LE DEMONIAQUE QUI EST DEVENU UN MESSAGER DE DIEU (Marc 5:1-20)

(dimanche le 9 octobre 2016) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

 

INTRODUCTION

 

Jacob Koshy a grandi à Singapour avec une seule ambition: réussir sa vie en gagnant le plus d’argent possible et en possédant tout ce qu’il pouvait se permettre. Son ambition l’a conduit dans le monde de la drogue et du jeu, où il finit par devenir le chef d’un réseau de contrebande internationale. Il est arrêté en 1980 et placé dans une prison fédérale de Singapour afin de subir une cure de désintoxication.

 

Tous ses buts, ses objectifs, ses rêves et ses ambitions ont été enfermés avec lui dans une minuscule cellule, et son cœur était rempli d’un vide glacial.

 

Dans ce centre, on permettait aux prisonniers de fumer, et plutôt que de rouler le tabac dans du papier à cigarette, Jacob Koshy les roulait en utilisant les pages d’une Bible des Gédéons qui se trouvait dans sa cellule. Un jour, il tomba endormi en fumant. Il se réveilla pour découvrir que sa cigarette avait brûlé et que tout ce qui restait, c’était un morceau de papier carbonisé. Il le déplia et lut ce qui était écrit: “Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?”

 

Il demanda une autre Bible et lut l’histoire de la conversion de Saul de Tarse. Il réalisa soudainement que si Dieu avait pu venir en aide à quelqu’un comme Saul, Dieu pouvait l’aider lui aussi. Il s’agenouilla alors dans sa cellule et il demanda à Jésus de venir dans sa vie et de le changer. Il commença à pleurer et il ne pouvait pas s’arrêter. Les larmes d’une vie perdue effaçaient sa douleur et la paix de Dieu a envahi son cœur. 

 

Il commença à partager son histoire avec les autres prisonniers et aussitôt qu’il fut libéré, il se joignit à une église et il s’y impliqua activement. Il rencontra une chrétienne, ils se marièrent et aujourd’hui, ils servent tous les deux le Seigneur en Extrême-Orient où il raconte aux gens avec enthousiasme avoir trouvé la vérité en fumant la Parole de Dieu.

 

Le texte que nous allons examiner nous présente quelqu’un qui n’avait aucune ambition dans la vie, qui était perdu dans ses péchés et qui se dirigeait directement en enfer jusqu’à ce que Jésus intervienne dans sa vie. Sur le chemin de Gadara, Jésus avait démontré sa puissance sur les éléments naturels en calmant la mer. Il allait maintenant démontrer son autorité sur le péché et sur Satan en sauvant un pécheur.

 

Permettez-moi de partager avec vous l’histoire du démoniaque qui est devenu un messager de Dieu. Je pense que cette histoire est réconfortante pour nous, parce que si Dieu a pu agir dans la vie d'un démoniaque, à combien plus forte raison il a de grandes choses en réserve pour chacun de nous.

 

On va prier : "Seigneur, au début de ce culte, nous nous sommes rappelés combien tu es grand. Ta Parole nous dit que, malgré leur immensité, les cieux ne peuvent te contenir tellement tu es grand. Seigneur, tu as aussi le don de nous étonner et tu connais les besoins de chacun. Seigneur, ce qui est merveilleux, c'est qu'à travers ton message de l'Evangile, on ne peut pas tomber dans la routine, parce que chaque personne est unique à tes yeux. Tu as une parole bien particulière en réserve pour chacun et tu sais ce dont nous avons besoin ce matin. Seigneur, je te prie de faire en sorte que tous les cœurs dans cette salle puissent rester ouverts, ou s'ouvrir s'ils ne le sont pas encore, afin de recevoir la portion que tu as en réserve pour chacun. Seigneur, nous savons que Jésus est venu il y a deux-mille ans, nous savons qu'il est ressuscité, qu'il est vivant. Nous savons qu'il est au milieu de nous ce matin et nous savons aussi que, par son Esprit, il ne veut pas se contenter d'être présent, mais il veut aussi agir avec puissance dans chacune de nos vies. Seigneur, nous voulons que tu nous fasses grandir à travers ta Parole ce matin. Qu'elle soit une parole d'exhortation, une parole d'encouragement. Nous voulons que ta Parole fasse son effet dans chacune de nos vies, et ce, sans exception pour toutes les personnes présentes ce matin. Seigneur, je te demande ton aide, afin que cette parole qui sortira de ma bouche soit celle qui se trouve dans ta Parole, qu'elle soit dirigée par ton Esprit, afin que nous puissions voir la manifestation de ta puissance envers nous encore aujourd'hui. Amen!'

 

Lisons le passage de ce matin dans Marc 5:1-20 (FC) : "Puis ils arrivèrent de l’autre côté du lac de Galilée, dans le territoire des Géraséniens. Jésus descendit de la barque et, aussitôt, un homme sortit du milieu des tombeaux et vint à sa rencontre. Cet homme était possédé par un esprit mauvais et il vivait parmi les tombeaux. Personne ne pouvait plus le tenir attaché, même avec une chaîne ; souvent, en effet, on lui avait mis des fers aux pieds et des chaînes aux mains, mais il avait rompu les chaînes et brisé les fers. Personne n’était assez fort pour le maîtriser. Continuellement, la nuit comme le jour, il errait parmi les tombeaux et sur les collines, en poussant des cris et en se blessant lui-même avec des pierres. Il vit Jésus de loin ; alors il accourut, se jeta à genoux devant lui, et cria avec force : « Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je t’en conjure, au nom de Dieu, ne me tourmente pas ! »  – Jésus lui disait en effet : « Esprit mauvais, sors de cet homme ! » – Jésus l’interrogea : « Quel est ton nom ? » Il répondit : « Mon nom est “Multitude”, car nous sommes nombreux. » Et il le suppliait avec insistance de ne pas envoyer les esprits mauvais hors de la région. Il y avait là un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture près de la colline. Les esprits adressèrent cette prière à Jésus : « Envoie-nous dans ces porcs, laisse nous entrer en eux ! » Jésus le leur permit. Alors les esprits mauvais sortirent de l’homme et entrèrent dans les porcs. Tout le troupeau – environ deux-mille porcs – se précipita du haut de la falaise dans le lac et s’y noya. Les hommes qui gardaient les porcs s’enfuirent et portèrent la nouvelle dans la ville et dans les fermes. Les gens vinrent donc voir ce qui s’était passé. Ils arrivèrent auprès de Jésus et virent l’homme qui avait été possédé d’une multitude d’esprits mauvais : il était assis, il portait des vêtements et était dans son bon sens. Et ils prirent peur. Ceux qui avaient tout vu leur racontèrent ce qui était arrivé à l’homme possédé et aux porcs. Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire. Au moment où Jésus montait dans la barque, l’homme guéri lui demanda de pouvoir rester avec lui. Jésus ne le lui permit pas, mais il lui dit : « Retourne chez toi, dans ta famille, et raconte-leur tout ce que le Seigneur a fait dans sa bonté pour toi. » L’homme s’en alla donc et se mit à proclamer dans la région des Dix Villes tout ce que Jésus avait fait pour lui ; et tous ceux qui l’entendirent furent remplis d’étonnement."

 

I- LA CONDITION DE CET HOMME (v.1-7)

 

1) L’endroit où il habitait (v.3)

Cet homme vivait parmi les morts. C’était quelqu’un qui était rejeté par tous et qui vivait en solitaire. Il était connu pour avoir des envies soudaines de faire le mal, bref, c’était quelqu’un que personne ne voulait fréquenter. Quelle vie misérable il avait.   

 

2) Son impuissance (v.3-5)

C’était un homme qui était sous l’influence d’un esprit impur et personne n’arrivait à le contrôler. Certains avaient essayé mais sans succès. Ses pulsions étaient trop fortes, aucun homme ne pouvait le changer.

 

Encore une fois, nous avons là une personne qui est perdue, qui est incapable de se contrôler et sous la forte influence du péché (Eph.2:2-3). Même s’il y a eu des gens qui ont eu à cœur d’intervenir dans sa vie, ils avaient été soit insultés soit rejetés par cet homme.

 

Il en est de même encore aujourd’hui. Les gens qui sont perdus sont ce qu’ils sont, jusqu’à ce que Jésus change leur cœur. Vous essayez d’aider certaines personnes et il arrive que tout ce que vous recevez, ce sont des insultes et des remarques peu édifiantes. Cela ne signifie pas que nous ne devons pas prier pour ces gens ni leur tendre la main, mais nous ne devons pas le prendre personnellement lorsqu’ils rejettent nos efforts. Parce qu'en fait, ce n'est pas nous que ces gens rejettent, mais c'est le Seigneur Jésus-Christ. Notre modèle, c'est Jésus-Christ qui a été rejeté et abandonné par tous, et pourtant, il a continuellement tendu la main. Les bras étendus sur la croix, Jésus a aussi tendu ses mains vers les pécheurs afin qu'ils puissent venir à lui. Et aujourd'hui encore,  Jésus est vivant et il tend ses mains pour que des personnes puissent venir à lui.

 

Et on peut se rappeler ce cantique : "Quel Sauveur merveilleux je possède!" Les hommes nous déçoivent, mais Dieu ne nous déçoit jamais. Ce matin, personne ne peut lever la main pour témoigner que Jésus l'a déçu, personne. Nous, nous l'avons sûrement déçu en vivant probablement en dessous des attentes que le Seigneur avait pour nous. Mais le Seigneur n'est pas un Dieu qui est rancunier. Il est capable de continuer à nous pardonner, on est toujours dans sa grâce et on peut le louer encore aujourd'hui parce qu'il ne nous punit pas comme nous le méritons.

 

3) Son désespoir (v.5)

“Il vivait sans cesse, nuit et jour, dans les sépulcres et sur les montagnes, criant, faisant du mieux qu’il pouvait pour se blesser et se faire du mal.” Marc nous décrit ici une scène pathétique à propos d’un homme complètement perdu. Même s’il avait voulu vivre une autre vie que celle qu’il vivait, il était impuissant à y arriver par lui-même. 

 

Chaque jour en ajoute encore un peu plus sur sa misère et sur sa souffrance. Chaque jour creuse toujours un peu plus profondément le fossé qui existe entre lui et Dieu, et il ne trouve aucun moyen de s’en sortir par lui-même. Chaque jour, il est davantage tourmenté. Chaque jour, il ressemble à quelqu’un qui s’enfonce dans les sables mouvants, qui s’enfonce toujours un peu plus profondément dans sa misère, dans sa fosse d’isolement, pris dans son propre piège.

 

Ainsi en est-il avec celui qui est perdu aujourd’hui. Il ne peut pas comprendre ce qui le pousse à boire, à se droguer, à consommer des médicaments à outrance, ou à faire le mal quel qu’il soit. C’est un style de vie dans lequel il s’est fait rapidement piéger, où il est incapable de s’en sortir par lui-même parce qu’il devenu littéralement esclave de son péché.

 

4) Celui qui peut lui venir en aide (v.6-7)

Il a besoin que quelqu’un vienne à son aide. Il a besoin que quelqu’un  fasse  pour  lui ce qu’il ne peut pas faire lui-même. Il a besoin que quelqu’un lui tende la main pour qu’il lève le bras et qu’il le sorte de cette situation misérable.

 

Puis un jour, quelqu’un s’arrête juste à l’extérieur du cimetière. Cet homme tourmenté ne connaît pas cet homme, mais les démons qui vivent en lui le connaissent “et ils tremblent de peur” (Jc.2:19). Ce pauvre homme se retrouve aux pieds de la seule personne qui puisse l’aider dans tout l’univers.

 

Dieu merci, Jésus ne se contente pas de laisser cet homme se vautrer dans sa misérable situation. Dieu merci, Jésus a traversé cette mer, il a affronté cette tempête, juste pour atteindre cet homme qui vivait comme un ermite. Il est bon de remarquer que Jésus n’a rien fait d’autre pendant qu’il était à Gadara, qui était l'une des dix villes semi-autonomes de la Décapole. Il était venu juste pour cet homme.

 

Frères et sœurs, avant même de l'avoir vu, Jésus connaissait les besoins de cet homme. Et pour vous aussi, avant même que vous demandiez du secours au Seigneur, si c'est votre cas ce matin, Dieu connaît déjà votre besoin et il attend simplement que vous ouvriez la bouche. Dieu prend plaisir à répondre à nos prières. Si vous essayez de régler votre problème tout seuls, vous ne réglerez jamais rien. Moi personnellement, à chaque fois que j'ai essayé de régler mes problèmes tout seul, eh bien, je les ai souvent empirés. Nous devons remettre tout cela entre les mains du Seigneur.

 

Dieu merci, “Le Seigneur Jésus ne veut pas qu’aucun ne périsse” (2Pi.3:9). Il vient nous rencontrer là où nous sommes, et il nous appelle à venir à lui (Jn.6:44). Il connaît l’emprise que le péché exerce sur nous, et il sait que nous ne pouvons pas nous en sortir par nous-mêmes. Louez soit le Seigneur Jésus-Christ qui aime les pécheurs, qui vient les chercher dans la misère dans laquelle leur péché les a plongés et qui leur offre le moyen de s’en sortir. 

 

Les moyens de nous en sortir se trouvent en Jésus-Christ, et c'est une question de foi. La Parole nous dit : "Le juste vivra par la foi" (Héb.10:38), et si la Parole de Dieu dit telle et telle chose, c'est la vérité, j'y crois par la foi parce que Dieu n'est pas un menteur.

 

Au milieu de l’épreuve qu’il traversait, Job a déclaré qu’il avait besoin d’un arbitre (9:33). Il cherchait quelqu’un qui se tiendrait entre lui et le Seigneur et qui joindrait ses mains. C’est ce que Jésus a fait pour tous ceux qui viennent à lui. Sur la croix, il était notre arbitre. Il a pris l’humanité déchue dans une main et il a pris un Dieu saint dans l’autre main et il les a réunis ensemble en lui.  “Par sa mort sur la croix, le Christ a détruit la haine; par la croix, il a réuni les deux races Juifs et non-Juifs en un seul corps et il les a réconciliées avec Dieu” (Eph.2:14-16).

 

II- LA CONVERSION DE L’HOMME (v.8-17)

 

1) Sa conversion fut de Dieu (v.8-10)

Ce que cet homme, et personne d’autre, ne pouvait faire, c’est le Seigneur Jésus-Christ qui l’a accompli. Une parole de la part de Jésus et cet homme était libre. Il fut changé à tout jamais par la puissance du Seigneur Jésus-Christ. Comme nous le verrons dans quelques instants, sa vie fut radicalement changée.

 

Frères et sœurs, que vous ayez été un grand pécheur ou un petit pécheur, quand arrive la nouvelle naissance, vous êtes radicalement changés puisque votre ancienne nature meurt et que c'est une nouvelle personne qui voit le jour. Ce n'est pas le nombre de péchés qui fait qu'une nouvelle naissance est plus grande qu'une autre. La nouvelle naissance est la même pour tout le monde et le changement est radical pour tous. Tout le monde part sur le même pied d'égalité avec le Seigneur qui ne fait aucun favoritisme.

 

Chers amis, comme vous le savez, c’est Jésus qui fait toute la différence dans la vie de quelqu’un. Une personne est sauvée uniquement en lui faisant confiance.  Lorsque vous placez votre foi en lui pour être sauvé, il vous sauve. C’est un don que Dieu accorde à quiconque le veut bien (Eph.2:8-9). Il n’y a aucun moyen de gagner notre salut par les bonnes actions que nous faisons. Il n’y a aucun moyen d’y arriver en pratiquant une religion quelle qu’elle soit. La seule façon d’être sauvé, c’est par la foi en Jésus (Ac.16:31).

 

C’est ce qui arrive lorsque Jésus passe dans votre vie. Rappelez-vous que c’est probablement la seule raison pour laquelle Jésus est venu de ce côté du lac ce jour-là. Il est venu pour qu’un homme puisse être sauvé par la grâce de Dieu. Oui, chers amis, quelle différence cela fait lorsque Jésus passe, il suffit juste de le demander à :

 

- La femme de Samarie qui se trouvait au puits ce jour-là (Jean.4)

- L’aveugle Bartimée (Mc.10:46-52)

- La femme qui avait des pertes de sang  (Mc.5:25-34)

- Jaïrus (Mc.5:21-23;35-43)

- L’homme malade depuis 38 ans près de la piscine (Jn.5:1-9)

- Le lépreux qui demandait à être pur (Mc.1:40-45)

- L’homme aveugle de naissance (Jn.9:1-38)

- Saul de Tarse (Ac.9:1-9)

- Aux disciples  (Mat.4:18-22)

- Lazare (Jn.11:1-44)

- Finalement, à moi, pour ma propre conversion, lorsque Jésus passa dans l’Eglise où j’étais.

 

Et aujourd'hui, quand on dit que "Jésus passe", c'est quand on entend l'Evangile être prêché. Jésus passe à chaque fois que l'Evangile est prêché  pour étendre sa main bienfaisante et salvatrice.

 

2) Sa conversion fut spectaculaire (v.11-14)

Ces versets nous révèlent que ces démons quittèrent cet homme pour entrer dans un troupeau de près de deux-mille porcs. C’est une conversion assez spectaculaire, n’est-ce pas? En fait, je n’ai jamais rien vu d’aussi spectaculaire comme conversion. Elle capta l’attention de ceux qui ont assisté à la scène et elle provoqua tout un choc, car ils s’enfuirent tous pour annoncer la nouvelle dans la ville et dans les fermes (v.14).  

 

C’est toujours ainsi que ça se passe avec le salut. A chaque fois que ça arrive, c’est spectaculaire, parce qu’une vie est transformée et qu’elle vient d’être enlevée au diable. De plus, Satan et la mort viennent de perdre une autre victime potentielle, Dieu est glorifié, les anges se réjouissent dans le ciel parce qu’un pécheur est racheté, qu'il a changé et devient un membre de la famille de Dieu. Vous conviendrez avec moi que c’est assez spectaculaire, n’est-ce pas?

 

Bien sûr que des milliers de porcs ne meurent pas à chaque fois qu’un pécheur se repent, mais il y a de plus grands miracles que celui-ci qui apparaissent dans le cœur et dans la vie future de la personne qui est sauvée. Lorsque Jésus se déplace dans un endroit et commence à sauver des pécheurs, les mots nous manquent pour exprimer ce dont nous venons d’être témoins. C’est toujours spectaculaire et excitant d’assister à une nouvelle naissance.

 

Une personne qui était morte dans ses péchés est ramenée à la vie en Jésus et elle devient une nouvelle créature. “Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses deviennent nouvelles” (2 Cor.5:17). Elle reçoit une nouvelle vie, une nouvelle famille, un total pardon de sa vie passée et future, la délivrance de la prison du péché dans laquelle elle se trouvait et une nouvelle demeure l’attend dans le ciel lorsqu’elle quittera ce monde. Rien n’est plus spectaculaire que de voir ce qui arrive dans la vie de quelqu’un qui fait confiance à Jésus.

 

Ce que nous avons fait ou vécu dans le passé, c'est mort parce que "toutes choses sont devenues nouvelles". Alors arrêtons de remuer le passé qui nous a fait tellement mal, arrêtons de nous prendre pour des victimes. Notre passé a laissé des cicatrices dans notre cœur, mais par  la nouvelle naissance, Dieu les a effacées.

 

Frères et sœurs, le Seigneur n'est pas venu pour sauver les victimes mais pour sauver les pécheurs. Je n'ai encore jamais vu une victime se convertir, car Dieu amène les pécheurs à la repentance et non les victimes. Quand on se considère comme étant une victime, jamais on ne prendra le temps de s'examiner, de reconnaître nos torts et de confesser que nous sommes pécheurs. Pourquoi? Parce qu'on dira toujours que ce qui nous arrive, c'est toujours la faute des autres.

 

Peu importe ce qu'on a vécu et les blessures qu'on a subies, même si on a souffert dans notre vie, Dieu nous dit que nous sommes quand même des pécheurs parce que "Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Rom.3:23).

 

3) Ce changement fut définitif (v.15-17)

Lorsque ceux qui avaient été avertis par les gens qui gardaient les porcs vinrent voir ce qui s’était passé, ils furent témoins d’un spectacle étonnant: cet homme qui était possédé était assis là devant leurs yeux affichant un large sourire, ils ne savaient quoi dire.

 

Il ne criait plus, il ne pleurait pas, il ne cherchait pas à  se blesser et il portait maintenant des vêtements. Il était probablement en train de parler avec Jésus, agissant comme s’il était aussi normal que tous ceux qui étaient là. Il n’y avait pas de doute que quelque chose d’extraordinaire lui était arrivé.

 

Ce que ces gens ont remarqué concernant cet homme, c’est une image de ce qui se passe lorsqu’une personne reçoit par la foi Jésus-Christ. Remarquez ce qu’ils ont observé le concernant:

 

3.1) Il était assis calmement   (v.15)

Une paix dans son cœur avait remplacé le tourment qu’il avait. Au lieu d’être dominé par les démons et les désirs de sa nature humaine, il est simplement assis là aussi calme qu’il peut l’être.

 

C’est ce que Jésus fait pour ceux qui lui font confiance. Il prend ce qui les tourmente et il le transforme en paix. Toutes les oppressions et les obsessions sont remplacées par “une paix qui dépassent tout ce que l’homme peut comprendre” (Phi.4:7). “Et cette paix que Jésus donne, c’est sa paix à lui, et la paix qu’il donne, il ne la donne pas comme le monde la donne” (Jn.14:27).

 

La paix que Jésus donne est une paix qui dure et qu'on emmène avec nous dans l'éternité. C'est peut-être difficile à croire, mais c'est ce que Jésus dit. Alors quand on entend une personne qui dit "Je n'ai pas la paix", d'après ce verset, on peut lui dire que c'est parce qu'elle n'a pas Jésus ou qu'elle a problème dans sa relation avec Jésus.

 

Tout ce que nous recevons de Jésus, ce qui concerne le Saint-Esprit, c'est éternel. Il ne faut pas attendre de mourir pour recevoir en haut la paix et la joie, parce que Jésus dit "je vous donne la paix" et pas "je vous donnerai la paix". Dans l'éternité, c'est le décor qui va changer, mais ce qu'on a à vivre avec Jésus, c'est pour maintenant; et la paix et la joie, on les vit dès maintenant. Les fruits de l'Esprit, ce n'est pas pour l'au-delà mais c'est pour maintenant. Notre paix et notre joie, c'est ce qui attire les gens à Jésus-Christ.

 

Extérieurement, ce n'était pas juste les miracles qui attiraient les gens à Jésus-Christ, mais il devait dégager une paix et une joie célestes, c'était comme un aimant. Jésus n'était pas un gourou, il était Dieu fait homme qui est venu parler à sa créature pour lui donner la paix et la joie qu'elle recherche depuis qu'elle est au monde.

 

3.2) Il était vêtu et il était capable de se contrôler (v.15)

Même s’ils avaient remarqué jusqu’à quel point il était assis calmement, ils avaient aussi remarqué le fait qu’il n’était plus nu. L’œuvre de Christ avait produit un changement non seulement dans le cœur de cet homme, mais elle avait apporté aussi des changements extérieurs.

 

Les gens voyaient qu’il avait retrouvé tous ses sens. Il ne perdait plus le contrôle de lui-même, il ne subissait plus l’influence des puissances démoniaques qui avaient habité en lui. Il est maintenant complètement sain d’esprit et en possession de tous ses moyens. Quelle différence.

 

Ainsi en est-il quand quelqu’un accepte par la foi le Seigneur Jésus. L’apparence extérieure et la manière de vivre vont se conformer à la nouvelle vie intérieure créée par Jésus. En d’autres mots, lorsque vous laissez entrer le Seigneur dans votre cœur, vos ambitions, votre façon d’agir et votre façon de voir les choses vont changer, parce que vous verrez les choses non plus à partir de votre propre perception mais à partir de celle de Dieu. Vous allez démontrer la réalité de votre salut par la manière dont vous vivez votre nouvelle vie. Comme je l’ai déjà mentionné, vous devenez une nouvelle créature (2Cor.5:17).

 

Avant, personne n'habitait en moi; maintenant, l'Esprit de sainteté habite en moi. Non seulement je suis mort en Christ mais en plus, je ne suis plus seul, j'ai quelqu'un pour me soutenir, j'ai le Saint-Esprit qui habite en moi.

 

Frères et sœurs, je ne suis pas en train de dire qu'on ne peut plus pécher, mais quand je pèche, je ne peux pas porter la faute sur le diable qui m'a tenté pour me faire tomber. Quand je pèche en tant qu'enfant de Dieu, c'est parce que j'ai volontairement dit "oui" au péché.

 

Par contre, ceux qui n'appartiennent pas au Seigneur sont esclaves de leurs péchés et ils ne sont pas capables de les combattre par leurs propres forces. Il arriveront à résister seulement pendant un temps, et puis ils vont s'épuiser et ils vont y retourner, parce que la délivrance n'appartient qu'à Jésus-Christ.

 

Voilà ce qui arrive lorsqu’un pécheur place sa confiance en Jésus. Son cœur est changé, son comportement extérieur est différent et sa façon de penser est différente.  Car voyez-vous, lorsque quelqu’un naît de nouveau, un nouvel Esprit prend le relais dans sa vie. Au moment même de sa conversion, l’Esprit de sainteté vient habiter dans le cœur de cette personne afin de pouvoir la guider. C’est “l’Esprit de vérité qui le conduira dans toute la vérité” (Jn.16:13), et “il ne sera plus jamais seul” (Jn.14:16-18).

 

C’est ce même “Esprit qui nous aide, qui nous enseigne tout et qui nous rappelle tout ce que le Seigneur Jésus a dit” (Jn.14:26). Il commence un processus qui, avec le temps, “renouvelle notre intelligence” (Rom.12:2). Autrement dit, il nous amène à penser comme Dieu pense.

 

Le secret pour être guidé par l'Esprit de vérité, c'est de lire la Parole de Dieu. Quand je dois prendre une décision, comment savoir si je me trompe ou pas? Eh bien, je dois lire la Parole, et l'Esprit de sainteté va me guider et me dire si ce que je vais faire vient ou ne vient pas de Dieu. Par exemple, quand un chrétien veut épouser une non-chrétienne, la Bible est claire : "Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?" (2Cor.6:14). Dans l'Ancien Testament, on voit que Dieu était radical avec les Juifs qui avaient épousé des non-Juifs.

 

Et aujourd'hui encore, Dieu ne peut pas aller à l'encontre de sa Parole. Si on se laisse guider par nos sentiments et par nos émotions, on peut se poser la question de savoir si on est réellement un chrétien né de nouveau. La différence entre un religieux et quelqu'un qui est né de nouveau est très très mince et en apparence, on n'est pas capable de le détecter. Ces deux personnes peuvent faire les mêmes œuvres mais pour des motifs différents. Le religieux les fera pour être bien vu des hommes, tandis que la personne née de nouveau fera ces œuvres pour plaire à Dieu.

 

Au lieu d’examiner les choses à partir de notre intelligence, l’Esprit de sainteté nous enseigne à voir les choses à partir de ce que Dieu pense et dit  dans  sa Parole. Lorsque  nous  laissons ainsi le Saint-Esprit nous enseigner, nous nous évitons beaucoup de tourments, beaucoup de déceptions et beaucoup de fausses illusions, et nous progressons dans notre foi et dans notre connaissance du Seigneur Jésus-Christ. C’est un long processus qu’on appelle la sanctification, mais “c’est un processus indispensable que nous devons expérimenter si nous voulons un jour voir le Seigneur” (Hb.12:14).

 

III- LA MISSION DE L’HOMME (v.18-20)

 

Il n’y a pas un seul d’entre nous que Dieu a sauvé et destiné à ne rien faire. “Dieu nous a formés; il nous a créés, dans notre union avec Jésus-Christ, pour que nous menions une vie riche en bonnes œuvres, ces œuvres qu’il a préparées d’avance afin que nous les pratiquions” (Eph.2:10).

 

En fait, une des preuves les plus certaines que vous avez expérimenté le salut, c’est ce désir d’être actif dans l’œuvre du Seigneur. Nous pouvons voir cette vérité se manifester dans la vie de cet homme nouvellement converti.  

 

1) Le désir de cet homme (v.18)

Tout ce que cet homme désirait, c’était de suivre Jésus. Regardez ce que Jésus a fait pour lui. Il n’est pas étonnant qu’il désire vivre  dans la présence du Seigneur.

D’un point de vue humain, il n’y a rien qui puisse démontrer autant notre amour à Jésus et la réalité de notre salut, que cet ardent désir d’être près de lui.  Les choses de Dieu sont précieuses pour ceux qui l’aiment. Sa Parole est un trésor à explorer et quelque chose de fort apprécié. Le culte d’adoration est un événement que vous ne voulez pas manquer. Les cantiques sont quelque chose d’important parce qu’ils nous donnent l’opportunité d’élever nos voix pour le louer.

 

Celui qui a été racheté veut juste être avec Jésus; rien de plus. Est-ce là ce qui brûle dans votre cœur ce matin? Est-ce votre désir de ressentir sa présence au quotidien dans votre cœur? Ceux qui sont sauvés, et qui vivent une relation étroite avec lui, savent de quoi je parle. Quel Sauveur merveilleux nous avons! Après tout ce qu’il a fait pour nous, comment ne pourrions-nous pas désirer être près de lui?

 

Quand quelqu'un me dit qu'on n'a pas besoin de venir à l'Eglise pour être en règle avec le Seigneur, je me dis qu'il y a quelque chose qu'il n'a pas compris. L'Eglise, c'est une famille, et le jour où tu t'absentes, peut-être que ce jour-là, quelqu'un aurait eu besoin de t'entendre parler. L'Eglise, ce n'est pas un bâtiment, c'est un corps dont la tête est Jésus-Christ et dont chaque membre est important. Si un membre du corps manque, c'est tout le corps qui est handicapé. Si vous vous trouvez insignifiants aux yeux du Seigneur, peu importe que vous soyez un petit orteil ou un petit doigt, vous avez tous votre importance dans le corps de Christ, et tôt ou tard on aura besoin d'un petit orteil ou d'un petit doigt.

 

L'Eglise, ce n'est pas une question de capacités intellectuelles, mais de capacités spirituelles données par le Saint-Esprit qui peut agir avec puissance à travers un petit orteil ou un petit doigt. C'est comme les oreilles, on en a deux et toutes les deux sont nécessaires, et il en est de même avec chaque membre du corps.

 

J'aime chacun de mes enfants de façon égale parce qu'ils sont ma famille et qu'ils sont le fruit de ma semence. Frères et sœurs, il en est de même dans le corps de Christ. Si vous êtes nés de nouveau, vous êtes le fruit de la semence du Saint-Esprit et de la Parole de Dieu. Et peu importe votre personnalité, Dieu n'a pas de préférés, il vous aime tous de façon égale et Jésus lui-même a dit : "Le Père vous aime autant qu'il m'aime." Dieu aime autant le pécheur né de nouveau que son propre Jésus qui était sans péché.

 

2) La volonté du Maître (v.19)

Je suis persuadé que le Seigneur Jésus a été touché par l’amour manifesté par cet homme à son égard. Mais il savait qu’il y en avait d’autres qui avaient besoin d’entendre ce que Dieu avait fait pour cet homme. Par conséquent, “Jésus l’envoie  dans sa maison, vers les siens, pour qu’il leur raconte tout ce que le Seigneur a fait pour lui, et comment il a eu pitié de lui”.

 

Il devait donner son témoignage et raconter aux perdus ce que Jésus avait fait pour lui.  Il devait dire aux captifs qu’il avait été libéré par Jésus. Il devait raconter aux meurtris, aux abusés, qu’il y avait un espoir d’être guéris. Il devait apporter la bonne nouvelle du salut aux perdus de ce monde.

 

D’un autre côté, c’est toujours ce que le Seigneur demande à tous ceux qui sont sauvés aujourd’hui. Si vous êtes sauvés, vous avez une histoire à raconter et cette histoire, c’est celle d’une personne qui était désespérée et impuissante jusqu’à ce que Jésus vienne dans sa vie et fasse toute la différence. Jésus veut que vous disiez aux autres ce qu’il a fait pour vous (Mat.28:19-20; Mc.16:15).

 

Le prophète Agée pose cette question dans Ag.2:19: “Y avait-il encore de la semence dans les greniers?” Chers amis, la semence ne peut pas se développer si elle n’est pas semée dans les champs. Jésus a dit à ses disciples: “Jetez le filet”(Jn.21:6). Pourquoi? Parce qu’il sait qu’un filet qui se trouve dans le fond d’une barque ne peut pas attraper  de poisson. Qui va semer  la graine? Qui lancera le filet? Qui va se présenter devant le Seigneur aujourd’hui et soumettre ce monde à Jésus? Comme le Seigneur l’a demandé à Esaïe 6:8: “Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous?”

 

3) L’oeuvre de l’homme (v.20)

Lorsque cet homme qui venait d’être sauvé entendit ce que Dieu voulait pour sa vie, il n’a pas hésité : “Il s'en alla, et se mit à publier dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui.” Cet homme a démontré qu’il était converti en obéissant à la volonté de Dieu pour sa vie (Jn.14:15;21). Il a simplement fait ce que le Seigneur lui a demandé sans poser de question. Quel exemple pour nous!

 

Rappelez-vous ce que Jacques dit: “Quelqu'un dit: Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les œuvres, alors je lui répondrai: Montre-moi comment ta foi peut exister sans œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres” (Jc.2:18).  Rien ne prouve plus clairement notre amour pour Jésus que lorsque nous cherchons à faire la volonté de Dieu.

 

CONCLUSION

 

Lors d’un voyage dans l’Ouest, l’évangéliste John Vassar visita la maison d’une femme qui priait pour son mari non converti. Elle demanda une Bible et Vassar lui en donna une, puis il continua son chemin. Il avait à peine quitté la femme que le mari revint à la maison, vit la Bible et entra dans une terrible colère. Saisissant la Bible d’une main et la hache de l’autre, il se dirigea vers un tas de bois, plaça la Bible sur le billot et il fendit la bible en deux d’un seul coup de hache. Retournant à la maison, il jeta la moitié de la Bible aux pieds de sa femme en disant: “Comme tu le prétends si bien, la moitié des biens qui se trouvent ici t’appartient, voici la part de la Bible qui te revient.

 

Il prit l’autre moitié et la jeta dans la cabane du jardin. Quelques mois plus  tard un jour d’hiver,  l’homme, voulant s’évader de la présence de sa femme, alla se réfugier dans la cabane du jardin. Trouvant le temps long, il regarda autour de lui pour voir s’il ne trouverait pas quelque chose à lire. Ses yeux tombèrent sur la Bible qu’il avait mutilée. Il la lut et son attention fut attirée par l’histoire du fils prodigue dans Luc 15. Il devint complètement absorbé par cette parabole, mais il découvrit que s’il voulait connaître la fin de l’histoire, c’est sa femme qui possédait l’autre moitié. Il se glissa discrètement dans la maison et alla chercher l’autre moitié du livre, mais il ne la trouva pas parce que sa femme l’avait cachée.

 

Finalement, il s’effondra et il lui demanda où elle l’avait cachée. Il lut et relut encore et encore cette histoire, à tel point qu'il se présenta devant le Père céleste comme le fit le fils prodigue. Confessant son péché, il demanda pardon pour le mal qu’il avait fait.

 

Pour nous aussi, le Seigneur connaît notre vécu et il sait quelle situation il doit nous faire vivre pour nous amener à penser à lui, à penser que nous sommes perdus. Ensuite, il nous permet d'entendre l'Evangile, et à ce moment-là, comme "La foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la Parole de Dieu" (Rom.10:17), notre coeur s'ouvre et le Saint-Esprit agit au point de "nous convaincre de péché, de justice et de jugement" (Jn.16:8). Et alors, Dieu fait de nous une nouveau membre de la famille de Dieu.

 

Chaque jour, semaine après semaine, le Seigneur ajoute des membres dans sa famille et il veut continuer à en ajouter davantage. Frères et soeurs, nous avons tous la responsabilité d'annoncer l'Evangile, nous sommes tous responsables du trésor qu'on a reçu des mains du Seigneur et on aura tous à répondre de ce qu'on aura fait de ce trésor. Dieu est grand, Dieu est bon, et ce qu'il a fait à travers le démoniaque, il veut aussi le faire à travers vous. Il veut vous utiliser pour toucher d'autres personnes qui subissent l'influence du diable et qui sont perdus pour l'éternité.