouve de la joie à aller leur demander pardon humblement, par un acte d'amour, par le chemin de la repentance? Est-ce que j'éprouve de la joie à pardonner et à être pardonné, à exercer le ministère de la réconciliation?

 

Est-ce que j'éprouve de la joie quand je m'appuie sur la fidélité de Dieu?

 

Est-ce que j'ai toujours la joie du ciel dans mon cœur et est-ce que je me réjouis toujours dans le Seigneur? Quand je traverse par la vallée des larmes, est-ce que je peux m'appuyer sur les promesses du Ps.84:7 où je lis : "Lorsqu’ils traversent la vallée des pleurs, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bénédictions"?

 

Est-ce que j'éprouve de la joie quand on me dit : "Allons à la maison de l'Eternel", ou est-ce que j'éprouve mille et une excuses ou d'autres priorités dans ma vie? 

 

Est-ce que j'éprouve la joie de restaurer la communion fraternelle?

 

Est-ce que j'éprouve la joie de regagner un frère de sa voie d'égarement et de prendre son fardeau, car telle est la mission et la loi de Jésus-Christ pour moi?

 

Est-ce que j'éprouve la joie d'être soumis à l'action du Saint-Esprit dans ma vie, la joie de donner, la joie du sacrifice, la joie de servir Dieu et mon prochain, la joie de prendre part à la vie de l'Eglise en tant que membre?

 

Est-ce que j'éprouve la joie d'attendre le Seigneur dans son retour et la joie de me préparer à la fête des noces de l'Agneau?

 

Bien-aimés, c'est difficile de se réjouir toujours dans le Seigneur, et pourtant, en Jésus-Christ, cette joie peut être nôtre.

 

J'aimerais lire avec vous un passage de la Parole de Dieu qui nous parle d'une fête qui a failli tourner court. Il s'agit du premier miracle de Jésus dans la ville de Cana en Galilée, dans le nord d'Israël. Même si certains chrétiens peuvent penser que ce passage est une fable et qu'il n'y a qu'une application spirituelle dans ce miracle, moi personnellement, je pense que ce que nous lisons dans ce passage, ainsi que  ce que nous lisons dans toute la Parole de Dieu, s'est réellement passé. Je le crois au plus profond de mon cœur.

 

Lisons Jn.2:1-12 : "Il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit: Ils n'ont plus de vin. Jésus lui répondit: Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n'est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs: Faites ce qu'il vous dira. Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit: Remplissez d'eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu'au bord. Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'ordonnateur du repas. Et ils en portèrent. Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin, -ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l'eau, le savaient bien, -il appela l'époux, et lui dit: Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent. Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. Après cela, il descendit à Capernaüm, avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours."

 

Quand Jésus-Christ dit : "Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi?" (v.4), cela peut être choquant pour nous qui n'avons pas cette culture orientale. Mais quand on regarde les textes originaux, c'est comme si Jésus disait : "Madame, moi, je suis soumis à mon Père céleste. Vous me demandez de faire certaines choses, mais moi, j'attends l'ordre de mon Père."

 

Au verset 6, quand on parle de "deux ou trois mesures", cela équivaut à cent-vingt litres par vase, ce qui fait un total de sept-cent-vingt litres de contenu pour les six vases.

 

Dieu est le Dieu des miracles pour que la fête soit réelle dans chacune de nos vies.

 

Quels sont les ingrédients et quelles sont les bases pour que la fête soit véritable, pour qu'elle vienne d'en haut? J'aimerais en souligner quatre:

 

1. Réaliser que la présence de Jésus-Christ est indispensable. Jésus-Christ lui-même a dit : "Sans moi, vous ne pouvez rien faire", sans moi il n'y a pas de joie éternelle et durable. Dès lors, nous sommes conviés à inviter le Seigneur dans notre vie, chaque jour, à chaque instant et  quoi que nous fassions.

 

2. Savoir admettre que "le vin commence à manquer". Comme le vin est l'expression la joie, quand il commence à manquer, sachons reconnaître  que nous pouvons êtres tristes, sachons déceler quand la joie divine n'est plus en nous et quand il y a quelque chose qui ne va pas.

 

3. Savoir écouter les conseils d'un frère ou d'une sœur en Jésus, d'un ancien ou d'un parent. Dans ce passage, le conseil que la maman de Jésus donne est : "Faites tout ce qu'il vous dira!" Quel merveilleux conseil pour nous aussi!

 

4. Savoir obéir à la Parole de Jésus-Christ en acceptant de changer notre cœur. Il faut accepter que notre jarre de terre, qui est l'expression de notre cœur, change d'utilisation, d'occupation et change de contenu. A l'époque, les jarres étaient utilisées pour des ablutions, pour que ceux qui avaient touché des choses impures puissent être sanctifiés et purifiés de leurs péchés. Il faut que nous acceptions, nous aussi, de changer le contenu de notre cœur, de changer tout ce qui n'est pas du Seigneur, et de changer tout cela par le vin qui est le symbole de la joie céleste.

 

Le cœur de l'homme cherche à gagner son paradis, il cherche à attirer la faveur de Dieu et son pardon par l'observation des rites tels que les ablutions de l'époque. Le cœur de l'homme cherche à gagner son paradis par les œuvres et non en se plaçant sur le terrain de la grâce de Dieu. Le cœur dit: "J'ai droit à mon salut", mais le cœur doit être éclairé par l'eau de la  Parole de Dieu.

 

L'eau, qui est le symbole de la Parole de Dieu, doit remplir notre cœur et nos pensées pour que dans l'application de cette parole divine, nous recevions la joie de Dieu.

 

Eph.2:8-9 déclare : "En effet, c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter."

 

Si nous sommes dans l'observation de ces quatre points, alors la fête n'est plus d'en bas mais elle est d'en haut, et Dieu accomplit le miracle de joie dans notre vie. 1 Thess.1:6 nous dit : "Vous-mêmes, vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur en accueillant la parole au milieu de grandes difficultés, avec la joie du Saint-Esprit."

 

A Cana, le vin qui a été créé par le Seigneur Jésus-Christ était un vin exceptionnel et on n'en trouvait pas de meilleur. Et c'est ce vin-là que le Seigneur promet de boire dans le Royaume de Dieu avec tous ses rachetés. Par anticipation, nous pouvons déjà boire de ce vin ici-bas sur cette terre.

 

Si un des ces quatre ingrédients manque dans nos vies, la fête est terminée. Si la présence du Seigneur manque dans nos vies, si nous manquons de reconnaissance, de confession d'un péché et de repentance et s'il n'y a plus d'écoute de l'autre, d'obéissance et de mise en pratique de la Parole de Dieu, eh bien, nos vies deviennent moribondes.

 

C'est l'obéissance de la foi qui fait que le cœur est transformé par la puissance de Dieu en une source abondante de réjouissance et de joie. La joie de se sentir pardonné, cette joie qui coule du cœur même de Dieu et qui se déverse dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui produit ce fruit en nous.

 

Dans Jacques 1:22 et 25 nous lisons: "Mettez en pratique la parole et ne vous contentez pas de l'écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements... Celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui a persévéré, celui qui n'a pas oublié ce qu'il a entendu mais qui se met au travail, celui-là sera heureux dans son activité."

 

Moi, c'est cette joie que je veux, la joie de mettre en pratique la Parole de Dieu et cette joie, c'est se préparer à la joie parfaite du ciel.

 

Le titre de ce message est : "Unis au ciel dans une véritable fête des noces", et j'aimerais conclure en lisant avec vous un passage qui rejoint ce que nous avons lu dans l’épître de Pierre. Nous sommes invités à nous réjouir pour les bénédictions que Dieu nous accorde,  pour notre salut, pour le fait que nous sommes gardés et pour notre espérance vivante.

 

Alors que l'apôtre Jean est sur l'île de Patmos, le Seigneur Jésus lui donne de découvrir ce que nous lisons dans Ap.19:7-10 : "Réjouissons-nous, soyons dans la joie et rendons-lui gloire, car voici venu le moment des noces de l'Agneau, et son épouse s'est préparée. Il lui a été donné de s’habiller d'un fin lin, éclatant, pur. En effet, le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. L'ange me dit alors: Ecris: Heureux ceux qui sont invités au festin des noces de l'Agneau! Puis il ajouta: Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. Je tombai à ses pieds pour l'adorer, mais il me dit: Garde-toi bien de le faire! Je suis ton compagnon de service et celui de tes frères et sœurs qui gardent le témoignage de Jésus. Adore Dieu, car le témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie."

 

C'est la pratique de la Parole de Dieu, dans la foi, dans l'amour, dans la vérité et dans l'attachement à Jésus-Christ, que sont les bonnes œuvres que Dieu a préparées d'avance pour nous pour que nous les pratiquions (v.8b). Bien-aimés, il nous a été donné de vivre la joie des noces en nous préparant ici-bas sur la terre. Comment? En pratiquant ces bonnes œuvres et en obéissant à la Parole de Dieu.

 

Bien-aimés, quand nous sommes empreints de la Parole de Dieu et que nous pratiquons cette Parole dans la foi, nous sommes invités à nous prosterner devant ce Dieu dont le projet est grandiose et merveilleux.

 

Eglise de Glain, Eglise de Jésus-Christ, ton époux et ton Seigneur revient! Es-tu revêtue de cette robe de fin lin? Fais-tu de ce temps d'attente et de patience de ton Seigneur une véritable fête à te préparer à ces noces? Les œuvres que tu fais, les fais-tu pour rendre gloire à Dieu ou les fais-tu pour être encensé et pour qu'on t'adore?

 

Lorsque tu seras avec ton Seigneur, qu'est-ce qu'il te dira lors de ces noces dans la maison du Père? Dira-t-il de toi :"Bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle dans peu de choses et je vais t'en confier de plus grandes. Entre dans la joie de ton Maître"?

 

Eglise de Jésus-Christ à Glain, vis-tu l'ombre de ces choses à venir et sont-elles réelles dans ton cœur?

 

Apocalypse 4:9-11 nous dit: "Chaque fois que les êtres vivants donnent gloire, honneur et reconnaissance à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre anciens se prosternent devant celui qui est assis sur le trône, adorent celui qui vit aux siècles des siècles et déposent leur couronne devant le trône en disant: Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, toi le Saint, de recevoir la gloire, l'honneur et la puissance, car tu as créé toutes choses et c'est par ta volonté qu'elles ont été créées et qu'elles existent."

 

Bien-aimés, nous allons recevoir l'approbation de notre Seigneur.

 

Nous sommes toujours dans le temps de la patience de notre Dieu, parce que bien sûr l'Eglise est toujours en chantier et qu'il y a des âmes à sauver. Mais préparons-nous à ce divin rendez-vous et à nous revêtir de cette robe des œuvres justes des saints en Jésus-Christ.

 

Nous allons recevoir l'approbation et nous allons recevoir une couronne. A cela vous pouvez dire : "Moi, je ne suis rien, je ne veux pas de couronne, c'est à mon Seigneur que revient cette couronne." Mes bien-aimés, ne vous y trompez pas, le Dieu souverain a décidé de vous décerner une couronne pour que vous puissiez la jeter aux pieds de votre Sauveur en lui disant : "Seigneur, c'est à toi qu'elle revient", et en entonnant le cantique nouveau à la gloire de celui qui nous a tant aimés. Ce sera la fête parfaite.

 

Mais si nous n'avons pas l'approbation de notre Sauveur, si nous n'avons pas de couronne, qu'allons-nous donc jeter aux pieds de notre Seigneur pour lui rendre gloire? Qu'allons-nous lui dire puisque nous ne pourrons lui dire : "Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, toi le Saint, de recevoir la gloire, l'honneur et la puissance..."?

 

Pouvons-nous ici-bas sur cette terre jouir de cette noce et goûter les prémices de la joie du ciel?

 

Tel est le vœu que je fais pour vous comme pour moi : être unis au ciel dans la joie des noces et que la joie du ciel soit notre force ici-bas.

 

Que le Seigneur vous bénisse richement.