UNE JOIE TRIOMPHANTE (Philippiens 4:1-4)
(Prêché à Glain le 21 octobre 2018) (Retranscrit dans un style parlé)
Lorsque vous vivez des difficultés, des déceptions et des épreuves dans votre vie, comment réagissez-vous? Lorsque vous traversez des moments difficiles ou que les choses ne se déroulent pas comme vous le voulez, voit-on une différence dans votre conduite, dans votre tempérament ou encore à travers les expressions de votre visage?
Laissez-vous les moments difficiles vous décourager? Etes-vous moins accessible? Avez-vous du mal à prendre des décisions? Qu’est-ce qui vous contrarie? Maintenant, vous dites que vous faites confiance à Jésus-Christ comme votre Sauveur personnel, que votre nom est écrit dans le livre de vie de l'Agneau et que vous êtes une personne heureuse, mais lorsque les choses ne se passent pas comme vous l’aviez prévu, que vous venez de vivre de grandes déceptions ou que votre corps vous fait souffrir, comment réagissez-vous?
Etes-vous complètement anéanti? Votre attitude change-t-elle au point que les gens se demandent ce qui a bien pu vous arriver en se disant: "Je pensais qu’il était chrétien; qu’est-ce qui se passe avec lui?" Peut-on dire que vous êtes la même personne quand les choses vont bien ou quand les choses vont mal?
Quand quelqu’un ou quelque chose vous a profondément déçu et que vous voulez prendre un temps de recul, que se passe-t-il au niveau de votre foi et de votre relation avec Christ? Cette relation change-t-elle? Il est possible que la façon dont vous exprimez les choses peut changer un peu, mais cela provient peut-être du fait que vous n’avez jamais fait la différence entre le bonheur et la joie.
1. LA DIFFERENCE ENTRE LE BONHEUR ET LA JOIE
Quelle est donc la différence entre le bonheur et la joie?
Je ne sais pas si vous l’avez déjà remarqué, mais quand vous lisez l’épître aux Philippiens vous découvrez que l’apôtre Paul parle de joie ou d’être joyeux dans un verset sur sept.
Je vous invite donc à lire dans l'épître aux Philippiens: "C’est pourquoi, mes bien-aimés, et très chers frères, vous êtes ma joie et ma couronne, demeurez fermes dans votre vie avec le Seigneur. J’exhorte Évodie et j’exhorte Syntyche à vous mettre d’accord comme des sœurs dans le Seigneur. Et toi aussi, mon fidèle compagnon, je te demande de les aider. Elles ont en effet combattu avec moi pour répandre l’Evangile, ainsi qu’avec Clément et tous mes autres compagnons de travail, dont les noms se trouvent dans le livre de vie. Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous" (Phi.4:1-4).
Que vous faut-il pour que vous ayez de la joie dans votre vie? Quand je pense à l’endroit où se trouvait Paul, il avait toutes les raisons du monde pour être profondément malheureux. Incarcéré dans une prison romaine, probablement très froide en hiver et très chaude en été, il savait que son avenir était déjà tout tracé, il savait qu’il allait probablement mourir. Et pourtant, malgré les conditions dans lesquelles il se trouvait, il écrit cette épître qui parle continuellement de joie et de sa relation avec le Seigneur qui ne correspond pas du tout à l’endroit où il se trouve.
Nous pouvons donc nous poser la question suivante: si je me retrouvais dans la même situation que l’apôtre Paul, comment me sentirais-je? Serais-je heureux? Aurais-je de la joie dans mon cœur? Est-ce que je serais en train de raconter toutes les bonnes choses que Dieu a faites dans ma vie ou est-ce que je serais en train de me lamenter sur mon sort?
L’apôtre Paul savait comment faire face aux circonstances de la vie; et quand je réfléchis, je pense qu’il n’avait pas seulement une joie dans son cœur, mais qu’il avait une joie débordante, une joie qui lui permettait de surmonter toutes les difficultés, les épreuves et les déceptions auxquelles il faisait face dans la vie.
Nous entendons souvent les gens dire: "Moi, je veux juste être heureux dans la vie." Si le bonheur dépend des circonstances, il peut dépendre parfois de ce que vous avez, de votre réussite, de votre travail et de vous; tandis que la joie a quelque chose à voir avec l’intérieur d’une personne. Voilà la différence. Mon bonheur dépend des circonstances, tandis que ma joie dépend de la qualité de ma relation avec Jésus.
Cette relation avec Jésus-Christ peut me soutenir dans n’importe quelle difficulté que je rencontre dans ma vie, tandis que ce n’est pas le cas pour le bonheur. Il y a une grande différence entre le bonheur et la joie que l’apôtre Paul ressentait dans son cœur.
Quand je pense à cela, je pense à la joie qui est un sentiment qui vient de Dieu, alors que le bonheur se limite à être un sentiment stimulé et provoqué par tout ce que le monde met à notre portée. En d’autres mots, le bonheur est une forme de compensation que le monde nous offre parce qu’il ne peut pas nous offrir la joie qui vient d’en haut.
Beaucoup de choses rendent les gens heureux et malheureux, mais quand vous avez fait confiance à Jésus-Christ comme votre Sauveur, que le Saint-Esprit habite en vous parce que vous êtes un enfant de Dieu et que vous savez qu’il ne vous délaissera jamais et qu’il ne vous abandonnera jamais, peu importe ce que nous devons affronter ou qui nous devons affronter, cela ne fait aucune différence pour nous. Nous avançons alors au plus profond de nous-mêmes avec une totale confiance et avec une joie que nous ne pouvons pas décrire.
Lorsque l’apôtre Paul a écrit cette épître, c’est exactement ce qu’il ressentait au plus profond de lui-même. Son avenir était très hypothéqué, voire même sans aucune issue possible. Il ne pouvait donc pas regarder autour de lui et dire: "Je suis heureux à cause de ceci ou je suis triste à cause de cela." L’apôtre Paul, quant à lui, n’était même pas préoccupé par la situation dans laquelle il se trouvait.
Je pense que trop souvent, nous qui nous disons chrétiens, nous nous laissons prendre au piège en permettant aux circonstances de la vie de déterminer si nous devons sourire ou pas, ou quelle humeur nous afficherons sur notre visage.
Si tel est le cas, c’est parce que nous avons oublié, en tant qu’enfants de Dieu, que nous ne sommes pas appelés à vivre en fonction des circonstances mais en fonction de la qualité de notre relation avec Jésus-Christ, sachant que personne ne peut rompre cette relation, sinon le péché.
L’apôtre Paul était conscient de la situation délicate dans laquelle il se trouvait, et peu importe s’il se trouvait à l’intérieur d’une prison ou à l’extérieur, il savait que là où il se trouvait, cela n’allait pas déterminer sa façon de penser ou sa façon d’agir. Il savait que peu importe où il était, Dieu y était aussi.
Non seulement il avait l’intention de manifester la joie qui était dans son cœur, mais il savait que "la joie du Seigneur était sa force pour affronter tout ce qui l’attendait" (Néh.8:10).
2. LA SOURCE D’UNE TELLE JOIE
Frères et sœurs, quand vous pensez au mot «paix» et au mot «joie» dans votre vie, est-ce que vous savez quelle en est la source? Il y a des gens qui subissent une petite contrariété, un petit traumatisme, un petit chagrin, voire même un petit contretemps, et cela suffit à les mettre par terre pendant des jours, voire des semaines. Alors qu’il y en a d’autres qui peuvent traverser des événements dramatiques, vivre des situations catastrophiques et non seulement demeurer calmes, mais être même capables d’encourager les autres. L’apôtre Paul fait partie de ceux-là. Il y avait en lui un fondement inébranlable et il savait ce que c’était.
Avez-vous remarqué, frères et sœurs, qu’il y a trois choses que Paul n’aborde pas dans ces quatre chapitres?
- Il ne dit jamais qu’il est triste de se retrouver en prison,
- Il ne parle jamais de la gravité des circonstances qui étaient pourtant bien réelles, puisqu'il risquait d’être condamné à mort,
- Il ne se plaint pas de l’endroit où il se trouve.
Si nous avions été à la place de l’apôtre Paul, il est possible que plusieurs d’entre nous auraient tenu ce genre de conversation: "Je ne sais pas pourquoi je suis ici, mais je voudrais bien qu’on me fasse sortir le plus tôt possible." Quant à Paul, il remercie Dieu pour la possibilité qui lui est donnée de pouvoir annoncer l’Evangile au soldat qui va le surveiller pendant les prochaines heures, même s’il se trouve dans une prison romaine.
Pensez à ces hommes et à ces gardiens qui étaient dans la même prison que l’apôtre Paul et qui ne croyaient plus en rien. Il suffisait qu’ils soient en contact avec lui trois ou quatre fois dans leur vie pour se demander comment cet homme pouvait avoir un tel moral et être aussi joyeux, parce qu’il n’y avait aucune explication humaine pour soutenir une telle joie.
Comment les soldats ne pouvaient-ils pas croire lorsque Paul leur annonçait que c’est grâce aux promesses du Seigneur Jésus qu’il pouvait garder cette joie dans son cœur? Comment les chrétiens de Philippes ne pouvaient-ils pas être encouragés lorsqu’ils lisaient dans cette épître tous ces versets qui parlent de promesses, de joie et de se réjouir dans le Seigneur?
Par exemple, lorsqu’il écrit: "Quant à nous, nous sommes citoyens des cieux, et nous attendons ardemment que vienne des cieux notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ qui transformera notre misérable corps terrestre en le rendant semblable à son corps glorieux, en utilisant la puissance qui lui permet de soumettre toutes choses à son autorité" (Phi.3:20-21). Quelle joie il avait dans cœur.
Alors qu’il est en prison, où il aurait pu remettre sa foi en question parce que tout n’allait pas comme il l’avait prévu, les principaux sujets qu’il va aborder dans cette lettre sont la joie, la confiance et l’assurance du chrétien concernant les promesses de Dieu, etc.
Nulle part il se plaint dans cette lettre. Au contraire, il explique pourquoi son cœur déborde de joie malgré la situation dans laquelle il se trouve. Quelle était donc la source d’une telle joie? La source de sa joie, c’était sa relation intime et personnelle qu’il avait avec Jésus-Christ ressuscité. Cela ne peut pas être autre chose.
Voilà pourquoi il peut leur dire: "Pour moi, la vie c’est le Christ, et la mort est un gain" (Phi.1:21). Ce qui comptait pour lui, c’était de "manifester la grandeur de Christ" (Phi.1:20)
Et cette relation intime lui permettait de dire: "Je fais une chose: j’oublie ce qui est derrière moi et je m’efforce d’atteindre ce qui est devant moi. Je cours vers le but afin de gagner le prix que Dieu, par Jésus-Christ, nous appelle à recevoir là-haut" (Phi.3:13-14). Frères et sœurs, nous avons le même privilège que celui que l’apôtre Paul avait il y a deux mille ans.
Jésus n'a pas changé et c'est son plan pour nous, peu importe où vous et moi nous nous trouvons. Il veut vivre en nous et agir à travers nous par son Esprit, afin que nous puissions avoir un impact auprès de ceux qui ne le connaissent pas, à travers la joie et l’espérance qui se trouvent en nous. C’est ce que faisait l’apôtre Paul, et c’est ce qu’il partageait avec les gens.
Il se réjouissait toujours dans le Seigneur et il trouvait le moyen de le louer même pendant qu'il était en prison. Permettez-moi alors de vous poser la question suivante: "Quand les choses vont vraiment mal pour vous, avez-vous le réflexe de partager au Seigneur ces choses qui vous préoccupent et êtes-vous prêts à vous soumettre à sa volonté?"
Avez-vous cette joie dans le Seigneur? De mon côté, je dois l'avouer, il m'a fallu beaucoup de temps pour que ce qui est écrit dans les pages de l’épître aux Philippiens viennent se graver dans mon cœur, afin que je puisse me réjouir dans le Seigneur et rendre grâces à Dieu même quand tout ne va pas pour le mieux.
Il ne faut pas penser que parce que nous sommes chrétiens que tout va aller comme nous le voulons, que les gens seront gentils et bien intentionnés avec nous, et que nous aurons tout ce que nous voulons, etc. La vie chrétienne est centrée sur ce que Dieu est et sur ses promesses. Il répond à nos besoins quand il est le seul à pouvoir répondre à ces besoins, en nous donnant la certitude que nous pouvons compter sur lui.
Pouvons-nous dire que nous avons cette même joie qui habitait dans le cœur de l’apôtre Paul? Vous vous dites peut-être: "Eh bien, je suis heureux concernant certaines choses qui surviennent dans ma vie." Ce n'est pourtant pas la même chose que la joie. Le bonheur va et vient. La joie qui vient de Dieu devient chaque jour le fondement de notre vie, peu importe ce qui se passe et peu importe ce que vous faites.
Lorsque vous avez été sauvé, l’Esprit de Dieu est venu habiter en vous pour vous amener à produire l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la joie, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi" (Gal.5:22). L’Esprit agit en nous pour nous amener à ressembler à Jésus. Nous ne pouvons que remercier le Seigneur d’habiter en nous, d’agir en nous et à travers nous.
Qu’arrive-t-il lorsque vous péchez? Le Saint-Esprit ne vous quitte pas, mais vous ne pouvez pas expérimenter la joie de l’Esprit qui habite en vous. Voici ici une promesse de Dieu basée sur sa Parole et non pas sur des sentiments: "Nous savons que si nous confessons nos péchés, nous pouvons avoir confiance en lui... Il pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout mal" (1Jn.1:9).
Vous pouvez avoir le sentiment que Dieu est à des milliers de kilomètres de vous, mais la vérité est tout autre. Le Dieu qui a créé toutes choses habite à l’intérieur de nous afin de manifester sa gloire à travers nous.
Par exemple, lorsque vous regardez la lune, vous pouvez penser à Dieu qui l’a créée et constater jusqu’à quel point elle est belle, ou encore le soleil ou quoi que ce soit d’autre qui fait partie de la création. Mais ce qui compte le plus, ce n’est pas ce que Dieu a créé, mais qui il est. Dieu a décidé et choisi de vivre en nous pour manifester sa puissance, son amour, sa joie, sa paix, etc.
Cependant, vous ne pouvez pas vivre dans le péché et avoir la joie de Jésus dans votre cœur. Vous pouvez avoir un sentiment de bonheur qui apparaît et disparaît rapidement, mais vous n’avez pas la joie de Jésus en vous s’il n’est pas le maître de votre vie.
Il vit en nous pour faire quoi? Pour nous fortifier, nous rendre inébranlables dans les moments difficiles, pour protéger notre foi, pour nous guider, pour nous diriger, pour répondre à nos prières et pour nous montrer le bon chemin.
C’est le Dieu tout puissant qui vit en nous par son Saint-Esprit et qui nous permet de vivre triomphalement dans tout ce que nous vivons. Cela ne signifie pas que vous n’aurez pas d’ennuis. Cela ne signifie pas que nous ne serons pas parfois dans la vallée de l’ombre de la mort. Cela ne signifie pas que nous ferons toujours la bonne chose à faire. Cela signifie qu’il nous guidera à passer à travers tout ce qui se présente à nous.
Jésus a dit: "Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein. Jésus parlait du Saint-Esprit que ceux qui croiraient en lui allaient recevoir" (Jn.7:38). Quand le fruit de l’Esprit déborde en nous, il n’y a pas que son amour qui habite en nous, mais aussi sa joie. Et quand cet amour est dans votre cœur, peu importe ce que vous devez affronter, c’est la joie du Seigneur qui se manifeste en vous. Pas la joie d’avoir été capable de vous en sortir par vos propres moyens ni par vos nombreux talents, mais la joie du Seigneur lui-même.
C'est la même joie qui est décrite dans l'Evangile de Luc: "De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui commence une vie nouvelle que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’en ont pas besoin" (Lc.15:7).
Paul a écrit cette lettre aux Philippiens pour les encourager, pour les aider à comprendre que peu importe ce à quoi ils font face, cette joie est réelle même lorsqu’ils sont persécutés à cause de leur foi. Rappelez-vous la différence qu’il y a entre la joie et le bonheur. Le bonheur dépend de ma condition, de mes désirs, de mon environnement, de mes amis ou de beaucoup d'autres choses; mais la joie est basée sur la relation que j’ai avec Dieu. Le bonheur est basé sur des conditions quelles qu'elles soient. Mes conditions dans des situations et des circonstances changent chaque jour, mais pas ma relation avec Dieu si je vis comme il le demande.
Paul pouvait donc rester assis avec ces soldats romains et avoir une relation avec Dieu, peu importe ce qui s’était passé le jour même, que ce soit à l’intérieur de la prison ou hors de la prison. Ce qui faisait la force de l’apôtre Paul, ce n’était pas ce qui était autour de lui, parce que cela l’aurait conduit au désespoir et à une vie triste à mourir. Ce qui faisait la force de l’apôtre Paul, c’était la qualité de la relation qu’il avait avec son Dieu, parce qu’il savait qui était Dieu.
Même en étant dans une prison romaine, Paul gardait une confiance et une assurance sans pareille. Aimait-il l’endroit où il se trouvait? Certainement pas. Je le rappelle à nouveau, notre relation avec Dieu ne dépend pas de ce que nous vivons, mais de la relation personnelle qui a commencé dans notre vie lorsque nous avons fait confiance à Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel.
Ce n’est donc pas la situation ou les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, mais plutôt la qualité de notre relation avec le Seigneur qui remplit notre cœur de joie. Notre relation avec Dieu remplace tout le reste.
Je pense que Paul remerciait Dieu non seulement pour cela, mais aussi pour le privilège de souffrir parce qu’il était un citoyen du Royaume. Jésus a dit: "Bienheureux ceux qui sont persécutés parce qu’ils agissent comme Dieu le demande... Bienheureux êtes-vous si les hommes vous insultent, vous persécutent et mentent contre vous parce que vous êtes mes disciples. Réjouissez-vous soyez bénis, car une grande récompense vous attend dans les cieux" (Mat. 5:10-12).
Comment est-il possible de nous réjouir lorsque nous souffrons, ou de supporter la souffrance physique et la persécution, parce que nous sommes ses disciples?
Une première raison pour laquelle nous pouvons nous réjouir:
C’est parce que nous savons que nous ne serons pas seuls.
Nous savons que le Seigneur sera avec nous pour nous soutenir dans l’épreuve. Il a dit: "Je ne t’abandonnerai pas, je ne te délaisserai pas" (Hb.13:5); "L’Éternel ne délaisse pas son peuple, il n'abandonne pas ceux qui lui appartiennent" (Ps.94:14).
Une deuxième raison pour laquelle nous pouvons nous réjouir:
C’est parce que nous savons que Dieu est souverain.
Cela signifie qu’il est a le contrôle de la situation. C’est une chose importante à retenir.
Une troisième raison pour laquelle nous pouvons nous réjouir:
C’est parce que nous savons que "ces choses que Dieu permet concourent à notre bien" (Rom.8:28).
Nous nous rappelons que rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu, et lorsque nous traversons une situation difficile, nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu pour ce qu’il fait en nous, pour nous et à travers nous.
L’apôtre Pierre a lui aussi souffert. Regardez ce qu’il écrit dans sa première épître: "Louons Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ! Dans sa grande bonté, il nous a accordé une vie nouvelle en ramenant Jésus-Christ de la mort à la vie" (1Pi.1:3a). Pierre aurait pu s’arrêter là, mais il va continuer.
"Nous avons ainsi une espérance vivante et nous pouvons nous réjouir des biens que Dieu réserve aux siens. Ce sont des biens qui ne peuvent ni se gâter, ni se salir, ni perdre leur éclat. Dieu les réserve dans les cieux pour vous que sa puissance garde par la foi jusqu’à ce que vienne le salut, prêt à être révélé à la fin des temps. Vous vous en réjouissez, même s’il faut que, maintenant, vous soyez attristés pour un peu de temps par toutes sortes d’épreuves. Celles-ci servent à éprouver la valeur de votre foi. L’or est destiné à disparaître, pourtant il est éprouvé par le feu, de même votre foi, beaucoup plus précieuse que l’or, est mise à l’épreuve afin de prouver sa solidité. Et ainsi, vous pourrez recevoir louange, gloire et honneur quand Jésus-Christ apparaîtra. Vous l’aimez, bien que vous ne l’avez pas vu; vous croyez en lui, bien que vous ne le voyiez pas maintenant, c’est pourquoi vous vous réjouissez d’une joie glorieuse, si grande qu’elle ne peut pas s’exprimer par des paroles..." (1Pi.1:3b-8).
C’est un passage rempli de promesses que Dieu nous fait et que nous pouvons réclamer. Est-ce que votre cœur est dans la joie ce matin? La joie du Seigneur Jésus, ce n’est pas simplement un sentiment, c’est une assurance et une confiance inébranlables de savoir qu’il habite en nous par son Esprit.
Maintenant, si vous n’avez jamais fait confiance à Jésus-Christ comme votre Sauveur, vous oublierez rapidement tout ce que vous avez entendu dans ce message ce matin. Si cela n’est pas encore fait, je vous invite ce matin à mettre votre vie en ordre avec le Seigneur pour être sauvé de vos péchés et pour que Dieu change votre vie. Vous pouvez réclamer ce que Paul et Pierre mentionnent dans leurs épîtres en disant: "Seigneur, change-moi, transforme-moi à ton image."
Va-t-il le faire? Oui. Et je veux vous encourager, vous qui êtes disciples du Seigneur Jésus, qui le connaissez depuis un certain temps et qui avez peut-être oublié ses promesses. Si vous avez ralenti ou cessé de courir la course qui vous est proposée parce que vous avez vécu ou parce que vous vivez une situation difficile, rappelez-vous les paroles de l’apôtre Paul :
"Je fais une chose: j’oublie ce qui est derrière moi et m’efforce d’atteindre ce qui est devant moi. Ainsi, je cours vers le but afin de gagner le prix que Dieu, par Jésus-Christ, nous appelle à recevoir là-haut" (Phi.3:13b-14)
Prions.
Tendre Père, nous te remercions d’être toujours à nos côtés. Merci pour cette joie qui habitait dans le cœur de l’apôtre Paul il y a deux mille ans et qui est aussi disponible aujourd’hui pour quiconque veut prendre ta Parole au sérieux. Malgré les terribles souffrances dont il a été l’objet, il savait qu’il pouvait compter sur toi et que tu l’accompagnais tous les jours de sa vie, peu importe les situations et les circonstances dans lesquelles il se trouvait. Il a pu persévérer et se réjouir parce qu’il avait compris qui il était en toi: une perle de grand prix et ton enfant plus précieux encore que la prunelle de tes yeux.
Nous nous réjouissons pour ton amour, pour ta bonté et pour tout ce que nous fait vivre. Tout cela vise à nous rapprocher de toi et à nous faire ressembler à notre Sauveur bien-aimé, le Seigneur Jésus-Christ. Et c’est en son nom que je t’ai prié. Amen!