JESUS EST LA REPONSE DE DIEU AU HANDICAP DE L’HOMME (Jean 5:1-14)
(Prêché à Glain, le 1er octobre 2017) (Retranscrit dans un style parlé)

INTRODUCTION

Jean mentionne sept miracles dans son Evangile et il dit que ces miracles ont été mis par écrit "afin que nous croyions que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant nous ayons la vie en son nom" (Jn.20:31). Les miracles ont une signification importante parce qu’ils transmettent un message. Lorsque Jésus changea l’eau en vin, ce miracle visait à nous enseigner qu’il est la réponse de Dieu aux déceptions de l’homme. Lorsque Jésus guérit le fils d’un officier du roi, ce miracle visait à nous enseigner qu’il est la réponse au doute de l’homme (Jn.4:46-54). Ce matin, nous allons voir à travers un autre miracle que Jésus veut nous enseigner qu’il est la réponse au handicap de l’homme.

Il est écrit dans Esaïe 40:30-31 : "Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent; mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force." Esaïe parle de nous ici. Paul dit dans 2 Corinthiens 4:16: "Nous qui connaissons le Seigneur, nous ne perdons pas courage, parce que même si notre corps matériel se détruit, notre être spirituel se renouvelle de jour en jour."

La question n’est pas de savoir ce qui va arriver avec notre corps, mais plutôt : possédons-nous cette force intérieure que Dieu veut que nous ayons? Le miracle que nous allons examiner ce matin va nous dire comme avoir ce type de force, si ce n’est pas le cas.

Je vous invite à tourner dans l’Evangile de Jean. Nous lirons les 14 premiers versets du chapitre 5: "Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Bethesda, et qui a cinq portiques." Le mot "Bethesda" signifie "maison de miséricorde".

"Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques qui attendaient le mouvement de l'eau", en d’autres mots, des gens qui étaient sans force. C’est ce que les mots "aveugles, boiteux, paralytiques" signifient.

"Car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l'eau; et celui qui y descendait le premier après que l'eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie. Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri? Le malade lui répondit: Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi.

Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son lit, et marcha. C’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: C'est le sabbat; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit. Il leur répondit: Celui qui m’a guéri m’a dit: Prends ton lit, et marche. Ils lui demandèrent: Qui est l’homme qui t’a dit: Prends ton lit, et marche? Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu. Plus tard, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit: Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire."

Permettez-moi de vous parler du contexte de ce passage. Comme nous l’avons déjà dit, tout se déroule autour d’une piscine qui s’appelle "Bethesda". Si vous allez en Israël, vous verrez que cette piscine se trouve à 12 mètres au-dessous du niveau de la rue où ce miracle a eu lieu près de la porte des brebis, à l’endroit même où Etienne a été lapidé.

Cette piscine était une sorte de Spa Santé, et tout autour de ces portiques se trouvent rassemblés des gens atteints de toutes sortes de maladies. Certains d’entre eux avaient les membres qui étaient atrophiés, d’autres étaient aveugles; mais le pire, c’est que tous ces gens qui étaient rassemblés autour de cette piscine espéraient un miracle. Et toutes les fois qu’un ange venait agiter l’eau, après que l'eau avait été agitée, celui qui descendait dans la piscine le premier était guéri, quelle que fut sa maladie.

C’était un jour de fête et Jésus arriva à cet endroit en se dirigeant vers un homme en particulier. Il y avait plusieurs personnes autour de cette piscine, mais Jésus va choisir quelqu’un en particulier. Nous ne savons pas depuis combien de temps cet homme se trouvait là, mais nous savons qu’il était malade, invalide et paralysé depuis trente-huit ans, et qu’il espérait pouvoir se jeter à l’eau le premier afin d’être guéri. Et Jésus va lui poser une question très simple mais très profonde: "Veux-tu être guéri?"

Jésus ne pose pas cette question uniquement à cet homme, mais il nous pose la même question à nous tous qui nous trouvons dans cette salle ce matin, parce que cet homme représente la race humaine. Jésus n’était pas là dans le but de faire de la guérison un commerce, puisqu’il ne va guérir qu'une seule personne autour de la piscine, alors qu’il est écrit qu’un grand nombre de personnes se trouvait là. Si Jésus avait voulu, il aurait pu tous les guérir, mais ce n’est pas ce qui s’est passé ce jour-là.

Ce jour-là, Jésus ne va guérir que cet homme parce que ce qu’il visait, c’est de faire un miracle dans le but de nous enseigner une grande vérité spirituelle. Il aurait pu les guérir tous, mais Jésus n’est pas venu en tant que grand guérisseur, il est venu en tant que Sauveur. Jean écrit que "Ces miracles ont été mis par écrit afin que nous croyions que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant nous ayez la vie en son nom" (Jn.20:31).

J’aimerais que vous reteniez que nous ne devons pas garder les yeux fixés sur les miracles que Jésus a accomplis, mais sur celui qui a accompli ces miracles. Cela ne nous empêche pas pour autant de croire aux miracles, parce que dans chaque miracle, il y a un enseignement spirituel pour nous, mais ce qui compte, c’est de placer notre confiance en Jésus.

Ce jour-là, Jésus n’a pas guéri tout le monde, il a guéri un seul homme. Il a guéri uniquement cet homme pour faire passer un message à tous ceux d’entre nous qui ont besoin de puissance spirituelle, parce que spirituellement, comme nous allons le voir dans un instant, nous sommes par nature paralysés et sans force. Ce miracle que Jésus a accompli nous rappelle que c’est en lui que nous recevons la force de vivre, et qu’il est la réponse de Dieu à la paralysie spirituelle de l’homme.

Permettez-moi de vous donner un exemple qui démontre comment ce miracle s’est opéré. La guérison physique est seulement temporaire et ce n'est pas vraiment ce qui est le plus important. Vous pensez que c’est important que vous soyez guéri, et je pense aussi qu’il est important pour moi d’être guéri lorsque je tombe malade. Mais probablement que Dieu ne pense pas que cela soit aussi important que nous le croyons, parce qu’il a un plus grand plan pour nous, et un plan totalement différent.

Vous rappelez-vous de ce paralytique porté sur un lit par quatre hommes jusqu’à Jésus? Il est écrit: "Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés sont pardonnés" (Marc 2:3-5).

Quand Jésus prononce ces paroles, les scribes qui l’ont entendu vont commencer à murmurer, à se plaindre et à le critiquer. Ils dirent: "Comment cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul?" Et ils avaient raison, voilà pourquoi ils disent: "Mais au juste, pour qui se prend-il?"

Sachant ce qu’ils pensaient, Jésus va leur dire: "Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison" (Mc.2:10-11). Jésus va guérir physiquement cet homme pour enseigner aux scribes une importante vérité spirituelle. Il a accompli cela afin qu’ils puissent en arriver à comprendre et à croire ce qu’ils ne pouvaient pas croire avec leurs yeux.

Comprenez-vous l’importance de ce miracle? Ce jour-là, ce qui comptait pour Jésus, ce n’était pas de guérir physiquement cet homme, mais de pardonner ses péchés. La guérison physique a seulement mis en lumière un miracle spirituel qui était encore beaucoup plus important, celui du pardon des péchés de cet homme. Et si Jésus pouvait pardonner les péchés, c'est parce qu'il était ce Dieu qui s’est fait homme.

J’aimerais examiner trois choses ce matin qui nous aideront non seulement à vivre puissamment pour le Seigneur, mais qui nous aideront à comprendre que dans le domaine spirituel, Jésus-Christ est la réponse de Dieu à l’impuissance de l’homme à faire quoi que ce soit pour vivre comme Dieu nous le demande.

I- VOUS DEVEZ RECONNAITRE VOTRE FAIBLESSE

Si nous voulons recevoir la force que cet homme a pu trouver à l’époque de Jésus, la première chose que nous devons faire, c'est avouer notre faiblesse. Nous devons admettre que nous sommes des êtres faibles. Regardez ce qui est écrit dans Jean 5:5: "Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans."

Chers amis, cet homme représente vraiment ce que nous sommes vous et moi sans le Seigneur Jésus-Christ. Si nous voulons bien l’admettre, le problème pour plusieurs d’entre nous, c’est que nous sommes spirituellement paralysés et que nous ne voulons pas admettre notre propre faiblesse.

Ecoutez ce que l’apôtre Paul dit dans Romains 5:6: "Lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des pécheurs." Paul est en train de dire que tout homme qui vit sans Christ est sans force. Il ressemble à ce paralysé, à cet homme impotent qui était sans force, et il représente alors tout homme, femme, garçon et fille qui vit sans le Seigneur Jésus.

A. La source principale de votre faiblesse

S’il est important de reconnaître notre faiblesse, il est également important de penser à la source principale de notre faiblesse. D’où vient votre faiblesse? Regardez ce qui est écrit au verset 14. Quel était le problème de cet homme? "Jésus le trouva ensuite dans le temple et lui dit: Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire."

La principale cause de la faiblesse de cet homme, c’était son péché. Même si tout le monde n’est pas malade à cause du péché, c’était le cas pour cet homme. Et je crois que la raison qui a poussé Jésus à choisir cet homme, c’est que le péché de cet homme et sa faiblesse étaient directement liés. Voilà pourquoi, après avoir guéri cet homme, Jésus va lui dire: "Tu es maintenant guéri, ne pèche plus, parce qu’il va t’arriver quelque chose de pire."

Chers amis, l’origine de notre faiblesse, c’est le péché. Nous venons au monde avec le péché qui habite en nous, nous avons donc une nature pécheresse, nous péchons par choix et nous pratiquons le péché. Paul écrit dans Romains 3:23 : "Tous ont péché et sont privés de la présence glorieuse de Dieu."

B. La force paralysante de votre faiblesse

Nous venons de parler de la source principale de notre faiblesse qui est le péché, regardons maintenant la force qui paralyse notre faiblesse. Beaucoup ne se rendent pas compte que spirituellement ils sont paralysés.

Dans Romains 5:6, nous avons déjà lu que "Lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des pécheurs". Savez-vous en quoi nous sommes faibles? Nous sommes faibles parce que nous n’avons pas la force de vivre comme Dieu nous le demande, nous sommes sans force. Alors Christ est mort pour les pécheurs.

Est-ce que vous voyez ce dont nous avons besoin dans nos vies? Vous rappelez-vous quel est le plan que Dieu a pour vous? Le plan de Dieu pour nous tous, c’est que nous vivions comme il le demande, mais nous n’avons pas la force de répondre à ses exigences. Peu importe les efforts que vous faites pour vivre comme Dieu le demande, vous n’avez pas ce qu’il faut pour y arriver.

Chers amis, sans Jésus-Christ habitant en nous, nous sommes sans force lorsque vient le temps de vivre comme Dieu le veut. Vous pouvez avoir une force de caractère pour faire les choses à votre manière, mais vous n’avez pas la capacité de faire ce que vous devriez faire comme Dieu le désire. "C’est lorsque nous étions encore sans force, que Christ, au temps marqué, est mort pour des pécheurs" (Rom.5:6).

C. La cause persistante de notre faiblesse

La principale cause de notre faiblesse, c'est le péché, et cette force qui nous paralyse au point que nous ne pouvons pas être ce que Dieu voudrait que nous soyons, c’est aussi le péché. Remarquez maintenant la cause persistante de cette faiblesse. Selon Jean 5:5, cet homme était malade depuis trente-huit ans.

Pouvez-vous imaginer être paralysé, impuissant, affaibli, sans force depuis trente-huit ans? Qu’arrive-t-il à un homme lorsqu’il est paralysé depuis trente-huit ans? Ses muscles commencent à s’atrophier et à se ratatiner. Pendant tout le temps que cet homme se trouvait à cet endroit, son état s’était détérioré, voire aggravé, et son tissu musculaire s'était atrophié.

Ainsi en est-il de quelqu’un qui vit sans Christ. Plus il attend pour prendre une décision et plus sa condition se détériore. C’est la raison pour laquelle personne ne devrait remettre à plus tard la décision de donner son cœur à Jésus-Christ. Si vous n'avez pas encore demandé à Jésus de vous sauver, vous devriez le faire dès aujourd’hui, car demain non seulement vous aurez encore plus de péché à confesser à Dieu, mais il vous restera moins de temps à vivre pour le faire.

Chers amis, la principale source de la faiblesse du paralytique et la force qui le paralysait pour vivre comme Dieu le demande, c’était le péché. Et c’était là la cause qui l’amenait à s’enfoncer toujours un peu plus vers le bas. Puisque vous savez maintenant ce que cet homme avait, ce que vous devez faire, c’est admettre votre faiblesse en disant: "Seigneur, tu as raison, je suis sans force, je mets mon orgueil de côté et j’admets que j’ai besoin de toi."

II- VOUS DEVEZ VOULOIR ETRE LIBERE

Non seulement vous devez admettre votre faiblesse, mais vous devez vouloir être libéré. Regardez ce qui est écrit au verset 6: "Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri?" en d’autres mots, "Désires-tu de tout ton cœur être complètement libéré de ce qui te fait souffrir?"

Permettez-moi de dire que si nous voulons être libérés, nous devons le vouloir. Dieu n’ira jamais à l’encontre de notre volonté. Dieu nous donne la liberté de choisir, mais jamais il ne nous forcera à choisir contre notre gré. Et peu importe ce que vous décidez, cela n’empêchera jamais Dieu de faire en sorte que sa volonté s’accomplisse.

Si Dieu devait vous forcer à faire le contraire de ce que vous voulez, si votre relation avec lui était une relation forcée, alors vous ne seriez plus un être humain, vous seriez une machine, et Dieu ne peut pas être en communion avec une machine. Si vous voulez venir à Christ, vous le pouvez, mais si vous ne voulez pas venir à Christ, il ne vous forcera pas. Dans Apocalypse 22:17 Jésus dit: "Que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement."

La question que le Seigneur pose ici est intéressante. Pourquoi demander à un homme malade, à un homme paralysé, s’il veut être guéri? La réponse semble évidente, voire même superflue, n’est-ce pas? Mais le Seigneur veut nous enseigner une deuxième vérité ici, et cet enseignement est le suivant: jamais il n'agira contre la volonté de quelqu’un, mais "Si quelqu’un a soif qu’il vienne, et si quelqu’un le veut, il peut prendre de l'eau de la vie, gratuitement", parce que le Seigneur ne rejette personne qui vient à lui.

Cependant, cet homme n’aurait jamais pu dire "oui" à Jésus si celui-ci ne lui en avait pas donné l’occasion. Frères et sœurs, "Si nous l’aimons, c’est parce qu’il nous a aimés le premier" (1Jn.4:19). Il n’ira donc jamais à l’encontre de notre volonté et il ne nous forcera jamais la main. Mais la question est posée: "Veux-tu être guéri?" Jésus n’a pas dit à cet homme: "Veux-tu à nouveau marcher?"

Le mot qu’il utilise ici englobe tout. Beaucoup de gens veulent que la conséquence de leur péché soit effacée, mais ils ne veulent pas être complètement délivrés. Ils ne veulent pas vraiment devenir la personne que Dieu voudrait qu’ils soient. Que devez-vous faire si vous voulez participer au but que Dieu s’est fixé pour vous? Vous devez admettre votre faiblesse et vous devez vouloir être libéré. Vous devez dire: "Oui Seigneur, je le veux."

L’une des histoires les plus étranges qui soit arrivée est la suivante. En 1829, un certain George Wilson avait été condamné à être pendu suite à un vol et à un meurtre qu’il avait commis dans un bureau de poste. Mais le président américain Andrew Jackson, pour une raison que j’ignore, a décidé d’accorder le pardon à George Wilson. Alors qu'il était incarcéré dans un pénitencier fédéral, les autorités firent parvenir à Wilson le pardon que le président lui avait accordé. Mais à la surprise générale, George Wilson refusa le pardon et demanda à être pendu.

Les autorités ne savaient quoi faire. "Nous avons ici le pardon d’un prisonnier, se disaient-ils, mais voilà que celui-ci refuse ce pardon. Que fait-on avec un homme qui a été pardonné alors qu’il devait être pendu jusqu’à ce que mort s'en suive, et qui refuse ce pardon? Est-ce que vous le prenez pour l'amener à la porte de la prison et pour le jeter dehors?" Les autorités ne savaient vraiment pas quoi faire.

La cause fut soumise aux juges de la cour suprême des Etats-Unis. Ceux-ci se réunirent pour étudier la question et voici la décision qu’ils ont rendue: "Un pardon est une décision dont la valeur dépend de son acceptation par la personne impliquée. Si celle-ci refuse le pardon qui lui a été accordé, elle rejette ainsi la grâce qui lui avait été donnée. Elle doit donc subir la peine pour laquelle elle a été condamnée."

Par conséquent, George Wilson fut condamné à être pendu jusqu’à ce que mort s’en suive, même si on lui avait accordé le pardon pour le crime qu’il avait commis. Chers amis, vous pouvez être assis dans cette salle ce matin, mourir aujourd’hui et vous retrouver en enfer alors que Jésus vous tend les bras en disant: "Veux-tu être guéri? Tes péchés sont pardonnés." Mais ce pardon n’est pas valable si vous refusez d’accepter l’offre qui vous est faite.

III- VOUS DEVEZ DECIDER DE COMMENCER A MARCHER

Que devez-vous faire après avoir admis votre faiblesse? Non seulement vous devez accepter cette offre, mais vous devez commencer à marcher comme Dieu vous le demande. Regardez ce qui est écrit dans les versets 7 à 10: "Le malade lui répondit: Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son lit, et marcha. C’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: C’est le sabbat; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit. " Chers amis, commencez à marcher.

Rappelez-vous maintenant que le but de ce miracle, c’est d’enseigner une vérité spirituelle plus grande encore que ce miracle. Ici, Jésus aurait pu simplement guérir un homme paralysé, mais il veut nous montrer une troisième vérité spirituelle: il peut sauver une âme et lui donner la force spirituelle dont elle a besoin pour vivre comme Dieu le désire.

Permettez-moi de vous lire les deux versets qui enseignent cela: "Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par lui" (Jn.20:30-31).

Jean n’a pas écrit son Evangile afin que ceux qui sont paralysés puissent être guéris. Il a écrit son Evangile afin qu’en croyant en Jésus, ceux qui sont paralysés spirituellement puissent être sauvés, puissent recevoir une force surnaturelle qui vient d’en haut, et marcher jour après jour en remportant la victoire sur le péché, parce qu’ils ont reçu cette nouvelle vie qui vient de Dieu.

Jésus va dire à cet homme: "Lève-toi, prends ton lit, et marche." Jésus veut nous faire remarquer que c’est nous qui devons prendre la décision de marcher. Si vous cherchez les versets dans la Bible qui enseignent clairement le salut, vous devez aller dans l'épître aux Ephésiens.

"Car c’est par la grâce de Dieu que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Ce salut ne vient pas de vous, il est un don de Dieu. Et il n’est pas le fruit de vos œuvres, afin que personne ne puisse se vanter. Car c’est Dieu qui nous a formés, il nous a créés dans notre union avec Jésus-Christ pour que nous menions une vie riche en bonnes œuvres, ces œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions" (Eph.2:8-10 F.C.).

J’aimerais prendre ces versets et les appliquer à ce que Jésus a voulu dire lorsqu’il a dit: "Lève, prends et marche."

A. Par grâce

Premièrement, de quelle façon cet homme a-t-il été délivré? C'est par la grâce de Dieu. Il n’y avait rien qu’il pût faire, il était paralysé. Il est écrit: "Aussitôt cet homme fut guéri" (Jn.5:9). Le salut est donné par Dieu, et ce, par pure grâce. Si vous et moi avions assisté à cette scène et que nous avions entendu le Seigneur Jésus dire à cet homme: "Lève-toi, prends ton lit et marche", nous aurions pu dire: "Ce n’est pas juste de taquiner et de tourmenter quelqu’un de cette façon. Comment peut-il dire à quelqu’un qui est paralysé de se lever? S’il avait pu se lever, il l’aurait fait depuis longtemps. Pourquoi alors dire à cet homme de le faire? C’est impossible, et parce que c’est impossible, ce n’est pas raisonnable, et parce que ce n’est pas raisonnable, c’est injuste." Mais si nous avions assisté à la scène, nous aurions vu l’homme se lever.

Permettez-moi de vous dire en quoi consiste le vrai Christianisme. Le vrai Christianisme, c’est voir Dieu agir à travers Jésus et accomplir ce qui est impossible et ce qui n’est pas raisonnable aux yeux des hommes, car "Ce qui est impossible aux hommes devient possible avec Dieu" (Mat.19:26; Mc.10:27). Jésus dit à l’homme paralysé: "Lève-toi" et c’est ce qu’il dit aujourd’hui à tout pécheur: "Lève-toi, je te sauverai de façon surnaturelle et je te transformerai."

B. Par la foi

Si c’est par la grâce de Dieu que nous sommes sauvés, le moyen pour y arriver, c’est par la foi. Il dit: "Prends ton lit." Maintenant pourquoi cet homme devait-t-il reprendre son lit? Il avait fait la file pendant des années et voilà que le Seigneur Jésus lui dit: "Prends ton lit, sors-le d’ici, parce que tu n’en auras plus jamais besoin." Il faut bien comprendre que ce n’était pas un lit à baldaquin sur lequel cet homme était couché. C’était une sorte de paillasse recouverte d’une couverture sur laquelle il dormait. "Lève-toi, prends ton lit et marche", lui dit Jésus.

C. Pour de bonnes œuvres

"Si c’est par la grâce de Dieu que nous sommes sauvés, si c’est par le moyen de la foi, nos bonnes œuvres ne nous servent à rien." Jésus dit: "Lève-toi, prends ton lit et marche." Le verbe grec "marcher" que Jésus utilise ici ne sous-entend pas une action qui vous amène à faire seulement un pas en avant. Le verbe grec utilisé par Jésus signifie ici "marcher et continuer à marcher".

Cet homme a-t-il été guéri parce qu’il marchait ou marchait-il parce qu’il avait été guéri? Il marchait parce qu’il avait été guéri. Vous n’êtes pas sauvés en faisant de bonnes œuvres, mais parce que vous êtes sauvés, vous allez mener une vie riche en bonnes œuvres, "Ces œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que vous les pratiquiez" (Eph.2:10).

Vous ne vivez pas comme Dieu vous le demande afin d’être sauvé, vous vivez comme Dieu vous le demande parce que vous êtes sauvés. Cet homme ne pouvait pas marcher jusqu’à ce qu’il se lève, et vous ne pouvez pas vivre la vie chrétienne jusqu’à ce que vous receviez Jésus-Christ.

Il est écrit: "Puisque vous avez reçu (accepté) le Seigneur Jésus Christ, marchez en lui" (Col.2:6). Et si vous comprenez que vous êtes sauvés par grâce, par le moyen de la foi pour accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour vous, vous recevrez alors la force pour vivre de façon surnaturelle. Cela ne vous empêchera pas de voir votre corps vieillir, de tomber malade et de mourir, mais "Nous ne perdons pas courage, même si notre être physique se détruit peu à peu, notre être spirituel se renouvelle de jour en jour" (2Cor.4:16 F.C.).

Chers amis, rappelons-nous ceci: nous avons besoin de regarder au-delà des miracles et de fixer nos yeux sur Jésus. "Nous croyons qu’il peut accomplir des miracles, mais nous voulons nous rappeler que ces choses ont été écrites afin que nous croyions que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant nous ayons la vie en son nom" (Jn.20:30-31).

CONCLUSION

Pourquoi alors suivre Christ? Pourquoi être un disciple de Christ lorsque la vie risque de devenir plus compliquée pour moi, comme cela est si souvent mentionné dans la Bible? Pour une seule raison: à travers Jésus, nous voyons le visage de Dieu. Il est la vérité éternelle, il est Dieu fait homme, et je sais qu’à travers sa vie, sa mort et sa résurrection, je suis réconcilié avec Dieu, lui, l’auteur de la vie.

"Je crois que rien ne peut me séparer de l’amour de Dieu" (Rom.8:39). Il a tout pouvoir et une bonté infinie. Voilà pourquoi je fais confiance en ses promesses. Je lui ai donné entièrement ma vie, avec ses blessures et tout ce qui va avec. Il est la seule certitude dans un monde incertain. Il est digne d’être adoré parce qu’il est Dieu qui, à travers Jésus-Christ, a réconcilié le monde avec lui-même (2Cor.5:18).

Il m’a sauvé, il m’a rendu juste devant lui. Il est au centre de ma vie. Nous sommes appelés à l’adorer et à lui offrir des prières de remerciements et d’actions de grâce, pour la pitié qu’il a eue envers nous et pour le salut qu’il nous a accordé en Jésus-Christ.

Nous sommes appelés à lui offrir nos vies, non pas dans le but de rester en bonne santé, de devenir riches ou même de recevoir la force pour accomplir de grandes choses pour lui. Nous lui offrons nos vies par reconnaissance de ce qu'il a fait pour nous à la croix. Lui seul exerce un droit sur nous, il nous a rachetés à un si grand prix!