LA PUISSANCE TRANSFORMATRICE DE LA FOI (Jos. 2:8-11)

(Prêché à Glain, le 7 mai 2017) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

 

TROISIEME PARTIE

 

Tournez avec moi au chapitre 2 du livre de Josué. Nous avons vu, il y a deux semaines, l’histoire d’une prostituée qui s’appelle Rahab et qui vivait à Jéricho. Nous avons dit qu’il y avait trois choses fondamentales à examiner dans ce texte dont la première est :

 

I- RAHAB VA VIVRE UNE SITUATION OÙ ELLE VA DEVOIR PRENDRE UNE DECISION QUI CHANGERA RADICALEMENT SA VIE

 

Ce passage illustre bien la grâce de Dieu qui ne fait pas de distinction entre les personnes. Il nous accepte et il nous pardonne, non pas à cause de ce nous sommes ou de ce que nous pourrions être, mais à cause  de son Fils; ensuite de ce qu’il fera à travers nous et ce que nous deviendrons à travers lui.

 

La deuxième chose fondamentale que nous allons examiner ce matin est :

 

II- CE QUI A AMENE RAHAB A ETRE SI CONVAINCUE

 

Non seulement Dieu va l’amener à vivre une situation qui va lui permettre de prendre une décision  qui changera radicalement sa vie, mais il lui donnera une preuve qui va la convaincre. Vous êtes-vous déjà demandé comment une Cananéenne, une païenne, une prostituée pouvait avoir une telle conviction au point de vouloir être sauvée?

 

Je vous invite à lire les versets 8-11: “Avant que les espions se couchassent, Rahab monta vers eux sur le toit et leur dit (remarquez la conviction de cette femme) : “ L'Éternel, je le sais, vous a donné ce pays, la terreur que vous inspirez nous a saisis, et tous les habitants du pays tremblent devant vous. Car nous avons appris comment, à votre sortie d'Égypte, l'Éternel a mis à sec devant vous les eaux de la mer Rouge, et comment vous avez traité les deux rois des Amoréens au-delà du Jourdain, Sihon et Og,  que vous avez  dévoués par interdit. Nous l'avons appris, et nous avons perdu courage, et tous nos esprits sont abattus à votre aspect; car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui est Dieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre.”

 

Qu’est-ce qui a amené Rahab à avoir une telle conviction? Qu’est-ce qui l’a convaincue que Dieu avait donné ce pays aux Israélites? Qu’est-ce qui l’a convaincue que Jéricho était une cause perdue? Qu’est-ce qui l’a convaincue que Dieu est un si grand Dieu? Comment pouvait-elle dire: “C'est l'Éternel, votre Dieu, qui est Dieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre”? (v.11)

 

Comment a-t-elle pu être convaincue que son seul espoir se trouvait en Lui? Quelle est la raison qui l’a amenée à se ranger du côté de  ces deux hommes? Pourquoi a-t-elle accepté de les cacher chez elle au prix de sa vie? Comment cette païenne a-t-elle pu être imprégnée d’une telle conviction?

 

C’est parce qu’elle avait entendu parler des miracles que Dieu avait accomplis pour son peuple, et cela l’avait convaincue au point de dire que “l’Éternel, votre Dieu, est celui qui est Dieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre”. Elle en était venue à cette conviction en observant les miracles que Dieu avait accomplis et les victoires qu’il avait accordées à son peuple.

 

Si les Israélites, qui étaient en train de traverser le désert, avaient ressemblé à ces gens qui vivaient autour d’eux, cette prostituée n’aurait pas eu cette conviction dans son cœur. Mais voilà, vous ne pouviez pas nier que Dieu avait ouvert la Mer Rouge pour eux. Vous ne pouviez pas nier le fait que Dieu leur avait accordé la victoire sur de puissantes armées, et vous ne pouviez pas nier que Dieu marchait devant eux.

 

C’est ce qui amènera cette femme à dire:Quand nous avons appris comment,  à votre sortie d'Égypte, l’Éternel a mis à sec devant vous les eaux de la mer Rouge, et comment vous avez traité les deux rois des Amoréens au-delà du Jourdain, et quand nous avons appris ce que Dieu avait fait pour vous, le cœur nous a manqué et nous avons perdu courage” (v10-11)

 

Frères et sœurs, voulez-vous savoir quel est le plus grand sermon que les gens puissent entendre dans l’Eglise Baptiste de Glain? Ce n’est pas celui qui vient de la chaire le dimanche matin, c’est celui que les gens voient dans nos vies dès le lundi matin. Frères et sœurs, lorsque les gens de cette ville voient les miracles que Dieu a accomplis dans les cœurs et dans les vies de ceux qui font partie de son peuple, ils finissent par dire: “Il y a un Dieu dans le ciel.”

 

Voilà ce qui a convaincu Rahab la prostituée. Ces gens faisant partie du peuple de Dieu, ces gens à l’aspect si inoffensif étaient transformés. Dieu accomplissait des miracles dans leurs vies et  les habitants de Jéricho avaient appris comment Dieu avait séparé les eaux de la Mer Rouge pour eux et comment Dieu avait vaincu leurs ennemis.

 

Frères et sœurs, pour vraiment convaincre ceux qui vivent autour de nous, y a-t-il suffisamment de preuves que Dieu œuvre dans nos vies et que le Dieu que nous adorons est le vrai Dieu? Peuvent-ils voir la différence? Pour les gens qui nous observent, qu’est-ce qu'il y a de différent dans nos vies qu'ils ne peuvent expliquer autrement que par une intervention de Dieu? Dans la vie de cette Eglise, qu’y a-t-il que nous ne pouvons expliquer en dehors de toute intervention ou planification humaine?

 

Dans nos vies de tous les jours, qu’est-ce qui fait en sorte que lorsque les gens nous voient, ils disent: “Le Seigneur votre Dieu est avec vous, il y a quelque chose que vous vivez qui est différent de ce que nous vivons.” Frères et sœurs, lorsque les gens peuvent voir qu’il y a quelque  chose  de différent dans nos vies, ils vont vouloir le Dieu que nous avons.

 

Un des plus grands réveils spirituels que le monde ait connu fut celui survenu le jour de la Pentecôte. Tournez avec moi au chapitre 2 du livre des Actes, j’aimerais vous montrer quelque chose d’intéressant qui est survenu ce jour-là, où les gens ont été témoins de quelque chose de miraculeux.

 

J’aimerais que vous remarquiez ce qui est écrit au verset 12, lorsque ces événements miraculeux ont commencé à prendre place ce jour-là dans le cœur et la vie des membres du peuple de Dieu. Il est écrit: “Ils étaient tous dans l'étonnement.” Qui était dans l’étonnement? Ce n’était pas le peuple de Dieu, mais ceux qui n’étaient pas sauvés. “Ils étaient dans l’étonnement et, ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres: Que veut dire ceci?”

 

Qu’était-il arrivé à ces 120 disciples? “Ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux...  Ils se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue” (Ac.2:1-8). Ce fut une réunion incroyable, un événement inoubliable.

 

Les gens qui étaient présents ce jour-là étaient tous dans l'étonnement, et, ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres: Que veut dire ceci? Il se passait quelque chose qu’ils ne pouvaient pas expliquer et ils étaient déconcertés. Il n’est pas étonnant de les voir poser une deuxième question au verset 37: “Après avoir entendu ce discours, ils eurent leur cœur vivement touché,  et  ils  dirent  à  Pierre  et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous?”

 

Frères et sœurs les gens posèrent deux questions. La première question: Qu’est-ce que tout ceci? (v.12) et la deuxième question: Que ferons-nous? (v.37) Savez-vous quel est le problème de l’Eglise du vingt et unième siècle? Nous essayons de répondre à la deuxième question avant de nous être posé la première question. Nous essayons d’amener les gens à dire: “Que dois-je faire pour être sauvé?” avant qu’ils aient vu en nous quelque chose qui les pousserait à vouloir être sauvés.  

 

Quel est l’événement qui avait convaincu Rahab? Qu’est-ce qui l’avait amenée à craindre autant le Dieu d’Israël? Elle a vu Dieu agir avec puissance dans la vie de ce peuple, une puissance qu’elle ne pouvait pas expliquer, et cela a amené une profonde conviction dans son cœur.  La situation qu’elle vivait lui a permis de réaliser que Dieu avait des gens à son service qu’il pouvait utiliser pour manifester sa gloire (Jos.1:16).

 

Ce n’était pas des gens qui étaient capables, mais des gens qui étaient devenus disponibles. Ils avaient vécu le miracle de la Mer Rouge, ils avaient vécu l’expérience du sang versé et ils avaient vu Dieu agir avec puissance au milieu d’eux. Je crois que lorsque les gens voient cela, ils veulent être sauvés.

 

Lorsque les gens voient en nous quelque chose qu’ils ne peuvent pas expliquer et lorsqu’ils nous voient vivre d'une façon qu’ils ne peuvent pas expliquer, ils en viennent à se dire “Il y a quelque chose concernant ces gens que je ne comprends pas: que signifie tout ceci?”

 

Il y a quelques années, une Eglise dans le Sud de la Floride avait pris l’habitude de tenir une réunion de prière tous les matins. Un jour, les frères et sœurs dirent au pasteur qu’ils aimeraient voir Dieu faire un réveil dans la petite ville où ils habitaient. Un des hommes présents leur dit: “On m’a appris que la meilleure façon de vivre un réveil dans une ville, c’est d’amener la personne la plus méchante de la ville à être sauvée.”  D’un commun accord, les gens commencèrent à prier pour que Dieu sauve la personne la plus méchante de la ville.

 

Mais voilà, ils se dirent entre eux: “Nous avons un problème, nous ne connaissons pas la personne qui est la plus détestable dans la ville.” Alors ils décidèrent de faire des recherches et ils tombèrent tous d’accord pour dire que la personne la plus méchante de la ville était un homme.

 

C’était un buveur invétéré, un homme sans scrupule, quelqu’un qui était fort impliqué non seulement dans les jeux illégaux, mais qui aimait se bagarrer dans les bars avec quiconque voulait se battre. Il vivait une relation avec une femme mariée qui lui avait déjà tiré dessus, parce qu’elle trouvait qu’il passait trop de temps avec son épouse lorsqu’il la rencontrait, et la balle était allée se loger dans la hanche. Les médecins n’avaient pas voulu enlever la balle pour différentes raisons.  Voilà à quoi ressemblait cet homme.

 

Le pasteur de l’Eglise alla donc rencontrer cet homme. C’est l’épouse qui lui répondit. Il demanda à parler à cet homme. Elle lui répondit qu’il se trouvait dans une pièce à l’arrière de la maison en train de jouer et de boire avec des copains. Elle dit au pasteur: “Je ne crois que ce soit le bon moment pour le rencontrer.” Le pasteur avait compris et il retourna chez lui. Voilà à quoi ressemblait cet homme.

 

Alors l’Eglise décida de prier pour que Dieu puisse sauver l’homme le plus détestable de la ville. Les chrétiens commencèrent à prier pour que Dieu sauve cet homme et qu’il le transforme. Cet homme était dans une condition pire encore que celle de Rahab.

 

Dans ce petit groupe de prière, il y avait un homme qui s’appelait Al Cross. A une certaine époque, cet homme avait été l’alcoolique le plus connu de la ville, un véritable ivrogne. Nous parlons ici de quelqu’un qui non seulement buvait à la maison, mais qui passait ses journées à la taverne à boire jusqu’à ce qu’il tombe de son siège. Les clients réguliers de la taverne, qui le connaissaient bien, le traînaient à l’extérieur pour le conduire chez lui.

 

Le pauvre Al Cross avait entendu parler de Jésus et il l’avait accepté comme son Sauveur personnel. Les gens n’avaient jamais vu une transformation aussi radicale chez une personne. Le Seigneur mit à cœur à Al Cross d’aller voir le pasteur. Il lui dit: “Pasteur, j’ai suivi toutes sortes de traitements pour me libérer de l’alcool. J’avais l’impression d’être un ivrogne stupide et on a fait de moi un alcoolique éduqué. On m’a donné toutes les solutions pour m’en sortir, mais je n’avais pas la force de le faire. Et puis, un jour, j’ai entendu parler de Jésus-Christ et je l’ai accepté. J’ai compris que c’est en lui que je trouverais la force d’être libéré.”

 

Avec l’accord de son pasteur, Al Cross alla rencontrer cet homme considéré comme étant le plus méchant de la ville pour lui parler. Quelques jours plus tard, le pasteur retourna voir cet homme, ne sachant pas à quoi s’attendre. L’homme le reçut avec un sourire. Le pasteur lui dit: “Monsieur, je suis venu vous parler du Seigneur Jésus-Christ et vous expliquer comment vous pouvez être sauvé et libéré.” 

 

Le pasteur dit que l’homme le regarda avec sérieux en lui disant sur un ton solennel: “Si j’avais la certitude que Dieu peut faire pour moi ce qu’il a fait pour Al Cross, je voudrais qu’il le fasse tout de suite pour moi.” N’est-ce pas merveilleux d’entendre parler cet homme qui était considéré comme étant l’homme le plus méchant de la ville?

 

Pourquoi? Parce que, raconta le pasteur, lorsque cet homme s’est converti, c’était comme si vous aviez vu un enfant venir à Jésus-Christ. Cet homme fut sauvé et il vit sa vie être complètement transformée. Et celui qui fut jadis l’homme le plus méchant devint l’homme le plus courtois de la ville, et il continua à vivre pour Jésus jusqu’à sa mort.

 

Qu’est-ce qui avait convaincu cet homme? Il avait vu son vieux copain Al Cross, avec qui il avait fait de nombreuses virées dans le passé, être complètement transformé. Il avait vu ce que Dieu pouvait faire. Frères et sœurs, le plus grand argument en faveur du Christianisme, c’est la manière de vivre d’un chrétien; et le plus grand argument qui nuise le plus au Christianisme, c’est la manière de vivre d’un chrétien. Tout dépend de la façon dont il vit.

 

Peut-être que vous vous dites à l’instant même: “Eh bien, je n’ai jamais eu de problème d’alcool, quelle sorte de miracle pourrais-je bien vivre dans ma vie?” Que diriez-vous d’apprendre à rendre le bien pour le mal? Ce serait une bonne chose, n’est-ce pas? Que diriez-vous d’apprendre à aimer ceux qui vous détestent, à tendre l’autre joue, à manifester de la bonté envers ceux qui vous veulent du mal et à laisser le Seigneur Jésus-Christ prendre le contrôle de vos vies?

 

III- LA PREUVE QUE RAHAB ETAIT CONVERTIE

 

Nous avons vu la situation qui va l’amener à changer de vie, nous avons vu la preuve qui l’a convaincue, et finalement, j’aimerais qu’on regarde ensemble la preuve que cette femme était convertie.

 

Regardez ce qui est écrit aux versets 11 à 13. Rahab est en train de parler aux deux espions. Au verset 11, elle dit: “Je sais que c'est l'Éternel, votre Dieu, qui est le vrai Dieu.” Puis elle ajoute aux versets 12 et 13:  “Et maintenant, je vous prie, jurez-moi par l'Éternel que vous aurez pour la maison de mon père la même bonté que j'ai eue pour vous. Donnez-moi l'assurance que vous laisserez vivre mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs, et tous ceux qui leur appartiennent, et que vous nous sauverez de la mort.”

 

Regardez ce qui est écrit dans les versets 17-21: “Ces hommes lui dirent: Voici de quelle manière nous serons quittes du serment que tu nous as fait faire. A notre entrée dans le pays, attache ce cordon de fil cramoisi à la fenêtre par laquelle tu nous fais descendre, et recueille auprès de toi dans la maison ton père, ta mère, tes frères, et toute la famille de ton père. Si quelqu'un d'eux sort de la porte de ta maison pour aller dehors, son sang retombera sur sa tête, et nous en serons innocents; mais si on met la main sur l'un quelconque de ceux qui seront avec toi dans la maison, son sang retombera sur notre tête. Et si tu divulgues ce qui nous concerne, nous serons quittes du serment que tu nous as fait faire. Elle répondit: Qu'il en soit selon vos paroles. Elle prit ainsi congé d'eux, et ils s'en allèrent. Et elle attacha le cordon de cramoisi à la fenêtre.”

 

Qu’est-ce cela veut dire? Est-ce que tout ceci est arrivé par hasard? Est-ce que Dieu a fait en sorte que tout cela soit écrit parce que cela ferait quelque chose d’intéressant à lire? Non!  Il est écrit dans Hébreux 11:31 que “C'est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu'elle avait reçu les espions avec bienveillance”. Sa foi dans le Dieu tout puissant, et non pas dans ses bonnes œuvres, voilà ce qui a amené Rahab à se convertir et à être trouvée juste aux yeux de Dieu.

 

Que nous rappelle le cordon de cramoisi attaché à la fenêtre?  Juste avant de sortir d’Egypte, Dieu avait dit: “Je veux qu’on prenne un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. Ce sera un agneau sans défaut que vous immolerez. On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons... Je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous” (Ex.12:13).

 

Ces hommes avaient dit à Rahab: “Attache ce cordon de cramoisi (qui est la couleur du sang) à ta fenêtre. Gardez vos yeux sur le sang de l’agneau et vous serez unis avec nous qui sommes protégés par le sang, parce que c’est le sang qui délivre.”

 

Frères et sœurs, il y a un cordon rouge de la Genèse à l’Apocalypse. Vous voyez ce cordon rouge qui symbolise le sang, lorsque Dieu a couvert Adam d’un manteau dans le jardin d’Eden. Adam portait un vêtement d’animal qui avait été tué pour couvrir sa nudité, démontrant ainsi que du sang avait été versé.

 

Ensuite vous avez Abel qui a offert un agneau en sacrifice à Dieu, un des premiers-nés de son troupeau. Lorsque Noé sortit de l’arche, il offrit un sacrifice à Dieu. Abraham a vu un bélier sur le mont Morija, et il l’a offert en sacrifice à la place d’Isaac. Avant de quitter l’Egypte les Juifs offrirent un agneau en sacrifice (Exode 12).

 

Tous les sacrifices du temple étaient des sacrifices où du sang était versé. Certains d’entre eux préfiguraient le sacrifice parfait qui aurait lieu un peu plus tard sur la croix du Calvaire. Lorsque vous arrivez au livre de l’Apocalypse, vous voyez “Les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards chanter un cantique nouveau, disant: Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation” (Apo.5:9).

 

Nous retrouvons ce cordon de cramoisi dès le  livre de la Genèse jusqu’au livre de l’Apocalypse. Pourquoi? Parce que l’auteur de l’épître aux Hébreux écrit que “Sans effusion de sang il n'y a pas de pardon” (Hb.9:22). Chaque page de la Bible est tachée avec le sang de Jésus.

 

En quoi Rahab a-t-elle mis sa confiance pour se convertir? Elle a mis sa confiance dans le sang. Il est écrit: “C'est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu'elle avait reçu les espions avec bienveillance” (Hb.11:31).

 

Rahab était quelqu’un qui avait été purifiée par le sang. Ce n’était plus une prostituée, mais une princesse en Israël, et elle allait devenir l’arrière-grand-mère du roi David, faisant ainsi partie de la généalogie de notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ. Rahab était une personne transformée.

 

Rappelez-vous ce que j’ai dit dans la première partie de ce message: la nature nous forme, le péché nous déforme, les études nous informent, la société nous réforme, mais seul Jésus nous transforme.

 

CONCLUSION

 

Savez-vous à qui s’adresse message ce matin? C’est un message qui s’adresse autant à ceux qui sont sauvés qu’à ceux qui sont perdus.

 

Voici le message pour ceux qui sont sauvés: nous voulons être prêts afin que Dieu puisse nous utiliser. Nous voulons être remplis du Saint-Esprit afin que Dieu puisse agir avec puissance à travers nous, et nous voulons que cela devienne une réalité dans nos vies de tous les jours. Nous voulons vivre de façon que nos vies constituent une preuve vivante de l’Evangile que nous annonçons.

 

Deuxièmement, ce message s’adresse à tous ceux qui ne sont pas chrétiens. Si vous n’êtes pas un chrétien ce matin, j’aimerais vous dire quelque chose: le Dieu qui a sauvé l’homme le plus méchant de la ville, dont je vous ai parlé plus tôt, ce Dieu qui a sauvé cet homme Al Cross, dont je vous ai raconté une partie de sa vie, le Dieu qui m’a un jour sauvé, et le Dieu qui a déjà sauvé des millions de personnes, est le même Dieu qui est capable de vous sauver ce matin, si vous le désirez.  

 

Vous vous dites peut-être: “Pasteur, je ne suis pas une prostituée et je n’ai pas de problème de boisson, je ne me sens pas concerné.” Dans Jean 3, Dieu a sauvé Nicodème, un homme très religieux et très cultivé. Dans Jean 4, la femme samaritaine qui était au puits, qui avait été mariée cinq fois et qui vivait en concubinage avec un homme, a été sauvée.

 

Permettez-moi de vous dire que si vous n’êtes pas sauvé ce matin, il n’y a personne de trop méchant qui ne puisse être sauvé, ni personne de trop bon qui  n’ait besoin d’être sauvé. Savez-vous ce que j’aime de l’Evangile? C’est de voir des personnes qui un jour sont entrées dans cette salle,  et  de voir qu'aujourd'hui leur vie est complètement transformée par la puissance de ce livre.

 

Frères et sœurs, Dieu est toujours occupé à sauver des hommes et des femmes. Nous avons toujours l’Evangile de Jésus-Christ qui sauve encore et toujours des gens avec puissance. Pensez à Rahab qui était une prostituée, une Cananéenne, une païenne et qui est devenue non seulement l’arrière-grand-mère du roi David, mais qui fait maintenant partie de la généalogie de Jésus-Christ. Quel grand Dieu nous servons. Et aujourd’hui encore, il sauve quiconque veut placer sa confiance en lui. Il est écrit que c’est par la foi que nous sommes sauvés (Hb.11:31).

 

Dans sa vie, Rahab a été confrontée à une situation qui l’a amenée à prendre une décision, tout comme vous qui êtes dans ce lieu ce matin. Elle a entendu parler des miracles que Dieu avait accomplis, elle a entendu parler des changements survenus dans la vie des membres du peuple de Dieu, et cela l’a amenée à se convertir. Elle va mettre sa foi en Jésus.