IL EST OÙ LE BONHEUR? (Ps.4:7-9)

Prêché à Glain le 21 juillet 2017

 

Il y a une chanson de Christophe Maé qui a connu beaucoup de succès en 2016 dont le titre est: "Il est où le bonheur, il est où?" Une chanson qui reflète bien le désespoir de notre génération. Il dit: "Tous ces rires d’enfants et ces chaises vides qui nous rappellent ce que la vie nous prend. Alors, je me chante mes notes les plus belles. C’était mieux avant. Il est où le bonheur, il est où? C’est une bougie, le bonheur. Ris pas trop fort d’ailleurs, tu risques de l’éteindre. On l’veut le bonheur, on l’veut, ouais! Tout le monde veut l’atteindre, mais il fait pas de bruit, le bonheur, non, il fait pas de bruit."

 

Nous allons aborder cette soirée sur le thème de la recherche du bonheur. J’aimerais non pas vous partager ce que tous les penseurs de notre époque pensent du bonheur, mais regarder dans la Bible afin de découvrir les réponses de Dieu à nos questions.

 

Dans le Psaume 4:7-9, il est écrit ceci: "Beaucoup se plaignent en disant: Qui nous fera voir le bonheur? Seigneur, fais-nous bon accueil. Mais tu mets dans mon cœur plus de joie que ces gens n’en trouvent à récolter tout leur blé et tout leur vin. Aussitôt couché, je peux m’endormir en paix, car toi, Seigneur, toi seul, tu me fais vivre en sécurité."

 

Vous serez d’accord avec moi pour dire que peu importe où vous allez sur la terre, les gens aspirent à être heureux. Tout ce que nous faisons dans notre vie, nous le faisons en vue de connaître le bonheur. Si pendant des années nous apprenons un métier, c’est pour être heureux. Si nous nous marions, c’est pour être heureux. Si nous ajoutons un peu de confort à celui que nous avons déjà, c’est aussi pour être heureux. Les jeunes font du sport pour être heureux. Si certains achètent des billets de la loterie, c’est parce qu’ils espèrent gagner le gros lot et être ainsi  encore  plus  heureux. Si  d’autres consultent  leur horoscope ou vont voir des voyantes pour se faire prédire l’avenir, c'est encore et toujours pour être heureux. C'est sûrement la plus ancienne préoccupation de l’homme, et nous la retrouvons déjà dans ce Psaume 4, écrit trois-mille ans avant la naissance de Jésus-Christ, où le Psalmiste disait déjà: "Qui nous fera voir le bonheur?"

 

Pourtant, la réponse se trouve dans la question, et je vous la donnerai à la fin de ce message.

 

Regardons maintenant ce que les gens qui vivent au 21ème siècle font pour être heureux, ou plutôt essayent de faire pour être heureux.

 

Certains pensent que le bonheur consiste à vivre une belle et longue vie. Combien de personnes vivent dans l’espoir de prendre leur retraite un jour? Mais lorsqu’on y pense bien, est-ce qu’on est plus heureux parce qu’on vit vieux? La Bible nous raconte que lorsque le vieux Jacob se présente devant le Pharaon d’Egypte, celui-ci est impressionné par la noblesse de ce vieillard. Il lui demande alors: "Quel âge as-tu?" Et Jacob, qui était plus que centenaire, lui a répondu: "Ma vie a passé vite, et j’ai connu des années difficiles."

 

Je ne crois pas que le bonheur soit dans une belle vieillesse. Il est écrit dans le Psaume 90 que les années de l'homme sont de septante ans et de quatre-vingts ans pour les plus robustes, et que nous n’en retirons que peine et misère" (v.10).

 

D’autres pensent que dans une société où tout va vite, le bonheur consiste à bouger, à voyager.  C’est une façon de voir les choses qui remonte déjà loin puisque dans le Psaume 55:7 David disait: "Ah! si je pouvais avoir des ailes comme la colombe! Je pourrais m’envoler et je trouverais le repos."

 

Beaucoup de gens croient qu’ils seraient heureux s'ils pouvaient changer de pays ou vivre sous d’autres climats, ou s’ils pouvaient changer de métier.

 

Beaucoup pensent trouver le bonheur dans le matérialisme, dans ce que nous avons appelé au milieu du 20ème siècle "la société d’abondance". Est-ce que vous savez qu’entre 1939 et aujourd’hui, notre niveau de vie s’est multiplié par cinq? Sommes-nous cinq fois plus heureux? Poser la question, c’est y répondre.

 

Quelqu'un a dit que le cœur de l'homme est un abîme d'insatisfaction. Il doit donc y avoir des raisons à ce manque de bonheur.

 

Pour certains, nous sommes issus d’un accident dans un univers qui lui-même ne devrait pas exister. Nous sommes une cellule qui par un heureux hasard s’est mise à vivre, produisant une série de réactions chimiques dont nous serions l’aboutissement. Voilà ce que nous sommes: nous ne sommes que ça! Si c’est vrai, un jeune homme ne devrait plus dire à sa fiancée: Je t’aime! mais plutôt: J’ai une réaction chimique! Comment voulez-vous être heureux avec ça? C’est cela le vide : l’homme issu d'un accident!

 

Si vous regardez dans un dictionnaire la définition du mot 'accident', il est écrit: évènement généralement malheureux. Voilà pourquoi l’homme qui vit en occident est mal dans sa peau. C’est Blaise Pascal qui a dit:  "Dans  le  cœur  de  tout homme,  il y a un vide  qui  a la forme de Dieu." Nous portons tous en nous une dimension d’infini, et tant que Dieu, qui est un être infini, sans limite, ne sera pas venu remplir le vide de notre cœur, jamais nous ne pourrons être heureux.

 

N’ayant pas trouvé de référence dans l’Infini, Jean-Paul Sartre, qui fut le maître à penser des Français pendant plusieurs années, arriva à cette conclusion : "Dans la vie, tout est absurde", et beaucoup de gens pensent comme lui. Alors qui nous fera voir le bonheur? La biologie, la science, la philosophie?

 

Passons maintenant à un autre vide, le vide spirituel ou religieux si vous préférez. Voyez-vous, l'homme n'est pas heureux parce qu'il porte en lui une culpabilité naturelle, et c'est le vide du pardon de Dieu. L’homme, on ne peut pas toujours expliquer pourquoi, se sent coupable. Et s’il se sent coupable, c’est parce qu’il l’est. Il porte au plus profond de lui-même un sentiment de culpabilité qui l’empêche d’être pleinement heureux.

 

Dans l’épître aux Romains, l’apôtre Paul explique que la loi de Dieu, c’est-à-dire les dix commandements, est écrite non seulement dans la Bible, mais qu’elle est aussi écrite dans le cœur de tout homme. Dieu a mis sa loi dans notre cœur, et l’homme ne peut pas rester indifférent face au péché, parce qu’il y a en lui quelque chose qui proteste.

 

Alors voyez-vous, chaque fois que dans notre vie nous péchons, c’est-à-dire chaque fois que nous disons ou rapportons de très vilaines choses,  que nous  avons  des  mauvaises pensées, que nous entretenons des mauvais sentiments,  que nous développons des rancunes envers quelqu’un, tout cela tombe dans notre subconscient et y reste. Apparemment il ne se passe rien. Apparemment!

 

Mais le cœur de l’homme (notre âme) est un peu comme un verre rempli d'eau dans lequel la poussière tombe. Elle se dépose d'abord en surface, puis tout doucement, elle tombe au fond, s'y dépose et s'y accumule.  L'eau reste claire en surface, mais au fond, cette poussière devient de la boue. Nous gardons alors un dépôt qui a comme un goût de vase, une odeur de péché. Nous avons le sentiment d’avoir perdu quelque chose, et nous passons à côté du vrai but pour lequel nous sommes sur terre. Cela vient de tout ce dont je vous ai parlé, et que la Bible appelle le péché, et qui est tombé dans le verre de notre subconscient. Et ce verre, il suffit de le secouer un tout petit peu pour que la boue se mélange à l'eau et que notre âme en soit troublée.

 

Alors, qui nous fera voir le bonheur?

 

La psychiatrie? La psychiatrie est supposée donner une réponse, et plus les pays sont riches, plus les gens sont déboussolés et vont voir les psychiatres. Le psychiatre, lui, ne dit pas grand-chose. Il vous met à l’aise sur un divan et il vous laisse parler, puis il essaye de vous déculpabiliser: "Mais non, vous n’êtes pas coupable!" Il va dire le contraire de ce que dit la Bible et il va vous dire que le péché n'existe pas. "Le péché, dira-t-il, ce sont des idées de nos grand-mères qui sont dépassées et qui sont forgées en nous. Ou il dira que la religion nous a inculqué la notion du péché, pour s’assurer qu’elle existerait encore dans cent ans."

 

Autrement dit, pour reprendre l’image que j’ai employée, le psychiatre prend le verre rempli d'eau claire, et quant à la boue qui se trouve au fond, il sort une bande autocollante, une sorte de sparadrap, qu’il colle à hauteur de la vase qui est au fond, puis il vous dit: "Vous voyez, l’eau est propre, vous pouvez partir l’esprit tranquille."

 

Il a caché la vase, mais cela ne l’élimine pas; et il faut parfois bien peu de choses pour que la vase remonte à la surface. Parfois même après vingt ans, il suffit de sentir un parfum, d’entendre une ancienne mélodie ou de revoir un vieux film, pour que d’un seul coup, une peine d’amour ou une mauvaise expérience remonte à la surface, et alors  on se souvient...

 

Vous vous souvenez des frères de Joseph qui l'avaient jeté dans une citerne, et Joseph qui les suppliait de ne pas le faire mourir. Puis ils vont le vendre à une caravane de marchands qui passaient par là, et, la conscience en paix, ils vont oublier ce qu’ils ont fait.

 

Près de vingt ans vont passer. Ils croyaient que leur frère était mort, mais ils ne savaient pas qu’il était devenu le premier personnage d’Egypte, après le roi. Un jour, il y eut une famine dans leur pays et ils ont dû se rendre en Egypte pour pouvoir trouver de la nourriture. Et quand ils vont se présenter en Egypte et que Joseph, qu’ils ne reconnaissaient pas, va leur demander leur identité, ils vont se présenter en disant: "Nous sommes des gens honnêtes…!" Heureusement qu’ils l'ont dit, sinon personne ne les aurait crus! Des honnêtes gens? Des assassins en puissance, oui! La bande autocollante autour du verre de leur conscience devait être très large, au point de couvrir tout le verre!

 

Nous sommes tous des gens honnêtes, tous! Français, Anglais, Belges et Suisses, nous sommes tous des honnêtes gens, ou à peu près tous, même tous ceux qui sont derrière les barreaux et tous ceux qui ne se sont pas fait prendre. Nous sommes tous des honnêtes gens!

 

C’est à partir du moment où les frères de Joseph disent "Nous sommes d’honnêtes gens”, que les choses commencent à mal tourner pour eux. Ils sont là tous ensemble en se demandant ce qui leur arrive, quand tout à coup, l’un d’eux dit à ses frères: "Je vous l’avais dit que ce n’était pas bien ce que nous avons fait quand notre frère Joseph était dans le trou et que, du fond de sa citerne, il nous suppliait de ne pas le mettre à mort!"Après vingt ans, leur belle eau claire se brouille, ça se mélange et le passé refait surface.

 

Dieu, lui, procède autrement que le psychiatre. Il ne nous déculpabilise pas. Il ne met pas d’autocollant pour cacher nos péchés. Non, Dieu procède autrement et toute la Bible le confirme. Il nous fait regarder notre vie en face, telle qu’elle est. Même si ce n’est pas beau, surtout si ce n’est pas beau, et il nous fait appeler nos péchés par leur nom.

 

Pourquoi Dieu agit-il ainsi? Afin de nous amener à reconnaître nos péchés et à les confesser comme étant la cause de nos malheurs. Il veut nous amener à faire notre mea-culpa, non sur la poitrine des autres, mais sur la nôtre.

 

La différence entre la psychiatrie et Dieu, c'est que souvent, la psychiatrie nous traite comme étant des victimes. Et le problème quand on est traités comme étant des victimes, ce n'est jamais de notre faute, c'est toujours la faute des autres. Mais Dieu ne nous traite pas en victimes, Dieu veut nous responsabiliser et c'est pour cette raison que la Parole nous dit : "Tous ont péché et sont privés d'entrer au paradis" (Rom.3:23).

 

Mais si Dieu déteste le péché, il aime le pécheur, et c'est ça la Bonne Nouvelle : Dieu nous aime malgré qu'on ait désobéi à sa loi. Et il cherche un moyen pour nous sauver, pour faire en sorte que les péchés, qui représentent la vase dans le verre et qui se trouvent dans notre cœur, puissent être effacés. C'est cela le miracle Dieu, c'est cela le miracle de la croix : Dieu peut faire en sorte de nous débarrasser de toute la vase qui traîne dans notre vie depuis qu'on est venu au monde. C'est la Bonne Nouvelle et c'est ça l'Evangile.

 

Dans l'évangile de Luc 15:11-32, nous lisons l'histoire du fils prodigue. Quand le fils prodigue est revenu il n'a pas dit à son père: "Tu sais, Papa, on ne s’est pas compris." Il n'a pas dit: "Ce sont les copains qui m’ont entraîné." Il n’a pas cherché d’excuses. Il a dit: "Père, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils, traite-moi comme l’un de tes ouvriers…" Il dit: "J’ai péché contre le ciel et contre toi." Et c’est quand nous en sommes rendus là, à les reconnaître et à les appeler par leur nom, c’est à ce moment-là que Dieu prend nos péchés et qu’il les dépose sur Jésus qui, par amour pour nous, a accepté de prendre sur lui la punition que nous méritions pour tous nos péchés. 

 

Non seulement Dieu ne veut pas nous traiter en victimes, mais il veut nous responsabiliser. Ce qui est extraordinaire, c'est que la Parole nous montre que non seulement on désobéit à Dieu quand on pèche, mais qu'il y a aussi des conséquences quand on pèche. Dieu veut  nous éviter de subir toutes ces conséquences, et Jésus, qui était sans péché, a accepté de subir les conséquences de nos péchés, à votre place et à ma place.

 

Ce n'est pas un message qui est populaire aujourd’hui, mais c'est le seul message où l'homme peut trouver le véritable bonheur. Le bonheur ne se trouve pas parmi les hommes, mais il vient d'en-haut et c'est Dieu qui vient déposer une paix et une joie, qui dépassent tout ce que l'homme peut entendre, dans le cœur de l'être humain.

 

Et quand nous croyons cela, en réponse à notre repentance et à notre foi, non seulement Dieu nous pardonne nos péchés, mais il va encore plus loin, il les oublie! C'est une faculté qui n'appartient qu'à Dieu, qui le dit et le redit encore, notamment en Hébreux 10:17 : "Je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités." Moi, je me souviens de ma vie passée, et nous nous souvenons tous de ce que nous avons fait, même si nous sommes pardonnés. Mais Dieu dit: "J’ai passé l’éponge sur tes révoltes, sur tes fautes. Les voilà effacées, disparues, comme un nuage qui passe" (Es.44:22)

 

J'aimerais expliquer cela d'une autre façon. Nous connaissons tous l'usage de l'enregistreur ou du magnétoscope. Voyez-vous, notre vie, c'est comme une cassette qui l'enregistre au fur et à mesure qu'elle se déroule. En quelque sorte, toute notre vie est enregistrée sur la bande magnétique du tribunal de Dieu. C'est cette pensée-là qui nous rend malheureux, parce que nous savons qu’au grand jour du règlement final, où nous aurons à rendre des comptes, Dieu va mettre la cassette vidéo de notre vie dans son projecteur. Et notre vie va passer sur l’écran géant du Grand Trône Blanc, en mouvements, en couleurs et en trois dimensions. Maintenant, que nous y croyions ou que nous n'y croyions pas, ça ne changera rien à l'événement. Un jour, chacun devra regarder sa vie en face, car Dieu dit: "Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement" (Héb.9:27). Et voir ma vie en face devant tout le monde et devant Dieu, c'est la dernière chose au monde que je veuille.

 

Heureusement, je ne la reverrai jamais, cela n'arrivera pas et je vais vous dire pourquoi.

 

Savez-vous comment on efface un enregistrement? C'est bien simple, il suffit de réenregistrer par-dessus, et le premier enregistrement disparaît. C'est ce que Dieu fait quand quelqu'un se tourne vers Jésus-Christ. Par-dessus notre vie ratée, il réenregistre la vie de son Fils qui n’a jamais péché. Le jour où Dieu va faire passer la bande de ma vie, ce qui passera, ce ne sera pas ma vie, c'est la vie de Jésus-Christ. Couvert de sa justice, je ne viendrai pas en jugement, car c'est Jésus qui le dit dans Jean 5:24: "Je vous le déclare, c’est la vérité: celui qui écoute mes paroles, et croit en celui qui m’a envoyé, à la vie éternelle. Il ne sera pas condamné, mais il est déjà passé de la mort à la vie."

 

C'est ce que dit aussi l'apôtre Paul : "Il n'y a maintenant plus aucune condamnation pour ceux qui sont unis en Jésus-Christ" (Rom.8:1).

 

Nous voyons et espérons trouver le bonheur dans des choses telles que le matérialisme, l'abondance des biens, les plaisirs du monde, le changement ou la religion. Mais voilà, la bonne question, ce n'est pas "En quoi?", mais plutôt "C'est Qui?" C'est quelqu'un, c'est une PERSONNE. Le bonheur, c'est QUELQU'UN. Et qui est ce QUELQU'UN?

 

C’est ainsi que David parle du bonheur de l’homme que Dieu considère  comme  juste  sans  tenir compte de ses œuvres: "Heureux ceux dont Dieu a pardonné les fautes et dont il a effacé les péchés"  (Ps.32:1-2).

 

Le Seigneur, c'est lui la "Personne", c'est lui le "Quelqu'un". Cela veut dire que le bonheur n’est pas dans ce que nous allons faire pour Dieu, mais dans ce qu’il est et dans ce qu’il a fait pour nous. "Dieu nous a montré jusqu’à quel point il nous aime:  Jésus  est  mort  pour  nous alors que nous étions encore des pécheurs" (Rom.5:8).

 

L’assurance de pouvoir entrer au ciel n’est pas basée sur le bien que nous faisons, mais  sur  la bonté de Dieu. "Si, de notre bouche, nous affirmons que Jésus est le Seigneur et si nous croyons dans notre cœur que Dieu l’a ramené de la mort à la vie, nous serons sauvés" (Rom.10:9), c’est-à-dire que nous aurons la certitude que tous nos péchés sont effacés et que nous passerons l’éternité au paradis.

 

"Ce pardon que Dieu nous offre en Jésus est un cadeau que Dieu nous fait, et comme tous les cadeaux, comme tous les dons, le pardon des péchés nous est offert gratuitement et il nous garantit la vie éternelle" (Rom.6:23b). "Car c’est par la grâce de Dieu que nous sommes pardonnés de nos péchés et acquittés du jugement à venir, et ce, au moyen de la foi. Cela ne vient pas de nous, c’est un don de Dieu. Ce don n’est pas le résultat de nos efforts, afin que personne ne puisse se vanter d’avoir pu mériter ou d'avoir réussi à entrer au ciel par ses propres forces" (Eph.2:8-9)

 

Chers amis, le message de l’Evangile, c’est qu’il n’y aucune bonne action que nous puissions faire  pour effacer un seul péché. Si nous voulons avoir l’assurance d’entrer au ciel, nous devons reconnaître que nous sommes des pécheurs et que "Dieu a offert Jésus en sacrifice afin que, par sa mort, il obtienne le pardon des péchés en faveur de ceux qui croient en lui" (Rom.3:25).

 

Comme ce malfaiteur sur la croix, nous devons nous repentir de nos péchés et placer notre confiance en Jésus-Christ pour recevoir le pardon de nos péchés. Seul Jésus est qualifié pour que nous méritions d'entrer au paradis. En donnant sa vie sur la croix pour nos péchés, il a pris sur lui la condamnation que nous méritions pour nos péchés, et parce que nous croyons dans ce sacrifice, Dieu nous rend justes devant lui.

 

C'est ça le vrai bonheur : ne plus avoir ce sentiment de culpabilité. Le bonheur, c'est de savoir que, peu importe le nombre de jours ou d'années qu'il me reste à vivre, j'ai la certitude de savoir où je m'en vais. Le bonheur, c'est d'avoir cette paix et cette joie qui viennent d'en-haut. Ce véritable bonheur, vous pouvez l'avoir maintenant et pour l'éternité. Peu importe ce qui arrive autour de nous, on sait sur qui on s'appuie, on sait à qui on fait confiance. Et ce Dieu n'est pas un Dieu menteur, c'est un Dieu qui nous dit la vérité et ce qu'il promet, il l'accomplit.

 

En terminant, si vous voulez recevoir le pardon de vos péchés et être sauvés du jugement à venir, je vous invite à prononcer cette prière avec moi dans votre cœur:

 

"Seigneur Dieu, je sais que tu veux me sauver parce que j’ai péché contre toi. J’ai vécu jusqu’à aujourd’hui pour moi-même, et je veux abandonner toute ambition personnelle pour faire maintenant ta volonté.

 

Merci d’avoir payé sur la croix le prix exigé par la loi pour que mes péchés soient effacés en mourant pour moi. Je crois que tu es ressuscité des morts le troisième jour et que quiconque croit en toi est déjà passé de la mort à la vie. Seigneur Jésus, je te remets ma vie, viens dans mon cœur, pardonne mon péché, et sauve-moi, Jésus.

 

Merci de m’avoir sauvé, Jésus, et commence à faire de moi la personne que tu veux que je sois.  Je te donne entièrement mon cœur parce que je te fais confiance. Amen!”