S’APPUYER SUR LE SEIGNEUR (Esaïe 40:30)
(Prêché à Glain, le 22 octobre 2017) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

Je vous invite à tourner avec moi dans Esaïe 40. Nous allons lire les versets 28 à 31."Ne le sais-tu pas? ne l’as-tu pas appris? C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, qui a créé les extrémités de la terre. Il ne se fatigue point, il ne se lasse point. On ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent. Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles. Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point."

A travers notre marche vers la cité céleste, nous connaissons tous des moments difficiles, des moments de tristesse et des épreuves de toutes sortes. Il n’y a aucun pèlerin marchant sur cette route qui ne trouve cela parfois difficile et ardu. Comme dans le "Voyage du Pèlerin" écrit par John Bunyan, il nous arrive d’être dans la peau de "Chrétien" et de nous retrouver sur le chemin du désespoir, grimpant des montagnes de difficultés, affrontant les géants du doute et du découragement. Certains tombent au combat et prennent un autre chemin qui ne mène nulle part.

Pour celui qui ne reconnaît pas Dieu comme étant sa force et son Sauveur, la vie est une aventure qui ne donne aucun espoir. L’homme qui vit sans Dieu est toujours un homme sans espoir, car les épreuves et les ennuis chassent aussi le bonheur et la joie dans sa vie, comme l’aigle chassera de son nid le passereau ou l’oiseau moqueur. L’homme qui vit sans Dieu est toujours sans espoir, et ce monde est soit un endroit où il n’y a aucun Dieu soit un endroit où le seul vrai Dieu est partout. C’est soit l’un soit l’autre.

Ce monde est soit sans cause, sans signification, sans but, sans véritable sens, et n’est qu’un vaste cimetière, soit il vise à nous conduire dans la maison de notre Père qui veille sur ceux qui lui appartiennent. C’est pourquoi le prophète Esaïe écrit sous l’inspiration du Saint-Esprit: "Ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles. Ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point" (v.31).

En méditant sur ce beau et merveilleux passage, je me suis demandé pourquoi le prophète Esaïe s’était exprimé de cette façon. Ne pensez-vous pas qu’il aurait pu parler de ceux qui marchent, puis de ceux qui courent, et enfin de ceux qui s’envolent comme les aigles dans le ciel bleu? Non, il va plutôt dire: "Ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles. Ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point."

En méditant sur les paroles du prophète Esaïe, on voit que le prophète s’adresse premièrement à la jeunesse qui s’appuie sur sa vigueur et sur sa force. Il lui rappelle que "Dieu donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance". Il transmet à la jeunesse une vision et un but en lui rappelant que "les humains ont la fragilité de l’herbe" (v.7), qu’eux-mêmes connaissent la défaillance, et que même les champions trébuchent parfois. "Mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles. Ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent pas" (v.31).

Deuxièmement, Esaïe parle de l’homme qui, en raison de son âge, a acquis une certaine maturité et qui compte sur Dieu. Il court sans se fatiguer. Arrivé à un âge avancé, il ne faiblit pas, il sait que le Seigneur prend soin de son peuple tous les jours de sa vie, pendant la jeunesse, pendant la période de virilité et finalement dans la vieillesse, et même après la mort.

Quant à nous, le prophète Esaïe nous rappelle qu’à chacune des étapes de notre vie, "Le Seigneur donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance".

Et dans sa grande compassion et dans sa grande bonté, si nous avons une croix à porter dans nos vies, il prend toujours le côté le plus lourd. Chers amis, le Seigneur ne nous fera jamais défaut, et ce, jusqu’au moment où il nous rappellera à lui. Car "Ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force" (v.31).

Vous rappelez-vous ce que David a écrit au Psaume 27:1 et 14? "L'Éternel est ma lumière et mon salut, il est le soutien de ma vie de qui aurais-je peur? Espère en l'Éternel! Fortifie-toi et que ton cœur s'affermisse! Espère en l'Éternel!"

Qu’arrive-t-il à ceux qui espèrent en l’Eternel? Premièrement, ils trouvent des conseils et la force nécessaire pour poursuivre leur pèlerinage terrestre. Dans les premiers versets du chapitre 40, Esaïe parle de ceux qui ont été rachetés par le Seigneur (v.3) et qui sont chargés d’annoncer la bonne nouvelle de leur Dieu (v.9).

Au verset 10, il parle de "l’Eternel qui vient à nous avec puissance, armé de son bras puissant". Cela nous rappelle que, comme à l’époque où le Seigneur libéra son peuple de l’esclavage des Egyptiens, le Seigneur, tel une colonne, veille sur nous le jour pour nous guider et il veille sur nous la nuit pour nous éclairer, afin de nous guider à travers les années difficiles qui sont devant nous" (Ex.13:21). Chers amis, le Seigneur nous garde et nous protège.

Ensuite, au verset 11, Esaïe écrit: "Comme un berger, il paîtra son troupeau, il prendra les agneaux dans ses bras, et les portera contre sa poitrine. Il conduira les brebis qui allaitent, celles qui sont jeunes." Dieu nous voit comme un troupeau, il est le bon berger, il ne surmène jamais ses brebis (Jn.10:11-14).

Nous sommes donc le troupeau du Seigneur et nous sommes appelés, en tant que brebis, à nous rassembler autour de notre Seigneur pour être réconfortés, pour être fortifiés et pour être nourris par lui. Car "Comme un berger, il paît son troupeau, il prend les agneaux dans ses bras, et les porte dans son sein. Il prend particulièrement soin des brebis qui allaitent, les plus jeunes" (Es.40:11).

Combien de fois nous est-il arrivé de nous demander si nos vies servaient encore à quelque chose? Il nous est peut-être arrivé d’avoir entendu une petite voix qui nous a dit que nous ne valions rien aux yeux de Dieu, que nous ne pouvions plus compter dorénavant sur la présence du Seigneur à cause de nos manquements, et que dans ce monde, nous ressemblions à une feuille d’automne qui tombe comme des milliers d’autres autour de nous et qui disparaît en poussière.

Il peut nous arriver parfois de penser que pour Dieu, nous ne valons pas plus qu’une feuille, et que tôt ou tard, il nous oubliera et il nous effacera de sa mémoire. Mais voilà, ce n’est pas ainsi que Dieu nous voit. Esaïe dit que puisqu’il est notre Berger, il prend soin de toutes ses brebis. Il les prend dans ses bras et il les porte dans son sein, les pauvres, les faibles, les jeunes, les impuissants et les malades.

Les gouvernements font preuve de respect envers les puissants et les grands de ce monde, mais dans le Royaume de Dieu, notre bon berger a un penchant tout particulier dans son cœur pour les faibles, ceux qui sont affligés, qui sont malades et pour les estropiés de la vie.

Imaginez une mère qui serait dans cette salle ce matin, qui aurait quatre enfants dont trois seraient bien portants et le quatrième serait à la maison affaibli et malade. Dites-moi, à qui penserait-elle le plus parmi ses quatre enfants? Je vais vous le dire, même si vous connaissez déjà la réponse : elle penserait à celui qui est à la maison affaibli et malade. Le cœur de Dieu ressemble à celui d’une mère, à celui d’un berger, il prend soin de nous et il porte dans son sein la brebis qui est sans défense, qui est dans le besoin et qui est parfois délaissée par les autres.

Non seulement le prophète Esaïe mentionne cela, mais écoutez ce qu’il ajoute au verset 26: "Levez vos yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses? Qui fait marcher en ordre leur armée? Il les appelle toutes par leur nom. Par son grand pouvoir et par sa force puissante, il n'en est pas une qui manque à l’appel."

Ce grand Dieu tout puissant, qui a créé l’univers et tout ce qu’il contient (Gen.1:1-31), est le même Seigneur qui prend l’agneau dans ses bras et qui le porte dans son sein (v.11). C’est ce même grand Dieu, qui a tout créé, qui nous manifeste une attention toute particulière à nous qui sommes faibles, malades et humbles.

Regardez ce que le Psalmiste dit dans le Psaume 147:4: "Il compte le nombre des étoiles, il leur donne à toutes des noms", puis au verset 3: "Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il panse leurs blessures." Est-il possible de penser que le grand Dieu tout puissant, qui a créé les étoiles et qui connaît chacune d’entre elles par leur nom, soit le même Dieu qui guérit ceux qui ont le cœur brisé et qui panse toutes leurs blessures? Autant il connaît le nom de toutes les étoiles qu’il a créées, autant il connaît nos noms.

Prenez le temps, un soir où le ciel est entièrement dégagé, de regarder là-haut. Vous y verrez quelque chose comme trois-mille étoiles. En 1600, lorsque Galilée (1564-1662) a découvert le télescope, il nous a aidés à voir encore plus loin. En scrutant le ciel avec son nouveau télescope, il découvrit quelque chose comme trente-mille étoiles. Dans les années qui suivirent, certains améliorant le télescope de Galilée, découvrirent six-cent-quarante-mille étoiles.

En 1800, Sir William Herschel (1738-1822) inventa un télescope à côté duquel celui de Galilée ressemblait à un jouet pour enfant. Avec ce télescope format géant, il balaya le ciel et compta vingt-six-millions d’étoiles. Peu de temps après, en améliorant ce télescope, Sir Robert Ball (1840-1913) regarda le ciel et découvrit qu’il y avait plus de cinquante-millions d’étoiles. Au vingtième siècle, à partir d’une navette spatiale, on plaça sur orbite le télescope Hubble. On découvrit en balayant le ciel qu’il y avait des milliards et des milliards d’étoiles qui n’avaient pas été comptées.

Il y a des millions de galaxies, comme notre voie lactée à laquelle notre soleil appartient, et il y a encore de grandes œuvres que Dieu a créées au-delà de ce que l’on peut imaginer. Mais réfléchissez à ce que dit le Psalmiste: "Il leur a donné à toutes des noms" (Ps.147:4). Il y a des milliards et des milliards d’étoiles que Dieu a créées et il connaît le nom de chacune d’entre elles, et pourtant, "L'Eternel guérit ceux qui ont le cœur brisé, il panse leurs blessures (Ps.147:3). Relisons les paroles d'Esaïe: "Ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles. Ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent pas" (Es.40:31).

Encore une fois, non seulement Dieu fortifie, console, accompagne, nourrit et guérit les pèlerins que nous sommes, mais Esaïe dit aussi que "Ceux qui se confient en l'Eternel renouvellent leur force". C’est-à-dire que ceux qui comptent sur lui, qui prient, qui gardent leurs yeux fixés sur lui et qui le servent, font partie de ceux qui lui offrent un sacrifice agréable. Ils peuvent donc s’attendre à ce qu’il leur manifeste son affection.

Dieu nous a donné une grande et merveilleuse mission, et nous devons y participer. Mais il y a aussi un ministère qui est acceptable pour Dieu et qui se trouve dans la prière, dans le calme et la confiance.

Est-ce que vous savez qu’un des passages les plus insolites qui soit se trouve dans Esaïe 30? Alors que le peuple de Dieu vit une période de grand désespoir, il se tourne vers l’Egypte pour recevoir de l’aide, et dans les deux premiers versets, Esaïe parle de ceux qui se sont rendus en Egypte pour se placer sous la protection du Pharaon (Es.30:1-2). Puis au verset 15, il dit: "Car ainsi a parlé le Seigneur, l'Éternel, le Saint d'Israël: C'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c'est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l'avez pas voulu!"

Ainsi parle le Saint d’Israël: "Ne comptez pas sur l’Egypte. Ne comptez pas sur la force de Pharaon. Faites-moi confiance. Car c'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut. C'est dans le calme et la confiance que sera votre force." "Offrez-vous à Dieu comme des hommes revenus de la mort à la vie, et mettez-vous tout entiers à son service comme des instruments pour accomplir ce qui est juste" (Rom.6:13;12:1). Car pour Dieu, "l’obéissance vaut mieux que tous les sacrifices" (1Sam.15:22).

Non seulement l’obéissance est un sacrifice qui plaît à Dieu, mais Dieu réserve le meilleur à ceux qui se confient en lui. C’est quelque chose qui nous est tellement difficile à comprendre. Pensez à Caïn et à Abel : "C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort" (Hb.11:4).

D’une certaine manière, Dieu peut nous enlever certaines choses terrestres afin de pouvoir nous accorder des choses célestes. Parfois, il diminuera nos forces humaines afin de pouvoir manifester sa puissance à travers nos vies.

John Bunyan (1628-1688) fut emprisonné parce qu’il prêchait l’Evangile, mais aussi afin qu’il puisse écrire "Le Voyage du Pèlerin" et entreprendre ce pèlerinage avec "Chrétien" sur ce chemin de la vie qui conduit à la maison du Père. Alfred Tennyson (1809-1892) fut brisé dans son cœur afin qu’il puisse écrire dans In Memoriam : "Tu es le puissant Fils du Seigneur, toi qui possèdes un amour éternel."

Le peuple de Dieu fut envoyé en captivité dans un pays étranger afin qu’il puisse apprendre à aimer la Terre Promise. Et encore aujourd’hui, partout où vous rencontrez un Juif qui pratique sa foi, vous découvrez un amour impérissable pour le pays que Dieu a promis de lui donner. Parfois, Dieu met de côté la vieille Jérusalem afin que nous puissions lever nos yeux vers la Nouvelle Jérusalem qui n’est pas faite par la main des hommes, mais qui est éternelle et qui se trouve dans les cieux.

Dieu accorde ses meilleurs dons à ceux qui ont les yeux fixés sur lui. Et encore une fois, "Ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force" (Es.40:31). Dieu donne de la force à ceux qui s’attendent à lui.

Jésus a dit à ses disciples: "J'enverrai sur vous ce que mon Père a promis; mais vous, restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut" (Lc.24:49). Ils sont donc restés, ils ont attendu, et le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit est descendu avec puissance sur eux et ils furent tous remplis du Saint-Esprit" (Ac.2:1-4).

Combien nous avons besoin d’apprendre cette grande leçon! Plus la tâche est grande et plus nous avons besoin de compter sur le Seigneur. Il fortifie et il donne de la force à ceux qui se confient en lui. Que le Seigneur nous bénisse, qu’il soit avec nous, qu’il nous guide dans sa sagesse, qu’il marche à nos côtés,- et qu’il accorde son soutien à celui qui est faible et qui compte sur lui. Que Dieu accorde à ceux qui se confient en lui la victoire ultime et finale, ils ne peuvent pas échouer.

Rappelons-nous les paroles de l'apôtre Paul : "Ce sont des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment" (1Cor.2:9). Esaïe a écrit la même chose : "Jamais on n'a appris ni entendu dire, et jamais l'œil n'a vu qu'un autre dieu que toi fît de telles choses pour ceux qui se confient en lui" (Es.64:4).

Ceux qui se confient en lui ne peuvent pas connaître la défaite ou l’échec, parce que c’est Dieu qui donne la victoire. Il ne fait jamais défaut à ceux qui se confient en lui et parfois cela semble tellement impossible à croire. Mais le Seigneur l’a démontré à travers l’histoire pour nous encourager à nous rappeler qu’il est intervenu dans la vie de tous ceux qui se sont tournés vers lui et qui lui ont fait confiance.

Si vous allez en Angleterre et que vous vous arrêtez à l’université d’Oxford, il y a un monument, qu’on appelle le monument aux martyrs, qui est dédié à l’évêque Hugh Latimer (1487-1555), à maître Nicholas Ridley (1500-1555) et à Thomas Cranmer (1489-1556), l'un des principaux artisans de la Réforme anglaise et archevêque de Canterbury.

C’était de grands hommes de Dieu et ils prêchaient l’Evangile de la grâce en Jésus. A cause de leur loyauté envers la Parole de Dieu, ils montèrent tous sur le bûcher, à l’endroit même où se trouve ce monument. Lorsque les flammes commencèrent à prendre de l’ampleur, Nicholas Ridley commença à grincer des dents et à pleurer. Lorsqu’il l’entendit, Hugh Latimer, qui se trouvait dos à lui, tourna la tête vers lui et lui dit: "Soyez confiant, maître Ridley, et comportez-vous en homme. Par la grâce de Dieu, aujourd'hui, nous allons allumer un cierge en Angleterre que personne ne pourra éteindre."

Ils se sont confiés en Dieu, et ce jour-là, ils ont allumé un feu en Angleterre et dans le monde qui brûle encore aujourd’hui, car l’Evangile de la grâce du Fils de Dieu est encore prêché. "Ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles. Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point" (Es.40:31). Nous ne pouvons pas perdre et nous n’échouerons jamais en nous confiant en Dieu.

En terminant, prenons quelques instants pour parler du Fils de Dieu mourant sur la croix. Ceux qui se moquaient de lui disaient: "Il s'est confié en Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime. Car il a dit: Je suis Fils de Dieu" (Mat.27:43). Et lorsque le Sauveur a incliné la tête sur la croix, il s’est confié en Dieu. Il a dit: "Père, je remets mon esprit entre tes mains, et il expira" (Lc.23:46).

“Joseph d'Arimathée, homme bon et juste, qui n'avait point participé à la décision et aux actes des autres, et qui attendait le royaume de Dieu, se rendit vers Pilate et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l'enveloppa d'un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis" (Lc.23:51-53). Jésus était mort.

Mais voilà, le soleil aurait pu quitter le ciel, la lumière du monde aurait pu se changer en ténèbres, les marées de la mer auraient pu cesser de monter ou descendre, les étoiles auraient pu toutes disparaître, tout aurait pu s’effacer autour de nous, mais le Seigneur Jésus ne pouvait demeurer dans le tombeau. Cela est impossible et impensable, parce qu’il s’est confié en Dieu. Et "Ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; ils courent, et ne se lassent point" (Es.40:31).

Que ce soit dans la force de l’âge, à un âge avancé ou au moment de mourir, le Seigneur qui est notre bon berger nous portera dans ses bras, il nous tiendra près de son cœur, afin que nous puissions avoir la force de terminer notre pèlerinage sur la terre.

Oh! quel merveilleux Seigneur, quel puissant Dieu et quel glorieux Sauveur nous avons! Malgré le fait que le péché et la mort nous ont dégradés, blessés et diminués, lorsque nous revenons à Dieu, nous y trouvons l’aide, la guérison, le bonheur et l’espoir dont nous avons besoin.

“Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l'espérance. Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme. Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande!" (Lam.3:21-23) et "Ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles. Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point" (Es.40:31).

Si ce n’est déjà fait, voulez-vous faire ce pas et donner votre cœur au Seigneur Jésus-Christ en disant: "Ce matin, je donne mon cœur et je remets ma vie entre les mains du Sauveur et Seigneur Jésus-Christ." Faites-le maintenant.