UNE VIE TRANSFORMEE (Jérémie 18:1-6) 

(Prêché à Glain dimanche le 20 août 2017) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

 

Je vous invite à tourner avec moi au chapitre 18 du livre de Jérémie. Le titre du message ce matin: une vie transformée.

 

Deux femmes  se rencontrent dans un salon de beauté. La première dit à la deuxième: "Mais c’est Marie Sinclair, je n’en reviens pas, cela fait tellement d’années. J’aime bien ta coupe de cheveux. De plus, tu as perdu du poids, tu parais tellement jeune." L’autre répond: "Mais je ne m’appelle pas Marie Sinclair." "Oh, dit la première femme, je ne savais pas que tu avais aussi changé ton nom."

 

Si Dieu vous donnait l’occasion de faire en sorte que votre vie soit totalement transformée, est-ce que vous saisiriez cette opportunité? 

 

Au verset 2, Dieu a demandé à Jérémie de descendre dans la maison du potier. Lisons ce que Jérémie dit ici dans les versets 3 à 6 : "Je descendis dans la maison du potier, et je trouvai le potier en train de travailler sur son tour. Si le vase qu’il faisait était raté, ce qui arrive parfois avec l'argile entre les mains du potier, il en refaisait un autre, comme il le jugeait bon. Alors le Seigneur me confia ce message: Gens d’Israël, ne suis-je pas capable d’agir à votre égard comme ce potier, demande le Seigneur? Vous êtes dans ma main comme l’argile dans la main du potier."

 

Le métier de potier est l’un des métiers les plus anciens connus des hommes. Le potier prend l'argile qu’il découpe en petits morceaux avec un couteau. Il prend alors un petit morceau dans ses mains et il commence à le tordre, à le façonner et à le pétrir sur le tour.

 

Il recommence la même opération jusqu’à ce que toutes les bulles d’air et les impuretés qui se trouvent dans le morceau d'argile soient éliminées. Il continue jusqu’à ce que l'argile devienne douce et malléable jusqu’à ce qu’elle obtienne la consistance voulue.

 

Il y a une roue sous la table que le potier fait tourner avec son pied. Cette roue sert à faire tourner le tour qui se trouve sur la table où il a placé le morceau d’argile. Ensuite, il commence à caresser l'argile avec ses deux mains. Vous avez sûrement déjà vu cela, c’est quelque chose de magnifique à regarder. Lorsque le potier a terminé avec cette argile qui avait peu de valeur  au départ, il en ressort un magnifique vase qui sera utilisé pour la plus grande joie de son propriétaire.

 

Il y a plusieurs éléments qui interviennent pour faire une poterie, mais les  trois principaux sont mentionnés ici dans le texte : il y a le potier, il y a l’argile et il y a la roue.

 

Nous y trouvons là un grand message pour vous et moi.

 

I- LE POTENTIEL INSOUPCONNÉ POUR QUELQU’UN QUI LAISSE DIEU TRAVAILLER DANS SA VIE (v.6)

 

Dans un premier temps, j’aimerais que vous voyiez ce que j’appelle "le potentiel qui se trouve chez quelqu’un qui laisse Dieu travailler dans sa vie". Considérez que vous êtes l’argile, et regardez ce que Dieu peut faire avec vous au verset 6: "Gens d’Israël, ne suis-je pas capable d’agir à votre égard comme ce potier, demande le Seigneur? Vous êtes dans ma main comme l’argile dans la main du potier."

 

Chers amis, il n’y a rien de très appétissant à regarder un morceau d’argile. Ce n’est pas très attirant, c’est laid, c’est fragile à l’intérieur comme à l’extérieur, ce n’est pas propre et ça ne possède aucune puissance. L’argile nous représente. Nous sommes faits de la poussière de la terre: fragiles,  imparfaits  et  impuissants. Dieu est le potier et nous sommes l’argile.

 

Si Dieu est le potier et si nous sommes l’argile, que représente la roue? Elle représente les circonstances de la vie. C’est ce que nous appelons la providence. Dieu est non seulement celui qui fait tourner la roue, mais il est celui qui provoque des situations dans nos vies qui feront de nous des gens méconnaissables. Il sait le nombre de tours qu’il faut pour accomplir le chef-d’œuvre qu’il a prévu de faire avec nous pour être utilisés par lui.

 

La majorité des gens pensent que certaines situations qu’ils ont vécues dans leur vie sont sans importance ou n’ont aucun sens, mais ce n’est pas le cas. Lorsque je jette un regard en arrière, il y a des choses que j’ai vécues qui me semblaient être sans importance. Et pourtant, Dieu agissait déjà pour m’amener un jour à entendre l’Evangile et faire de moi son enfant. Certaines choses que vous avez vécues peuvent vous avoir paru insignifiantes, mais pas pour Dieu. Ces choses étaient très importantes, parce que Dieu, qui est le maître potier, veut transformer l’argile que nous sommes.

 

Il est bon de retenir que Dieu est le potier et que c’est lui le maître d’œuvre. "C’est lui qui nous a formés, qui nous a créés dans notre union avec Jésus-Christ pour que nous menions une vie riche en œuvres bonnes, ces œuvres qu’il a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions" (Eph.2:10). Il est à l’œuvre dans votre vie et dans la mienne.

 

Nous ne comprenons pas toujours ce que Dieu nous permet de vivre ni pourquoi il nous appelle à tel endroit plutôt qu’à un autre, mais Dieu sait mieux que nous ce qui est le meilleur pour nos vies. Il a dit à Esaïe: "Ce que je pense n’a rien de commun avec ce que vous pensez, et vos façons d’agir n’ont rien de commun avec les miennes. Il y a autant de distance entre mes méthodes et les vôtres, entre mes pensées et les vôtres, qu’entre le ciel et la terre" (Es.55:8-9).  Chers amis, Dieu pense différemment. Il ne faut jamais dire: "Si j'étais Dieu, voilà comment je le ferais."

 

On rapporte que deux jeunes garçons qui habitaient une ferme se trouvaient un jour assis sous un chêne en train de regarder un champ de pastèques. Le plus grand dit à l’autre: "Tu sais, si j’étais Dieu, je ne ferais pas tenir ces énormes pastèques sur cette petite vigne si fragile et ces petits glands sur ce grand arbre. J’aurais plutôt fait le contraire." Alors qu’il venait à peine de cesser de parler, un gland se détacha du chêne et atterrit sur sa tête. Il était tout heureux que ce ne soit pas une pastèque. Il vous est peut-être déjà arrivé d’entendre quelqu’un dire: "Si moi j’étais Dieu, voici comment je ferais les choses." Mais voilà, Dieu ne pense pas comme nous parce qu’il voit tout d’avance.

 

Chers amis, les voies de Dieu et nos voies ne sont pas toujours les mêmes. Rappelons-nous que Dieu est le potier et que nous sommes l’argile, et que celui qui tourne la roue de la vie portera un jour les empreintes des clous dans ses mains.

 

Voilà le potentiel de quelqu’un qui laisse Dieu travailler dans sa vie.  Par conséquent, que devons-nous faire? Nous devons dire: "Seigneur, tu es le potier, je suis l’argile. Façonne-moi comme toi tu le veux." C’est ce que Paul dit à la fin du verset 13 dans Romains 6: "...Mettez-vous tout entiers au service de Dieu comme des instruments pour accomplir ce qui est juste".

 

Que doit faire l’argile dans les mains du potier? Elle doit s’abandonner entièrement à lui. Puis-je vous poser une question : "Avez-vous abandonné entièrement votre vie entre les mains du potier?  Est-ce que Dieu peut vous former comme il le veut? Est-ce que Dieu peut enlever en vous ce qu’il veut ôter pour faire de vous la personne qu’il veut que vous deveniez?" Voilà le potentiel de quelqu’un qui laisse Dieu travailler dans sa vie. La majorité d’entre nous ne peuvent imaginer ce que nous pourrions devenir si nous permettions à Dieu de faire le travail qu’il a prévu de faire dans nos vies et si nous lui disions simplement: "Seigneur, façonne-moi et fais de moi ce que tu veux, je m’abandonne entièrement à toi."

 

II- LA CONSEQUENCE QUI ATTEND QUELQU’UN QUI RESISTE A DIEU

 

Voici une deuxième chose que j’aimerais que vous remarquiez. Non seulement il y a un potentiel illimité pour quelqu’un qui accepte de laisser Dieu travailler dans sa vie, mais j’aimerais vous montrer la conséquence qui attend quelqu’un qui résiste à Dieu.  Regardez ce qui est écrit au verset 4: "Si le vase qu’il faisait était raté, ce qui arrive parfois avec l'argile entre les mains du potier, il en refaisait un autre, comme il le jugeait bon."

 

Le vase se trouve sur la roue. La roue tourne encore et encore. Le potier caresse le vase avec ses mains d’artiste, mais quelque chose se passe. Le travail est gâché, ruiné, fichu en l’air, il y a un problème. J’aimerais vous poser une question: où se trouve le problème? Est-ce que le problème se trouve dans les mains du potier? Dieu est le potier, pensez-vous que Dieu puisse rater son coup? Le problème ne réside pas dans les mains du potier; le problème, c’est l’argile. Quel pourrait être maintenant le problème avec l’argile?

 

Il y avait peut-être des impuretés qui étaient cachées à l’intérieur même de l’argile. Des petites pierres ou autre chose qui empêchaient le potier de faire en sorte que le vase devienne ce qu’il devait être. Peut-être que l’argile n’avait pas été suffisamment brisée et travaillée. L’argile était trop rigide, il était alors trop difficile pour le potier de la travailler avec ses mains.

 

Chers amis, y a-t-il quelque chose d’impur dans votre vie qui empêche Dieu d’accomplir ce qu’il voudrait faire avec vous? Ne répondez pas à haute voix, répondez pour vous-mêmes. Vous êtes-vous totalement abandonnés à lui en disant: "Seigneur, fais de moi ce que tu voudras! L’avez-vous déjà fait? Sinon, le travail que le potier voulait faire en vous est gâché, ruiné, fichu en l’air, et le problème ne vient pas du potier mais de l’argile. 

 

Le pasteur F.B. Meyer (1847-1929), qui a écrit plusieurs livres, était un chrétien fort connu au 19ème siècle. En tant que pasteur, il a eu beaucoup de succès, mais sa vie n’était pas comme elle aurait dû l’être. Il était en contact avec deux grands serviteurs de Dieu, Charles Studd (1860-1931) et Hudson Taylor (1832-1905). Il voyait que ces deux hommes remportaient la victoire sur le péché jour après jour, et il voyait la joie et la paix qu’ils dégageaient. De plus, Dieu agissait avec puissance dans leur ministère et F.B. Meyer les regardait avec admiration.

 

Un jour, il alla trouver Charles Studd et il lui dit: "Charlie, vous semblez avoir la victoire dans votre vie. Vous semblez déborder de joie. Vous semblez avoir quelque chose dans votre vie que je n’ai pas dans la mienne. Expliquez-moi ce que c’est." Charles Studd lui répondit: "Il n’y a rien que j’ai dans ma vie que vous ne puissiez avoir." F.B. Meyer lui dit: "Mais comment puis-je l’avoir pour moi?" Studd répliqua: "Avez-vous tout donné à Dieu?"

 

Meyer prétendait qu’il n’avait pas entendu, mais cette question est allée se loger au plus profond de son cœur. Ce soir-là, lorsqu’il  est  retourné  dans  sa  chambre, il commença à prier parce que, dit-il, "Dans mon cœur, il y avait quelque chose avec lequel je luttais, quelque chose qui me semblait tellement insignifiant que je ne voulais pas abandonner au Seigneur.  Et pourtant, ce quelque chose se trouvait là en moi, et il m’empêchait de vivre une vie victorieuse. Je savais que je devais prendre une décision. Je savais que je devais passer à l’action."

 

"Cette nuit-là, dit Meyer, je luttai avec Dieu jusqu’à ce que vienne le moment où je devais faire quelque chose. J’ai pris le trousseau de clés qui se trouvait dans ma poche et j’ai dit: Seigneur, voilà  mon trousseau de clés, et chacune de ces clés représente un domaine particulier de ma vie. Je te les donne."

 

F.B. Meyer ajouta: "Il me semblait entendre le Seigneur me dire: Est-ce que toutes les clés que tu possèdes sont dans ce trousseau? Je répondis: Oui Seigneur, elles sont toutes là, sauf une clé qui n’est pas sur le trousseau, une toute petite clé, c’est la clé qui ouvre un petit placard, mais c’est sans importance, c’est juste une petite clé."

 

F.B. Meyer dit encore: "Le Seigneur me remit le trousseau de clés et se dirigea vers la porte pour quitter la pièce. Je criai: Attends Seigneur, ne t’en va pas, c’est juste une petite clé. Le Seigneur continua à se diriger vers la porte. Je lui dis: Seigneur, reviens, voici toutes les clés. Je ne peux même pas croire que j’aie pu hésiter à te donner la petite clé, mais la voici, prends-la." Et Meyer d’ajouter: "Le Seigneur prit le trousseau de clés ainsi que la petite clé. Il entra ensuite dans ce petit placard, et il commença à faire son œuvre en moi. Dès lors, ma vie fut complètement transformée."

 

Chers amis, y a-t-il une petite clé que vous gardez dans votre vie, qui sert à ouvrir un petit placard dans lequel se trouve une chose que vous seuls connaissez, mais qui n’est pas pour la gloire de Dieu? Quelque chose auquel vous tenez au point de dire au Seigneur: "Prends toutes mes clés, sauf celle-ci!" Si c'est le cas, alors le vase que Dieu voulait façonner sera raté.

 

III- LA PROMESSE QUI ACCOMPAGNE CELUI QUI SE REPENT (v.4)

 

Il y a le potentiel illimité de quelqu’un qui accepte de laisser Dieu travailler dans sa vie, il y a la conséquence que subit quelqu’un qui résiste à Dieu, mais il y a aussi une troisième chose, c’est la promesse qui accompagne celui qui se repent. Ce n’est pas parce que vous n’avez pas laissé Dieu vous façonner comme il en avait l’intention, que Dieu a abandonné la partie.

 

Regardez ce qui est écrit au verset 4: "Si le vase qu’il faisait était raté, ce qui arrive parfois avec l'argile entre les mains du potier, il en refaisait un autre, comme il le jugeait bon." Dieu peut refaire un autre vase avec celui qu’il n’avait pas réussi à façonner la première fois.

 

Etes-vous prêts à entendre une bonne nouvelle ce matin? Vous pouvez prendre un nouveau départ. Il y a de l’espoir pour vous, parce que notre Dieu est le Dieu de la deuxième chance.

 

Regardez ce qui est écrit dans les versets 6 à 8: "Gens d’Israël, ne suis-je pas capable d’agir à votre égard comme ce potier, demande le Seigneur? Vous êtes dans ma main comme l’argile dans la main du potier. Parfois, à propos d’une nation ou d’un royaume, je parle de déraciner, de renverser et de détruire. Mais si cette nation renonce à la méchanceté qui a provoqué ma menace, alors je me repens du mal que j'avais pensé lui faire." "Si vous vous repentez de votre péché, je me repentirai du mal que j’avais pensé vous faire", n’est-ce que ce que Dieu est en train de dire ici?

 

Frères et sœurs, voici une promesse pour chacun ce matin : vous pouvez penser avoir raté votre vie, vous pouvez avoir vu votre vie être gâchée par un péché quelconque que vous avez tenu secret pendant de longues années, mais Dieu vous dit: "Je ne garde pas rancune, je suis le Dieu de la deuxième chance." Il dit au verset 8: "Si cette nation, sur laquelle j'ai parlé, revient de sa méchanceté, je me repens du mal que j'avais pensé lui faire." 

 

Nous pouvons être déçus et penser qu’il est trop tard pour que la Belgique connaisse un réveil spirituel, pour que le monde vive un réveil spirituel et pour que l’Eglise vive un réveil. Mais les pays et les Eglises sont composées d’individus, et Dieu dit: "Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays." (2 Chron.7:14).

 

Cette promesse est toujours valable aujourd’hui. Premièrement, pour quelqu’un dont le cœur est toujours malléable, et deuxièmement, pour celui qui veut bien remettre toutes les clés à Dieu. Si votre vie a été brisée en mille morceaux en raison d’une ou de plusieurs situations désastreuses que vous avez vécues, donnez-lui toutes les clés, mais faites-le pendant que votre cœur n’est pas encore endurci. Dieu pourra alors travailler avec vous et fabriquer un autre vase. Etes-vous prêts à faire cela? Examinons maintenant le dernier point.

 

IV- LE DANGER QUE COURT QUELQU’UN QUI EST REBELLE

 

J’aimerais maintenant vous montrer le danger que court quelqu’un qui est rebelle. Vous pouvez être dans cette salle ce matin et vous pouvez dire: "Eh bien moi, je ne vais pas céder ma vie à Dieu." Permettez-moi de vous dire ce qui va se passer. L’argile que vous êtes va devenir de plus en plus dure. Non seulement elle restera déformée, mais plus le temps passera, et plus elle durcira, au point qu'il n’y aura plus rien de bon à faire avec elle.

 

Regardez ce qui est écrit dans Jérémie 19:1: "Ainsi a parlé l'Éternel: Va, chez le potier t’acheter un vase de terre, et prends avec toi quelques membres du conseil des anciens, laïcs et prêtres." En d’autres mots, "Prends avec toi les dirigeants et les sages".

 

Ensuite dans les versets 10 à 12: "Puis tu briseras ensuite le vase, sous les yeux des hommes qui seront allés avec toi. Et tu leur diras: Voici ce que déclare le Seigneur de l’univers: C'est ainsi que je briserai ce peuple et cette ville, comme on brise un vase de potier, ce sera irrémédiable. Quant au Topheth (la vallée du carnage), c’est là qu’on enterrera les morts, faute de place ailleurs."  Lisons le verset 15: "Je vais faire venir sur cette ville, et sur tous les villages voisins qui dépendent d'elle, tous les malheurs que je lui ai prédits, parce qu'ils ont raidi leur cou, et qu’ils ont refusé d’écouter mes paroles."

 

Voici maintenant le danger qui guette quelqu’un qui se rebelle contre Dieu.

 

Vous pouvez être assis dans cette salle ce matin, et je peux parler des choses que Dieu considère comme étant impures. Je peux parler de résistance, et vous pouvez être convaincus de péchés et dire: "Me voici Seigneur, je te cède ma vie, je me repens, prends ma vie, façonne-moi, permets-moi de prendre un nouveau départ." Ou vous pouvez simplement dire: "C’est ma vie, je vais la vivre comme je veux, il n’est pas question que je te la cède." C’est votre droit de dire cela, mais si vous le faites, vous allez lentement mais sûrement endurcir votre cœur. Et une fois que l’argile a durci, le potier ne peut plus  rien faire de bon avec elle, il ne peut plus la travailler.

 

Dieu est celui qui donne une deuxième chance. Si vous lisez la Bible, vous découvrirez qu’elle est remplie de gens à qui Dieu a donné une deuxième chance. Mais à chaque fois, ils étaient malléables et Dieu pouvait agir dans leurs vies.

 

Devant chaque homme et chaque femme, devant chaque garçon et chaque fille qui se trouvent dans cette salle ce matin, il y a une date limite. "Un homme qui mérite d'être repris, et qui raidit le cou, sera détruit subitement et de manière irrémédiable" (Prov.29:1).

 

Une fois que vous franchissez la ligne rouge et que vous dites: "Il n’est pas question que je cède ma vie au Potier", l’argile commence à durcir de plus en plus, et alors il arrive un moment où Dieu ne peut plus rien faire, il est trop tard. Lorsque cela arrive, votre sensibilité spirituelle s’atténue et elle finit par disparaître. Ecoutez ce que Paul écrit concernant Israël dans Romains 11:8: "Dieu a rendu leur esprit insensible; il a empêché leurs yeux de voir et leurs oreilles d’entendre jusqu'à ce jour."

 

Savez-vous qu’il y a peut-être des hommes et des femmes dans cette salle ce matin qui ont des yeux mais qui ne voient pas, qui ont des oreilles mais qui n’entendent pas. Ça ne veut pas dire qu'ils ont besoin de porter un appareil auditif ou des lunettes, mais ça veut dire qu'ils ne peuvent ni entendre ni voir les choses spirituelles parce qu’au fil des années, ils se sont endurcis. Ils sont comme ce vase qui a durci avec le temps et qui ne peut plus être façonné ou modelé.

 

Voilà pourquoi je vous invite à venir à Jésus pendant que votre cœur est encore souple et malléable. Il ne vous rejettera pas, il vous recevra. Et si vous voulez être sauvé, vous pouvez être sauvé, sinon,  viendra un temps où il sera impossible pour vous de venir au Seigneur. 

 

Permettez-moi de vous lire un des passages les plus terrifiants que je connaisse dans la Bible. Il se trouve Dans Romains 1:28: "Comme ils ont refusé de reconnaître Dieu, Dieu les a livrés à leur intelligence déréglée, pour  qu’ils fassent ce qu’ils ne devraient pas faire."

 

CONCLUSION

 

J’aimerais que vous pensiez à ces passages ce matin.

 

Dieu dit: "Je suis le potier, vous êtes l’argile, une argile incapable, déloyale; mais entre mes mains, vous êtes quelque chose d’important." La roue, ce sont les circonstances de la vie. Dieu dit: "Je veux faire en sorte qu’il sorte  de vous quelque chose de magnifique. Répondez à mon appel car j’ai un plan pour vous." C’est là le potentiel de quelqu’un qui laisse Dieu agir dans sa vie.

 

Il y a une conséquence qui attend celui qui résiste à Dieu. S’il y a une impureté qui est cachée, vous passerez à côté et vous gâcherez tout, mais il y a une promesse pour celui qui se repent. Vous pensez peut-être que vous avez gâché votre vie mais il n’est pas trop tard, parce que Dieu est le Dieu de la seconde chance. Il peut vous permettre de tout recommencer à zéro. Il peut faire de vous un autre vase.

 

Mais il y a un danger que court celui qui est rebelle. Lorsque vous dites : "Non Seigneur, je ne veux pas de toi. Je veux continuer à diriger ma vie comme je le veux, c’est ma vie après tout", alors le Seigneur dit : "Celui qui mérite d'être repris, et qui raidit le cou, sera détruit subitement et de manière irrémédiable" (Prov.29:1). Une fois que le vase s’est endurci, c’est terminé.

 

Si vous ne l’avez pas encore fait, la chose la plus sage que vous puissiez faire serait de recevoir Jésus-Christ comme votre Sauveur et Seigneur personnel. Dites simplement: "Me voici Seigneur, je veux maintenant abandonner mon chemin et suivre le tien. Tu es le potier, je suis l’argile, façonne-moi et fais de moi ce que tu veux. C’est ce que j’attends de toi."

 

Et même si vous avez déjà reçu Jésus-Christ et que vous avez dit: "Seigneur, j’ai raté ma vie", il  est  le  Dieu  de  la  deuxième  chance, il vous permettra de prendre un nouveau départ ce matin. Mais quoi que vous fassiez, s’il-vous-plaît, dans le nom de Jésus, n’endurcissez pas votre cœur. Tant et aussi longtemps que l’argile est malléable,  il y a de l’espoir. Mais si le vase est déformé, il ne lui reste plus qu’à être détruit et à ne plus jamais être en mesure d’être restauré.

 

Je vous invite à pencher vos têtes et à fermer les yeux, nous allons prier. Si vous n’êtes pas certain d’être sauvé ce matin, j’aimerais vous inviter à faire une prière dans laquelle vous pouvez recevoir Jésus-Christ comme votre Sauveur et votre Seigneur. Vous n’êtes pas sauvé simplement en répétant ces paroles, mais vous êtes sauvé en faisant confiance à Jésus-Christ.

 

Il est écrit dans la Bible: "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé." Il est mort pour vous, il a versé son sang pour vous sur la croix afin de payer le prix exigé par la loi de Dieu pour vos péchés, et il peut faire de vous, qui êtes un morceau d’argile, un beau vase qu’il utilisera pour le servir.

 

Je vous invite donc à faire cette prière dans votre cœur: "Seigneur, je suis un morceau d’argile, impur, incapable et déloyal, mais tu es le potier. J’abandonne ma vie entre tes mains. Seigneur Jésus, je te reçois comme mon Seigneur et mon Sauveur. Prends le contrôle de ma vie et commence à faire de moi la personne que tu veux que je devienne.

 

Il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas sur la manière de vivre que tu demandes, mais par la foi, je m’en remets à toi. Viens dans mon cœur, pardonne mes péchés, purifie-moi et sauve-moi, Jésus."

 

Faites cette prière dans votre cœur: "Sauve-moi, Seigneur Jésus." Lui avez-vous demandé? Etiez-vous sincère? Alors ne cherchez pas un signe, ne cherchez pas à ressentir une émotion quelconque, priez simplement : "Je le reçois par la foi, et c’est réglé. Jésus, tu es maintenant mon Seigneur, mon Sauveur, mon Dieu et mon ami. C’est en ton nom que j’ai prié. Amen!"

 

Si vous voulez avoir des informations complémentaires, vous pouvez contacter le Pasteur Jacques Hudon à l’adresse mail suivante :  jacques_hudon@hotmail.com