TROIS NIVEAUX DE PRIERE (Matthieu 7:7-11)
(Prêché à Glain, dimanche le 26 mars 2017) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa
Ce matin, nous allons examiner quelques-unes des grandes promesses que nous retrouvons dans le Nouveau Testament concernant la prière. Sachant que certains se sentent intérieurement coupables parce qu’ils savent qu’ils devraient prier davantage, je vise plutôt ce matin à travers ce message à vous encourager en vous montrant les possibilités illimitées de la prière.
Récemment, j’ai rencontré un frère qui m’a raconté qu’il se levait chaque jour à 5 heures 30 du matin pour prier et lire sa Bible, mais que la prière était le domaine où il avait le plus besoin de progresser dans sa vie. Je connais ce frère, c’est quelqu’un qui se préoccupe de vivre comme Dieu le demande et pourtant, il m’a partagé quelque chose que nous désirons tous : être plus fidèles pour ce qui concerne la prière.
Il y au moins trois choses qui nous empêchent de nous investir davantage dans la prière :
La première, c’est de penser que le fait de prier ne changera pas grand-chose dans notre vie.
Il est facile de tomber dans une sorte de fatalisme en disant que, de toute façon, Dieu va faire ce qu’il a envie de faire. Alors, nous ne prions pas parce que nous pensons que cela ne va rien changer.
La deuxième, c’est de craindre que nous ne prierons pas de la bonne façon, que nous n’utiliserons pas les bons mots ou la bonne formule. Alors, Dieu ne prendra pas la peine d’écouter ce que nous voulons lui dire.
La troisième, pour la plupart d'entre nous, c'est de lutter. Nous luttons contre cette petite voix qui se fait entendre à l’intérieur de nous et qui nous dit que c’est bien de prier, mais que nous avons des choses plus importantes à faire qui nous attendent aujourd’hui. Alors, nous ne prions pas comme nous le devrions ou comme nous le souhaiterions.
Plutôt que de prendre du temps à examiner ce qui nous empêche de prier davantage, permettez-moi de vous partager une bonne nouvelle: Dieu se réjouit de recevoir nos prières. Il veut que nous priions, il nous demande de prier, il nous exhorte à prier et il plaide avec nous pour prier, parce que la prière est le moyen que Dieu a choisi pour que nous recevions de lui ce dont nous avons besoin.
Tournez avec moi dans Matthieu 7:7-11 et écoutez ce que Jésus dit: “Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.”
Dans ce passage, Jésus nous dit de demander, de chercher et de frapper. Dans le grec original, ces trois mots sont au temps présent. Nous pourrions donc les traduire ainsi: Continuez à demander, continuez à chercher et continuez à frapper à la porte. Cela signifie, et c’est là le secret, que si nous voulons voir Dieu répondre à nos prières, il nous faut persévérer.
Pourquoi? Parce que Dieu répond rarement à nos prières la première fois. Cependant, cela ne veut pas dire que, parce que Dieu tarde à répondre, il ne se préoccupe pas de ce que nous lui demandons.
Nous devons donc demander, demander et continuer à demander. Nous devons chercher, chercher et continuer à chercher. Nous devons frapper, frapper et continuer à frapper. Si nous osons le faire, nous allons recevoir, nous allons trouver et nous verrons la porte s’ouvrir toute grande pour nous.
Ce que ce passage nous enseigne peut se résumer en trois points:
1. Dieu veut répondre à nos prières,
2. Nos prières seront exaucées, mais pas immédiatement,
3. Nous devons mettre de côté nos doutes et continuer à prier à cause de qui est Dieu.
Rappelons-nous que lorsque nous prions pour les autres, nous n’allons pas à l’encontre de la volonté de Dieu, mais nous accomplissons au plus au point sa volonté.
I- TROIS NIVEAUX DE PRIERE (versets 7-8)
Ces paroles prononcées par Jésus décrivent trois niveaux de prière, parce que les sujets de prière ne se ressemblent pas tous. Il arrive parfois que nous demandions, il arrive quelques fois que nous cherchions et il arrive aussi que nous frappions à la porte du ciel.
1. Demandez
“Demandez, et l'on vous donnera... car quiconque demande reçoit.”
Si vous allez en Afrique ou en Inde, vous allez comprendre ce que signifie “demander”, parce que c’est ce que les mendiants font. Dans les pays pauvres, les mendiants se tiennent ouvertement et sans complexe le long des routes, leurs mains tendues, demandant que vous leur donniez quelque chose. Parfois, ils peuvent même insister un peu trop, au point d’irriter certains passants. Cela nous aide à nous rappeler que nous serions aussi insistants qu’eux si nous étions à leur place.
Jésus nous dit que lorsque nous prions, nous devrions commencer en prenant la posture d’un mendiant qui se présente devant un Père céleste bienveillant. Nous devons demander à Dieu ce dont nous avons besoin, en sachant qu’il est en mesure de nous aider. C’est ce qu’il promet: “Demandez et cela vous sera donné.”
Le premier niveau consiste à prier pour les besoins fondamentaux de la vie. Si vous avez besoin de nourriture, demandez à Dieu. Si vous avez besoin d'argent pour payer les factures, demandez à Dieu. Si vous avez besoin de sagesse, si vous avez besoin de conseils, si vous êtes confus, si vous avez besoin d’une guérison, demandez à Dieu. N’ayez pas honte ou ne soyez pas gêné de faire connaître vos besoins à Dieu dans vos prières. C’est ce que cela signifie “demander à Dieu qu’il nous donne notre pain quotidien”. Demander implique d’ouvrir notre cœur devant le Seigneur, afin que nous puissions recevoir de lui tout ce dont nous avons besoin.
Remarquez à qui s’adresse cette promesse: elle s’applique à “quiconque demande”. Remarquez jusqu’à quel point cette promesse est claire: “Quiconque demande, reçoit.” Il ne dit pas “devrait recevoir”, mais il dit tout simplement “qu’il reçoit”.
Prier commence par faire connaître nos besoins à Dieu, sachant que lorsque nous demandons, nous recevrons une réponse venant du ciel.
2. Cherchez
“Cherchez, et vous trouverez... car celui qui cherche trouve.”
“Chercher” souligne ce désir de trouver quelque chose qui a une grande valeur pour nous. Cela nous rappelle trois paraboles que Jésus a racontées. D’abord celle de la femme qui avait dix pièces d’argent et qui en avait perdu une. Celle du berger qui avait cent brebis qui en avait perdu une et qui va laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans leur pâturage pour partir à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il l’a retrouve (Lc.15). Puis, la parabole de cet homme qui cherche de belles perles. Quand il en a trouvé une de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède pour acheter cette perle (Mat.13:45-46).
Lorsque vous cherchez quelque chose et que vous désirez ardemment l’obtenir, vous réorganisez vos priorités afin de pouvoir chercher ce que vous désirez, jusqu’à ce que vous l’ayez trouvé.
Cette sorte de prière est habituellement liée avec le fait de chercher à avoir une meilleure compréhension de ce qui nous arrive dans notre vie, surtout lorsque nous faisons face aux épreuves. Dans 2 Corinthiens 12, nous apprenons que, pour que Paul ne soit pas rempli d’orgueil pour avoir reçu des révélations extraordinaires, il lui a été imposé dans son corps une dure souffrance. Nous ne connaissons pas la nature de sa souffrance parce que Paul n’en parle pas. Mais à trois reprises, il a demandé au Seigneur de le délivrer, et à trois reprises, le Seigneur lui a dit “non”. C’est-là le premier niveau de prière: “Demander”.
Mais il a continué à insister pour essayer de comprendre et Dieu lui a finalement dit: “Ma grâce est tout ce dont tu as besoin, car ma puissance manifeste pleinement ses effets quand tu es faible” (v.9). C’est là le deuxième niveau de prière : “Chercher” la sagesse qui vient du Seigneur.
Bien que le Seigneur ne lui ait pas retiré cette souffrance dans son corps, Paul a approfondi sa connaissance sur Dieu, et cela nous aide à comprendre pourquoi Dieu n’avait pas répondu à ses premières prières. Cette sorte de réponse ne vient que si nous cherchons le Seigneur à plusieurs reprise.
3. Frappez
“Frappez, et l'on vous ouvrira... car l'on ouvre à celui qui frappe.”
Le mot “frapper” signifie se tenir à la porte et “cogner de façon répétée avec notre poing”. Vous frappez à nouveau et vous attendez, puis vous frappez encore une fois en disant: “Je sais que vous êtes là.” Puis, vous frappez encore en disant: “Je peux entendre maintenant votre voix, venez, ouvrez-moi la porte.” Si c’est vous qui étiez de l’autre côté de la porte, vous savez jusqu’à quel point cela est dérangeant d’entendre quelqu’un qui insiste à frapper et à frapper sur la porte jusqu’à ce que vous lui répondiez.
C’est précisément l’image qu’il y a derrière ces mots prononcés par Jésus. Cela implique non seulement de continuer à prier malgré la difficulté, mais aussi d’insister. Si vous n’arrêtez pas de frapper de cette manière, vous démontrez jusqu’à quel point vous désirez qu’on vous réponde.
Dans le Nouveau Testament, l’image “des portes ouvertes” fait souvent référence avec le fait de chercher la volonté de Dieu et de prier pour que de nouvelles opportunités s’ouvrent devant nous pour répandre l’Evangile.
L'évangéliste Charles Inglis raconta ce qui suit à propos de George Müller: " Lorsque je suis allé en Amérique pour la première fois, il y a trente et un ans, le capitaine du navire était l’un des plus fervents croyants que j’aie jamais connus. Alors que nous nous approchions de Terre-Neuve, il me dit: Monsieur Inglis, la dernière fois que je suis passé par là, il y a cinq semaines, il s’est passé une chose si extraordinaire, qu’elle a changé toute ma vie de croyant. Jusque-là, j’étais un croyant ordinaire comme il y en a beaucoup. Avec nous, il y avait à bord un homme de Dieu, Monsieur George Müller, de Bristol. J’avais passé vingt-deux heures sans quitter le pont de commandement un seul instant, lorsque je sursautai parce qu'on m’avait touché l'épaule. C’était monsieur George Müller.
Capitaine, me dit-il, je suis venu vous dire que je dois être à Québec samedi dans la soirée (nous étions mercredi). C’est impossible, lui répondis-je. Très bien, si votre navire ne peut m’y amener, Dieu trouvera un autre moyen de transport pour moi. Depuis cinquante-sept ans, je n’ai jamais ni manqué ni été en retard à aucun de mes engagements, répondit monsieur Müller.
Je serais très heureux de vous aider, mais que puis-je faire? il n'y a aucun moyen, lui dis-je. Entrons ici pour prier, me répondit monsieur Müller.
De quelle maison de fous s’est-il échappé? me suis-je dit en moi-même. Je n'avais jamais entendu parler d'une chose pareille. Je lui dis alors : Monsieur Müller, savez-vous quelle est l'épaisseur de ce brouillard? Il me répondit: Non, mes yeux ne voient pas le brouillard, ils voient le Dieu vivant qui dirige tous les événements de ma vie. Il tomba à genoux et se mit à prier de la façon la plus simple possible.
Je pensais: cela ressemble à la prière d'un enfant de huit ou neuf ans. Il dit à peu près ceci: Ô Seigneur, si telle est ta volonté, fais disparaître ce brouillard en cinq minutes. Tu sais que j’ai promis d’être à Québec samedi. Je crois que c’est ta volonté. Lorsqu’il eut fini, je voulus prier moi aussi, mais il me mit la main sur l’épaule et me demanda de ne pas le faire, précisant : Premièrement, vous ne croyez pas que Dieu le fera et, deuxièmement, je crois que Dieu l’a déjà fait. Il n'est donc pas nécessaire que vous priiez dans ce même but. J’ai dévisagé monsieur Müller qui poursuivit: Capitaine, je connais mon Seigneur depuis cinquante-sept ans, et il n’y a pas de jour où je n’ai eu audience auprès du Roi. Levez-vous, Capitaine, ouvrez la porte et constatez que le brouillard a déjà disparu. Je me levai, et en effet le brouillard avait disparu. Le samedi soir, George Müller était à Québec, comme il le désirait.”
En réponse à ceux, nombreux, qui voulaient savoir comment le croyant pouvait acquérir une telle foi, George Müller donna les règles suivantes:
1. Lire la Bible et la méditer. On en vient à connaître Dieu par la prière et la méditation de sa Parole.
2. S'efforcer de garder un cœur intègre et une bonne conscience.
3. Si nous voulons voir progresser notre foi, il ne faut pas chercher à éviter ce qui la met à l'épreuve et dont elle peut sortir grandie. De plus, pour que notre foi se renforce, il faut que nous laissions Dieu agir pour nous à l'heure de l’épreuve, et non nous efforcer de trouver notre propre libération. Si le croyant désire posséder une grande foi, il doit laisser à Dieu le temps de faire son œuvre.
Voilà le secret pour une vie de prière dynamique.
Rappelez-vous, dans Jean 11:39-44, lorsque le Seigneur Jésus se trouve devant le sépulcre de Lazare. Il dit à ceux qui étaient là: “Ôtez la pierre... Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit: Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé. Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé.”
Quand j’examine ces trois niveaux de prière, il me semble qu’il n’y a pas de limites. Quiconque, chacun d'entre nous, peut prier Dieu en ayant la certitude que Dieu va répondre. A trois reprises, Jésus mentionne ce que nous devons faire: “Demander, chercher et frapper.” Puis à six reprises, il nous dit que nous recevrons, que nous trouverons et que la porte sera ouverte pour nous.
La façon dont Jésus parle ici, c’est comme si Dieu plaide et mendie pour que nous osions venir à lui dans la prière. Je me rappelle d’une remarque que Billy Graham avait faite, disant qu’il y avait plusieurs chambres dans le ciel remplies de réponses aux prières que personne n’avait pensé adresser à Dieu.
II- LE CARACTERE DE DIEU ET NOS PRIERES (versets 9-10)
Comment pouvons-nous être certains que si nous demandons, si nous cherchons et si nous frappons, nous allons recevoir, nous allons trouver et que la porte s’ouvrira pour nous?
Jésus dit que ce que nous espérons recevoir par la prière ne repose ni sur nous, ni sur la puissance de la pensée positive, mais sur le caractère même de Dieu qui est notre Père céleste.
“Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent?”
Les parents qui aiment leurs enfants désirent les aider. C’est ce que font les parents normaux. Ils donnent de bonnes choses à leurs enfants. Si votre enfant vous demande une pierre ou un serpent, est-ce que vous allez lui donner ce qu’il demande? Non, même s’il vous l’a demandé. S’il insiste et s’il vous supplie malgré tout, allez-vous lui donner ce qu’il vous demande? Non. Maintenant, s’il vous dit: “Je ne peux pas vivre sans ce serpent”, vous continuerez à lui dire non.
Les enfants demandent souvent des choses qui risquent de leur faire du mal et que nous refusons de leur donner. La même règle s’applique avec Dieu. Il arrive que nous insistions souvent auprès de Dieu pour qu’il nous donne des choses qui nous semblent justes et qui, pour Dieu, ressemble à un serpent venimeux. Notre Père céleste dit non, et ce, pas parce qu’il nous déteste, mais parce qu’il nous aime.
Parfois, le “non” de Dieu est le signe le plus évident qu’il nous aime. Supposons que votre enfant de cinq ans demande de jouer avec un couteau bien aiguisé. Qu’allez-vous faire? Vous allez dire non et vous allez le laisser pleurer, et même lui laisser faire la moue, ses larmes démontrant jusqu’à quel point il est immature. Par contre, si vous lui donnez le couteau, vous démontrez que vous ne l’aimez absolument pas.
Nous demandons souvent des choses qui pourraient nous faire du mal. Ça pourrait être un nouveau travail ou un salaire plus élevé, ou un nouveau conjoint. Mais Dieu voit la fin de toute chose, et il sait que ce que nous lui avons demandé nous ferait plus de mal que de bien, et que ça ne nous aiderait pas du tout. Alors, parce qu’il nous aime, il dit non.
“Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent” (v.11).
Mon père n’a jamais été un homme parfait, mais je sais qu’il m’aimait. Je ne suis pas un père parfait, mais j’ose espérer que mes enfants ne douteront jamais de l’amour que j’ai et que j’avais pour eux. Il y en a un qui est plus grand que moi, dont le cœur est pur et bon, et dont l’amour est illimité. Il est mon père céleste et il m’invite à venir à lui dans la prière. C’est ce que veut dire Jésus lorsqu’il dit: “A combien plus forte raison.”
Dieu sait beaucoup plus de choses que nous, il se soucie beaucoup plus de nous que nous pouvons le penser. Il nous aime encore plus que nous pouvons l’aimer, et il est beaucoup plus disposé à répondre à nos prières que nous pouvons le penser. Comment pouvons-nous être certains maintenant que Dieu se soucie autant de nous?
Venez avec moi jusqu’à une colline qui se trouve juste un peu à l’extérieur de Jérusalem non loin de la porte de Damas. Regardez attentivement les trois hommes qui sont en train d’agoniser sur ces croix romaines. Imaginez la scène. Ecoutez la foule qui se moque et méditez sur le sens des sept paroles prononcées par l’homme qui est cloué, suspendu sur cette croix entre deux malfaiteurs. Vous aurez alors votre réponse.
Nous savons que “Dieu nous aime parce qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle” (Jn.3:16). Dieu a fait cela sans que nous le lui demandions. Il a envoyé son Fils sur la terre alors que nous étions toujours des pécheurs, que nous étions en rébellion contre lui, en sachant que nous le ferions mourir. Est-ce qu’il refuserait de nous donner de bonnes choses quand nous les lui demandons? La croix nous démontre qu’il n’y a pas de mal dans le cœur de Dieu, et que si nous nous approchons de ce Dieu si bon pour lui faire connaître nos besoins, il répondra.
Remarquez la dernière phrase de notre texte qui promet d’accorder de riches bénédictions “à ceux qui les lui demandent”. Nous devons donc nous attendre à ce que Dieu réponde à nos prières, et nous pouvons nous attendre à ne rien recevoir si nous ne prions pas. Dieu nous invite au plus profond de lui-même à le prier. Nos doutes proviennent de nos cœurs. Qui allons-nous croire? Allons-nous croire ce que Dieu dit ou ce que nous ressentons en nous-mêmes?
Si nous doutons de la bonté de Dieu, nous ne prierons pas, et lorsque nous traverserons des moments difficiles, nous nous inquiéterons et nous paniquerons, parce que nous aurons oublié jusqu’à quel point Dieu a été bon pour nous. Le fait de nous rappeler les bénédictions que nous avons reçues de Dieu nous fortifiera dans les moments difficiles et nous donnera le courage de prier avec des actions de grâce.
Cinquante ans après la mort de George Müller, les journaux publièrent l'avis suivant: "L’orphelinat de George Müller, à Bristol, demeure l'une des merveilles du monde. Depuis sa fondation en 1836, le montant des contributions que Dieu lui a accordées, uniquement en réponse aux prières, atteint plus de vingt millions de dollars et le nombre des orphelins recueillis s'élève à 19935. Bien que les vitres de près de quatre-cents fenêtres aient été récemment brisées par les bombes (au cours de la Seconde Guerre mondiale), aucun enfant, aucun membre du personnel n'a été blessé."
Pensez aux bénédictions que vous avez déjà reçues de Dieu au lieu de penser à vos problèmes. Concentrez-vous sur ce que Dieu a fait pour vous dans le passé plutôt que sur la façon dont vous aimeriez que les choses se passent pour vous aujourd’hui. Au milieu des difficultés que vous traversez, pensez à toutes les bonnes choses que vous avez vécues dans votre vie. Lorsque vous vous rappellerez combien Dieu a été bon pour vous, vous n’aurez aucun problème à demander, à chercher et à frapper.
Frères et sœurs, continuez à prier. Ne vous découragez pas si Dieu tarde à répondre ou si vous êtes écrasés par les circonstances. Laissez les paroles de Jésus inonder vos cœurs. Demandez, demandez et continuez à demander, et vous recevrez. Cherchez, cherchez et continuez à chercher, et vous trouverez. Frappez, frappez et continuez à frapper, et par la grâce de Dieu, la porte s’ouvrira pour vous. C’est là la promesse de notre Seigneur Jésus-Christ. Prouvons-lui que nous le croyons lorsque nous prierons Dieu cette semaine. Amen!