LE SECRET POUR SURVIVRE AUX MOMENTS DIFFICILES (Héb.11:23-29)

(Prêché à Glain le 2 septembre 2018) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

 

PREMIERE PARTIE

 

Il y a quelques mois, j’ai rencontré un couple qui m’a partagé avoir perdu leur fille de 15 ans. Au cours de la conversation, la mère m’a dit: "Ma fille me manque tellement que je ne suis pas sûre de pouvoir survivre à cette épreuve."

 

Il n'y a pas si longtemps, un homme d’affaire m’a téléphoné en me disant qu’il voulait se suicider. Après l’avoir entendu, je lui ai demandé si je pouvais prier pour lui. Il a accepté. Au cours de la conversation, il m’avait dit qu’il n’était pas certain qu’il pourrait survivre s'il devait perdre tout ce qu’il possédait.

 

Le titre du message ce matin est "Le secret pour survivre aux moments difficiles qui surviennent dans notre vie".  Je vous invite à lire un passage dans l'épître aux Hébreux. Ce passage parle d’un homme qui a survécu aux nombreuses situations difficiles auxquelles il a dû faire face, et qui a été béni par Dieu. Cet homme est un exemple pour nous tous aujourd’hui.

 

"C’est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et qu’ils ne craignirent pas de désobéir à l’ordre du roi. C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, préférant être maltraité avec le peuple de Dieu que de jouir du péché pendant quelques temps. Il estima que subir le mépris comme le Messie avait beaucoup plus de valeur que tous les trésors d’Egypte, car il avait les yeux fixés sur la récompense future.

 

C’est par la foi que Moïse quitta l’Égypte, sans être effrayé de la colère du roi; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. C’est par la foi qu’il institua la Pâque et ordonna de répandre du sang sur les portes, afin que l’ange de la mort, c’est-à-dire l’exterminateur, ne tue pas les fils premiers-nés des Israélites. C’est par la foi que les Israélites traversèrent la mer Rouge comme si c’était une terre sèche, mais quand les Égyptiens essayèrent d’en faire autant, ils furent noyés" (Héb.11:23-29).

 

L’une des erreurs qu’il nous arrive parfois de commettre en examinant la vie des personnages de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament, c’est de penser que ces hommes et ces femmes étaient des gens extraordinaires et qu'ils avaient des capacités incroyables pour avoir accompli tout ce qu’ils ont fait.

 

Si c’était le cas, cela remettrait en question tous les passages dans la Bible qui mentionnent la façon dont Dieu a agi à travers ces hommes et ces femmes. Ces gens étaient des hommes et des femmes ordinaires comme vous et moi. La seule différence, c’est qu’ils avaient tous quelque chose en commun qui a fait en sorte qu’ils ont pu tenir bon et voir Dieu accomplir des choses extraordinaires à travers eux.

 

Frères et sœurs, ce quelque chose qu’ils avaient en commun a fait en sorte qu’ils ont vécu une vie tout à fait exceptionnelle, voire époustouflante. Et ce quelque chose qu’ils avaient en commun est encore et toujours disponible pour vous et moi aujourd’hui.

 

Lorsque nous regardons en arrière, nous pouvons tous dire qu’il nous est arrivé de connaître des périodes difficiles dans la vie. J’aimerais vous parler d’un moyen ou d’une clé qui nous permet, lorsque surviennent ces moments difficiles, de remporter la victoire plutôt que de se retrouver écrasés par ceux-ci, peu importe leur nature ou leur gravité.  

 

Premièrement, nous pouvons dire en commençant que :

 

I- LES MOMENTS DIFFICILES SONT INEVITABLES

 

Tôt ou tard, ils font partie de la vie de tout être humain et personne ne peut y échapper.  Les périodes difficiles sont inévitables, nous ne pouvons pas y échapper.

 

Il y a deux choses maintenant que j’aimerais dire concernant ces situations difficiles:

 

- Il y a des situations que nous vivons à cause de ce que nous faisons ou à cause de ce que nous avons fait.

- Et il y a certaines situations que nous vivons qui sont provoquées par Dieu. 

 

Prenons par exemple le cas de Moïse. Il a grandi dans la maison de Pharaon pendant une quarantaine d'années et il pouvait s’offrir tout ce qu’un homme de son rang désirait dans la vie, mais devenu un homme, "il refusa d’être appelé le fils de la fille de Pharaon" (Héb.11:24).

 

Dieu avait déjà prédit que l’esclavage des Israélites durerait quatre-cents ans et qu’il enverrait ensuite un libérateur. Et le moment était maintenant arrivé pour que cette prophétie se réalise: "Il préféra donc être maltraité avec le peuple de Dieu que de jouir du péché pendant quelque temps" (Hb.11:25).

 

Mais Moïse a fait ce que la plupart d’entre nous font, et il va commettre une terrible erreur en voulant devancer Dieu.  Il va commencer à vivre des moments difficiles, parce qu’il a pensé, dans son orgueil démesuré, qu’il arriverait par ses propres forces à accomplir ce que Dieu seul pouvait accomplir.

 

"Un jour, il aperçut un Egyptien en train de frapper un de ses frères hébreux. Il regarda autour de lui et ne voyant personne, il tua l’Egyptien et enfouit le corps dans le sable...Voyant que l’affaire était connue, il eut peur. Le Pharaon lui-même entendit parler de cela et chercha à le faire mourir. Moïse quitta alors l’Egypte et alla se réfugier dans le pays de Madian" (Ex.3:11-15) où pendant quarante longues années, il va travailler comme berger, dépouillé de tout ce qui faisait sa force lorsqu’il vivait en Egypte. Après quarante ans dans la maison de Pharaon, maintenant Moïse va vivre pendant quarante ans coupé du monde dans le désert. Quel changement radical pour lui.

 

Moïse s’était attiré des ennuis parce qu’il avait essayé de faire par ses propres forces ce que Dieu allait finalement accomplir de façon miraculeuse. Dieu allait délivrer son peuple, le peuple d’Israël, et en faire une nouvelle nation; non pas en comptant sur un homme qui avait tué un soldat, ou quand  où cet homme l’aurait décidé, mais au moment où lui l’avait fixé.

 

Frères et sœurs, l’une des principales raisons pour lesquelles vous et moi vivons souvent des moments difficiles, c’est parce qu’il nous arrive parfois de faire comme Moïse et devancer le plan prévu par Dieu.  Nous voulons ce que nous voulons, quand nous le voulons, comme nous le voulons et où nous le voulons, au lieu d’attendre le moment choisi par Dieu et accepter que cela soit fait à sa manière. Nous nous retrouvons alors en difficulté et nous nous demandons comment nous en sommes arrivés là.

 

Pourquoi certaines personnes se retrouvent-elles dans de graves difficultés financières, voire même sur le point de déclarer une faillite personnelle? C'est parce qu'elles font partie de cette catégorie de gens qui ne peuvent pas attendre pour posséder ceci ou cela, elles le veulent maintenant, peu importe qu’elles en aient les moyens ou non. 

 

Frères et sœurs, il arrive que nous nous placions nous-mêmes dans des situations difficiles parce que nous avons voulu en faire à notre tête plutôt que d’obéir à Dieu. Et le pire, il arrive assez souvent que nous essayons de mettre cela sur le dos de quelqu’un d’autre, voire même sur le dos de Dieu. S’il y a des moments difficiles que nous nous imposons, il y en a d’autres où c’est Dieu qui nous y a placés et dont il nous libérera quand il l’aura décidé. 

 

Pensez à Moïse par exemple. La première fois qu’il a quitté l’Egypte, il l'a fait avec la peur au ventre, fuyant les menaces de Pharaon qui cherchait à le tuer. La deuxième fois qu’il a quitté l’Égypte, il l'a fait comme un homme sûr de lui, à la tête d’un peuple qui deviendrait le peuple de Dieu.

 

Qu’est-ce qui a bien pu arriver pour que la deuxième fois, la situation soit si différente?  Eh bien, la première fois, Moïse a agi à sa manière et ça n’a pas marché. De plus, ça lui occasionné de graves problèmes. Pendant quarante longues années, patiemment et silencieusement, Dieu va jour après jour, sous le soleil chaud du désert, préparer son cœur à l’appel qu’il avait prévu pour lui.

 

Dans Exode 3:1-2, il est écrit: "Un jour, après avoir conduit le troupeau au-delà du désert, il arriva à Horeb, la montagne de Dieu... Il aperçut quelque chose qu’il n’avait jamais vu auparavant. Il a vu un buisson qui brûlait d’où sortait des flammes, mais sans que le buisson brûle." Moïse avait déjà vu des buissons en train de brûler dans le passé, mais ce buisson avait quelque chose de particulier: il brûlait mais il ne se consumait pas.

 

Il décida de faire un détour pour aller voir ce phénomène étonnant et découvrir pourquoi le buisson ne se consumait pas. Lorsque le Seigneur le vit faire ce détour, il l’appela du milieu du buisson: "Moïse, Moïse, n'approche pas d’ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte" (Ex.3:5).

 

Et ainsi commence une conversation entre Dieu et un homme qui n’avait jamais entendu parler Dieu. Ce Dieu se présente à lui comme étant "Le Dieu de son père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, tellement il craignait de regarder Dieu" (Ex.3:6). Dieu lui dit qu’il a un appel pour lui: il l’envoie "trouver Pharaon pour qu’il lui ordonne de laisser partir son peuple" (Ex.3:10).

 

Vous connaissez bien sûr la réponse que Moïse va donner à Dieu: "Seigneur, je ne suis pas un homme qui a la parole facile" (Ex.4:10). Il va donner toutes sortes d'excuses à Dieu pour ne pas y aller, et vous vous souvenez ce que Dieu lui a répondu : "Je serai avec toi" (Ex.3:12a).

 

Il vivait seul dans le désert depuis quarante longues années, loin de tout ce qui ressemblait à ce qu’il avait vécu auparavant. Il avait passé tout son temps avec les moutons et les chèvres, et il avait perdu l’habitude de fréquenter des gens. Il entend Dieu lui dire: "Je veux que tu te rendes voir le Pharaon dans son palais et que tu lui dises ce que je t’ai demandé de lui dire : Laisse partir mon peuple."

 

Nous parlons ce matin de situations difficiles. Moïse savait que Pharaon avait cherché à le faire tuer quarante ans plutôt. Vous comprenez un peu mieux pourquoi il cherchait des excuses pour ne pas se rendre en Egypte. Il savait qu'en se présentant devant Pharaon, celui-ci pouvait à tout moment, sur un simple claquement des doigts, ordonner qu’il soit tué.

 

Nous connaissons la suite: à chaque fois que Moïse se présentait devant Pharaon, celui-ci refusait de laisser partir le peuple, jusqu’à ce que finalement le Seigneur prenne la vie du propre fils de Pharaon. C’est alors qu’il laissa les Israélites quitter l’Egypte.

 

Sachant que la distance entre l’Egypte et Israël est de 613 km, si on vous demandait de donner le pourcentage de chance que trois millions de personnes survivent dans le désert, quel pourcentage auriez-vous donné? Qu'allaient-ils manger? A quel endroit trouveraient-ils à boire? Allaient-ils seulement pouvoir survivre?

 

Ajoutons à cela que peu de temps après, Dieu va inciter les Egyptiens à les poursuivre. Il est écrit : "Le Pharaon et toute son armée les atteignirent alors qu’ils campaient près de la mer... Les Israélites eurent très peur et dirent à Moïse: N’y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu’il fût besoin de nous amener mourir au désert? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d'Égypte? N’est-ce pas là ce que nous te disions en Égypte : Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir les Égyptiens que de mourir au désert" (Ex.14:8-12).

 

Moïse va leur répondre d’une manière tout à fait renversante: "Ne craignez rien, restez en place, tenez bon et regardez comment l’Éternel va vous délivrer aujourd’hui même; car les Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. L’Éternel combattra pour vous; et vous n’aurez pas à intervenir" (Ex.14:13-14).

 

Le pasteur Bob Gass raconte que lorsque nous traversons une situation difficile, si nous ne voyons pas de solutions immédiates, notre réaction première est souvent de nous enfuir, d’échapper à tout prix, d’essayer quelque chose, n’importe quoi pour nous en sortir, alors que Dieu dit de rester sur place, de tenir ferme et de prier.

 

Nous aimons les miracles, mais à condition de ne pas nous retrouver dans une situation qui nécessite un miracle. Imaginez que vous ne puissiez pas vous enfuir, que votre seul moyen pour vous sauver, c’est par la mer, mais que vous n’avez pas de bateau pour faire la traversée.

 

Vous aimeriez que Dieu intervienne et trouve une solution, cependant Dieu attend. L’ennemi approche, vous entendez ses pas, vous criez à Dieu pour qu'il vous sauve, mais Dieu attend. Si vous restez sur place, c’est parce que vous n’avez pas d’autre choix.

 

Dieu a un sens de l’humour, n’est-ce pas? Il dit aux Israélites de rester sur place, de tenir bon, de rester ferme, de ne pas se décourager, mais où pouvaient-ils aller se cacher? Ils étaient des cibles faciles. Il n’y avait aucun rocher derrière lequel ils pouvaient se cacher, aucune forêt où ils pouvaient se réfugier.

 

Frères et sœurs, si Dieu nous place parfois dans des situations difficiles, voire même intenables, c’est pour nous obliger à nous tourner vers lui et à lui faire confiance quand il n’y a plus d’autre espoir. La prière devient donc notre seule option possible. Si nous prions, il va intervenir en notre faveur mais en son temps, pas une seconde avant ni une seconde après; sinon, nous serions capables de lui mettre des bâtons dans les roues.

 

Moïse a vécu des moments très difficiles partout où il se déplaçait avec le peuple. Devant le Pharaon, ce fut difficile, et avec son peuple, ce fut difficile aussi; et le seul recours qu’il avait, c’était la prière. Mais alors pourquoi était-il là? Il était là parce que c’est Dieu qui l’avait décidé.

 

Frères et sœurs, nous n’apprécions pas ces périodes où nous vivons des moments difficiles. Permettez-moi alors de vous poser la question suivante: "Si, au moment où je vous parle, vous vivez une situation difficile, est-ce que cette situation a été provoquée par quelque chose que vous avez fait, ou est-ce Dieu qui l’a décidé, et ce, pour une raison bien précise que vous ne connaissez pas encore?"

 

Nous vivons tous des situations difficiles dans nos vies. Lorsque Jacob rencontra le Pharaon et qu’il lui demanda son âge, il lui dit: "Il y a cent-trente ans que je vais d’un pays à l’autre comme un étranger. Ma vie a passé vite, et j’ai connu des années difficiles" (Gen.47:9)

 

Frères et sœurs, les périodes difficiles sont inévitables, peu importe les raisons pour lesquelles elles apparaissent dans nos vies. Nous sommes tous appelés à y être confrontés, et le secret, c’est de savoir comment nous allons réagir. Par conséquent, non seulement ces périodes difficiles sont inévitables, mais :

 

II- LES PERIODES DIFFICILES VONT SOIT NOUS FAIRE PROGRESSER, SOIT NOUS FAIRE REGRESSER, VOIRE MEME NOUS DETRUIRE

 

Elles vont nous faire progresser ou elles vont nous détruire, dépendant de la façon dont nous allons réagir. Si vous pensez à certains personnages de la Bible, et à la manière dont ils ont répondu dans les situations difficiles, vous verrez que pour deux personnes qui ont vécu à peu près une situation similaire, la première en est sorti fortifiée et grandie, tandis que la deuxième s’est écroulée en portant la même charge. Qu’est-ce qui a fait la différence entre les deux? C'est la façon dont ils ont répondu face à cette difficulté.

 

Prenez le cas de l’apôtre Paul. Avant même qu’il arrive dans une ville, ou dès qu’il y arrive, les Juifs l’attendaient déjà pour le persécuter. Tout son ministère fut un champ de bataille. Il a vécu cette situation tout au long de sa vie. Il dit: "Cinq fois j’ai reçu des Juifs la série de trente-neuf coups; trois fois j’ai été battu à coups de fouet par les Romains, une fois on a voulu me tuer en me jetant des pierres. Trois fois j’ai fait naufrage et une fois je suis resté vingt-quatre heures dans l’eau..."  (2Cor.11:24-28 FC).

 

Et pourtant, il a pu dire: "Je fais une chose: J’oublie ce qui est derrière moi et m’efforce d’atteindre ce qui est devant moi. Ainsi je cours vers le but afin de gagner le prix que Dieu, par Jésus-Christ, nous appelle à recevoir là-haut" (Phi.3:13b-14); et le prix à gagner, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ.       

 

Lorsque vous lisez la biographie des grands serviteurs de Dieu qui nous ont précédés, eh bien, ceux à travers qui Dieu a manifesté sa présence avec puissance, sont ceux qui ont traversé des situations extrêmement difficiles dans leur vie et dans leur ministère. Ils ont vécu beaucoup de déceptions, beaucoup de chagrins et ils ont subi beaucoup de critiques. Mais au final, comment en sont-ils sortis? Ils sont sortis grandis de toutes ces situations. C'étaient des gens ordinaires qui avaient compris que le secret pour survivre aux périodes difficiles de la vie, c'est de garder les yeux fixés sur Dieu.

 

Moïse était l’un de ces hommes, un homme ordinaire, plein d’orgueil, égoïste, arrogant et rebelle vis-à-vis de Dieu, voulant que tout se déroule à sa façon. Dieu l’a dépouillé de tout ce dont il pouvait dépendre, pour l’amener au point où la seule chose qui lui restait à faire, c’était de dépendre de Dieu. Dépendre uniquement de Dieu, n'est-ce pas là la position la plus merveilleuse à avoir, n’est-ce pas là la meilleure et la seule chose à aspirer dans la vie?

 

Frères et sœurs, la seule chose sur laquelle nous devons compter, c’est sur un Dieu qui garde toujours le contrôle de toutes choses, qui nous aime de façon démesurée et dont la fidélité ne nous fera jamais défaut. Vous ne pouvez pas être en meilleure position dans la vie que de n’avoir rien d’autre que lui. Il élève certains et il en abaisse d’autres, tout dépend de leur réponse.

 

Le Psalmiste dit: "L'Éternel donne la grâce et la gloire, il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité" (Ps.84:13).

 

David disait à son époque: "Seigneur, montre-moi quel chemin je dois suivre, je veux vivre en te restant fidèle. Mets en moi cette seule préoccupation : rester soumis à ton autorité" (Ps.86:11 FC).

 

Il y a des gens qui réagissent de la bonne façon, mais il y en a d'autres qui laissent paraître leur mauvaise humeur, leur amertume et leur haine envers Dieu lorsqu’ils se retrouvent dans certaines situations difficiles. Ils sont arrogants, l’orgueil leur sort par les oreilles, vous les entendez blasphémer contre Dieu parce qu’ils sont devenus dépendant de l’alcool ou de la drogue, ou parce qu’ils ne peuvent s’empêcher de vivre dans le péché, détruisant ainsi non seulement leur vie, mais la vie des autres, en répandant souvent le poison de leur amertume et de leur haine autour d’eux.

 

Lorsque vous les regardez, vous vous dites: "Quel gâchis!" Vous vous demandez ce qu’ils ont bien pu vivre dans leur vie pour l’avoir détruite à ce point. Je peux vous fournir une explication. La même situation, qui les a apparemment détruits, a permis à d’autres de se relever et de sortir non seulement grandis et fortifiés dans le Seigneur, mais de devenir la lumière et le sel là où ils étaient,  au point d’influencer toute une génération. 

 

Chers amis, comment réagissez-vous lorsque vous traversez des moments difficiles? Connaissez-vous le secret pour survivre lorsque que tout semble s’effondrer autour de vous et que vous n'avez pas beaucoup d’indices qui vous laissent voir que Dieu est présent et qu’il a déjà la solution à votre problème?

 

Comment réagissez-vous, et quel est le secret pour sortir plus forts et non pas abattus de cette situation?

 

Relisons ce qui est écrit: "C’est par la foi que Moïse quitta l’Egypte, sans avoir peur de la colère du roi; il demeura ferme, comme s’il voyait le Dieu invisible" (Héb.11:27 FC).  Moïse voyait ce que les autres ne voyaient pas, et c'est ce qui fait la différence dans la vie d'une personne.

 

Ce privilège de voir ce que les autres ne peuvent voir est accordé à ceux qui appartiennent à Dieu.

 

Lisons un passage dans le livre des Rois: "A l’époque où le roi de Syrie était en guerre contre Israël, il consulta ses officiers pour leur dire où il voulait que son armée campe. Mais Elisée fit dire au roi d’Israël : Fais attention! Evitez de passer à tel endroit, car l’armée syrienne s’y installe.

 

Le roi d’Israël put donc envoyer des soldats surveiller l’endroit indiqué. Cela arriva plusieurs fois: Elisée avertissait le roi d’Israël, et celui-ci pouvait prendre ses précautions. Le roi de Syrie fut profondément troublé par ces événements. Il convoqua ses officiers et leur dit: Il y a parmi nous un traître qui travaille pour le roi d’Israël! Ne voulez-vous pas me le dénoncer?

 

L’un des officiers lui répondit : Il n’y a pas de traîtres parmi nous, Majesté! Mais le prophète Elisée en Israël est capable de révéler à son roi même ce que tu dis dans ta chambre à coucher. Quand on l’avertit qu’Elisée se trouvait à Dotan, le roi y envoya une forte troupe de soldats, avec des chars et des chevaux, qui arrivèrent de nuit et encerclèrent la ville.

 

Le lendemain matin, le serviteur d’Elisée se leva de bonne heure et sortit de la ville; il vit les soldats, les chevaux et les chars qui entouraient la ville. Malheur, Maître! s’écria-t-il, qu’allons-nous faire? N’aie pas peur! répondit Elisée. Ceux qui se trouvent avec nous sont plus nombreux que ceux qui sont avec eux. Ensuite il pria en ces termes : Seigneur, ouvre ses yeux pour qu’il puisse voir. 

 

Le Seigneur ouvrit les yeux du serviteur d’Elisée, et celui-ci put voir que, tout autour d’Elisée, la montagne était couverte de chevaux et de chars étincelants. Cependant, les soldats syriens se mirent en marche vers le prophète; Elisée pria de nouveau: Seigneur, bouche les yeux de tous ces soldats" (2Rois.6:8-18). 

 

Relisons une dernière fois ce verset: "C'est par la foi que Moïse quitta l’Egypte, sans avoir peur de la colère du roi; il demeura ferme, comme  s’il  voyait le Dieu invisible" (Héb.11:27 FC). Voilà tout ce qui fait la différence dans la vie de quelqu’un : Moïse voyait ce que les autres ne voyaient pas.

 

Frères et sœurs, que nous puissions prier pour que Dieu nous montre ce que le monde ne voit pas, mais ce sur quoi Moïse avait les yeux fixés: "Il avait les yeux fixés sur la récompense à venir" (Héb.11:26). C’est là le premier principe qui nous permet d’affronter toutes les situations difficiles auxquelles nous aurons à faire face dans la vie.

 

C’est ce qui a permis aussi à Jésus de se rendre sur la croix.

 

Il y a également un deuxième principe que nous verrons la prochaine fois.