EN ATTENDANT QUE L’EAU SE METTE A BOUGER (Jn.5:1-9)
(Prêché à Glain, le 10 décembre 2017) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

INTRODUCTION

Je crois que la Parole de Dieu est si puissante qu'elle peut transformer n'importe quelle vie, et ce, sans exception. Dans un seul mot de la Parole de Dieu, il y a une puissance qui fait apparaître les choses qui ne sont pas. Dieu a le pouvoir de réaliser et d’accomplir des miracles dans chaque parole qui sort de Ses lèvres.

Il est écrit : "Il envoya sa parole et les guérit'' (Ps.107:20). Chers amis, pensez-vous que cette Parole ait perdu quoi que soit de Sa puissance? Je suis persuadé que Dieu peut accomplir aujourd’hui les mêmes choses qu’il a accomplies par le passé dans sa Parole.

Le Psalmiste dit : "Avant d'avoir été humilié, je m'égarais; maintenant, j'observe la Parole" (Ps.119:67). Puis il ajoute : "Il m'est bon d'être humilié afin que j'apprenne tes statuts" (v.71). Et si nos épreuves nous amènent à reconnaître que nous ne pouvons pas vivre de pain seulement, mais qu'il nous faut nous nourrir de toutes les Paroles qui sortent de la bouche de Dieu, elles auront servi à nous procurer de précieuses bénédictions.

Le message de ce matin est tiré de cette histoire miraculeuse. "Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Bethesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralysés, qui attendaient le mouvement de l’eau; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie. Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son lit, et marcha" (Jn.5:1-9).

I- LES GENS NE SONT PAS GUERIS PARCE QU’ILS NE FIXENT PAS LEURS YEUX AU BON ENDROIT

Il y avait tout autour de cette piscine une multitude de gens malades qui attendaient que l’eau s’agite pour être guéris. Jésus les a-t-il tous guéris? Non, il n’en a guéri qu’un seul. Pourquoi? Parce que les autres malades avaient leurs regards fixés sur l’eau de la piscine et non sur Jésus. Chers amis, bien des gens aujourd'hui mettent leur confiance dans les choses visibles plutôt qu'en Dieu. S’ils voulaient seulement tourner leurs regards vers Dieu, ils seraient bien vite tirés d'affaire.

Nous trouvons dans ce passage la question la plus étrange et la plus étonnante qui soit posée à un homme malade. Le Seigneur Jésus trouve cet homme malade à la piscine de Bethesda attendant que l’eau s’agite, et il lui dit: "Veux-tu être guéri?" (Jn.5:6). On pourrait dire au Seigneur : "Pourquoi lui poser cette question? Il est là depuis trente-huit ans (Jn.5:5), il est découragé d’attendre. Il est impotent, il est paralysé, il ne peut pas bouger et tu lui dis: "Veux-tu être guéri?"(Jn.5:6). Nous aurions pu dire à Jésus: "Voyons Seigneur, évidemment que cet homme veut être guéri. Il est là depuis si longtemps, et pendant toutes ces années, il n’a pas cessé de prier, d’attendre et d’espérer que Dieu opère un miracle dans son corps."

Pourtant, cette question posée par le Seigneur contient plus de choses que nous pouvons le penser, car c’est une question qui demande une réponse, qui implique une conséquence et qui doit donner un résultat. Si je quitte le domaine de la guérison physique et que je vous pose cette même question concernant la guérison de vos âmes et votre salut, je peux mieux vous faire comprendre l’importance de cette question posée par le Seigneur Jésus. Si je vous posais la question suivante: "Voulez-vous aller en enfer?" Vous répondriez: "Non, pasteur, je ne veux pas aller en enfer." "Voulez-vous aller au ciel?" Vous répondriez: "Oui, pasteur, je veux aller au ciel."

Ce sont là les résultats et les conséquences de cette première question fondamentale: "Veux-tu être guéri? Veux-tu être sauvé? Veux-tu être transformé? Veux-tu être délivré de ce qui te fait souffrir?" La réponse serait: "Oui, bien sûr!"

Puis-je me permettre d’être plus précis maintenant? Voici un homme qui se trouve en prison et je lui demande du fond de sa cellule: "Aimerais-tu que ta peine soit commuée? Voudrais-tu être libéré de cette prison?" Il répondrait sûrement: "Oh oui, le plus vite possible." Je continue et je lui demande: "Veux-tu être guéri? Veux-tu être sauvé? Veux-tu voir ton cœur être transformé?" c’est-à-dire veux-tu devenir quelqu’un d’honnête et vivre une vie en accord avec la Parole de Dieu. Cet homme répondrait-il: "Oh, est-ce vraiment nécessaire? parce que je ne suis pas encore prêt!"?

Ou bien, voici un voleur et je lui demande: "Voudrais-tu être épargné de ta peine?" Il répondrait: "Oh oui, oh oui!" Je continue et je lui demande: "Veux-tu être guéri? Veux-tu être sauvé? Veux-tu voir ton cœur être transformé?" c’est-à-dire veux-tu devenir quelqu’un d’honnête, servir Dieu et t’appliquer à lui obéir. Cet homme répondrait-il: "Oh! Est-ce vraiment nécessaire? parce que je ne suis pas encore prêt!"?

Ou bien, voici un meurtrier et je lui demande: "Voudrais-tu être épargné de la chaise électrique?" Il répondrait sans hésiter: "Oh oui, bien sûr!" Je continue et je lui demande: "Veux-tu être guéri? Veux-tu être sauvé?" c’est-à-dire veux-tu t’engager à obéir à Christ, veux-tu servir Dieu, veux-tu marcher dans ses voies. Cet homme répondrait-il: "Oh! Est-ce vraiment nécessaire? parce que je ne suis pas encore prêt!"?

C’est comme ce Pharisien et ce pécheur qui priaient ensemble dans Luc 18:9-14, et le Pharisien orgueilleux qui dit: "Ô Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes. Merci Seigneur que je ne ressemble pas à cet homme perdu qui se trouve à côté de moi, qui est sans espoir et qui te supplie d’avoir pitié de lui." Je demande alors au Pharisien: "Veux-tu changer de place avec lui? Veux-tu te prosterner devant Dieu et lui demander toi aussi de pardonner tes péchés, de te guérir de ton orgueil et de te sauver?" Et le Pharisien répondrait: "Je serais insulté de me prosterner ainsi devant Dieu et de me confesser devant lui comme ce pécheur." Pourquoi réagit-il ainsi? Parce qu’il pense qu’il est sauvé et que le ciel lui est déjà acquis.

La question fondamentale demeure toujours la même: "Voulez-vous vous rendre disponible pour servir Dieu? Voulez-vous suivre Christ? Voulez-vous l’honorer? Voulez-vous vivre dans la sainteté?" Et la réponse est toujours la même: "Je ne veux pas aller en enfer, je veux aller au ciel, mais je ne suis pas prêt à lui dire "oui" si cela implique que je vive comme Dieu le demande et que je renonce à tout ce que j’aime tant et qui lui déplaît. Je veux continuer à vivre avec ceux qui ne connaissent pas Dieu, et pour l’instant, je n’ai pas besoin de goûter au bonheur et aux joies d’en haut. Je veux vivre la vie de ce monde et je veux faire partie de ce monde. Je veux bénéficier des choses agréables qu’il y a dans ce monde."

En d’autres mots, "Je veux recevoir la récompense, mais je refuse de courir la course qui m’est proposée. Je veux recevoir la couronne, mais je ne veux pas recevoir de coups." Malheureusement, ce n’est pas comme cela que ça marche. Si je veux aller au paradis, je dois être guéri, je dois être sauvé et je dois naître de nouveau (Jn.3:3-7). Je dois donner ma vie à Dieu et je dois vivre de façon à lui plaire. "Dieu nous a acquis, il a payé le prix pour cela. Nous devons donc utiliser notre corps pour la gloire de Dieu" (1Cor.6:20) et "nous efforcer de mener une vie sainte si nous voulons voir Dieu" (Hb.12:14).

Voilà ce que signifie la question posée par Jésus à cet homme impotent depuis trente-huit ans, lorsqu’il lui dit: "Veux-tu être guéri?" (Jn.5:6). C’est là une conséquence, mais aussi le résultat d’avoir donné notre cœur à Dieu. Nous avons été guéris, nous avons été fortifiés, nous avons la paix dans notre cœur et "nous produisons ses fruits quand la saison est venue" (Ps.1:1-3).

Le texte biblique nous dit que cette piscine se trouvait dans la ville de Jérusalem près de la porte des brebis, une piscine avec cinq galeries à colonnes que l’on appelle en hébreu Bethesda. Dans ces galeries, beaucoup de malades étaient couchés; des aveugles, des boiteux, des paralysés attendaient que l’eau se mette à bouger (Jn.5:2-3). Cette piscine existe encore aujourd’hui.

Comme à l’époque de Jésus à Bethesda, aujourd’hui, il y a des centaines et des centaines de personnes qui reflètent la mentalité de ces gens qui se trouvaient dans ces cinq galeries à colonnes, et qui attendent aujourd’hui, là où ils sont, que Dieu leur accorde la guérison et le salut, mais qui ne reçoivent rien parce qu’ils ne fixent pas leurs yeux sur celui qui peut accomplir des miracles (Jn.5:2-3).

II- LES DIFFERENTES CATEGORIES DE PERSONNES QUI SE TROUVENT DANS CHACUNE DE CES GALERIES

La première galerie

Dans la première de ces cinq galeries se trouvent un grand nombre de personnes qui attendent un meilleur moment et qui reportent à plus tard d’être guéris.

Ils disent: "Pas maintenant", et en même temps ils ajoutent: "Je ne veux pas aller en enfer, je veux aller au ciel, mais je préfère attendre un meilleur moment pour être guéri et être complètement transformé." Il y a tellement de jeunes qui répondent ainsi au message de l’Evangile. Pour eux, la religion est quelque chose d’ennuyeux, de nulle et triste à mourir. Ils veulent passer un bon moment dans le monde avant de s’intéresser à la religion. Ils disent: "Et après que je me serai bien amusé et que j’aurai goûté à tout ce que le monde m’offre, alors peut-être qu’avant de mourir, ce sera le bon moment d’accepter le Seigneur comme mon Sauveur, mais pas maintenant, vraiment pas maintenant, une autre fois."

L’évangéliste D.W. Moody avait une classe de jeunes gens. Il avait gagné la grande majorité d'entre eux à Christ, mais il y en avait un qui refusait de se donner au Seigneur. Un jour, il l’invita à prendre une décision. "Ecoutez, Monsieur Moody, répliqua le jeune homme, je pars pour l’Ouest et après que j’aurai fait fortune, quand je reviendrai, je vous promets d’accepter Jésus-Christ." Et il s’en alla.

Monsieur Moody l’avait écouté avec un cœur triste. Quelques semaines plus tard, le jeune homme tomba sérieusement malade et fut conduit à l’hôpital. Monsieur Moody se sentit poussé à le visiter et, se penchant sur son lit, il le supplia d’accepter Jésus-Christ. Mais une fois de plus, il refusa. "Monsieur Moody, dit-il, je ne vais pas mourir. Je vais m’en sortir, et comme je vous l’ai déjà dit, je partirai dans l’Ouest, et quand je serai revenu, je deviendrai chrétien." Monsieur Moody s’en alla le cœur triste.

Finalement, un jour, le jeune homme, remis de sa maladie, vint voir Monsieur Moody dans sa véranda. "Monsieur Moody, cria-t-il en lui tendant la main, je suis venu vous dire au revoir. Je pars pour l’Ouest." Monsieur Moody posa sa main sur son épaule, et une fois de plus lui parla, le suppliant de répondre à l’appel du Christ. Le jeune homme se fâcha et retirant la main de Moody répliqua: "Monsieur Moody, ne me parlez plus jamais du salut de mon âme. Je vous ai promis de prendre cette décision quand je reviendrai, mais pas avant. Au revoir."

Après cela, il partit, et Monsieur Moody, réalisant que quelque chose s’était brisé dans son propre cœur, s’assit, désappointé. Cette même nuit, Monsieur Moody fut éveillé tandis qu’on frappait bruyamment à sa porte. Mettant sa tête à la fenêtre, il vit une femme fortement enveloppée dans un châle. "Oh! Monsieur Moody, cria-t-elle, la voix toute angoissée, venez vite! Mon mari est malade, désespérément malade, et j’ai peur! Venez tout de suite."

Immédiatement, Monsieur Moody la reconnut comme étant la femme du jeune homme auquel il avait parlé l’après-midi. Il dit à la femme: "Cela ne servirait à rien, votre mari m’a donné sa réponse finale cet après-midi. Il a dépassé la ligne rouge. Il serait inutile que j’aille le voir." Mais à cause des supplications de l'épouse, il s’habilla et partit.

En montant l’escalier, il vit le jeune homme couché sur le dos dans son lit, les yeux grands ouverts, mais apparemment inconscient de ce qui se passait autour de lui. Comme il s’approchait, il l’entendit exprimer seulement deux mots: "Trop tard! Trop tard!" S’agenouillant à son chevet, il saisit sa main, ouvrit sa Bible et commença à prier, mais le jeune homme n’y prêta aucune attention. Il ne faisait que regarder fixement le plafond en criant: "Trop tard! Trop tard! Trop tard!"

Monsieur Moody fit tout ce qui est en son pouvoir pour le réveiller, mais il n’eut aucun signe de conscience et, après quelques minutes, il expira, criant toujours comme auparavant: "Trop tard! Trop tard!"

Il n’est peut-être pas trop tard pour vous qui êtes dans cette salle ce matin, mais je dois vous avertir du danger qui guette ceux qui rejettent continuellement l’offre de la grâce de Dieu. L’Esprit-Saint peut arrêter de plaider, et s’il le fait, vous n’aurez plus jamais d’autres occasions. Si vous ne l’avez jamais fait, c'est peut-être votre dernière occasion ce matin de recevoir Jésus-Christ comme votre propre Sauveur. Voulez-vous le faire? Faites-le, et faites-le maintenant. N’attendez pas!

Certains peuvent dire: "J’attends qu’un évangéliste de renom vienne dans cette église et qu’un grand réveil se produise. Je lèverai alors ma main, je m’avancerai pour être guéri et sauvé, mais je préfère attendre que cet évangéliste vienne." Quelle tragédie! Jésus est ici ce matin dans cette salle. C’est le plus grand évangéliste que la terre ait jamais eu et il se tient à côté de toi. Si tu attends que ta vie soit agitée pour être guéri de ton péché et être sauvé, il sera peut-être trop tard pour toi. Jésus sauve n’importe où, n’importe quand, n’importe qui et à n’importe quel moment. Ne reporte pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui. Fais-le maintenant!

On ne trouve nulle part dans le Bible que Dieu a dit: "Attends un autre jour ou un autre moment pour être sauvé." Il est plutôt écrit: "Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut" (2Cor.6:2). C’est le moment d’être guéri, c’est le moment d’être sauvé, c’est le moment de venir à Christ et c’est maintenant le jour du salut. Si tu n’es pas sauvé, que tu puisses répondre à cet appel que le Seigneur t’adresse ce matin en lui disant: "Je suis décidé à ne plus attendre et à ne plus me laisser charmer par tout ce que le monde place devant moi. Je veux lever les yeux vers les choses qui sont appelées à durer éternellement, vers les choses d’en haut. Aujourd’hui, c’est le jour du salut pour moi. Je veux être guéri, je veux être sauvé, je veux recevoir Jésus et connaître Dieu. Je le désire maintenant."

Si dans la première de ces cinq galeries se trouvent un grand nombre de personnes qui attendent un meilleur moment et qui remettent à plus tard leur guérison, voyons:

La deuxième galerie

Dans la deuxième galerie se trouvent un grand nombre de personnes qui attendent un signe ou un miracle pour prendre une décision.

Combien pensent ainsi? Combien de personnes disent: "J’attends un miracle ou un signe du ciel avant de me tourner vers Dieu"? On leur a dit que certaines personnes avaient entendu une voix leur parler, une voix qui venait soi-disant du ciel, ou avaient eu une vision ou vu un ange, ou eu une apparition, avaient fait un rêve, et ces personnes disent: "Je veux connaître le même genre d’expérience, je veux qu’un ange me parle. Je veux entendre une voix venant du ciel ou être témoin d’une quelconque manifestation pour croire en Dieu."

Quelle réponse étrange et peu commune à donner au Seigneur. Pour eux, croire en Dieu ne suffit pas, mais croire en un soi-disant prophète, qui aurait reçu une révélation venant du ciel, suffirait. Accepter qu’un ange soit apparu à quelqu’un, et qu’il lui aurait donné une parole nouvelle, décider de vivre sur la base de cette parole et douter de la Parole de Dieu, quelle façon bizarre de répondre à la grâce que Dieu nous offre en Jésus-Christ.

Un des passages les plus étonnants que l’on trouve dans la Bible se trouve dans 2 Pierre 1. Dans les versets 16 à 19, l’apôtre Pierre décrit un événement miraculeux, une expérience hors du commun qu’aucun être humain ne peut penser vivre ou ressentir un jour. Il écrit que ce n'est pas en suivant des fables habilement conçues par les hommes qu’il parle du Seigneur, mais parce qu’il a vu sa grandeur.

"Pierre se trouvait à l’écart sur une haute montagne avec Jacques et Jean, et soudainement ils ont vu le Seigneur lui-même être transfiguré. Son visage a resplendi comme le soleil, et ses vêtements sont devenus blancs comme la lumière. Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, et ils les ont vus s'entretenir avec le Seigneur Jésus... Et comme si cela n’était pas assez, il ajoute: Et voici, une voix venant du ciel a dit: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. Ecoutez-le!" (Mat.17:1-5).

Voilà la description de cet événement que nous lisons dans 2Pi.1:16-18. Est-ce que vous vous souvenez de ce qu’il dit au v.19? "Nous sommes encore plus certains du message annoncé par les prophètes." En plus d’avoir vu Jésus-Christ être transfiguré, ils avaient vu Moïse et le prophète Elie parler avec Jésus, et ils avaient entendu la voix de Dieu confirmant que Jésus était bien le Sauveur tant attendu et annoncé par les prophètes. N’est-pas là quelque chose d’incroyable?

Si dans la première de ces cinq galeries se trouvent un grand nombre de personnes qui attendent un meilleur moment et qui remettent à plus tard leur guérison, et que dans la deuxième galerie se trouvent un grand nombre de personnes qui attendent un signe ou un miracle pour prendre une décision, voyons:

La troisième galerie

Dans la troisième galerie se trouvent un grand nombre de personnes qui attendent autre chose que le simple témoignage de l’Evangile qui parle de Jésus-Christ pour se tourner vers Dieu.

Pour certains, ce que racontent les Ecritures ne suffit pas. Ils ont besoin d’entendre quelque chose de plus stimulant, quelque chose qui les ferait rêver. Par exemple, il y a beaucoup de gens qui ont abandonné la Bible pour lire le livre des Mormons. "La Bible ne suffit pas, disent-ils, il nous faut le livre des Mormons."

D’autres multitudes ont mis la Bible de côté pour lire "La tour de garde" qui révèle l’enseignement du fondateur des témoins de Jéhovah. La Bible ne suffit pas. "Je dois lire aussi ce livre, disent certains, je dois l’ajouter à la Bible." Frères et sœurs, "Que la richesse de Dieu est immense! Que sa sagesse et sa connaissance sont profondes!" (Rom.11:33). N’y a-t-il pas suffisamment de choses qui nous ont été révélées dans la Bible sur la guérison, sur le salut et sur la sanctification, pour que les gens doivent en plus acheter d’autres livres et les préférer à la Bible? Est-ce possible? Est-ce possible qu’il en soit ainsi?

Vous souvenez-vous de cette incroyable conversation qui a eu lieu dans Luc 16:19-31 entre l’homme riche qui était dans le séjour des morts et Abraham qui était dans le ciel? "Le riche dit: Je te prie donc, père Abraham, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père; car j'ai cinq frères. Qu’il aille les avertir afin qu’ils ne viennent pas eux aussi dans ce lieu de tourments" (Lc.16:27-28). "Abraham répondit: Tes frères ont Moïse et les prophètes (ils ont le Pentateuque) pour les avertir: qu’ils les écoutent!" (Lc.16:29). Le riche dit: "Cela ne suffit pas, père Abraham. Mais si quelqu’un revient de chez les morts et va les trouver, ils se repentiront" (Lc.16:30). Mais Abraham lui dit: "S’ils ne veulent pas écouter Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader même si l’un des morts revenait à la vie" (Lc.16:31).

Chers amis, on n’a pas besoin d’ajouter quoi que ce soit à la Bible, tout est là. Il suffit juste de croire au simple Evangile qui parle de notre Seigneur Jésus-Christ pour être restauré, guéri et sauvé.

Nous avons vu que dans la première de ces cinq galeries, il y a un grand nombre de personnes qui attendent un meilleur moment et qui remettent à plus tard leur guérison. Nous avons vu que dans la deuxième galerie, il y a un grand nombre de personnes qui attendent un signe ou un miracle pour prendre une décision. Nous avons vu que dans la troisième galerie, il y a un grand nombre de personnes qui attendent autre chose que le simple témoignage de l’Evangile qui parle de Jésus-Christ pour se tourner vers Dieu, voyons:

La quatrième galerie

Dans la quatrième galerie se trouvent un grand nombre de personnes qui attendent de ressentir les choses avant de bouger pour Dieu.

Ce sont ceux qui disent: "Je le sens vraiment, Pasteur." Ce n’est pas ce que la Parole dit qui est important pour ces gens, mais comment ils ressentent les choses. N’est-ce pas là quelque chose de particulier en soi d’attendre de ressentir quelque chose avant d’agir? "Je dois ressentir les choses, je ne peux pas agir et je n’ai pas envie d’agir si je ne sens pas les choses en moi. J’ai besoin d’être remué, d’être touché, sinon j’hésite à croire que cela vient de Dieu. Quand j’ai répondu à l’appel au salut, j’ai été touché, j’ai pleuré, et pour moi, c’est là le signe que Dieu me parlait et me demandait de le recevoir dans mon cœur."

Chers amis, je peux vous dire, en prenant Dieu comme témoin, que si vous décidez, suite à l’annonce de l’Evangile, d’ouvrir votre cœur à la main guérissante de Christ et que vous le recevez dans votre cœur, les gens verront un changement en vous. Vous ne ressentirez peut-être pas nécessairement au moment même une forte émotion, vous ne crierez pas de joie, mais vous saurez que quelque chose vient de se passer en vous, parce que vous aurez compris et cru. Vous rentrerez à la maison, vous partagerez cette nouvelle à votre famille : "J’ai entendu l’Evangile aujourd’hui, et j’ai donné ma vie au Seigneur Jésus-Christ." Vous aurez une grande joie au plus profond de vous- même, parce que vous aurez compris et reçu le Seigneur Jésus.

Ecoutez comment John Wesley raconte comment il s’est converti alors qu’il assistait au service religieux d’une petite chapelle d’Aldersgate Street, dans le centre de Londres, en entendant la lecture de la Préface de l’épître aux Romains, rédigée par Martin Luther, l’initiateur de la Réforme. "Vers neuf heures moins le quart, écrit-il, alors que le prédicateur décrivait le changement que Dieu opère dans le cœur par la foi en Christ, mon cœur se réchauffa étrangement. Je me confiais en Christ, en Christ seul, pour mon salut; et je reçus l’assurance qu’il avait ôté mes péchés et qu’il me sauvait de la loi du péché et de la mort."

Voyons maintenant :

La cinquième et dernière galerie

Dans la cinquième et dernière galerie se trouvent un grand nombre de personnes qui attendent que le Saint-Esprit les contraigne à entrer dans le Royaume de Dieu.

Ce sont ceux qui disent: "Tant et aussi longtemps que le Saint-Esprit ne me forcera pas ou ne me poussera pas à entrer dans le Royaume de Dieu, je vais continuer à vivre dans le monde et comme le monde."

Le danger mortel qui se cache derrière cette façon de penser, c’est que jamais au grand jamais, le Saint-Esprit contraindra ou forcera quelqu’un à faire le contraire de ce qu’il veut faire. Le rôle du Saint-Esprit, c’est de plaider, de convaincre et d’inviter. Il ne fera jamais une exception et il n’utilisera jamais la force. Son rôle c’est de "révéler la gloire de Jésus et annoncer tout ce qui concerne le Seigneur Jésus" (Jn.16:13-14).

La décision revient toujours à celui qui entend l’Evangile. Dieu ne force personne à entrer dans le Royaume. C’est un choix qui est donné à celui qui entend la Parole de Dieu. Si vous êtes citoyen du Royaume, c’est parce que vous avez décidé d’y être. Et si vous répondez à l’appel lancé par Dieu, c’est parce que votre cœur a été touché par le message de l’Evangile.

Rappelez-vous que le rôle et le ministère du Saint-Esprit, c’est celui de plaider, de convaincre et d’inviter (Jn.16:8). Et combien nous sommes bénis lorsque quelqu’un entend la voix du Saint-Esprit, à travers le Seigneur Jésus, lui dire: "Lève-toi, prends ton lit, et marche" (Jn.5:8). On entend quelqu’un dans la foule qui dit: "Seigneur, tu n’as pas compris, cet homme est impotent et paralysé depuis trente-huit ans et tu lui dit: Lève-toi, prends ton lit, et marche. Comment pourrait-il se lever?" (Jn.5:5-8). "Ça, c’est la tâche de Dieu" (Jn.5:9,15), car c’est Dieu qui accomplit les miracles. Et lorsque le Seigneur Jésus a dit au paralysé: "Lève-toi!" tout ce qu’il avait à faire, c’est de croire et se lever" (Jn.5:8).

C’est exactement comme ce fameux passage dans le livre de l’Exode où Moïse a conduit son peuple hors d’Egypte et qu’ils se tiennent sur les rives de la Mer Rouge. D’un côté, il y a le désert, et de l’autre, il y a l’armée de Pharaon. "Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l'Éternel" (Ex.14:10). "L'Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils marchent" (Ex.14:15).

J’imagine entendre certains dire : "Mais Seigneur, aller où? Devant nous, c’est la mer et nous allons sûrement mourir noyés." Frères et sœurs, ce qu’ils devaient faire, c’était d’avancer, de marcher, de bouger. C’était de faire un pas à la fois. La part de Dieu, c’était de faire un miracle, celui de fendre la mer en deux, d’épargner et de sauver le peuple (Ex.14:15-31).

C’est exactement et toujours la même chose avec nous. Dieu dit : "Confesse de ta bouche ta foi dans le Seigneur Jésus et tu seras sauvé" (Rom.10:9-10). Dieu dit ouvertement de confier notre vie entre les mains du Seigneur Jésus (Mat.16:24). Ma part à moi consiste à me lever, à répondre à son appel, à venir à lui, à me confier en lui et à lui obéir. La tâche de Dieu, c’est d’accomplir un miracle et il en est capable.

"Seigneur, si je dois être guéri, guéris-moi. Si je dois être sauvé, sauve-moi. Si je dois être délivré, délivre-moi. Si j’ai besoin de force pour terminer la course qui est devant moi, donne-moi la force dont j’ai besoin. Et lorsque je me tiendrai aux portes du paradis, c’est toi, Jésus, qui m’ouvrira les portes comme tu l’as fait pour Etienne. Je compte sur toi pour que tu accomplisses ce miracle." Voilà ce que c’est que d’être guéri. Voilà ce que c’est que de recevoir l’aide dont nous avons besoin. Voilà ce que c’est que d’être sauvé. Voilà ce que c’est que de voir devant soi les portes du ciel s’ouvrir, de faire confiance à Dieu et croire qu’il agira, de le croire capable d’accomplir un miracle et de le laisser lui seul accomplir les miracles, parce que lui seul en a la capacité.

Croyez-vous que Dieu vous laissera tomber? Croyez-vous que Dieu n’accomplira pas ce qu’il a promis dans sa Parole? Aussi certain que Dieu est vivant, vivant dans son Livre, vivant dans sa Parole, vivant dans ce qu’il révèle, vivant dans ses promesses et vivant lorsqu’il nous invite à venir à lui, Il a promis d’être avec nous tous les jours, et ce, jusqu’à la fin du monde. Quant à moi, ce que j’ai à faire, c’est de tenir ferme, d’obéir, d’accepter et de croire en Jésus (Ac.16:31). Et la part de Dieu, c’est d’accomplir un grand miracle dans ma vie : celui de me faire passer de la mort à la vie, celui de me faire naître de nouveau (Eph.2:8-9) et de m’amener à ressembler à son Fils Jésus.

Comment puis-je savoir que je persévérerai jusqu’à la fin? En faisant confiance à Dieu pour cela. Comment puis-je savoir que je bénéficierai de sa grâce et de son amour à l’heure de ma mort? En faisant confiance à Dieu pour cela! Comment puis-je savoir que je ferai partie de ceux qui entreront dans la gloire? En faisant confiance à Dieu pour cela. C’est le mandat qu’il s’est donné et il en a le pouvoir en faisant des miracles. Ma part à moi, c’est de me confier en lui, de lui appartenir entièrement, de tenir ferme en prenant toutes les armes qu’il met à ma disposition et de lui obéir (Eph.6:13)

Et c’est là l’appel que Dieu vous lance ce matin. Alors, vous pouvez dire: "Pasteur, aujourd’hui, je fais confiance à Dieu pour qu’il fasse un miracle dans ma vie. Je viens à lui tel que je suis. C’est le jour du salut pour moi!" Croyez aussi que Dieu veut placer un appel sur votre vie ce matin et qu’il veut que cet appel s’enracine dans votre cœur. Alors, il vous suffit de dire: "Seigneur, je réponds à cet appel que tu as pour moi."

Que dans votre cœur, vous puissiez dire au Seigneur: "Seigneur, tu me connais mieux que quiconque, me voici pour faire ta volonté. Délivre-moi, sauve-moi, guéris-moi, et aide-moi, Seigneur, à te servir là où tu m’appelles."

Prions!

Seigneur notre Dieu, tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement. Ce que tu as accompli avec puissance chez cet homme impotent, tu peux le faire aussi avec chacun de nous, nous qui ne possédons aucune puissance pour nous sauver nous-mêmes. Seigneur Dieu, lorsque j’arriverai à la fin de ma course terrestre, comment puis-je me sauver moi-même? je suis mort. Comment puis-je revenir de la mort à la vie? je suis enterré. Comment puis-je insuffler la vie dans un corps décomposé? Oh Seigneur, qui est capable de ramener quelqu’un de la mort à la vie? qui est capable de donner la vie à celui qui ne vit pas? Toi tu le peux, Seigneur! Tu peux nous sauver dans cette vie et tu peux nous ressusciter des morts dans la vie à venir.

Tu peux ouvrir les portes du ciel, et ce miracle vient de toi. Ma part à moi, Seigneur, c’est de me confier en toi, de croire en toi, de me consacrer à toi et d’être un sujet de joie pour toi. Aujourd’hui, c’est le jour du salut pour moi et j’accepte l’offre que tu me fais en Jésus-Christ. Fais ce miracle maintenant dans ma vie. C’est dans le nom de Jésus que je te prie. Amen!