COMMENT DIEU VOIT-IL LES ENFANTS? (Ps.127-128)
(Prêché à Glain le 19 novembre 2017) (Présentation de
deux enfants)
Quelqu’un a dit que vous pouvez en connaître beaucoup sur une société par la façon dont elle traite ses enfants. Dans l’Ancien Testament, pendant que les peuples païens sacrifiaient leurs enfants à des dieux païens, les Juifs éduquaient leurs enfants en leur disant : "Ecoute, peuple d’Israël : Le Seigneur, le Seigneur seul est notre Dieu. Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force" (Deut.6 :4-5).
Les Israélites avaient pris Dieu au sérieux lorsqu’il leur avait dit d’imprégner ces vérités dans le cœur de leurs enfants : "Tu enseigneras ces vérités à tes enfants, tu en parleras quand tu seras assis chez toi ou quand tu te coucheras ou quand tu te lèveras. Pour ne pas les oublier, tu les attacheras sur ton bras et sur ton front, tu les écriras sur les montants de porte de ta maison et sur les portes de la ville" (Deut.6 :7-9).
Nos enfants sont des cadeaux de Dieu, nous devrions les chérir en nous rappelant qu’ils nous sont prêtés. Jésus a dit : "Celui qui reçoit un enfant… par amour pour moi, me reçoit moi-même" (Mat.18 :5).
J’aimerais lire quelques versets dans les Psaumes 127 et 128. Ces deux Psaumes très courts ont été placés un à côté de l’autre pour une bonne raison : ils nous enseignent ce que représentent les enfants pour Dieu, et comment ils peuvent être une source de bénédiction et non pas un fardeau pour nous.
I- LES ENFANTS SONT UN CADEAU DE DIEU
Dans un premier temps, le Psalmiste nous rappelle que les enfants sont un cadeau qui vient de Dieu: "Des enfants, voilà les vrais biens de famille, la récompense que donne le Seigneur" (Ps.127:3). Ce verset nous apprend que les enfants viennent directement de la main de Dieu. Ils sont des cadeaux envoyés du ciel sur la terre par Dieu qui crée la vie dans le ventre de la mère.
"Quand Esaü vit les femmes et les enfants, il demanda à Jacob : Qui sont ces gens qui t’accompagnent? Jacob répondit : Les enfants que Dieu m’a accordés" (Gen.33 :5).
"Plus tard, lorsque Jacob a aperçu les fils de Joseph, il lui demanda : "A qui sont ces enfants? Joseph répondit : Ce sont les fils que Dieu m’a donnés ici en Egypte" (Gen.48:9).
"Moïse dit au peuple d’Israël : Dans son amour, Dieu vous rendra prospères, il vous accordera de nombreux enfants..." (Deut.7:13).
En principe, nous voulons tous que l’on se souvienne de nous lorsque nous quitterons cette terre, et les enfants, qui sont un héritage de Dieu, sont un moyen de préserver la famille dans la prochaine génération. Si vous êtes des parents, sachez que vos enfants se rappelleront de vous, et cet héritage demeurera longtemps après que vos réalisations personnelles ont été complètement oubliées par ceux que vous aurez fréquentés. Plutôt que de construire des empires, les parents sont d’abord appelés à construire une famille.
Il arrive parfois qu’un couple ne peut pas avoir d’enfants, et ce, pour diverses raisons. Ce passage ne dit pas que le fait de ne pas avoir d’enfants constitue une calamité, il affirme seulement que les enfants sont une bénédiction venant du Seigneur.
Qu’en est-il des couples qui veulent désespérément avoir des enfants et qui ne peuvent pas en avoir? J’ai remarqué que ces couples deviennent souvent les parents des enfants du monde. Vous en retrouvez certains qui travaillent auprès des enfants abandonnés, vous en avez d’autres qui en adoptent, et certains s’investissent dans un ministère pour enfants dans l’Eglise ou dans un milieu s’occupant des enfants en difficulté ou à risque. Il y a tellement d’enfants qui n'ont personne pour s’occuper d’eux, et Dieu bénit ceux qui manifestent l’amour de Jésus à ces enfants du monde.
Il n’y a pas de plaisir plus grand dans la vie que celui de voir grandir ses propres enfants. Surtout lorsqu’ils vous ressemblent, imitent vos faits et gestes, tout en étant tous différents. Ils marchent comme vous, ils parlent comme vous, ils rient comme vous et pourtant, ils possèdent leur propre personnalité.
Celui qui laisse derrière lui des enfants qui aiment le Seigneur et marchent dans ses voies ne peut prétendre avoir vécu en vain. Quelqu’un m’a montré un jour une plaque qu’il avait achetée pour son bureau et sur laquelle il était écrit : "Rien ne me rend plus heureux que d’apprendre que mes enfants vivent dans la vérité" (3Jn.v4).
II- LES ENFANTS SONT COMME DES FLECHES QUI DOIVENT ETRE AFFUTEES ET POINTEES DANS LA BONNE DIRECTION
"Les fils qu’un homme a dans sa jeunesse sont comme des flèches dans la main d’un guerrier" (Ps.127 :4).
Une flèche, c’est un petit morceau de bois qui peut paraître insignifiant mais qui peut causer de graves dégâts. Une flèche peut voyager assez loin. Une flèche doit être bien affûtée afin d’atteindre la cible que nous avons choisie. Que visons-nous pour nos enfants? Qui sait jusqu’où nos enfants peuvent se rendre dans la vie? Pensez à ce que vos enfants peuvent devenir.
A cette époque, les archers passaient de nombreuses heures à préparer leurs flèches. Ils choisissaient minutieusement le bon morceau de bois, le coupaient à la bonne taille, puis ils passaient des heures à le polir, à le façonner, et à adapter les plumes et la pointe de la flèche sur ce bout de bois. Ils vérifiaient minutieusement l’équilibre de leurs flèches, parce qu’une flèche mal équilibrée pouvait être dangereuse pour eux-mêmes.
Beaucoup de parents espèrent que leurs enfants ne fumeront pas, ne boiront pas, ne se drogueront pas et ne leur causeront aucun problème. Même si tout cela est bien légitime, parfois nos rêves pour nos enfants sont trop limités.
Nous voulons qu’ils reçoivent une bonne éducation, qu’ils aient une belle carrière, une belle maison, qu’ils se marient avec quelqu’un de bien et qu’ils quittent un jour la maison familiale pour faire leur propre vie. Mais ce n’est pas suffisant. En tant que chrétiens, si nous voulons que nos enfants nous voient comme Dieu nous voit, nous devons leur transmettre des valeurs chrétiennes qui sont tellement décriées et reniées aujourd’hui. Cela n’arrive pas par accident. Vous devez les affûter en utilisant la Parole de Dieu pour qu’ils soient orientés dans la bonne direction.
III- LES ENFANTS SONT LA FORCE DE LA MAISON
"Heureux l’homme qui peut en remplir son carquois! Il ne risque pas d’être humilié quand il doit plaider contre ses adversaires à la porte de la ville" (Ps.127:5).
La Bible ne nous dit pas combien d’enfants nous devons avoir, mais elle dit que les enfants sont toujours une source de bénédiction pour les parents. Dieu n’a jamais imposé aux parents le nombre d’enfants qu’ils devraient avoir. Les carquois sont comme des chaussures, ils existent en plusieurs tailles. Il s’agit de déterminer la taille de celui que vous avez et de demander à Dieu de vous aider à le remplir.
A cette époque, les enfants étaient la version biblique de la sécurité sociale. C’était eux qui venaient en aide à leurs parents dans leur vieillesse. Si les parents avaient des enfants qui les aimaient, ils étaient plus en sécurité que s’ils avaient possédé cinq millions d’euros à la banque.
"Heureux l’homme qui peut en remplir son carquois! Il ne risque pas d’être humilié quand il doit plaider contre ses adversaires à la porte de la ville" (Ps.127:5). A cette époque, la porte de la ville était l’endroit où les hommes réglaient leurs affaires. C’était également l’endroit où les hommes qui avaient une certaine sagesse statuaient et rendaient des jugements. Un père qui avait beaucoup d’enfants avait en même temps beaucoup de défenseurs quand il était faussement accusé. Ses enfants se levaient et confirmaient que leur père était quelqu’un d’honnête et que les accusations étaient non fondées.
Remarquez ici que l’auteur n'a rien dit concernant l’argent, le pouvoir ou la position sociale qu’une personne occupait. On ne voyait pas la bénédiction de Dieu à travers les richesses matérielles que quelqu’un possédait, mais à travers une famille heureuse dont les membres se ralliaient entre eux à chaque fois que des problèmes survenaient au sein de la famille.
C’est une parole à méditer pour ceux et celles qui sont des bourreaux de travail. Jésus a dit: "A quoi sert-il à un homme de gagner le monde entier s’il perd son âme?" et nous pourrions ajouter : ainsi que sa propre famille? Je n’ai jamais entendu un homme dire sur son lit de mort: "J’aurais aimé passer plus de temps au bureau." Ce que j’ai plutôt entendu c’est ceci: "J’aurais aimé passer beaucoup plus de temps avec les membres de ma famille."
Puissions-nous être suffisamment sages pour mettre cela en pratique pendant que nous en avons encore l’opportunité. Cela n’empêche pas quelqu’un d’aspirer à avoir une belle carrière et à travailler dur pour réussir, mais c’est un plaidoyer pour faire en sorte que nos priorités soient bien équilibrées, et pour nous rappeler que ce qui devrait compter le plus à nos yeux, ce sont les membres de notre famille.
Derek Kidner (1913-2008), connu au Royaume-Uni pour ses nombreux commentaires sur l’Ancien Testament, souligne dans un de ses livres que "l’éducation des enfants peut s’avérer être quelque chose qui peut nous paraître parfois ennuyeux et difficile". Cependant, s’il n’est pas inhabituel de voir que certains dons que Dieu a donnés à un enfant peuvent dormir en lui pendant un certain temps, nous pouvons, rendus à un certain âge, voir éclore tout son potentiel, et ce, pour notre plus grand bénéfice.
IV- LES ENFANS SONT L’ESPOIR DE LA MAISON
"Chez toi, ta femme sera comme une vigne fertile et tes fils, autour de ta table, comme de jeunes oliviers. Voilà comment sera béni l’homme qui est fidèle au Seigneur" (Ps.128:3-4).
Lorsque l’auteur compare l’épouse à une vigne fertile, il sous-entend une épouse qui est séduisante, charmante et fidèle. La vigne embellit la maison. Elle jette de l’ombrage sur la véranda, elle donne de la fraîcheur à la maison et elle enrichit la table de raisins mûrs et succulents. Ainsi en est-il d’une épouse qui aime son mari. Elle est la couronne de son mari, c’est-à-dire son soutien et sa force.
L’idéal de Dieu ne consiste pas à faire en sorte qu’un mariage perdure, mais que l’homme et la femme progressent ensemble, se rapprochent de plus en plus l’un de l’autre et apprécient davantage la présence de l’autre, parce qu'ils se rappelleront toujours la ou les raisons qui les ont amenés à aimer cette personne. Le défi pour un mari, c’est de toujours trouver sa femme séduisante, et ce, même après 20, 30, 40 ou 50 ans de mariage. Le défi pour la femme, c’est de continuer à fixer ses yeux sur les qualités de son mari plutôt que sur ses défauts.
Dans ce passage, les jeunes oliviers sous-entendent un grand potentiel pour le futur. Des oliviers arrivés à maturité produisent des fruits en abondance, du bois et de l’huile précieuse. De même, les enfants que Dieu nous a donnés ont un énorme potentiel pour apporter beaucoup dans ce monde. Lorsqu’ils arrivent à maturité, quelle satisfaction pour nous de voir tout ce qu’ils nous apportent comme bénédiction. Chers amis, quel privilège Dieu nous donne d’être les gardiens de ses vases de bénédictions pour la société que représentent nos enfants. Et personne ne peut prédire ce qu’un enfant peut devenir.
Le Seigneur aime les petits enfants et il devrait en être de même pour nous. Jésus a dit à ses disciples qui cherchaient à empêcher des gens à leur amener leurs enfants: "Laissez les enfants venir à moi! Ne les empêchez pas, car le Royaume de Dieu appartient à ceux qui sont comme eux. Je vous le déclare, c’est la vérité : celui qui n’accepte pas le Royaume de Dieu comme un enfant ne pourra jamais y entrer" (Mc.10 :13-15).
Dans ce passage, Jésus dit que tous ceux qui viennent à lui doivent venir à lui comme un petit enfant. Il fait référence ici à certaines caractéristiques particulières qui différencient les enfants des adultes.
Les enfants font confiance, ils sont humbles et dépendants. Ils font tellement confiance que nous devons les avertir de ne pas parler aux étrangers. Ils sont si humbles qu’ils acceptent tout ce qu’on va leur dire, et ce, peu importe le ton que nous allons employer. Ils sont tellement dépendants qu’ils se reposent tout simplement sur la capacité et la volonté de ceux qui les entourent pour se rassurer qu’ils ne manqueront de rien. Ils ne s’inquiètent pas au sujet de la nourriture, des vêtements ou du logement. Ils ne s’inquiètent pas de savoir qui va payer les factures. Les enfants ne doutent pas que les membres de leur famille les aiment. Ils acceptent simplement les choses par la foi. Ils ne regardent pas au-delà de l’évidence. Ils ne font qu'une chose: croire.
Chers amis, ce sont là les conditions pour qu’une personne vienne à Jésus et voie sa vie être transformée quel que soit son âge. Comme un enfant, il nous suffit à tous d’être disposés à nous humilier et à reconnaître notre péché devant Dieu. Il nous suffit d’être prêts à reconnaître que les bonnes œuvres que nous avons accomplies dans notre vie n’effaceront jamais un seul péché et ne nous ouvriront jamais les portes du paradis. Nous devons en arriver au point que, comme un petit enfant, nous nous tournons par la foi vers Jésus et lui faisons confiance pour croire qu’il fera tout ce qu’il a promis.
Jésus a tout accompli sur la croix pour que nous recevions le pardon de nos péchés et la vie éternelle. Il suffit de venir à lui tel que vous êtes. Comme un enfant, dans un esprit d’humilié en sachant que vous dépendez entièrement de lui pour recevoir le pardon de vos péchés.
Les disciples pensaient que Jésus était trop occupé pour prendre du temps avec un groupe d’enfants. Les parents qui habitaient la région amenaient leurs enfants pour rencontrer Jésus afin qu’il prie pour eux et qu’il les bénisse.
Quand les disciples ont réprimandé les parents, Jésus a manifesté son mécontentement. Les enfants occupent une place spéciale dans le cœur de notre Seigneur. En fait, Marc 9:42 nous rappelle qu’un jugement sévère attend ceux qui abusent des petits enfants. Jésus prend toujours la défense de ceux qui sont sans défense.
Ce passage nous rappelle que ce qui intéresse Dieu, ce n’est pas ce que nous pouvons faire, ou ce que nous pouvons donner, ou l’âge que nous avons. Il nous invite simplement à venir à lui tel que nous sommes. La Bible nous dit que Jésus aime les pécheurs et qu’il ne rejette personne qui vient à lui" (Mat.11:28).
Peu importe le genre de vie que vous avez eu, peu importe ce que vous avez fait, peu importe si vous pensez que vous êtes quelqu’un qui n’a pas d’importance, Dieu vous aime et il ne vous rejettera pas si vous venez à lui, parce que pour Dieu, vous êtes quelqu’un de précieux. Et à travers Jésus-Christ, il changera votre vie si vous venez à lui, parce qu’il se soucie de vous, et il prendra le temps de toucher votre vie si vous venez à lui par la foi, comme un petit enfant.
Si vous avez besoin de l’aide de Dieu ce matin, vous pouvez l’obtenir. Si vous avez des besoins particuliers, vous pouvez venir à lui comme ces petits enfants l’ont fait il y a deux mille ans et vous trouverez l’aide dont vous avez besoin.
Il est écrit que par la suite, "Jésus prit les enfants dans ses bras, il posa ses mains sur chacun d’eux et il les bénit" (Mc.10:16). C’est ce que Dieu fera avec vous si vous venez à lui comme un petit enfant ce matin.
Le verset 6 du Psaume 128 se termine par une promesse : "Et tu pourras voir les enfants de tes enfants." J’ai lu quelque part cette paraphrase : "Puissiez-vous vivre suffisamment longtemps pour voir vos petits-enfants jouer à vos pieds." J’ai donc prié que le Seigneur puisse m’accorder de vivre suffisamment longtemps pour voir mon premier petit-fils. Et Dieu a répondu à cette prière le jour où j’ai pu tenir dans mes bras mon petit-fils Ethan.
En terminant, rappelez-vous que, premièrement, les enfants sont un don de Dieu.
Deuxièmement, les bénédictions de Dieu sont disponibles pour quiconque les cherche. La seule chose que Dieu demande, c’est que nous obéissions à ses commandements. L’argent et réussir sa vie dans la société ne sont rien lorsqu’on compare cela à la joie d’une famille heureuse, où maman et papa s’aiment, où les enfants respectent leurs parents, et où, ensemble, ils se retrouvent autour de la table le soir pour partager leurs joies et leurs soucis vécus au cours de la journée.
Troisièmement, nous devons retrouver les véritables valeurs qui définissent ce qu’est une famille. Nous devons enseigner à nos enfants que le véritable amour est patient, que la maternité est quelque chose de noble et non pas quelque chose de honteux qui marginalise une femme. Nous devons enseigner à nos enfants qu’avoir un père qui aime Dieu est plus important que d’avoir un père qui est Directeur d'une entreprise quelconque.
Une famille dont les membres s’aiment vaut plus que tout l’or qui se trouve dans la réserve du pays. Nos enfants valent tout l’amour, tous les efforts et tout l’investissement de notre temps et de nos ressources.
Quatrièmement, nous devons honorer nos parents, nos grands-parents et nos arrière-grands-parents. Heureuse est la famille où il y a un héritage de Dieu qui s’est transmis de génération en génération. Dieu bénit ces grands-parents et ces arrière-grands-parents qui investissent leur temps, leur énergie, leurs larmes et leurs prières dans la vie de leurs petits-enfants et de leurs arrière-petits-enfants.
Cinquièmement, nous devons continuer à soutenir nos parents célibataires, nos beaux-parents, nos parents qui ont adopté des enfants, et ceux qui vivent dans des familles recomposées. Il arrive parfois que leur fardeau soit grand parce que le portrait d’une famille heureuse, tel que mentionné dans le Psaume 128, n’est pas entièrement réalisable. Ces gens ont besoin de notre soutien et non de notre condamnation.
Nous vivons dans un monde qui minimise l’importance de l’enfance et qui pousse nos enfants à grandir trop vite. Ça n’a jamais été facile d’être un enfant, mais aujourd’hui, les pressions qui sont exercées sur leurs pauvres têtes sont plus grandes que jamais.
Prions!
Seigneur Jésus, tu as dit : "Laissez venir à moi les petits-enfants." Tu nous a montré jusqu’à quel point les enfants comptaient pour toi. Donne-nous un cœur pour tous les enfants, peu importe où ils sont." Amen!