CINQ FACONS D’ENCOURAGER LES AUTRES (Actes 4:36)

(Prêché à Glain, le 18 juin 2017) (Retranscrit dans un style parlé)

 

PREMIERE PARTIE

 

Ce matin, nous allons étudier la vie d’un homme qui était reconnu pour être une personne qui encourage, et nous le qualifierons comme étant un "encourageur". Il était probablement le chrétien le plus populaire à l’époque de l’Eglise primitive. En étudiant sa vie, nous pouvons apprendre comment encourager les autres de façon durable.

 

Dans Actes 4:36-37, il est écrit: “Joseph, un lévite né à Chypre, que les apôtres surnommaient Barnabas, ce qui signifie "l’homme qui encourage", vendit un champ qu’il possédait, apporta l’argent et le remit aux apôtres.” Lorsque nous lisons au verset 36 que Joseph était “surnommé par les apôtres”, cela signifie que c’est un prénom qu’il n’avait pas reçu de ses parents, mais qu’il avait reçu de la part des apôtres qui, lorsqu’ils le voyaient agir, se disaient entre eux: “Regardez comment il encourage les autres, nous allons lui donner le surnom de Barnabas, ce qui signifie “celui qui encourage, ou qui console”.Voici un homme qui avait un don, et son don, c’était celui d’encourager les autres. Barnabas était un encourageur.

 

Le mot grec pour “encourager, consoler” est le même mot que Jésus a utilisé pour annoncer à ses disciples la venue du Saint-Esprit (Jn.14:26). Il l’appelle le “Paraclet”, ce qui signifie “quelqu’un qui sera à vos côtés pour vous soutenir, pour vous aider, pour vous rappeler les paroles encourageantes dites pas Jésus concernant le Royaume de Dieu”. Barnabas fut le premier chrétien à avoir reçu le ministère d’encouragement.

 

Voici donc un homme qui fait pour les autres ce que le Saint-Esprit, qui vit en nous, fait pour les enfants de Dieu. Il nous encourage, il nous réconforte, il nous donne de l’espoir, il nous aide, il nous relève quand nous tombons et il nous enseigne. Nous avons tous besoin d’être encouragés, n’est-ce pas?

 

Est-ce que vous savez pourquoi le découragement est si mauvais pour l’être humain? Parce qu’un esprit de découragement ouvre les portes pour commettre toutes sortes de péchés et faire toutes sortes de bêtises. Quelqu’un a dit: “Le découragement est une chambre noire où les points négatifs de nos échecs sont développés.”

 

Saviez-vous que la Bible appelle Dieu “le Dieu de tous les encouragements”? Permettez-moi de lire un verset avant d'entrer dans le thème du message de ce matin : “Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des Miséricordes et le Dieu qui nous accorde le réconfort, qui nous console en toute occasion. Il nous réconforte dans toutes nos souffrances, afin que nous puissions réconforter ceux qui passent par toutes sortes de souffrances en leur apportant le réconfort que nous avons nous-mêmes reçu de lui” (2Cor.1:3-4).

 

Les mots “réconforter, consoler, encourager” signifient la même chose. Si Dieu est le Dieu de toute consolation, le diable est l’expert par excellence pour décourager les gens, ce qui est la principale cause de différents échecs.

 

Bill Glass est un ancien joueur de football qui exerce un ministère dans les prisons aux Etats-Unis.  Un jour, alors qu’il prêchait devant 1000 détenus, il leur posa la question suivante: Combien y en-a-t-il parmi vous qui ont entendu leur père leur dire un jour "Tu vas finir par te retrouver en prison”? Presque tout le monde leva la main. Pensez à cela. Leur père leur a dit: “Toi mon fils, un de ces jours, tu vas te retrouver en prison”, et c’est exactement ce qui leur est arrivé.

 

Le découragement est une cause d'échecs, il sème le doute en vous rappelant uniquement le mauvais côté des choses ou ce que vous n’aimez pas en vous. Je ne pense pas me tromper en disant que nous avons besoin de nous encourager les uns les autres. Dans 1Thessaloniciens 5:14, l’apôtre Paul dit: “Nous vous prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous.”

 

Lorsque l’apôtre Paul dit “Consolez ceux qui sont abattus”, il fait référence à ceux qui sont découragés parce que leur foi est petite. Et ce qu’il recommande ici, c’est d’encourager ceux qui sont découragés. C’est un ordre que le Seigneur nous donne à travers l’apôtre Paul. Frères et sœurs, il y a tellement de gens dans ce monde qui sont “indécis et incertains dans toute leur conduite” et qui ont besoin d’être encouragés (Jc.1:8).

 

En m’appuyant sur la vie de Barnabas, j’aimerais vous donner cinq choses que Barnabas s’est appliqué à faire, et qui feront de vous un encourageur. Dans cette première partie, nous allons voir les deux premières façons d'encourager les autres.

 

 

I-  IL A ENCOURAGÉ LES AUTRES EN METTANT À LEUR DISPOSITION CE QU'IL A REÇU DU SEIGNEUR

 

Une des choses que Barnabas s’est appliqué à faire pour encourager les autres, c’est qu’il a mis son argent là où son cœur était. Nous lisons dans Actes 4:37 “qu’il vendit un champ qu'il possédait, apporta l'argent, et le déposa aux pieds des apôtres”. Dans la première église, il y avait beaucoup de pauvres et, à de nombreuses reprises, il est arrivé que lorsque les gens venaient à Christ, ils perdaient leur travail.

 

Peu de temps avant, un grand réveil spirituel avait éclaté le jour de la Pentecôte à Jérusalem, et plusieurs personnes, qui vivaient dans des régions éloignées, avaient donné leur vie au Seigneur Jésus. Suite à leur conversion, ces personnes avaient décidé de rester à  Jérusalem  parce  qu’elles voulaient grandir dans leur foi et dans leur connaissance de la personne de Jésus-Christ, et vivre en communion avec les autres chrétiens. Elles se retrouvaient donc financièrement dans une situation précaire. Voyant la situation de certains, Barnabas va vendre un champ qu’il possédait et donner l’argent aux apôtres, afin de leur permettre de répondre aux besoins de ces gens.

 

Frères et sœurs, un encourageur, c’est quelqu’un qui voit un besoin et qui dit: “Je vais donner ce que je peux et je vais faire ce que je peux pour  ce besoin.” Cependant,  ne pensez pas que vous devez obligatoirement donner de l’argent pour être un encourageur. Nous pouvons ne pas être riches financièrement parlant, mais nous avons tellement à donner aux autres pour être une source d’encouragement.

 

Ceux qui sont malades n’ont pas besoin d’argent, ils ont surtout besoin d’entendre une parole réconfortante. Ceux qui vivent seuls n’ont pas besoin d’argent, ils ont juste besoin que nous leur consacrions quelques minutes de notre temps. Les estropiés de la vie n’ont pas besoin d’argent, ils ont juste besoin de trouver une épaule sur laquelle ils peuvent s’appuyer. Ceux qui sont découragés n’ont pas besoin d’argent, ils ont juste besoin d’entendre une parole réconfortante pour se sentir à nouveau aimés.

 

Le romancier Mark Twain (1835-1910) a dit: “Je peux vivre deux mois sur un bon compliment qu’on m’a fait.” Parfois, c’est tout ce dont les gens ont besoin.

 

John Wooden fut l’un des plus grands entraîneurs de l’histoire du basket universitaire aux Etats-Unis. En treize ans, il conduisit son équipe à remporter le championnat à onze reprises. Il avait pris pour lui les paroles de Mark Twain, et il a trouvé un moyen original pour s’assurer que ses joueurs mettraient en pratique ce que Mark Twain avait dit.

 

Wooden enseigna à ses joueurs que chaque fois que quelqu’un marquerait un panier, celui qui avait marqué devait sourire et faire un clin d’œil à celui qui lui avait passé le ballon, tout en pointant son doigt dans sa direction.

 

Lorsque l’entraîneur Wooden donna ses instructions aux joueurs de son équipe, un des joueurs, qui venait juste de se joindre à l’équipe, lui dit: “C’est bien ce que vous dites, mais si les joueurs de l’autre équipe ne regardent pas!” John Wooden répondit: “Je peux te garantir qu’ils vont regarder.” Et il avait raison, parce que tout le monde cherche à être encouragé pour aller toujours plus loin et se surpasser.

 

Frères et sœurs, un encourageur, c’est une personne qui ne vit pas pour lui mais pour les autres. Il essaye toujours de penser de quelle façon il peut être une source de bénédiction pour les autres, et comment il peut leur venir en aide en cas de besoin.  Si Barnabas avait gardé cet argent pour lui, nous ne parlerions pas de lui pour le thème du message ce matin.

 

Dieu ne va pas vous demander de donner ce que vous n’avez pas, mais êtes-vous prêts à donner ce que vous avez? Du temps pour aimer, du temps pour aider, du temps pour prier et du temps pour être au service des autres? Frères et sœurs, un encourageur, c’est quelqu’un qui comprend qu’il est l’intendant de tout ce que Dieu a remis entre ses mains, peu importe ce que cela peut être.

 

Il y a tellement de gens qui ont besoin d’être encouragés dans le monde dans lequel nous vivons. L’apôtre Paul écrit dans Galates 6:2: “Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.” Frères et sœurs, quel grand pas pour devenir un encourageur si nous disions simplement: “Je serai un encourageur en mettant à contribution ce que j’ai reçu de Dieu, pour venir en aide à quelqu’un qui est dans le besoin, afin que cela puisse l'encourager.” Si vous le faites, vous serez un Barnabas pour cette personne.

 

Voici le deuxième principe que Barnabas a appliqué dans sa vie. Non seulement il a mis à la disposition des autres ce qu’il avait reçu du Seigneur, mais:

 

II- IL ENCOURAGEAIT LES AUTRES EN FACILITANT LES RELATIONS D’AMITIE ENTRE EUX

 

Tournez avec moi dans Actes 9:26-27. Nous lisons: “Lorsqu'il se rendit à Jérusalem, Saul tâcha de se joindre aux disciples; mais tous le craignaient, ne croyant pas qu'il fût un disciple. Alors Barnabas, l'ayant pris avec lui, le conduisit vers les apôtres, et leur raconta comment sur le chemin Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment à Damas il avait prêché franchement au nom de Jésus.”

 

Cela faisait maintenant trois ans que Paul avait rencontré le Seigneur Jésus sur le chemin de Damas et qu’il était sauvé. Il avait été formé pour progresser dans le Seigneur, afin de le préparer au ministère auquel le Seigneur l’appelait. 

 

Il se trouvait maintenant à Jérusalem, et la nouvelle que "L'ennemi public numéro un est de retour dans la ville" va se répandre rapidement. Personne ne lui parlait et à Jérusalem, Paul était l’homme le plus haï et le plus craint, non seulement à Jérusalem mais dans tout Israël. Car voyez-vous à ce moment-là, les chrétiens considéraient Saul de Tarse comme étant un homme extrêmement dangereux. Pourtant, au verset 26, il est bien écrit que “Saul tâcha de se joindre à eux; mais tous le craignaient, ne croyant pas qu'il fût un disciple”.

 

Paul essayait de se faire accepter par les chrétiens de l’endroit, mais ils avaient construit un mur que Paul ne pouvait pas franchir. Que lisons-nous au verset 27? “Alors Barnabas, l'ayant pris avec lui, le conduisit vers les apôtres, et leur raconta comment sur le chemin Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment à Damas il avait prêché franchement au nom de Jésus.”

 

Tout le monde lui avait fermé la porte. Jacques, le frère de Jésus, ne voulait rien avoir à faire avec Saul. Pierre, qui avait les clefs du Royaume, lui avait fermé la porte. Jean, l’apôtre qui parle tant de l’amour de Dieu dans son Evangile, disait: “J’aime tout le monde, sauf Paul.” André, qui aimait habituellement présenter les gens à Jésus, a dit: “J’oublie ça en ce qui concerne Saul.” Mais  Barnabas n'a pas agi comme eux.

 

Qu’est-ce que Barnabas est en train de faire ici? Barnabas manifeste son amitié envers quelqu’un qui doit se sentir très seul. Il encourage Paul en lui démontrant beaucoup d’amour et il lui montre qu’il le considère comme étant son ami. Paul avait besoin que quelqu’un lui montre qu’il l’aimait. Les ponts étaient coupés avec ses anciens amis, et ceux qui étaient supposés être devenus ses nouveaux amis avaient peur de lui. Il était vraiment pris entre deux feux.

 

Barnabas n’a jamais soulevé le passé de Paul et il n’a jamais fait allusion aux erreurs qu’il avait commises. Il n’a jamais dit: “Attention, je sais que c’est un meurtrier, je sais que c’est un blasphémateur, je sais qu’il a cherché à détruire l’Eglise et je sais qu’il a mis plusieurs d’entre vous en prison.”

 

Non, il n’a rien dit de tout cela, parce que Barnabas était un encourageur. Et les encourageurs ne regardent pas en arrière, ils regardent vers l’avant, ils regardent vers le futur. Barnabas ne s’est pas arrêté sur ce que Paul avait fait dans le passé, il a regardé à ce que Dieu pourrait faire à travers Paul dans le futur. Il a dit à ses frères en Christ: “Ne regardez pas à cet homme et à ce qu’il était, regardez à cet homme pour ce qu’il est maintenant.” Merci Seigneur pour le ministère d’encouragement de Barnabas.

 

Voici Barnabas qui rencontre un nouveau chrétien et qui devient son ami. Quelqu’un a dit: “Un véritable ami est toujours là lorsque vous en avez le plus besoin, particulièrement dans les moments difficiles. Il s’efforce toujours de vous appeler pour voir si tout va bien. Un véritable ami sacrifiera son propre confort pour s’occuper de vous.”

 

Faisons attention, nous sommes appelés à encourager les gens, mais faisons-le de manière à ne pas finir par les décourager.

 

J’ai entendu parler d’un petit garçon qui, après la réunion du dimanche matin, alla trouver le pasteur en lui disant: “Pasteur, lorsque je serai grand, je serai médecin et je gagnerai beaucoup d’argent. Et si je réussi, je vais vous donner beaucoup d’argent.”

 

Le pasteur lui dit: “Eh bien, fiston, c’est très gentil et très généreux de ta part, mais pourquoi veux-tu me donner autant d’argent?” Le jeune garçon répondit: “Parce que mon père dit que vous êtes le plus pauvre type qu’il ait jamais entendu prêcher dans sa vie.”

 

Nous ressemblons à cet homme qui se sentait mal et qui dit à sa femme: “Chérie, je me sens vieux, flasque, ridé, inutile et stupide.” Elle sourit et lui dit: “Ne sois pas stupide, tu n’es pas vieux.”

 

Puis-je prendre juste un moment ici pour nous exhorter à être des encourageurs. Lorsque les gens viennent à l’Eglise, ils devraient trouver des ponts pour entrer en contact avec des gens qui ont été pardonnés de ce qu’ils ont fait dans le passé, et ils ne devraient plus trouver de barrières qui les empêcheraient d’établir une relation les uns avec les autres, et par la suite avec Jésus

 

Chuck Colson (1931-2012), un ancien conseiller du président Richard Nixon et qui avait gagné la réputation d’être un homme impitoyable, fut un de ceux qui furent impliqués dans l'affaire du Watergate. Suite à ce scandale sans précédent, le président Nixon était tombé en disgrâce,  personne ne voulait plus lui faire confiance, mais Chuck Colson donna son cœur à Jésus-Christ. 

 

Ceux qui avaient été ses amis en politique ne lui parlaient plus, et les chrétiens qui étaient devenus ses nouveaux amis le craignaient parce qu’ils pensaient qu’il faisait semblant de s’être converti et qu’il pratiquait maintenant la religion pour éviter une lourde peine de prison. 

 

Mais voilà, certains amis chrétiens, des Barnabas, vinrent le trouver, l’entourèrent avec beaucoup d’amour et l’encouragèrent à persévérer dans sa nouvelle vie qu’il avait trouvée en Jésus-Christ.  Après avoir passé sept mois en prison, Dieu l’appellera à œuvrer parmi les milliers de détenus dans les prisons américaines. Il fera aussi le tour du monde annonçant la grâce de Dieu envers les perdus.

 

Les psychologues nous disent que, selon certaines statistiques, 70% de la population souffrent de solitude chronique. Cela paraît énorme, n’est-ce pas? Cela signifie que sur toutes les personnes que vous rencontrez durant une journée, sept sur dix souffrent de façon chronique de la solitude.

 

Paul fut introduit dans le groupe de chrétiens par un homme qui s’appelait Barnabas. Voici ce qu’il écrit dans Romains 15:5-7: “Que le Dieu de la persévérance et de la consolation...”, cela s’appelle encourager, “...vous donne d'avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus Christ, afin que tous ensemble, d'une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ. Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.”

 

Paul savait ce que c’était que de se sentir bien accueilli et accepté. Il savait ce que c’était que d’être encouragé. Frères et sœurs, vous avez beaucoup plus que de l’argent à donner. Vous pouvez donner votre amitié. Pourquoi ne pas demander à Dieu qu’il vous donne une nouvelle personne à encourager dans l’Eglise, un chrétien né de nouveau? parce que les nouveaux bébés dans le Seigneur ont besoin de recevoir de l’amour des membres de leur nouvelle famille.

 

John Stossel, né en 1947, est un journaliste et animateur de télévision américain. Il a produit un documentaire dans lequel on disait que des bébés âgés de plus ou moins un an suivaient des sessions de psychothérapie avec des experts dans le domaine, parce que ces bébés étaient blessés émotionnellement. Depuis qu'ils étaient au monde, pour une raison quelconque, ils n’avaient eu aucun contact visuel avec qui que ce soit.  

 

Ils n’avaient jamais été pris dans les bras de quelqu’un ni même embrassés ou reçu même une seule caresse, et ces bébés, à un âge aussi précoce, avaient développé des problèmes psychologiques. Ces experts montraient des statistiques qui mettaient clairement en lumière que ces bébés, qui n’avaient pas reçu d’amour dans les deux premières années de leur vie, grandissaient en adoptant une attitude froide et indifférente, parfois même brutale à l’égard de leurs semblables.

 

Voici maintenant le pire dans tout cela. Ce documentaire termine en disant ceci: il est pratiquement impossible de combler exagérément tous les désirs d'un enfant la première année de sa vie. Vous ne lui donnerez jamais assez d’amour. Vous pouvez finir par trop gâter vos enfants, mais il est pratiquement impossible de trop gâter un bébé la première année de son existence. Ne vous privez surtout pas de lui donner tout l’amour, toute l’attention, tous les bisous, toutes les étreintes et toutes les caresses que vous voulez lui donner.

 

Par conséquent, j’aimerais terminer en disant qu’il est pratiquement impossible de top gâter un chrétien né de nouveau. Montrez-lui que vous l’aimez, manifestez-lui beaucoup d’affection et montrez-lui qu’il est le bienvenu dans sa nouvelle famille. Parce que c’est souvent ce qu’il reçoit de ses frères en Christ la première année de son existence dans le Seigneur qui déterminera s’il sera un encourageur ou un défaitiste. Que Dieu puisse nous donner une Eglise remplie de Barnabas.

 

Faisons comme Barnabas: encourageons les autres, en mettant à leur disposition ce que nous avons reçu du Seigneur et encourageons-les en développant une relation d’amitié avec eux.

 

Voulez-vous devenir un Barnabas? Encouragez les autres, soyez un sujet de bénédiction pour eux en mettant à leur disposition ce que vous avez reçu du Seigneur. Encouragez les autres à établir des ponts en développant une relation d’amitié avec eux.

 

C’est, entre autres choses, ce que Jésus s’est appliqué à faire lorsqu’il est venu habiter parmi nous.