LA LIBERTE QU’OFFRE LE PARDON (Eph.4:31-32)

(Prêché à Glain dimanche le 16 octobre 2016) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

 

PREMIERE PARTIE

 

Je vous invite à tourner dans Ephésiens 4. Dans un instant, nous lirons les versets 31 et 32. Il y a deux choses qui causent des dommages psychologiques, émotionnels et spirituels dans la vie de tous les êtres humains. La première, c’est la culpabilité et la deuxième, c’est l’amertume. La culpabilité nous emprisonne et l’amertume nous empoisonne. Peut-être est-ce là ce que vous vivez ce matin.

 

La culpabilité est la conséquence de quelque chose que nous avons fait de mal, tandis que l’amertume est la réaction que nous avons envers quelqu’un qui nous a fait du tort ou que nous pensons qu'il nous a fait du tort. La culpabilité et l’amertume sont une prison, et c’est le pardon que Dieu nous accorde qui libère celui qui est prisonnier de la culpabilité et de l’amertume.

 

Regardez ce que Paul écrit ici dans Ephésiens 4:31-32. “Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.”

 

En d’autres mots: “Chassez loin de vous tout sentiment amer, toute irritation, toute colère. Eliminez les cris et les insultes. Abstenez-vous de toute forme de méchanceté. Soyez au contraire bons et pleins d’affection les uns pour les autres; pardonnez-vous réciproquement, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.” (F.C)

 

Lorsque vous pardonnez vraiment à quelqu’un, et ce, de tout  votre cœur, vous libérez deux personnes: la première, c’est la personne à qui vous avez pardonné,  et  la  seconde  personne,  c’est vous- même.

 

En fait, le verbe “pardonner” signifie “payer une dette”. Il n’y a pas de pardon négocié, c’est-à-dire: “Je te pardonne mais ne recommence pas.” Voilà pourquoi le Seigneur Jésus nous a donné comme modèle de prière le “Notre Père”. “Pardonne-nous nos dettes comme nous pardonnons à nos débiteurs.” Le péché est une dette qui est portée à notre compte, c’est une dette que nous devons.

 

Nous avons péché contre Dieu et nous sommes incapables de payer cette dette, mais Dieu, dans sa bonté et dans son amour, nous a pardonné et a payé cette dette en donnant son propre Fils en sacrifice.

 

Frères et sœurs, il n’y a pas de pardon qui ne coûte rien. Lorsque quelqu’un est pardonné, c’est parce que quelqu’un a payé pour lui. Par exemple, si Ernest me doit mille euros et qu’il me dise: “Pasteur, je ne pourrai pas vous payer” et que je réponde: “Okay Ernest, tu ne peux pas me payer, je te pardonne, c’est oublié”, au moment même où je prononce ces paroles, qu’est-ce que cela me coûte? Mille euros.

 

Chers amis, “pardonner” signifie en fait “payer la dette”. Le verbe “pardonner” vient d’un mot qui signifie “porter le fardeau”. Est-ce que cela coûte quelque chose au Seigneur lorsqu’il nous pardonne? Tournez avec moi dans Ephésiens 1:7. Paul écrit: “En lui nous sommes délivrés du mal par son sang versé sur la croix, et nos péchés sont pardonnés, selon la richesse de sa grâce.”

 

“Selon la richesse de sa grâce”, il a payé lui-même ma dette, annulant ainsi lui-même cette dette. Voilà pourquoi lorsque nous parlons du salut, nous utilisons le mot “grâce”. Le prix payé pour nous sauver a coûté extrêmement cher à Dieu. Cela lui a coûté la vie de son Fils Jésus. Imaginez si Dieu s’était dit en regardant son Fils: “C’est trop cher payé.” Heureusement, que nous avons un Dieu qui est riche “en grâce”.

 

Lorsque vous êtes venu à Jésus-Christ et que vous avez dit: “Seigneur, je te demande pardon parce que je reconnais que je suis un pécheur, je reconnais que j’ai besoin d’être sauvé, que Jésus est mort pour moi et qu’il a payé au prix de son sang sur la croix le coût estimé pour mon péché”, Dieu vous a pardonné pour votre péché, et vous êtes devenu un membre de la famille de Dieu; mais vous n’en avez pas terminé pour autant avec le pardon.

 

A partir du moment où vous avez été pardonné, vous devez commencer à pardonner aux autres. Dieu vous a fait grâce, vous devez faire grâce. N’est-ce pas ce que Jésus a enseigné: “Pardonne-nous nos dettes comme nous pardonnons à ceux qui ont péché contre nous”?

 

Une fois que vous faites partie de la famille de Dieu, une fois que vous êtes sauvé, une fois que vous êtes né de nouveau, vous devez apprendre à pratiquer le pardon envers les autres, parce que si vous ne le faites pas, vous allez vous empêcher de goûter à la miséricorde de Dieu. On ne peut pas assez insister sur l’importance du pardon.

 

Premièrement, lorsque vous êtes pardonné, vous êtes sauvé et vous faites partie de la famille de Dieu, mais si vous ne parvenez pas à pardonner aux autres, alors chers amis, vous détruisez la communion fraternelle qui existe au sein de la famille.

 

J'aimerais relever quatre raisons pour lesquelles nous sommes obligés de pardonner, et ce matin, nous allons en développer deux. Pourquoi sommes-nous donc obligés de pardonner?

 

I- PARCE QUE, DANS SA GRACE, DIEU NOUS A PARDONNÉ (v.32)

 

Regardez ce qui est écrit au verset 32: “Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.”

 

Pourquoi devrais-je vous pardonner si vous péchez contre moi? Parce que Dieu m’a pardonné lorsque je péchais contre lui. “Soyez bons et pleins d’affection les uns pour les autres; pardonnez-vous réciproquement comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.” C’est ce que nous appelons “la grâce”.

 

J’ai lu cette histoire concernant un jeune employé qui travaillait dans une entreprise en pleine croissance et dont on a découvert  qu’il avait détourné plusieurs centaines de dollars. Il fut convoqué au bureau du directeur et il savait que c’était probablement pour lui annoncer qu’il était congédié.  Ayant pris place dans le bureau du directeur, celui-ci lui dit: “Est-il vrai que tu as fait ceci et cela?” Le jeune homme pencha la tête et répondit: “Oui, c’est vrai, j’avoue que je suis coupable d’avoir commis ce qu’on me reproche.”

 

Le directeur lui dit: “Permets-moi de te poser une question. Si je devais te pardonner et si je te permettais de garder ton emploi, est-ce que je pourrais te faire confiance et être certain que tu agiras honnêtement?” Le jeune homme lui répondit: “Monsieur, si vous me pardonnez, si vous êtes prêt à oublier ce que j’ai fait et si vous me donnez une autre chance, je serai le meilleur employé que vous ayez jamais eu.”

 

Le directeur lui dit: “Tu es pardonné, mais avant que tu partes, je veux que tu saches que tu n’es pas le premier dans cette entreprise qui a commis une telle faute. Il y a plusieurs années de cela, alors que j’étais un jeune employé comme toi, j’ai fait exactement la même chose, et on m’a pardonné pour ce que j’avais fait. La miséricorde qu’on a manifestée envers moi, je la manifeste envers toi aujourd’hui. Que Dieu continue à avoir pitié de nous deux.”

 

Frères et sœurs, c’est là l’esprit du verset 32: “Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ” (Eph.4:32).

 

Sam Jones (1847-1906), qui fut un grand évangéliste méthodiste du dix-neuvième siècle, a dit ceci: “Je me suis promis de ne jamais cesser d’aimer quelqu’un tant et aussi longtemps qu’il ne m’aura pas traité encore pire que moi j’ai pu traiter le Seigneur Jésus dans mon ancienne vie.” “Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.” (Eph.4:32). Frères et sœurs, nous pardonnons parce que nous avons été pardonnés.

 

Un jour, un pasteur américain a reçu une lettre écrite par une femme qui se trouvait dans un hôpital baptiste. Elle écrit: “Cher Pasteur, je vous écris parce que je ne savais pas à qui écrire. J’habite à Rome en Géorgie et je suis hospitalisée parce que j’avais besoin d’être opérée. J’avais un besoin urgent d’une transfusion sanguine. Deux jeunes de votre église sont venus à l’hôpital et ont donné de leur sang pour moi.  Ils ne me connaissaient pas et je ne les connaissais pas. En fait, je ne connais même pas leur nom, mais, dit-elle, vous trouverez ci-joint la note qu’ils m’ont laissée.”

 

Voici ce qui était écrit sur cette note: “Chère madame, nous avons donné notre sang pour vous parce que Jésus a donné son sang pour nous.” Chers amis, nous pardonnons aux autres parce que Jésus nous a pardonné le premier.

 

Une des raisons pour lesquelles vous et moi nous devons pardonner, c’est parce que, dans sa grâce, Dieu nous a pardonné.  La deuxième raison pour laquelle vous et moi  nous devons pardonner, c'est:

 

II- PARCE QUE NOUS SERIONS COUPABLES DE NE PAS PARDONNER (Mat.6:14-15)

 

Remarquez maintenant ce que Jésus a dit dans  Matthieu 6:14-15: “Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.”

 

Frères et sœurs, celui qui refuse de pardonner détruit le pont qui lui donne accès au trône de la grâce, et ne pas pardonner est un blasphème. Etre capable de pardonner et avoir été pardonné sont deux choses qui vont ensemble. La seule personne qui puisse se permettre de ne pas pardonner, c’est celle qui n’aurait jamais péché. 

 

Rappelez-vous le Notre Père: “Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés” (Mat.6:12).

 

Chers amis, ce serait une folie, voire même insensé, de ne pas vouloir pardonner à ceux qui vous ont fait du tort, parce que lorsque vous dites à Dieu: “Pardonne-moi mes offenses, comme moi aussi je pardonne à ceux qui m’ont offensé”, vous êtes en train de lui dire: “Traite-moi comme je traite mon frère” ou “pardonne moi de la même manière que je pardonne aux autres.”

 

Mais quand vous ne pardonnez pas, vous êtes en train de dire à Dieu: “Je ne vais pas pardonner aux autres, alors Père, ne me pardonne pas.” Ou encore: “Seigneur, je vais lui pardonner, mais je ne veux plus jamais rien à voir avec cette personne.” Dieu va vous répondre: “Okay, je vais te pardonner, mais je ne veux plus jamais rien à voir avec toi.”

 

Est-ce que vous voyez ce que vous êtes en train de demander? “Père, pardonne-moi de la même manière que je pardonne à ceux qui ont péché contre moi.” Chers amis, je me permets de vous dire qu’un esprit de non-pardon vous privera non seulement de toute forme de bénédiction de la part du Père, mais que c’est un grave péché qui entre dans la même catégorie que le vol ou le blasphème.

 

Pourquoi? A cause de la nature même de Dieu, qui est celle de pardonner. Telle est sa nature. Nous sommes heureux que Dieu soit un Dieu qui pardonne, n’est-ce pas? Nous sommes tellement heureux qu’il en soit ainsi. Alors, si vous ne pardonnez pas, vous ne ressemblez pas à Dieu, et si vous ne ressemblez pas à Dieu, vous n’agissez pas comme lui et vous n’êtes pas nés de nouveau. Un esprit de non-pardon est un blasphème et le blasphème est une chose terrible aux yeux de Dieu.

 

Jésus a démontré la gravité et la conséquence du non-pardon à travers une parabole. Je vous invite à tourner dans Matthieu 18:23-27: “C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs. Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix-mille talents.” Voici un roi qui décide de régler ses comptes avec ses serviteurs. Il venait de se mettre à compter, quand on lui en amena un qui lui devait des milliards d'euros.

 

“Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée. Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.”

 

Mais nous allons voir que c’est par orgueil qu’il donne cette réponse à son maître, parce qu’il n’y avait aucun moyen pour  lui  de rembourser cette somme,  puisqu’il aurait fini ses jours en prison.  “Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.” “Il le laissa aller” signifie qu’il le libéra de sa dette et de la prison.

 

Il faut faire attention ici de ne pas rater l’enseignement que Jésus veut faire ressortir. Lorsqu’il mentionne un montant de dix-mille talents, il est en train de parler d’une dette énorme. Un talent était ce qui représentait la plus grande valeur monétaire connue dans l’Empire romain. 

 

La recherche que j’ai faite mentionne que cela correspond au salaire payé à dix-mille hommes pendant dix-sept ans. En euros, cela représente des milliards. Lorsque Salomon construisit le temple, “Il donna trois-mille talents d’or pour couvrir d’or et sept-mille talents d'argent épuré, pour en revêtir les parois des bâtiments” (1Chro.29:4). Cet homme devait dix-mille talents ce qui correspond à un montant astronomique.

 

Cet homme était endetté jusqu’au cou, il n’y avait aucun moyen pour lui de pouvoir s’acquitter de sa dette et le roi va lui pardonner en effaçant sa dette. Cela coûte à ce moment-là au roi dix-mille talents. Que se passe-t-il dans la suite de l’histoire? Eh bien, vous découvrez que cet homme, qui avait été pardonné et qui a bénéficié d'une remise de dette, va rencontrer quelqu’un qui lui doit de l’argent. 

 

Regardez ce qui est écrit au verset 28: “Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers . Il le saisit et l'étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois.” Le mot “denier” ici correspond à une journée de travail. Il le saisit et il l’étranglait au point de l’étouffer en disant: “Paie ce que tu me dois.”

 

Voici un homme qui avait été pardonné, qui avait vu sa dette qui représentait plusieurs milliards d'euros être effacée, et qui rencontre quelqu’un qui lui doit l’équivalent d’une centaine de journées de travail, qui le prend à la gorge et le serre à l’étouffer en disant: “Paie ce que tu me dois.”

 

“Son  compagnon,  se jetant à terre,  le suppliait,  disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.” Qu’est-il écrit au verset 30? “Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait.”

 

Est-ce que vous voyez ce que Jésus veut nous montrer ici? Jésus parle de la méchanceté de cet homme qui a été pardonné. Dans les versets 32-34, il dit que le roi fut fort irrité envers cet homme à qui il avait pardonné. “Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit: Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié; ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi? Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait.” Il ajoute au verset 35: “C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur.”

 

Qu’est-ce que le Seigneur Jésus essaye de nous faire comprendre ici? Il est en train de dire qu’il est absolument impensable, pour ceux d’entre nous qui ont été pardonnés, de refuser de pardonner à quelqu’un. Refuser de pardonner, c’est manifester de la méchanceté envers notre prochain.

 

Y a-t-il quelqu’un qui vous a fait du tort? Est-ce que vous vous empressez de lui pardonner ou est-ce que vous retenez votre pardon alors que vous avez été pardonné par le Seigneur au prix du sang que Jésus a versé sur la croix pour payer la dette de votre péché?

 

Est-ce que vous vous rappelez ce qui est écrit dans Jacques 2:13: “Car le jugement est sans miséricorde pour qui n'a pas fait miséricorde.” En d’autres mots: “Dieu  sera  sans pitié  quand  il  jugera celui qui n’aura pas eu pitié des autres; mais la pitié triomphe du jugement.” Dans Matthieu 5:7 Jésus dit: “Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde!”

 

Pourquoi dois-je pardonner? J’ai besoin de pardonner parce que Dieu m’a fait grâce et qu’il m’a pardonné. J’ai besoin de pardonner parce que j’étais coupable et que ma dette a été effacée. Seule une personne qui n’a jamais péché peut se permettre de ne pas pardonner, c’est-à-dire personne, parce que “nous avons tous péché et que nous étions tous privés de la présence glorieuse de Dieu” (Rom.3:23).

 

Lorsque Pierre demanda au Seigneur combien de fois il devait pardonner à son frère, s’il ne cesse pas de pécher contre lui, et qu’il lui demanda si sept fois était suffisant, le Seigneur Jésus lui répondit: “Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois” soit quatre-cent-nonante fois (Mat.18:21-22).

 

Un homme dit un jour à John Wesley: “Je n’ai jamais pardonné à quelqu’un.” Ce à quoi John Wesley répliqua: “J’espère alors que vous n’avez jamais péché.” Il faisait sans doute référence à Luc 6:37-38 où il est écrit: “Ne jugez point, et vous ne serez point jugés; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés; absolvez, et vous serez absous. Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis.” La mesure avec laquelle nous avons connu le pardon, c’est avec cette même mesure que nous pardonnerons aux autres.

 

Augustin a dit: “Si vous souffrez d'une situation injuste parce que quelqu’un agit avec méchanceté envers vous, pardonnez-lui, sinon vous vous retrouverez devant deux personnes qui agissent avec méchanceté: vous et lui.”

 

Comment faire pour pardonner aux autres?

 

1) Priez pour eux

Vous pourriez commencer en demandant à Dieu de bénir votre frère ou votre sœur. Vous découvrirez assez rapidement, en priant pour cette personne qui vous a offensé, que Dieu agira dans sa vie. Vous désirerez alors prier encore plus pour cette personne. 

 

2) Demandez l’aide de Dieu pour pardonner

Les blessures peuvent être profondes. Admettez que vous éprouvez des difficultés à pardonner. Dieu vous aidera en vous accordant la grâce de pardonner. Rappelez-vous jusqu’à quel point Dieu vous a tellement pardonné.

 

Lorsque vous vous rappelez ce que vous étiez lorsque Dieu vous a pardonné, il est facile de pardonner à ceux qui vous font du mal.

 

Les attentes provoquent une frustration. Par conséquent, réduisez vos attentes face à quelqu’un. Si je m’attends à beaucoup et que je reçois peu, je serai bouleversé, mais si je reçois au-delà de ce que je m’attendais à recevoir, alors vous m’aurez béni.  Il en est ainsi avec les membres de notre famille. Nous avons des attentes tellement élevées pour nos enfants et pour notre conjoint.

 

Rappelons-nous les paroles de Paul: “Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ, et ce indéfiniment.”