ETRE SERVITEURS DE LA VOLONTE DE DIEU

(Prêché à Glain, le dimanche 17 janvier 2016 par Daniel FINET) (Retranscrit dans un style parlé) DF/sa 

 

En ce début d'année, la plupart d'entre nous ont formulé des vœux, ont fait des plans ou des projets que nous avons soumis à Dieu, en tout cas je l'espère. J'espère que, comme Jacob, nous n'avons pas imposé nos projets à Dieu, mais que d'un cœur sincère, nous avons demandé que Dieu lui-même prenne autorité sur les projets de notre cœur pour qu'Il les ouvre ou qu'Il les ferme.

 

Imposer des choses à Dieu serait contraire à cette promesse que nous lui avons faite le jour où nous sommes venus à lui et où nous lui avons dit : "Prends tout, Seigneur!"

 

Le Seigneur est le Souverain, il est le Maître et nous souhaitons continuer à agir sous sa Seigneurie et selon sa volonté.

 

Pour moi, comme pour chacun d'entre nous, il serait peut-être temps de réapprendre à prier. Nous pensons que prier, c'est parler à Dieu, c'est lui exposer nos soucis et  nos requêtes. Mais selon moi, si nous voulons rentrer dans son projet, prier c'est d'abord faire silence devant lui afin qu'il nous parle au travers de sa Parole. Dans la mesure où cette Parole imprègne nos pensées, nous savons que ce qu'il a dit se réalisera : "Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé." (Jn 15:7)

 

Voilà le sujet du message que j'aimerais partager avec vous ce matin: Etre serviteurs de la volonté de Dieu. Ce Dieu est fidèle, il nous aime, il a un projet pour nous, et ce Dieu veut nous utiliser dans son projet à lui pour ce monde.

 

Autrement dit, est-ce que je suis prêt à accepter et à pratiquer avec joie, avec humilité, avec amour et sans aucune frustration ce que Dieu me confie? Que ce soit pour un temps ou pour toute ma vie, est-ce que je suis prêt à accepter cela?

 

En ce qui me concerne, il m'a fallu quelques décennies pour comprendre que Dieu utilise pour un temps et qu'ensuite, le ministère que Dieu vous a confié peut être repris par une autre personne. L'un sème et l'autre arrose, et les deux sont égaux. Et parfois, personnellement j'ai été trop souvent frustré d'avoir commencé quelque chose dans l'obéissance à Dieu et puis que Dieu me dise : "Stop, c'est un autre qui continue." Cette frustration, c'est le caractère de l'homme.

 

Ce matin, je voudrais essayer de nous faire comprendre, à moi le premier, que Dieu est fidèle, qu'il nous aime, qu'il nous utilise et que nous sommes invités à marcher dans l'obéissance à sa Parole.

 

Au delà de ce sujet, un verset pourrait d'emblée résumer ce que je voudrais partager avec vous, c'est le verset qui se trouve dans les Actes des apôtres, et c'est le fameux discours de l'apôtre Paul qui rappelle l'histoire du peuple d’Israël et en particulier l'épisode du roi David. Voici ce qu'il dit: "Or, David après avoir dans sa propre génération été au service de la volonté de Dieu..." (Ac.13:36)

 

Ce verset résume très bien ce que doit être notre désir pour 2016 : "Etre au service de la volonté de Dieu."

 

Quelle phrase merveilleuse pour David, cet homme de Dieu de qui Dieu a dit : "J'ai trouvé David, fils d'Isaï, un homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés." (Ac.13:22) Dans chaque étape de son parcours, David a été un serviteur de la volonté de Dieu. Déjà quand il était enfant, il a été oublié par ses frères et ses parents alors qu'il devait recevoir l'onction de Samuel. Alors qu'il était musicien pour essayer d'apaiser le cœur de Saül, alors qu'il était militaire et qu'il allait devenir un roi, David a combattu Goliath avec une fronde et cinq cailloux. Dans toutes les étapes de sa vie, David a été un serviteur de la volonté de Dieu et il était l'homme selon le cœur de Dieu.

 

Que ce serait merveilleux si, pour chacun d'entre nous, on pouvait dire : "Il (ou elle) est un serviteur de la volonté de Dieu." Et si chacun d'entre nous pouvait dire comme le Seigneur Jésus : "Toutefois que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne." (Luc 22:42)

 

Pour une "vie vivante" à la gloire de Dieu et pour lui être agréable, je pense qu'il n'y a pas plus belle clé que de "marcher dans sa Parole et dans sa volonté".

 

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais il y a des phrases qui m'ont été adressées à un moment de ma vie, qui m'ont heurté, blessé et que je n'ai pas comprises tout de suite. Mais avec le temps, ces phrases percutantes ont tracé des chemins de vie pour lesquelles je bénis le Seigneur. En voici quelques unes.

 

Après un voyage de sept heures pour me rendre au Congo où j'avais trouvé du travail après mes études, un frère m'y a accueilli. J'espérais qu'il me dise : "Tu as fait un bon vol, tu n'es pas trop fatigué?" Eh bien, non! Ce frère m'a posé cette unique question : "Comment va Jésus en toi?"

 

Cette question m'a été posée il y a plus de quarante ans, mais elle fait en moi cette œuvre de vie encore aujourd'hui.

 

Il y a une trentaine d'années, j'ai subi une intervention chirurgicale. A l'hôpital alors que j'étais encore sous les effets de l'anesthésie, j'ai reçu la visite d'un frère de l'église de Pâturages qui a proposé de me lire un verset biblique : "Car le Seigneur châtie celui qu'il aime..." (Héb.12:6) Vous pouvez vous mettre à ma place et comprendre que j'ai trouvé ce texte un peu inapproprié et que je n'avais pas envie d'entendre cela dans mon état. Mais aujourd'hui, ce verset ne me quitte pas.

 

Le 4 janvier dernier, j'ai rencontré un frère qui m'a demandé d'ouvrir ma Bible parce qu'il voulait me donner deux mots d'encouragement. Je vais voir si vous aurez la même réaction que moi et je vous propose de lire les deux premiers mots de 1 Sam.25:1: "Samuel mourut." Tels étaient les deux mots d'encouragement que ce frère avait pour moi...

 

J'avais juste envie de lui dire : "Samuel mourut... Tu ne t'es pas trompé de verset? Tu n'as rien trouvé d'autre pour m'encourager en ce début d'année?"

 

Ce frère m'a ensuite brièvement parlé d'espérance, de renoncement à soi-même et d'engagement à proclamer la bonne nouvelle à tous ceux qui allaient mourir un jour. Ensuite il m'a dit : "Prions. Daniel, c'est toi qui commences." J'avoue que, à part répéter l'espérance qu'il venait de placer dans mes pensées, à part avoir la conviction d'être un évangéliste et un témoin de la grâce de Dieu, je n'avais pas grand chose à alimenter dans ma prière pour rendre grâce à Dieu pour ces deux merveilleux mots "Samuel mourut".

 

Et pourtant ces deux mots me poursuivent parce que "Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre". (2Tim.3:16-17)

 

Et je me suis dit : "Seigneur, il en est de même pour ces deux mots 'Samuel mourut', que veux-tu me dire?" Et c'est ce que je voudrais partager avec vous ce matin.

 

Nous avons lu que Samuel est mort, non seulement lui, mais tous les hommes, femmes et enfants nés avant et après lui. Cela m'amène à penser que tout homme a des limites, tant sur le plan physique que sur le plan de ses pensées et de sa compréhension. On ne peut tout contrôler dans notre vie et des éléments extérieurs peuvent modifier nos projets comme la fatigue, les problèmes d'emploi, les problèmes familiaux...

 

J'ai aussi pris conscience qu'au delà de la mort physique, il y a cette mort spirituelle. Je suis né dans le péché et il est nécessaire d'avoir cette rencontre avec le Seigneur Jésus pour recevoir une vie qui vaut la peine d'être vécue, une vie d'abondance que le Seigneur propose et qui remplit notre âme de paix, de joie, de sérénité et d'espérance vivante.

 

Nous devons être conscients de cela, parce que la mort physique n'est que le faible signe d'une mort spirituelle éternelle. Prenons conscience que tout homme est appelé à vivre éternellement, tous, y compris les athées.

 

La question est de savoir où nous allons vivre cette vie éternelle. Et le lieu est fixé par un choix de vie sur la terre : soit je vis dans une relation vivante avec Jésus-Christ, soit j'ignore Jésus-Christ. Et en fonction de ce choix de vie, je scelle ma destinée éternelle : soit avec Jésus dans la plénitude de sa présence, soit loin de Jésus dans le remord et le regret.

 

Pour moi, "Samuel mourut" signifie : "Daniel, prépare-toi à rencontrer ton Dieu!" Tel est le premier point de mon message ce matin : "Prépare-toi à rencontrer ton Dieu."

 

Y a-t-il une vie après la mort? Bien sûr que oui! Et nous pouvons l'affirmer à la lumière de la Parole de Dieu. Mais posons-nous aussi la question: Y a-t-il une vie avant la mort?

 

On se regarde, on se touche et on se pince en se disant : "C'est évident, nous sommes vivants." Toutefois, je dois avouer que même si je suis vivant, ma vie peut être fade, végétative, ennuyeuse, mortelle, moribonde et bien loin du projet que Dieu a pour moi, parce que je n'en fais qu'à ma tête. Ma vie manque souvent de goût et de sel que le Seigneur donne à ma vie pour les autres. Je rate souvent l'objectif d'être une lumière dans ce monde. Souvent, l'action du Saint-Esprit dans ma vie n'a plus la liberté de communiquer la vie abondante de Jésus-Christ en moi.

 

Où est la vraie vie avant la mort? Y a-t-il une vie avant la mort qui vaut la peine d'être vécue? Bien sûr que oui! Etre serviteurs de la volonté de Dieu, ça, c'est vivre de la vie de Jésus-Christ! Venir se blottir constamment dans les bras de notre Seigneur et Sauveur au travers de sa Parole qui est esprit et vie, ça, c'est une vie qui vaut la peine d'être vécue!

 

Revenons à Sam.25:1 : "Samuel mourut." Il a eu une fin de carrière terrestre, lui un homme ordinaire devenu un homme de Dieu hors du commun. Parce qu'il a répondu à l'appel de Dieu, lui, l'homme ordinaire, va faire des choses extraordinaires. Rappelons-nous quelques étapes de son parcours.

 

Tout d'abord, il a eu une naissance miraculeuse. Anne, sa maman, était constamment sous les feux de sa rivale. Anne épanche son cœur, elle est incomprise, elle est accablée et le prophète Eli l'a même considérée comme étant ivre quand elle est venue verser les larmes de son cœur en demandant à Dieu de lui donner un enfant.

 

Elle va enfanter un fils qui est l'exaucement de sa prière et elle va l'appeler "Samuel" qui signifie "Dieu m'a exaucée". Ensuite elle fait un vœu à l'Eternel : "Seigneur, si j'ai ce fils, je te le consacre",   et elle va instruire Samuel dans la crainte de Dieu.

 

Et déjà dès son plus jeune âge, on voit  Samuel dans le temple en train de servir l'Eternel par des petits gestes comme ouvrir et fermer la porte. Dès son enfance, il était au service de Dieu et il était dans le plan de Dieu. Dans 1Sam.2:21 il nous est dit : "...et le jeune garçon Samuel grandissait auprès de l'Éternel", et au verset 26 nous lisons : "Et le jeune garçon Samuel allait grandissant, agréable à l'Éternel et aux hommes."

 

Très tôt, Samuel sut entendre la voix de Dieu. La première fois qu'il entend Dieu l'appeler, il va vite réveiller Eli qui lui dit d'aller se recoucher, et cela va se reproduire quatre fois. A la troisième fois, Eli lui dit : "Si tu entends encore la voix, tu répondras à l'Eternel : Parle, Seigneur, ton serviteur écoute" (1Sam.3:9), et c'est ce qui s'est passé. A la quatrième fois, "L'Éternel vint et se présenta, et il appela comme les autres fois : Samuel, Samuel ! Et Samuel répondit : Parle, car ton serviteur écoute". (1Sam.3:10)

 

Ce que Samuel aura à entendre de la part de Dieu ne sera pas facile à annoncer, ce sera une parole de jugement. Cependant, il sera fidèle pour proclamer cette parole de vérité à l'égard de celui qui se dit serviteur de l'Eternel, à l'égard d'Eli et de ses deux fils.

 

Ensuite, Samuel fut juge en Israël pendant toute sa vie et il fut aussi un prophète. Il invita constamment le peuple à revenir à l'Eternel, il invita les enfants d’Israël à ôter du milieu d'eux les dieux étrangers qu'ils servaient, à diriger leur cœur vers l'Eternel et à le servir fidèlement et dans l'amour.

 

Samuel fut un homme de prière pour le peuple. Le peuple lui dira : "Ne cesse point de crier pour nous à l'Éternel, notre Dieu..."  (1Sam.7:8) et Samuel de dire : "Loin de moi aussi de pécher contre l'Éternel, de cesser de prier pour vous!"  (1Sam.12:23)

 

La Parole de Dieu nous atteste que Samuel fut un héros de la foi : "Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes..." (Héb.11:32)

 

Samuel fut vraiment un homme de Dieu qui a consacré toute sa vie à l'Eternel. Il fut un homme de foi, un homme de prière, un homme qui a été fidèle à son Dieu et un homme qui a répondu à l'appel de Dieu. Dieu l'a envoyé pour oindre Saül, le premier roi d'Israël et ensuite pour oindre le roi David.

 

Mais il nous est dit que "Samuel mourut" (1Sam.25:1). A-t-il vu la promesse de l'Eternel se réaliser? Non! A l'époque où il meurt, la situation politique et religieuse est désastreuse. Saül cherche encore à faire mourir David. A la mort de Samuel, les prières cessent de monter vers Dieu en faveur du peuple et David n'est pas encore installé dans la place royale.

 

Où en est la promesse de Dieu?

 

Concernant la royauté de David et sa descendance qui siégerait sur le trône éternel, Samuel n'a pas vu cette promesse. Il est mort sans avoir vu la réalisation du projet de Dieu. Pourtant, avec certitude en lisant la Parole de Dieu, je proclame que Samuel a été serviteur de la volonté de Dieu.

 

J'aurais voulu vous parler de Moïse qui n'est pas entré dans le pays de la promesse.

 

Lors de son appel à conduire le peuple hors de l'esclavage en Egypte vers le pays de la promesse faite à Abraham, Moïse a renoncé à la tâche qui lui était confiée sous prétexte qu'il ne savait pas parler. Tout au long de son service à l'Eternel, il a rencontré la rébellion et l'ingratitude du peuple.

 

Quand Moïse a voulu rentrer dans le pays promis, à cause d'une désobéissance, l'Eternel lui dira qu'il n'y entrera pas et qu'il ne le verra que de loin.

 

Moïse a-t-il vécu la promesse que Dieu avait faite au peuple? Non! Et pourtant Moïse a été, lui aussi, serviteur de la volonté de Dieu.

 

Que dire d'Abraham? Il a quitté son pays pour aller à l'endroit que Dieu allait lui montrer. A-t-il vu ce pays promis? Oui! Mais Abraham était dans une autre vision. Hébreux 11:8-10 nous dit : "C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait. C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse.  Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur."

 

J'aurais voulu parler de Jean-Baptiste, lui qui a annoncé la venue du Messie, l'envoyé de Dieu, Jésus-Christ. Jean-Baptise a-t-il vu les miracles du Seigneur? Non! Il était en prison et on allait lui couper la tête. Et c'est Jésus qui a dit à ses disciples : "Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres." (Luc 7:22). Jean-Baptise n'a rien vu, et pourtant il était serviteur de la volonté de Dieu.

 

Que dire du Seigneur Jésus? Il a promis qu'il bâtirait son Eglise, mais a-t-il vu la naissance de l'Eglise? Non! Héb.12:2 nous dit : "... Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu." Jésus n'a pas vu, et pourtant il a été serviteur parfait de la volonté de Dieu

 

Bien-aimés, nous sommes appelés à marcher par la foi et non par la vue.

 

Nous devons nous appuyer sur les promesses du Seigneur Jésus et sur les promesses de Dieu écrites dans sa Parole. Serons-nous comme des hommes de Dieu de qui il dira : "...car je t'ai vu comme juste devant moi dans cette génération." (Gen.7:1)

 

Au début de cette année, le vœu de mon cœur est que mes proches connaissent le Seigneur. Est-ce que je verrai cette promesse s'accomplir? Si je ne la vois pas s'accomplir, vais-je renoncer à intercéder pour autant? Vais-je dire au Seigneur qu'il n'exauce pas les prières, vais-je lui demander ce qu'il attend, vais-je arrêter de proclamer l'Evangile? Si c'est le cas, où est donc ma foi?

 

Ou au contraire, ma vie est-elle une vie abondante au point où des sources d'eau vive coulent de mon sein quelle que soit la situation?

 

Oui, j'ai fait des vœux qui cadrent avec la volonté du Seigneur parce qu'il veut que tous les hommes soient sauvés, qu'ils parviennent à la repentance, qu'ils ne meurent pas et qu'ils vivent. Oui j'ai fait des vœux, mais les verrai-je s'accomplir? Je ne sais pas!

 

Mais je sais une chose :  Je désire rester dans le plan que Dieu a pour moi, et c'est ce que je vous souhaite à vous aussi, bien-aimés.

 

Winston Churchill a dit : "...n’abandonnez jamais, jamais, jamais, jamais, jamais ; n’abandonnez rien, ni de grand ni de petit, rien d’important ni rien d’insignifiant...". Certes, il l'a dit dans un autre contexte, mais moi aussi je veux dire : "Daniel, n'abandonne pas, même si tu ne vois pas la réalisation des promesses de Dieu. N'abandonne pas, continue, persévère."

 

Et l'apôtre Paul pouvait dire : "Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus Christ. Frères, je ne pense pas l'avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ." (Phil.3:12-14)

 

Bien-aimés, je nous propose à chacun d'être des serviteurs de la volonté de Dieu. Ne baissons pas les bras. Dieu est fidèle à ses promesses, et ce qu'il a dit, il l'accomplit, même si la situation semble nous montrer le contraire.