JESUS-CHRIST, LA PLENITUDE DE DIEU (Colossiens 1:19)  

(Prêché à Glain, le dimanche 23 octobre 2016 par Daniel FINET) (Retranscrit dans un style parlé) DF/sa

 

Nous sommes à la fois des récepteurs et des émetteurs. Je prendrais l'exemple de nos yeux qui parlent mieux que les mots, parce que quand nous sommes amoureux, on n'a pas besoin de le dire, ça se voit. De même, ce que  nous ingurgitons par la bouche a des effets et des conséquences sur notre corps, et si nous ingurgitons du poison, il y aura une conséquence fatale pour notre corps. De manière générale, nous exprimons ce que nous vivons.

 

Je pense qu'il en est ainsi pour notre âme et on peut se poser la question : ce que nous entendons et ce que nous voyons, cela est-il bienfaisant pour notre esprit et nos pensées? Si nos pensées sont remplies de haine, nous sèmerons les fruits de la haine, par contre si nous sommes remplis de pardon, d'amour et de paix, alors nous serons porteurs de ces grâces.

 

Pour concrétiser mes propos, je vais prendre l'exemple d'un seau qu'on veut remplir. Pour cela, il faut un canal ou un connecteur (comme un tuyau) et il faut  une source qu'elle soit bienfaisante ou pas. Il faut veiller à ce que ce canal qui nous connecte à la source soit bien grand ouvert et qu'il ne soit pas bouché. Pour le seau qui nous personnifie, nous devons veiller à ce qu'il ne soit ni troué ni brisé par ce qui se trouve dans notre vie intérieure, et cela, pour pouvoir recevoir tout ce qui coule de la source et pour pouvoir déborder.

 

Suite à cet exemple, on va se poser quelques questions : "A quelle source sommes-nous connectés? Est-ce que nous n'y mêlons pas des choses nocives et polluantes? Le canal est-il bien débouché? Notre être intérieur est-il sanctifié pour recevoir cette plénitude qui vient de Dieu? Notre seau est-il intact pour recevoir au maximum ce que la source va déverser?"

 

L'apôtre Paul a écrit à l'Eglise de Colosses où se trouvaient des hérésies que nous rencontrons encore aujourd'hui. Une de ces hérésies était que certains Colossiens niaient l'humanité du Seigneur Jésus,  ils niaient que Jésus a été conçu du Saint-Esprit et qu'il a été oint pour réaliser l’œuvre parfaite de notre rédemption. Ils balayaient cette réalité profonde que Jésus est Dieu fait homme. Jésus n'est pas cinquante pour cent Dieu et cinquante pour cent homme, mais il est cent pour cent Dieu et cent pour cent homme. Une chose qui découlait de cette hérésie pour les Colossiens, c'est qu'ils avaient besoin de beaucoup d'intermédiaires, comme des anges ou différents personnages, pour qu'il y ait une relation entre eux et Dieu, alors que la Parole de Dieu est claire : "Car il y a un seul Dieu, et un seul intermédiaire entre Dieu et l’humanité, l’homme Jésus-Christ" (1Tim.2:5).

 

Lisons ce que l'apôtre Paul leur a écrit : "Dieu a voulu que toute sa plénitude habite dans son Fils" ou "Dieu a décidé d’être pleinement présent en son Fils" (Col.1:19).

 

Paul commence à mettre en garde les Colossiens, et nous aussi, qui côtoyons les mêmes hérésies, nous devons être mis en garde et prendre pour nous cette exhortation : "Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité" (Col.2:8-9).

 

Pour nous appuyer uniquement sur Jésus, nous avons le recours de la Parole de Dieu où il a inscrit pour nous ce qui va être utile pour la vie de notre âme. Quand nous lisons que "Toute la plénitude de la divinité habite corporellement en Jésus",  ce n'était pas seulement dans l'éternité passée, où le Fils était Dieu, mais aussi quand Jésus est venu sur terre sous la forme d'un homme.

 

Paul souligne le mot "toute" quand il parle de la plénitude de la divinité de Jésus, ce qui veut dire que rien ne manque au Fils bien-aimé de Dieu fait homme. Et si nous restons attachés à Jésus-Christ, voilà quelle est la conséquence pour nous : "Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité" (v.10).

 

Quand Jésus-Christ habite un cœur et quand il remplit notre âme, doutez-vous qu'il manque quelque chose à ce mot "tout"? Relisons le verset 10 : "Nous avons tout pleinement en Jésus-Christ qui est le chef de toute domination et de toute autorité."

 

En reprenant l'image du seau dont nous avons parlé au début, si nous sommes connectés à la plénitude de Dieu, on peut se demander si ce seau va déborder et si : "Pour celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein" (Jn.7:38).

 

I- QUE SIGNIFIE CETTE "PLENITUDE" ?

 

Ce mot veut dire que c'est parfait, complet,  à quoi ou à qui rien ne manque. Dans le Nouveau Testament, nous retrouvons d'autres mots qui soulignent la même pensée que ce mot plénitude et je vous invite à lire Jn.1:16; Jn.10:10; Jn.12:3; Lc.15:17; Rom.15:29; Eph.1:22; Eph.3:19, Eph.4:13; Col.1:9,19,25; Héb.10:22; 2Pi.1:4. Cette même pensée signifie aussi : accompli, parfaitement achevé, total, plein, rempli, qui déborde, surabondant, excellent...

 

Cette plénitude est aussi révélée aux Ephésiens quand on y lit que Dieu est le Maître de l'Histoire, que rien ne lui échappe, même si parfois on lui demande où il est. Dieu a un plan éternel, et ce plan, quelles que soient les déviations que l'Homme propose et quoi qu'il fasse par son péché, c'est d'amener tout homme au pied de Jésus pour qu'il reconnaisse que Jésus est la plénitude de Dieu et pour que tout genou fléchisse devant lui.

 

Le plan éternel de Dieu a été réalisé et accompli au moment opportun (au bon moment) : "Dieu mettra son plan à  exécution lorsque les temps seraient accomplis" (Eph.1:10), car "Il a voulu par Christ tout réconcilier avec lui-même, aussi bien ce qui est sur la terre que ce qui est dans le ciel, en faisant la paix à travers lui, par son sang versé sur la croix" (Col.1:20).

 

Au temps accompli par Dieu, il a envoyé son Fils bien-aimé; au temps accompli par Dieu, Jésus revient et au temps accompli par Dieu, nous serons enlevés. C'est cela la plénitude de Dieu. Rien ne lui échappe, il est le Maître absolu et il est le Souverain.

 

Et en parlant de l'Eglise, qui est le corps du Seigneur Jésus, la tête maintenant glorifiée dans le ciel, et nous sur la terre, voilà ce que l'apôtre Paul dit concernant les ministères que Jésus donne à l'Eglise : "Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ" (Eph.4:11-15).

 

Tel est le projet de Dieu non seulement pour l'éternité, mais pour notre passage ici-bas sur cette terre. Dieu désire que la plénitude qu'il a placée en son Fils bien-aimé fait homme, jaillisse en nous et que de nous, des fleuves sortent. "Oh Seigneur, remplis-moi de cette plénitude!"

 

Si c'est Jésus-Christ qui nous remplit, lui la plénitude de Dieu, la conséquence est que nous avons tout pleinement en lui, rien ne manque à notre paix, à notre pardon et à notre réconciliation.

 

L'épître aux Ephésiens et l'épître au Colossiens parlent toutes les deux de la plénitude divine de Jésus. L'épître aux Ephésiens considère l'enfant de Dieu "en Jésus-Christ", unis à lui comme le sarment au cep pour former une même plante. L'épître aux Colossiens considère Jésus-Christ "dans l'enfant de Dieu".

 

II- LA CHRONOLOGIE DE DIEU EN NOTRE FAVEUR

 

Nous allons découvrir la chronologie que Dieu veut pour nous. Il faut d'abord naître de nouveau et être remplis de Jésus-Christ lui-même pour qu'alors Jésus fasse jaillir sa plénitude vers l'extérieur. Nous étions morts dans nos péchés, et puisque nous ne sommes pas sauvés par les œuvres mais par la foi, dès lors, puisque nous sommes en Christ-Jésus, nous sommes donc unis à lui, bénis en lui et glorifiés en lui. Dans notre attachement à Jésus-Christ, lorsque nous naissons de nouveau, Jésus est notre demeure et nous habitons en lui qui est tout pleinement pour nous.

 

"Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ!" (Eph.1:3). En Jésus, Dieu nous a élus, il nous a rachetés et il nous a scellés du Saint-Esprit. En Jésus, nous avons l'espérance vivante et nous sommes devenus héritiers. En Jésus, nous sommes ressuscités, nous sommes glorifiés et nous sommes vus en Jésus-Christ.

 

L'épître aux Colossiens est aussi pratique, mais elle considère Jésus-Christ en moi. Je suis à lui et il est à moi. Ça doit être réciproque dans nos vies. Rien du canal qui nous connecte à Dieu par Jésus-Christ ne doit être interrompu.

 

Bien-aimés, je voudrais souligner cette vérité profonde de la plénitude. Si nous voulons goûter et vivre de cette plénitude, il faut d'abord que nous soyons placés en Jésus, et pour cela, il faut que Jésus-Christ habite en moi. L'apôtre Paul a dit aussi : "J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi" (Gal.2:20).

 

En acceptant l'hérésie qui était véhiculée dans l'Eglise des Colossiens, et de nos jours aussi, en acceptant l'hérésie qui affirme que Jésus-Christ n'est pas la plénitude de Dieu, nous sommes en train de nier la divinité de Jésus-Christ. Nous sommes en train d'approuver que l’œuvre de la croix du Calvaire est insuffisante pour notre salut et que par une quelconque œuvre, nous pouvons ajouter à l’œuvre parfaite de Jésus-Christ quelque chose qui nous donnerait le droit d'arriver au ciel.

 

Ce n'est pas cela que Dieu dit puisque la Parole de Dieu nous dit qu'en Jésus-Christ, tout est accompli. Ce mot de victoire, ce mot de plénitude a été crié à la croix du Calvaire lorsqu'à la fin de ces trois heures sombres, rencontrant la justice de Dieu à ma place, Jésus dit : "Maintenant, tout est accompli" (Jn.19:30). La plénitude de la gloire de Dieu et de son œuvre en faveur de notre salut, cette plénitude est parfaite, il n'y a rien à ajouter. Notre corps a aussi été racheté, bien que sur cette terre il soit l'objet de souffrances et de maladies issues du péché.

 

Bientôt, lorsque nous serons dans la gloire, notre corps sera semblable à celui du Seigneur Jésus, il n'y aura plus de péché pour venir gâcher cette plénitude et pour venir boucher ce canal par lequel passe cette plénitude. Dans le ciel, le même cri de la croix "Tout est accompli" sera un jour crié : "Maintenant c'est fait, tout est parfait". Dieu sera alors tout et en tous.

 

Aspirons-nous à cette plénitude céleste que nous pouvons déjà vivre sur cette terre?

 

Lisons Jean 1:14 : "Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père."

L'apôtre Jean écrit aussi : "Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père?" (Jn.14:9) Si nous voulons la plénitude de grâce, de pardon, de gloire du Père en notre faveur, il n'y a qu'une personne, c'est Jésus-Christ.

 

Dieu s'est plu à habiter dans le corps de Jésus-Christ fait homme comme il demeurait auparavant dans le Tabernacle et dans le Temple. Cette plénitude est parfaite pour notre rédemption, pour notre vie présente et éternelle. Cette plénitude est sagesse, sainteté, justice, grâce, paix, joie, pardon, vie éternelle et gloire. Dieu a placé en son Fils, son Oint, son trésor inépuisable de bénédictions célestes.

 

Mais plus que cela, la plénitude de Jésus, Dieu veut la placer en nous. Pouvez-vous imaginer cette plénitude infinie de Dieu, cette plénitude immensément grande, habiter en nous qui sommes si limités? Devant cela, on ne peut qu'adorer. Ce mystère est tellement profond que le langage humain est insuffisant pour exprimer par des mots ce que Dieu est et ce qu'il place en nous. Pour cela, il y a une chronologie. D'abord Jésus en nous, par la nouvelle naissance, et ensuite, si nous laissons l'occasion à Jésus-Christ de vivre en nous et si le canal ne se bouche pas, alors, ce que Jésus est, il le place en nous.

 

Quel privilège, mais aussi quelle responsabilité de refléter la plénitude de Jésus-Christ! Alors prenons garde : "Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité." (Col.2:8-9). Prenons garde que des choses passagères, inutiles pour notre âme, ne viennent troubler cette relation infinie, ce désir de Dieu qui est placé en nous par son Fils bien-aimé.

 

"Nous avons tout pleinement en lui." Y a-t-il quelqu'un parmi nous qui oserait mettre une exception à ce mot "tout"?

 

Cette plénitude est aussi dans l'Eglise et Ephésiens 1:22-23 nous dit : "Dieu a tout mis sous les pieds de son Fils, et il l'a donné pour chef suprême à l'Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous." L'Eglise est son corps et doit être sur la terre le prolongement de ce que Jésus a été sur cette terre et qui est maintenant dans le ciel. C'est par nous ses enfants, et par l'Eglise, que Dieu veut montrer la plénitude qui se trouve en lui et qui remplit tout et en tous.

 

Paul aime bien répéter et souligner que Dieu remplit tout et en tous. Il est la plénitude de Jésus qui remplit dans l'Eglise, dans notre marche individuelle, notre marche de famille, de couple et dans notre marche au boulot. Il faut que cette plénitude se manifeste par ces fleuves d'eau vive qui vont couler de notre sein en faveur de ceux qui nous entourent. La Parole nous dit : "Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein" (Jn.7:38). Est-ce que dans mon quartier cette plénitude est rendue visible au travers de moi et de ma présence? Est-ce que les bénédictions de Dieu sont déversées au travers de ma personne par Jésus-Christ?

 

En ce qui concerne notre responsabilité, dans les chapitres trois et quatre de l'épître aux Colossiens, après avoir donné la théorie, Paul passe à la pratique et il écrit : "Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie" (Col.3:5). Nous devons donc nous dépouiller de nous-mêmes pour que notre vie soit sanctifiée.

 

Paul nous invite à nous revêtir de Jésus. Colossiens 3:10-15 nous dit : "et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé. Il n'y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous. Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants."

 

Paul nous invite à laisser entrer et à recevoir en nous cette Parole de vie. Si nous voulons progresser et vivre dans la plénitude de Dieu, il nous faut quotidiennement nous approcher de ce livre qui nous parle de Jésus-Christ, de sa plénitude. Nous ne pouvons être remplis de Jésus-Christ si nous ne lisons pas les Ecritures.

 

Nous devons laisser au-dehors ce qui vient détruire notre âme, nous devons renoncer aux querelles, aux mensonges, aux calomnies, aux médisances, à tout ce qui nourrit le "vieil homme" et qui sont un frein à la plénitude de Dieu. Bien-aimés, il faut renoncer à tout cela. C'est un sacrifice, mais il faut arrêter de nourrir le vieil homme pour que le nouvel homme qui habite en moi puisse jaillir dans sa plénitude.

 

Nous pouvons trouver de la force dans cette communion : "Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. Priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre une porte pour la parole, en sorte que je puisse annoncer le mystère de Christ, pour lequel je suis dans les chaînes, et le faire connaître comme je dois en parler. Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun" (Col.4:2-6).

 

Comme le sel donne soif, nos paroles doivent donner envie de la Parole de Dieu à ceux du dehors (aux non-chrétiens) comme à ceux au-dedans. Il est vrai qu'il y en a qui sont dehors. Pourquoi sont-ils au-dehors de l'Eglise? Eh bien, l'apôtre Paul nous dit que c'est parce qu'ils sont sans Jésus-Christ. Nous devons cependant les aimer et être ces vases qui débordent pour eux, parce qu'ils sont éloignés de Dieu et sans espérance. Pour eux, il n'y a pas d'avenir au delà de cette terre, ils sont sans communion avec Dieu, ils sont sans connaissance du plan de Dieu établi depuis toute éternité et ils sont privés de la grâce surabondante de Dieu soit qu'ils l'ont méprisée soit qu'ils ne la connaissent pas. Ils sont en dehors du corps de Jésus-Christ, et en tant qu'enfants de Dieu, nous avons pour mission d'aller vers eux pour leur proclamer cette plénitude qui nous habite. Mais ne jouons pas à l'hypocrite parce qu'ils savent le voir.

 

Nous qui sommes des croyants au-dedans, qui sommes dans le corps de Jésus-Christ  par grâce, qui sommes passés du royaume des ténèbres au royaume des lumières, soyons constamment émerveillés de la grandeur des privilèges d'être habités par Jésus, afin de mieux servir l'Eglise du Dieu vivant, afin d'être en souci pour ceux du dehors et de les inviter à venir au-dedans pour goûter combien le Seigneur est bon. Émerveillons-nous de cela et adorons notre Dieu pour sa grandeur infinie.

 

Puisque nous avons lu que l'Eglise est la plénitude de Dieu, soyons constamment émerveillés par elle. Bien-aimés, ne la critiquons pas même, si elle a ses faux pas et même si elle est remplie d'hommes imparfaits. Si nous critiquons l'Eglise, que le Seigneur mette une garde sur notre bouche, parce que dire du mal sur ce que le Seigneur a de plu précieux, c'est toucher la prunelle de Dieu. Quand le Seigneur habite dans l'Eglise, quand on le laisse y habiter, l'Eglise est belle à ses yeux et elle est son joyau. C'est l'Eglise qui va couronner le Seigneur Jésus et nous serons la perle qui sera placée sur sa tête.

 

Pour que l'Eglise garde sa plénitude, la plénitude de Jésus qui l'habite, comme du temps de Malachie, il faut qu'elle érige un mur pour que les attaques du malin ne viennent pas perturber cette plénitude.

 

Il n'y a qu'un seul accès possible pour entrer dans l'Eglise universelle, qui est le corps de Jésus-Christ, et  c'est par Jésus-Christ qui est la porte, le seul chemin et le seul médiateur. Ce n'est pas par des intermédiaires humains, par un pasteur, un prêtre ou un ami. Non! Le rendez-vous de Dieu est fixé au pied de la croix où Jésus est mort pour nous.

 

CONCLUSION

 

Dans sa grâce, Dieu désire placer son Fils en nous, son Fils qui est béni éternellement. Et quand il a pris place sur cette terre, c'était l'homme Christ-Jésus en qui toute la plénitude a habité. Il était Dieu et homme.

 

Est-ce que Jésus-Christ vit en moi? Si oui, alors ça doit se voir. Suis-je rempli de celui qui veut me  remplir? Si Jésus ne vit pas en moi et que plein de raisonnements viennent mettre obstacle à sa plénitude, alors ma vie sera chétive et ceux du dehors du corps de Jésus-Christ le verront.

 

Nous pouvons proclamer le plus bel Evangile qui soit, si Jésus n'habite pas en nous, les non-chrétiens nous diront que ce que nous disons ne correspond pas à ce que nous faisons.

 

Mes bien-aimés, choisissons de ne plus régresser dans notre vie et laissons Jésus-Christ vivre pleinement en nous.

 

Puissions-nous faire nôtres les paroles de ce chant :

 

Comme l'eau d'un ruisseau, ta présence coule en moi.

Comme un courant d'eau, ta paix remplit mon cœur,

Ta confiance m'inonde, ta présence me remplit,

Ton Esprit est là, je n'en doute pas,

Me laissant bercer par tes vagues d'amour,

Je suis emporté dans ton courant,

Je viens, je viens vers toi mon Père,

Je viens, je viens vers toi papa,

Tel que je suis, je viens vers toi,

Pour me blottir dans tes bras d'amour,

Tes bras d'amour.

 

Que notre Seigneur nous bénisse tous.