LA JOIE EST QUELQUE CHOSE QUI SE TROUVE A L’INTERIEUR (Romains 5:1-2)

(Prêché à Glain, dimanche le 20 mars 2016) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

 

DEUXIEME PARTIE

 

Je vous invite à tourner avec moi dans Romains 5:1-2: “Etant donc rendus justes devant Dieu à cause de la foi, nous sommes maintenant en paix avec lui par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir pu au moyen de la foi, nous approcher de la grâce de Dieu, dans laquelle nous demeurons fermes, et  ce qui nous donne de la joie, c’est l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.”

 

La semaine dernière, nous avons abordé le sujet de la joie, et nous avons expliqué la différence qu’il y a entre le bonheur et la joie. La joie est indispensable non seulement pour amener ceux qui ne connaissent pas encore Jésus-Christ à le connaître, mais elle est essentielle pour vivre simplement la vie chrétienne. La joie que nous avons est la preuve que celui que nous annonçons est une réalité dans notre coeur, et qu’il est suffisant pour satisfaire tout ce dont nous avons besoin. Le Psalmiste disait à son époque: “Que nous devons servir le Seigneur avec joie” (Ps.100:2).

 

Lorsque nous regardons la tristesse qui envahit ce monde avec tout ce que cela peut comporter, il est bien difficile de rester joyeux. D'une seconde à l'autre, votre joie peut être transformée en chagrin et votre gaieté en consternation.

 

Pourquoi rester dans cet état? La joie qui doit être la nôtre ne saurait être entravée par toutes les mauvaises nouvelles que nous entendons au quotidien, voilà pourquoi Dieu se charge lui-même de nous la donner.

 

"Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie..." (Romains 15.13). Dieu est une source intarissable de joie. Habacuc dit : "Mais moi, je trouve ma joie dans le Seigneur" (Hab.3:18). 

 

Vous avez peut-être perdu votre joie, le chagrin s'est abattu sur vous et rien ne peut empêcher vos larmes de couler sur votre visage. Ecoutez le message de Dieu pour vous : "J'ai mission de remplacer les marques de leur tristesse par autant de marques de joie" (Esaïe 61.3).

 

"Le Seigneur est pour moi une source de joie débordante. Mon Dieu me remplit de bonheur, car le secours qu’il m’accorde est un habit dont il me vêt, et le salut qu’il m’apporte, un manteau dont il me couvre" (Es 61.10).

 

"Ne vous affligez pas, car la joie de l'Éternel est votre force" (Néh. 8.10). Mais l’inverse est également vrai: quand vous manquez de joie, vous manquez aussi de force.

 

Paul parle dans Romains 5 de quatre ingrédients qui sont la base de cette joie, et qui fait en sorte que la vie vaut la peine d’être vécue. Nous avons vu la semaine dernière les deux premiers ingrédients. Le premier ingrédient, c’est une vie débarrassée de toute crasse. Pourquoi? Parce que le fait de savoir que nous avons été purifiés de tout péché, que nous avons été reconnus justes aux yeux de Dieu, et que nos noms sont inscrits dans le ciel  apportent une joie indescriptible dans notre coeur.

 

Par contre lorsque vous et moi, qui nous disons chrétiens, nous permettons au péché de revenir s’installer dans nos vies, cela nous paralyse et détruit notre joie. C’est la joie qui règne dans ma vie qui confirme qu’il n’y a rien en moi qui puisse faire obstacle à la relation que j’ai maintenant avec le Seigneur.

 

Si le premier ingrédient qui apporte la joie, c’est une vie débarrassée de toute crasse, le deuxième ingrédient qui apporte la joie, et qui fait en sorte que la vie vaut la peine d’être vécue, c’est l’espérance vivante d’avoir part à la gloire de Dieu.

 

Un chrétien sait que, peu importe ce qui lui arrive,  “toutes choses contribuent à son bien, et agissent dans le but de le rendre semblable à l’image de Jésus-Christ afin que Dieu soit glorifié” (Rom.8:28-29). Nous devons affronter différents problèmes au quotidien qui nous aident à grandir dans notre foi. Jacques dit au chapitre 1:2: “Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés.”

 

Notre joie ne provient pas de l'épreuve elle-même, mais elle est le fruit de notre espérance en Dieu et en son secours, car nous savons qu'il est fidèle et qu'il nous délivre de toutes nos difficultés.

 

Si nous nous rappelons ce que nous sommes en Jésus-Christ, c’est-à-dire ses enfants et ses héritiers, appelés à régner avec lui, nous ne serons pas découragés lorsque nous ferons face aux tentations et aux problèmes que nous rencontrerons dans la vie.  Au contraire, nous apprendrons à compter sur la puissance du Saint-Esprit qui vit en nous et qui est disponible pour tous ceux qui lui appartiennent.

 

Frères et soeurs, cette joie qui vient du ciel, elle demeure inébranlable dans les pires moments  de la vie. Paul dit: “Dans toutes nos souffrances, je demeure plein de courage et je déborde de joie” (2Cor.7:4).

 

Si le premier ingrédient qui apporte la joie,  c’est une vie débarrassée de toute crasse, si le deuxième ingrédient qui apporte la joie et qui fait en sorte que la vie vaut la peine d’être vécue, c’est l’espérance vivante que Dieu nous ramènera un jour de la mort à la vie comme il l’a fait avec Jésus, le troisième ingrédient qui apporte la joie et qui fait en sorte que la vie vaut la peine d’être vécue, c’est le fait de demeurer fermes dans la grâce de Dieu.

 

III- LE TROISIEME INGREDIENT, C’EST LE FAIT DE DEMEURER FERMES POUR VIVRE COMME DIEU LE DEMANDE

 

Lisons encore une fois Romains 5:1-2: “Etant donc  rendus justes devant Dieu à cause de la foi, nous sommes maintenant en paix avec lui par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir pu au moyen de la foi, nous approcher de la grâce de Dieu, dans laquelle nous demeurons fermes, et  ce qui nous donne de la joie, c’est l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.” L’apôtre Paul dit: “J’ai fait de Jésus-Christ mon Seigneur, par conséquent je m’en réjouis.”  Le secret de Paul, c’est qu’il tenait ferme dans la décision qu’il avait prise: Il vivait pour Christ et pour l’Evangile.

 

J’ai déjà dit que le premier et le deuxième ingrédient étaient un coeur purifié et l’espérance de la vie éternelle, mais ce coeur purifié et cette espérance ne peuvent demeurer s’il n’y a pas un engagement ferme qui est pris de vivre comme Dieu le demande. Vous ne pouvez pas séparer ces trois choses. Vous ne pouvez pas avoir un coeur purifié, vous ne pouvez pas avoir cette espérance, à moins d’avoir pris la ferme résolution de vous soumettre à la Seigneurie de Jésus-Christ, car c’est là que se trouve le secret d’avoir un coeur pur et de le garder pur. 

 

En prenant sa décision, Paul a  pris la ferme résolution de se consacrer entièrement à la cause de Christ et de se soumettre à la Seigneurie de Christ, et ce, peu importe où il irait et le prix que cela pouvait coûter.

 

Charles Studd (1860-1931), qui était le fils d’un riche planteur de thé et un champion de cricket, donna toute sa fortune et devint champion de Dieu en Chine, aux Indes, en Afrique. Il adopta cette devise: Si Jésus-Christ est Dieu, et qu’Il est mort pour moi, alors il n’y a aucun sacrifice trop grand que je ne puisse faire pour Lui.

 

F.B. Meyer (1847-1929), un pasteur fort connu qui deviendra un des grands théologiens de son époque et qui est maintenant au ciel où il se réjouit en présence du Seigneur, raconte qu’il n’a pas toujours eu la joie dans son coeur. Dans un de ses livres, il nous livre le secret de sa joie, et comment il a trouvé cette joie qui vient du ciel. J’aimerais que vous écoutiez attentivement ce qu’il a écrit.

 

“J’ai commencé un soir à ressentir cette joie céleste, celle que possèdent les anges et qui vient de Dieu,  alors que j’étais agenouillé dans ma chambre et que le Saint-Esprit mit en lumière quelque chose qui était sale dans mon coeur. Quelque chose que j’avais accumulé depuis un certain temps et dont j’étais bien conscient. 

 

La veille, Charles Studd était venu prêcher dans l’Eglise où j’étais le Pasteur. En entendant parler ce jeune homme, dit F.B. Meyer, j’ai réalisé qu’il possédait quelque chose que je n’avais pas.

 

A sept heures le lendemain matin, je suis allé le trouver en lui disant: “Excusez-moi de vous déranger à une heure aussi matinale, mais je n’ai pas cette joie que vous avez et que Dieu promet de donner à tous ceux qui lui appartiennent. Je suis le Pasteur de cette église et les membres attendent beaucoup de moi, mais mon coeur est plein de crasses, et je suis incapable de m’en débarrasser. Pourriez-vous s’il-vous-plaît me dire votre secret?”

 

Charles Studd, dit à F.B. Meyer: “Avez-vous abandonné entièrement votre vie à Jésus-Christ?” Je lui ai répondu que d’une manière générale, je l’avais fait. “Si vous n’avez pas encore donné entièrement votre vie à Christ, retirez-vous dans votre chambre, prenez du temps avec Dieu et réglez ce problème le plus rapidement possible.”

 

F.B. Meyer dit: “Cette nuit-là, j’ai fermé la porte de ma chambre à clé, je me suis mis à genoux au pied de mon lit, en ayant pris la décision que je ne dormirais pas tant et aussi longtemps que je n’aurais pas régler ce problème de tout abandonner à Jésus-Christ. J’eus l’impression que Jésus-Christ se tenait là à mes côtés. Il me demanda de lui remettre le trousseau de clés que je gardais dans la poche de mon pantalon.

 

J’enlevai une petite clé qui se trouvait attachée au trousseau de clés et je remis le trousseau à Jésus en lui disant: “Voici les clés de ma vie.” Il me regarda tout triste et il me dit: “Sont-elles toutes là?” “Toutes”, lui ai-je répondu, “sauf une toute petite clé, mais elle est tellement petite qu’on ne remarque même pas qu’elle ne s’y trouve pas.”  

 

Jésus me répondit: “Mon enfant, si tu ne peux pas me faire confiance en toutes choses, tu ne peux pas me faire confiance en quoi que ce soit.” J’entendis alors Satan me chuchoter: “Tu ne peux pas lui donner cette chose, d’ailleurs, si tu donnes à Jésus ce qu’il veut, tu peux imaginer ce qu’il te demandera ensuite. Ne cède pas.”

 

Finalement, je dis au Seigneur Jésus: “Je ne peux pas te donner la clé, mais j’attends que tu viennes toi-même la prendre.”  F.B. Meyer dit: “C’est exactement ce qui s’est passé. J’eus l’impression que le Seigneur ouvrit ma main et prit cette petite clé. Puis, je me dirigeai vers un placard qui était maintenant déverrouillé, je l’ouvris et je vis à l’intérieur de ce placard une chose qui était terrible et laide. Il me dit: Cette chose doit sortir de ta vie et tu ne dois plus jamais la pratiquer.”

 

Puis F.B. Meyer dit: “A partir de cet instant, Jésus prit la chose à laquelle je tenais tant et il la sortit de mon coeur. J’ai alors commencé à la détester, et je me suis ensuite donné entièrement à lui. Cette nuit-là, j’ai dit au Seigneur: Seigneur Jésus, je veux que tu fasses ce que tu veux avec ma vie. Le lendemain matin, je m’attendais à ressentir quelque chose de spécial, mais j’étais aussi calme et reposé que je le suis maintenant.

 

J’avais maintenant l’assurance que j’appartenais à Jésus-Christ comme jamais je ne l’avais ressenti auparavant. J’entendais constamment le Seigneur me dire: Tu es mon enfant, tu es maintenant mon ambassadeur, je me complais en toi.”  F.B. Meyer dit que c’est là le secret qu’il cherchait depuis si longtemps. A partir de cet instant, F.B. Meyer vit Dieu agir avec puissance dans son ministère, et ce, au-delà de ce qu’il avait espéré.

 

Chers amis, y a-t-il une petite clé qui gâche votre vie ce matin et qui vous empêche de ressentir au plus profond de vous-mêmes cette joie céleste? Est-ce que Jésus est le Seigneur de votre vie? S’il n’est pas le Seigneur de tout dans votre vie, il est le Seigneur de rien du tout. L’apôtre Paul parle de la joie d’appartenir au Seigneur, puis il parle de l’espérance et de l’importance que Christ soit le Seigneur de notre vie.

 

En tant qu’enfants de Dieu, notre espoir c’est que Dieu transforme notre situation, qu'Il renverse les murailles et qu'Il nous donne la victoire sur nos difficultés. Et Dieu a rendu toutes choses possibles par le sacrifice de Jésus-Christ à la croix. C’est pour cette raison que nous devons le louer et le remercier.

 

Le quatrième ingrédient qui apporte la joie et qui fait en sorte que la vie vaut la peine d’être vécue, c’est:

IV- C’EST CELUI DE SAVOIR QUE NOUS SOMMES RECONCILIES AVEC DIEU

 

“Etant donc rendus justes devant Dieu à cause de la foi, nous sommes maintenant en paix avec lui par notre Seigneur Jésus-Christ.”  Regardez ce qui est écrit au verset 11 du même chapitre: “Nous nous réjouissons en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a maintenant réconciliés avec Dieu.”

 

Jésus-Christ était “un homme de douleurs et habitué à la souffrance”. Pourtant, il avait une joie profonde qui dépassait tout ce que le monde peut offrir. Peu de temps avant qu’il soit livré à la mort, il dit à ses disciples: “Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite” (Jn 15:11).

 

La joie, c’est la marque de commerce de tout enfant de Dieu. Chaque enfant de Dieu devrait avoir une joie continue et contagieuse. Si vous ne vivez pas une vie remplie de joie dans le Seigneur, vous vivez en vous privant d’un privilège que Dieu accorde seulement à quiconque est né de nouveau. 

 

Dans Jean 15:11, Jésus dit que la joie que vous avez en tant que chrétien, c’est sa joie à lui. Il dit: “Ma joie”. Jésus veut prendre la joie qu’il a en lui, et la déposer en vous. Il y a une joie en Jésus que nous ne pouvons trouver nulle part dans le monde, une joie qui vient d’en haut et Jésus est la source de cette joie.

 

Non seulement Jésus veut que nous ayons sa joie, mais il veut que nous la gardions en nous. Ce n’est pas une joie qui vient et qui part pour tout et pour rien. Paul dit dans Philippiens 4:4: “Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous.” Cependant, il est important de se rappeler qu’il y a une grande différence entre être joyeux et être heureux. Le bonheur rencontre les besoins superficiels de l’homme, tandis que la joie rencontre les besoins les plus profonds de notre être. Le bonheur vient des circonstances extérieures tandis que la joie vient de l’intérieur.

 

Ce qui est réjouissant de savoir, c’est que Dieu ne change jamais. La Bible ne nous demande pas de nous réjouir dans les circonstances, elle nous invite à nous réjouir dans le Seigneur, parce que le Seigneur demeure toujours le même et qu’il ne change pas. Voilà pourquoi l’apôtre Paul nous dit: “Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur” (Phi.4:4).

 

Etre un chrétien joyeux ne signifie pas que vous ne souffrirez pas. En fait, c’est le contraire, Jésus dit dans Jean 16:20: “En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira: vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie.”

 

Non seulement vous allez passer par des moments tristes, mais vous aurez à passer par des moments de souffrance. Jésus dit dans Jean 16:33: “Vous aurez à souffrir dans le monde. Mais soyez courageux! J’ai vaincu le monde!” "Vers le milieu de la nuit, dans leur cellule dans la prison de Philippes, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu" (Ac.16:25). La même joie que l’apôtre Paul et Silas avaient, et qui venait de Jésus, est toujours disponible pour nous.

 

Paul dit dans 1 Thessaloniciens 1:6: “Vous avez suivi notre exemple et celui du Seigneur, vous avez eu beaucoup à souffrir et pourtant vous avez reçu la Parole de Dieu avec la joie que donne le Saint-Esprit.” Non seulement la joie du Seigneur est là pour rester, mais la joie du Seigneur est suffisante pour nous.

 

Certaines choses peuvent nous rendre heureux dans un domaine particulier de notre vie, mais si vous n’avez pas la joie en Jésus, votre bonheur demeure superficiel et il est sujet à changer en fonction des circonstances de la vie. La plénitude de la joie se trouve seulement en Jésus. Dans le Psaume 16:11 le Psalmiste écrit: “Tu me fais connaître le chemin qui mène à la vie; Il y a d'abondantes joies en ta présence, des délices éternelles près de toi.”

 

Même si cette joie est disponible pour nous, ce n’est pas tous les chrétiens qui possèdent cette joie. Vous pouvez êtes un chrétien et être toujours aussi malheureux. En fait, la personne la plus malheureuse sur la terre, n’est pas celle qui n’est pas sauvée. La personne la plus malheureuse sur la terre, c’est celle qui est sauvée et qui a perdu sa communion avec Dieu.

 

“Vous qui aimez l'Éternel, haïssez le mal! Il garde les âmes de ses fidèles, Il les délivre de la main des méchants. La lumière est semée pour le juste, et la joie pour ceux dont le coeur est droit. Justes, réjouissez-vous en l'Éternel, et célébrez par vos louanges sa sainteté!” (Ps.97:10-12).

 

La seule chose qui puisse assombrir cette joie qui vient d’en haut, c’est lorsque vous permettez au péché de revenir s’installer en vous. Que devez-vous faire alors? Vous devez réagir comme David et dire:  “Oh Seigneur, rends-moi la joie de ton salut” (Ps.51:12). "Rends-moi la joie que j’ai goûtée lorsque je t’ai reçu la première fois dans ma vie et restaure-moi complètement afin que mon coeur soit à nouveau rempli de ta joie."

 

Beaucoup de chrétiens vivent sans avoir cette joie. Ils ont besoin de connaître le secret que Jésus nous donne pour être dans la joie dans Jean 15:5: “Je suis la vigne, vous êtes les rameaux. Celui qui demeure uni à moi, et à qui je suis uni, porte beaucoup de fruit, car vous ne pouvez rien faire sans moi.”

 

Il y a trois choses importantes à retenir concernant la vie d’une branche:

1) La branche dépend entièrement de la vigne.
La vigne soutient la branche et lui fournit tout ce dont elle a besoin.

 

2) La branche n’a jamais à s’inquiéter, elle aura toujours ce dont elle a besoin pour vivre et grandir tant et aussi longtemps qu’elle demeure unie à la vigne.
La branche n’est pas appelée à faire quoi que ce soit pour Dieu, juste demeurer unie à la vigne. Ce que nous faisons par nos propres forces n’a aucune valeur éternelle.

 

3) La branche s’en remet à la vigne afin de porter du fruit.
C’est la vigne qui produit le fruit, le fruit de l’Esprit, qui comprend la joie (Gal.5:22). Et pour que nous puissions voir cela, nous qui sommes les  branches, nous devons nous abandonner totalement à la vigne et lui faire confiance. C’est la vigne qui produit le fruit, c’est la vigne qui produit la joie.

 

Avez-vous remis tous vos problèmes et vos questionnements entre les mains du Seigneur Jésus? Lui avez-vous déjà dit: "Je n’ai pas de plus grande ambition, ni de plus grand désir, que de me soumettre, et dépendre du Seigneur Jésus-Christ"?  Chers amis, c’est la recette pour avoir la joie qui vient d’en haut dans votre vie.

 

Se réjouir demeure un choix, voilà pourquoi Paul nous invite à nous réjouir dans le Seigneur. Se réjouir n’est pas quelque chose d’automatique, c’est un choix que vous devez faire et ce choix commence en recevant Jésus, parce que connaître Jésus, c’est recevoir sa joie.

 

Prions: Père Céleste, merci pour la joie que tu nous as donnée qui demeure ferme dans la douleur et qui remporte la victoire dans les moments de grandes difficultés. Je prie que si certains ici ce matin n’ont pas encore donné leurs vies à Jésus, et ne sont pas encore justifiés, ils puissent le faire maintenant et te faire confiance pour leur salut. C’est dans le nom de Jésus que je t’ai prié. Amen!