FORTIFIE-TOI ET PRENDS COURAGE  (Josué1:1-9)

(Prêché à Glain, le dimanche 14 août 2016 par Paolo VASTA) (Retranscrit dans un style parlé)

 

Pour débuter, nous allons faire un peu de conjugaison et résumer ce que nous avons étudié à l'école. Pour parler et pour écrire, nous utilisons plusieurs modes et temps, et la conjugaison nous donne d'importants renseignements.

 

Le mode de l'Indicatif que nous utilisons le plus couramment correspond à une réalité. Quand nous disons : je mange, je lis, je parle..., c'est une constatation de la réalité. Le mode du Conditionnel relate un fait possible ou une éventualité, comme par exemple  "Si je le rencontrais, je lui dirais". Le mode du Subjonctif est quant à lui utilisé pour exprimer un désir ou un souhait, et nous l'utilisons souvent dans nos prières : "Que ton règne vienne!"

 

Mais le mode qui nous intéresse ce matin est le mode de l'Impératif. Il est utilisé pour exprimer un ordre, un commandement, une exhortation... "Mange!" "Sors!"... et c'est ce mode que Dieu va utiliser pour lancer une importante exhortation à Josué.

 

Moïse est mort et c'est Josué qui va prendre la relève. Moïse l'avait déjà encouragé, mais maintenant, nous allons lire que c'est le Seigneur lui-même qui va encourager Josué dans sa lourde  tâche de remplacer Moïse.

 

Lisons donc Josué 1 : 1-8 : "Après la mort de Moïse, serviteur de l'Eternel, l'Eternel dit à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse : Moïse, mon serviteur, est mort; maintenant, lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux enfants d'Israël. Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l'ai dit à Moïse. Vous aurez pour territoire depuis le désert et le Liban jusqu'au grand fleuve, le fleuve de l'Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu'à la grande mer vers le soleil couchant. Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j'ai été avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage, car c'est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j'ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t'a prescrite; ne t'en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras.  Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c'est alors que tu réussiras."

 

Le ton du passage est impératif. Il n'y a pas de conditionnel ou de subjonctif, ce n'est pas du genre : "Si tu pouvais, il faudrait que tu te fortifies... J'aimerais bien que..." Non, ici, c'est un ordre et une exhortation : "Fortifie-toi et prends courage", dans une autre version : "Sois courageux et fort!" Et je dois bien avouer que lorsque je suis découragé et démoralisé, ce passage m'encourage énormément.

 

A la place de Josué, je pense que je me serais dit : "Seigneur, puisque tu vas être avec moi, que tu es le Tout-Puissant, que tu me livres ce pays et que personne ne résistera devant moi, Seigneur, pourquoi est-ce que je dois être fort et courageux, tout devrait aller très bien pour moi?" C'est vrai que lorsqu'on nous dit : "Sois fort", ça ne présage rien de bon. Ça veut dire qu'une tuile va nous tomber sur la tête et qu'il y aura des épreuves à surmonter.

 

Ici, il semble donc y avoir une contradiction puisque d'une part, Dieu donne le pays aux Hébreux, et d'autre part, il va leur falloir le conquérir au prix de durs combats.

 

Et dans notre vie, pourquoi devons-nous, nous aussi, déployer tant d'efforts au point de nous demander parfois : "Où est Dieu et que fait-il?" C'est vrai que dans l'euphorie qui suit notre conversion, on croit souvent que tout va aller sans problème et sans effort puisque Dieu est maintenant avec nous. Cependant, petit à petit, on se rend compte que la vie chrétienne n'est pas aussi facile qu'on le croyait. En plus des épreuves que nous devons tous endurer, telles que la maladie, la perte d'un proche ou les problèmes matériels, nous devons aussi subir les moqueries ou le rejet parce que nous sommes chrétiens. Et comme Josué, nous devons nous fortifier et prendre courage pour surmonter toutes ces épreuves.

 

Pourquoi devons-nous encore faire tant d'efforts? Que fait Dieu? Où est-il? Pourquoi ne nous aide-t-il pas? Ne nous aurait-il pas délaissés et abandonnés?

 

Rassurez-vous, Dieu ne vous a ni délaissés ni abandonnés, mais je pense que : 

 

DIEU VEUT QUE NOUS PARTICIPIONS A L'ACTION

 

Dieu ne veut pas que nous soyons comme des marionnettes ou des robots téléguidés. Dieu veut que nous soyons des acteurs dans les plans qu'il a prévus pour nous, et cela, dans la mesure de nos capacités.

 

Ne soyons pas troublés, Dieu ne va pas nous demander au-delà de ce que nous pouvons faire: "Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter" (1Cor.10:13).

 

Remarquez que Dieu dit à Josué : "Fortifie-toi!" Ce "toi" indique que c'est à Josué de faire cet effort, sinon Dieu aurait dit : "Je vais te fortifier."

 

Ce "toi" indique que Josué doit s'impliquer et je pense qu'il en est de même pour nous. Dieu nous demande, à nous aussi, de participer à l'action et de ne pas rester à ne rien faire en restant passifs. Nous sommes en partenariat avec Dieu et nous ne sommes pas tout seuls. Et dans ce partenariat, même si c'est Dieu qui fait le plus gros du travail et le plus difficile, il nous demande une petite participation et parfois même un gros effort. Rappelons-nous que Dieu fait ce qui impossible pour nous et qu'il fait des miracles.

 

Continuons avec Josué et son peuple, et voyons encore quelques exemples pour illustrer notre propos.

 

Le peuple de Dieu va se trouver face à une première épreuve : il doit traverser le Jourdain. Quand le peuple est sorti d’Égypte, il n'a pas pris le chemin le plus direct et maintenant, pour passer de l'est vers l'ouest, le peuple doit traverser le Jourdain pour entrer dans la terre promise.

 

Dieu va demander que les Lévites (prêtres) mettent un pied dans l'eau et il va dire : "Faites cela et je me charge du reste." Et c'est ce qui s'est produit. Dès que les prêtres qui portent l'arche mettent un pied dans l'eau, Dieu va arrêter les eaux qui viennent des montagnes du nord, la rivière va se vider et le peuple va pouvoir la traverser à pied sec.

 

Il est certain que cela n'aurait pas été possible de traverser les eaux du Jourdain si Dieu n'avait pas accompli ce miracle, car le lit d'une rivière est plein de cailloux, de trous et ce n'est pas facile d'y progresser surtout pour les personnes âgées, les femmes, les petits enfants, les animaux et les hommes lourdement chargés de bagages.

 

Le Seigneur a rendu la chose possible, mais pour autant, cette traversée n'a pas dû être une partie de plaisir et cela a demandé au peuple un effort considérable.

 

Ensuite, le peuple d'Israël a dû conquérir la terre de Canaan, la terre promise. A plusieurs reprises, Dieu a dit à Josué : "Tu peux attaquer cette cité, je la livre entre tes mains." En disant cela, le Seigneur garantissait que la victoire était assurée, mais il ne voulait pas dire que cela allait être facile, sans risque et sans effort.

 

On ne peut pas imaginer les Hébreux monter à l'assaut de ces villes farouchement défendues en tenue légère et en sifflotant. Ils ont dû revêtir leurs vêtements de protection, prendre leurs épées, leurs boucliers, leurs lances et surtout leur courage à deux mains. Dieu garantissait la victoire, mais dans une bataille, il y a toujours des pertes, même parmi les vainqueurs. Ils ont dû se fortifier et ils ont dû prendre courage avant de se lancer dans ces batailles.

 

Dieu veut donc que nous participions et il ne veut pas tout faire à notre place. Il veut que nous fassions notre part et dans sa Parole, nous trouvons une belle illustration de cela dans 1 Rois:17:     8-16: "Alors la parole de l'Éternel  fut adressée à Élie en ces mots: Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j'y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir.  Il se leva, et il alla à Sarepta. Comme il arrivait à l'entrée de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois. Il l'appela, et dit : Va me chercher, je te prie, un peu d'eau dans un vase, afin que je boive.   Et elle alla en chercher. Il l'appela de nouveau, et dit : Apporte-moi, je te prie, un morceau de pain dans ta main.  Et elle répondit : L'Éternel, ton Dieu, est vivant ! je n'ai rien de cuit, je n'ai qu'une poignée de farine dans un pot et un peu d'huile dans une cruche. Et voici, je ramasse deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour mon fils ; nous mangerons, après quoi nous mourrons.  Élie lui dit : Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d'abord avec cela un petit gâteau, et tu me l'apporteras ; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils.  Car ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël : La farine qui est dans le pot ne manquera point et l'huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu'au jour où l'Éternel fera tomber de la pluie sur la face du sol.  Elle alla, et elle fit selon la parole d'Élie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu'Élie.  La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l'huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l'Éternel avait prononcée par Élie."

 

Dans ce passage, nous voyons que chaque jour, Dieu fournit non pas le pain, mais les ingrédients nécessaires à la femme pour faire le pain. Et par cela, nous voyons également que Dieu fait le nécessaire, mais qu'il ne fait pas tout. Nous aussi, nous avons notre part de travail à faire.

 

Dans notre vie de tous les jours, nous avons tous tendance, et moi le premier, à demander trop vite de l'aide, alors que nous pourrions faire certaines choses par nous-mêmes. Cela me fait penser aussi à cette phrase qui conclut la fable 'Le Charretier embourbé' de Jean de La Fontaine. Dans cette fable, nous voyons un pauvre homme qui, pour tirer son char de la boue, invoque le ciel; il entendra  une voix d’en haut qui l’exhorte à prendre la peine de casser les cailloux, de combler les ornières. Le charretier, après quelques efforts, sortira triomphant de son mauvais chemin, et la morale sera: "Aide-toi, le ciel t’aidera."

 

Cette phrase est devenue un proverbe qui veut dire : Quand nous avons un problème, cherchons d'abord à le résoudre par nous-mêmes, et ensuite ça ira. Cela signifie qu'il ne faut pas rester à ne rien faire et attendre que tout se résolve tout seul. Participons, et Dieu bénira notre travail.

 

Revenons maintenant à cette traversée du Jourdain et abordons :

 

LE PREMIER PAS

 

Avant l'intervention miraculeuse de Dieu, les Lévites ont dû mettre un pied dans l'eau. Par ce premier pas, qui est un acte de foi, ils ont montré qu'ils avaient confiance en leur Dieu et en ses promesses. Il faut imaginer que s'il ne s'était rien passé après ce pas de foi, ils auraient été discrédités aux yeux du peuple. Ils jouaient leur réputation et par cela, on peut comprendre qu'ils ont pris un risque.

 

Pour le peuple de Dieu aussi, quelle foi il a fallu pour poser la premier pas dans l'eau, pour traverser cette rivière et pour ne pas penser que l'eau qui était arrêtée plus haut pouvait descendre à nouveau. Pour aider le peuple dans cet acte de foi, on avait placé l'arche de l'alliance au milieu du fleuve, juste devant les eaux qui étaient arrêtées,  et cela rassurait le peuple.

 

A nous aussi, Dieu nous demande de faire un premier pas, de nous mettre en marche avec confiance  après quoi, il nous suivra et il nous portera dans nos efforts. Par exemple, si je cherche du travail et que je m'assieds devant ma télévision en priant : "Seigneur, je voudrais bien que tu me trouves du travail", Dieu pourrait me répondre : "Au lieu de regarder la télévision, va t'inscrire dans une agence d'intérim, envoie des curriculum vitae et suis une formation."

 

Le Seigneur ne nous encourage pas à la paresse et à l'inactivité. Il ne veut pas que nous soyons des assistés, mais il veut que nous soyons des gens qui participent, des acteurs, et il rendra nos efforts utiles. Voyons maintenant :

 

 

LA NECESSITE DE FAIRE DES EFFORTS

 

Je vais maintenant prendre quelques exemples issus de l'évolution technologique de notre société moderne pour illustrer cela.

 

Il y a quelques temps, j'étais en train de rouler à vélo sur le Ravel avec mon épouse, quand nous nous sommes fait dépasser avec facilité par un couple de personnes plus âgées que nous. J'ai trouvé cela un peu déconcertant jusqu'à ce que je me rende compte, avec un certain soulagement, qu'ils roulaient à vélo électrique. Le vélo électrique, c'est chouette, mais il faut quand même pédaler pour qu'il fonctionne sinon ce serait un cyclomoteur. C'est un vélo avec assistance électrique et le moteur ne fait qu'amplifier un effort, certes petit, mais nécessaire au bon fonctionnement.

 

Le deuxième exemple est le moteur turbo qui ne fonctionne pas tout seul. Il faut d'abord mettre le contact et faire démarrer le moteur, mais ce n'est pas encore suffisant. Le moteur turbo n'est efficace que si on accélère suffisamment. Cela me fait penser que lorsqu'une épreuve se présente devant nous, nous devons l'affronter et nous devons faire le premier pas. Quand nous démarrons, nous allons de l'avant et ensuite, il y a la puissance de Dieu qui suit et qui vient nous donner l'impulsion pour avancer et pour surmonter les épreuves.

 

Le dernier exemple est celui de la  régate. Pour faire avancer les bateaux, il ne suffit pas qu'il y ait un bon vent qui vous pousse dans la bonne direction, mais il faut hisser les voiles; il faut tendre le tissu sur les mâts, dans le but que le vent se prenne dans les voiles et fasse avancer le bateau.

 

 

Et c'est la même chose pour nous, je crois que le Seigneur nous demande de participer et de faire ce que nous sommes capables de faire. Ne soyons pas troublés ou découragés si nous devons faire des efforts, c'est peut-être la participation que Dieu nous demande. Comme à Josué, Dieu nous  dit à nous aussi : "Fortifie-toi et prends courage."

 

Si nous avançons vers les épreuves qui se présentent à nous en faisant confiance à notre Dieu, avec cette assurance qu'il va nous soutenir, eh bien, dès que nous nous mettons en marche, Dieu est avec nous. Tout comme le moteur électrique, le turbo ou la voile, Dieu va amplifier nos efforts et augmenter leur efficacité jusqu'à nous donner la victoire. Voyons maintenant :

 

 

QUELQUES DOMAINES DANS LESQUELS LE SEIGNEUR NOUS DEMANDE DE FAIRE DES EFFORTS

 

Premièrement, et nous venons de le voir, lorsque nous avons une épreuve à affronter ou lorsque nous sommes en pleine épreuve.

 

Ensuite, lorsque nous devons témoigner : "J'annonce la justice dans la grande assemblée ; voici, je ne ferme pas mes lèvres, Éternel, tu le sais!" (Ps.40:9).

 

Ce n'est pas facile pour tout le monde de le faire et pour moi personnellement, ce n'est pas facile du tout de témoigner à des personnes que je ne connais pas et de les aborder. Cette année, lors de la campagne d'évangélisation, j'ai fait du porte à porte et cela m'a demandé un gros effort. Mais le Seigneur a béni cet effort et il a rendu la chose possible. Ça n'a pas été facile mais possible, et moi aussi, j'ai été béni par cette action.

 

On n'a pas tous le don d'évangéliser, mais on a tous le devoir de témoigner. Si on fait des efforts et si on vainc notre timidité, avec l'aide du Seigneur, on peut être sûrs qu'on peut y arriver et même qu'on va être bénis.

 

Un troisième domaine dans lequel nous avons des efforts à faire, c'est la sanctification. Après la conversion, on prend la décision de marcher comme le Seigneur le demande et parfois, bien sûr, ça nous demande des efforts et de la discipline. Il est parfois très difficile de nous débarrasser de certaines choses de notre ancienne vie, mais avec l'aide du Seigneur, c'est possible! Je le répète : ce n'est pas facile, mais possible.

 

Même l'apôtre Paul dit : "Mais je traite durement mon corps..." (1Cor.9:27), ça lui demande donc des efforts et de la discipline.

 

Cela me fait penser à une publicité pour la cigarette. C'est un dessin animé et on y voit un petit bonhomme qui essaye d'arrêter de fumer, sans y arriver. Pour illustrer cela, on voit un terrain en pente très abrupte que le bonhomme essaye en vain d'escalader, puisqu'on le voit glisser en bas à chaque fois en se disant : "Je n'y arriverai jamais." Et puis, on entend une voix qui lui dit (je rappelle que c'est un dessin animé) : "Prends ça et ça, et tu vas y arriver." Suite à cela, on voit que le terrain a une pente qui devient de plus en plus douce et on voit le petit bonhomme qui parvient à l'escalader. La pente diminue, certes, mais il y a toujours une pente et elle n'est pas devenue un terrain plat. Cette illustration nous fait comprendre que Dieu nous aide, mais qu'il y a toujours une petite participation et un effort à faire de notre côté.

 

Pour terminer, j'aimerais poser cette question : "Doit-on faire des efforts pour être sauvés?"

 

La Parole de Dieu nous dit : "Car c'est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu" (Eph.2:8). Avec ce verset, on comprend qu'on ne peut donc rien faire pour être sauvés, mais cela veut-il dire qu'il n'y a aucun effort à faire?

 

C'est vrai que le Seigneur ne nous demande pas de faire des choses ou des actions extraordinaires pour être sauvés, mais n'y a-t-il pas quand même une petite participation personnelle? La réponse est "oui", il y a bien une petite participation de notre part. Avec l'arche de Noé, on a vu la semaine dernière que Dieu ouvre la porte de l'arche. Mais il a quand même fallu que Noé y entre, sinon il aurait pu rester dehors.

 

Nous ne pouvons donc rien faire pour être sauvés, il n'y a pas d'effort à faire, sinon une chose qui n'est pas toujours facile : mettre notre orgueil de côté, faire preuve d'humilité, reconnaître que nous sommes pécheurs et que nous avons besoin de Jésus comme Sauveur.

 

C'est la seule participation que le Seigneur nous demande, le reste a été accompli par Jésus à la croix pour chacun d'entre nous. Jésus a fait ce que nous, nous ne pouvions pas faire. Il nous suffit de nous repentir et d'accepter ce don gratuit de la vie éternelle.

 

CONCLUSION

 

Voilà ce que je voulais partager avec vous ce matin. Ne nous décourageons pas! C'est vrai que parfois, on doit faire des efforts et que ce n'est pas toujours facile, mais le Seigneur est toujours avec nous. Ne commettons pas l'erreur de vouloir tout faire tout seuls par orgueil, parce qu'alors, c'est la catastrophe assurée.

 

Demandons donc au Seigneur de nous aider, tout en nous rappelant que nous sommes dans un partenariat avec lui et que nous sommes des acteurs. Ce que nous ne sommes pas capables de faire, le Seigneur, lui, est capable de l'accomplir, mais il nous demande de participer et de faire des efforts

 

Pour terminer, relisons les paroles que Dieu a dites à Josué et qu'il nous dit encore aujourd'hui : "Ne t'ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras" (Jos.1:9).

 

Amen!