CHRIST A LA RECHERCHE DES PECHEURS (Lc.19:10)
(Prêché à Glain, dimanche le 26 juin 2016)
Permettez-moi de vous poser une question. Parmi tous les besoins de l’homme, quel est son plus grand besoin? Est-ce l’éducation? Si c’était l’éducation, lorsque le Seigneur Jésus est venu sur la terre, il serait venu en tant qu’éducateur. Est-ce un besoin financier? Si c’était le cas, lorsque le Seigneur Jésus est venu sur cette terre, il serait venu en tant qu’économiste ou financier. Est-ce le besoin de vivre en paix? Si c’était le cas, lorsque le Seigneur Jésus est venu sur cette terre, il serait venu en tant que diplomate.
Quel est donc le plus grand besoin de l’homme? Et Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre? Dans Luc 19:10, Jésus a dit: "Je suis venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus." Chers amis, le salut est le plus grand besoin de l’homme.
Le mot "sauver" est un mot non seulement qui est passé de mode, mais qui ne veut plus rien dire aujourd’hui. Mais un de ces jours, ce mot aura une terrible conséquence pour la destinée de plusieurs. Depuis cent ans, nous avons entendu beaucoup de choses sur le Titanic. Lorsque le Titanic voguait allègrement sur la mer, il y avait des gens aisés qui vivaient dans de luxueuses cabines et qui bénéficiaient de nombreux avantages; alors que d’autres, moins fortunés, vivaient dans l’entrepont. Mais quand le décompte final arriva au bureau de la compagnie à New-York, on classa tous les passagers dans deux catégories: ceux qui étaient perdus et ceux qui étaient sauvés.
Il y a des gens qui se retrouveront devant Dieu un jour et qui se retrouveront en enfer, parce la chose qui comptera plus que tout autre chose dans ce monde c’est ceci: êtes-vous sauvé ou êtes-vous perdu? Jésus a dit: "Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus."
Ce verset est un des plus réconfortants à entendre dans toute la Bible, parce qu’il nous dit ce que Jésus est venu faire dans ce monde. Il est venu pour une raison, pour accomplir une œuvre bien précise et ce verset nous révèle ce que c’est : "Il n’est pas venu pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui" (Jn.3:17).
Si vous jetez un coup d’œil au verset 35 du chapitre 18 de l’Evangile de Luc, il est écrit que "Jésus approchait de Jéricho et qu’un aveugle était assis au bord du chemin, en train de mendier". Un jour alors qu’il était assis au même endroit, un homme est venu de Jérusalem et s’est assis à côté de lui en disant: "Bartimée, j’ai une bonne nouvelle pour toi. Je connais quelqu’un en Israël qui est capable de te donner la vue." "Oh non, répondit-il, il n’y a aucune chance que je puisse voir, on n’a jamais entendu dire que quelqu’un avait donné la vue à un aveugle."
"Mais, dit l’homme, prends le temps d’écouter ce que j’ai à te dire. J’étais à Jérusalem l’autre jour et le prophète de Galilée était là. J’ai vu un homme qui était aveugle de naissance être guéri, j'ai parlé avec lui et je n’ai jamais vu quelqu’un avoir une aussi bonne vue." De nos jours on pourrait dire qu'il n’avait pas besoin d’utiliser des lunettes et qu'il pouvait tout voir clairement.
Alors pour la première fois de sa vie, l’espoir naît dans le cœur de cet homme. Il demande: "Comment a-t-il fait?" L’homme lui dit: "Celui qui s’appelle Jésus de Nazareth a craché sur le sol et il a fait un peu de boue avec sa salive. Il a ensuite frotté les yeux de l'aveugle avec cette boue et il lui a dit: Va te laver la figure à la piscine de Siloé. L'aveugle y alla, se lava la figure et, quand il revint, il voyait" (Jn.9:6-7).
"Combien d'argent demande-t-il?" dit Bartimée. "Rien, dit l’homme, il n’a rien demandé, il l’a fait gratuitement. Tu n’as qu’à lui demander ce que tu veux, tu n’as pas besoin d’avoir de bonnes relations ou de connaître des personnes haut placées. Pour lui, les hommes sont tous égaux à ses yeux, les pauvres ont autant de valeur que les riches. Si jamais il vient dans cette ville, ne le laisse pas partir sans l’avoir rencontré." Et l’aveugle de répondre: "Tu peux être certain que c’est ce que je ferai, si jamais il vient à Jéricho."
Quelques jours plus tard, alors que cet homme aveugle est assis au bord du chemin et qu’il tend la main aux passants, il entend la foule passer et il demande pourquoi tout ce bruit. "On lui dit: C'est Jésus de Nazareth qui passe. Aussitôt qu’il entend cela, il se met à crier: Jésus, Fils de David, aie pitié de moi! Ceux qui marchaient devant lui faisaient des reproches et lui disaient de se taire, mais il criait beaucoup plus fort: Fils de David, aie pitié de moi!" (Lc.18:37-39).
Comme c’est toujours le cas, Jésus entendit sa prière. "S'étant arrêté, il ordonna qu'on le lui amène et, quand l’aveugle se fut approché, Jésus lui demanda: Que veux-tu que je fasse pour toi? Il répondit: Maître, fais que je voie de nouveau. Et Jésus lui dit: Vois! Ta foi t'a guéri. Aussitôt, il put voir, et il suivait Jésus en louant Dieu. Toute la foule vit cela et se mit aussi à louer Dieu" (Lc.18:40-43). La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre.
Au chapitre 19:1-4, il est écrit : "Après être entré dans Jéricho, Jésus traversait la ville. Il y avait là un homme qui s’appelait Zachée et qui avait sûrement entendu parler de la guérison de Bartimée. Zachée était le chef des collecteurs d’impôts et il était riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais comme il était petit de taille, il ne pouvait pas le voir à cause de la foule. Il courut alors en avant et grimpa sur un arbre, un sycomore, pour voir Jésus qui devait passer par là." Il était certain que Jésus ne pouvait pas manquer de le voir en passant dans cette rue. Cela a dû paraître assez bizarre pour les gens de voir cet homme riche grimper sur un arbre comme un petit garçon.
Quelques instants après, il voit Jésus qui marche, suivi par ses disciples et par la foule. Arrivé devant le sycomore, il voit Jésus lever les yeux et lui dire: "Dépêche-toi de descendre, Zachée, car il faut que je loge chez toi aujourd’hui" (v.5).
J’imagine que la première chose qui lui soit venue à l’esprit c’est: "Qui lui a dit comment je m’appelle? Je ne l’ai jamais rencontré." Et pourtant, Jésus le connaissait, comme il nous connaît tous. Il sait qui nous sommes et où nous habitons. Vous n’avez pas besoin de vous cacher de lui, il sait qui vous êtes, il sait où vous en êtes dans votre vie, il sait tout de vous.
I- CERTAINES PERSONNES NE CROIENT PAS A UNE CONVERSION INSTANTANEE
J’aimerais alors qu’elles me disent à quel moment Zachée s’est converti. Il était toujours perdu dans ses péchés lorsqu’il est monté sur ce sycomore. Il s’est certainement converti en descendant de l’arbre. Cela n’a pas pris beaucoup de temps pour que ce collecteur d’impôts, ce tricheur, ce voleur se convertisse. "Dépêche-toi de descendre, Zachée, car il faut que je loge chez toi aujourd’hui" (v.5).
Zachée est descendu et il a reçu Jésus-Christ avec joie dans son cœur. Avez-vous déjà entendu dire que quelqu’un a pu recevoir Christ d’une autre façon? Il l’a reçu avec joie et Christ lui a apporté une joie indescriptible. Le péché, la tristesse et les ténèbres avaient quitté son cœur et ont été remplacés par la lumière, la paix et la joie qui venaient d’y faire leur place.
Chers amis, si vous n’avez jamais eu l’occasion de rencontrer Christ, faites-le maintenant et recevez-le, parce qu’il veut entrer chez vous aujourd’hui. Et ce chez vous, c’est dans votre cœur.
Certains se disent peut-être en eux-mêmes: "Comment savez-vous que Zachée s’est converti?" Je pense qu’il en a donné une très bonne preuve, et j’aimerais voir des preuves aussi évidentes que la sienne de nos jours. Si les riches se convertissent et donnent la moitié de leurs biens pour nourrir les pauvres, les gens croiront assez rapidement que c’est une vraie conversion (v.8a).
Mais Zachée va apporter ici une preuve encore plus convaincante de sa conversion que celle de donner de l’argent aux pauvres. "Ecoute, Maître, je vais non seulement donner la moitié de mes biens aux pauvres, mais si j’ai pris de l’argent à quelqu’un en le trompant, je vais lui rendre quatre fois autant" (8b). N’est-ce pas là une preuve convaincante? Vous vous dites peut-être que si les gens se convertissent instantanément ils ne tiendront pas le coup. Zachée a tenu le coup suffisamment longtemps pour rendre quatre fois aux gens le montant qu’il leur avait volé.
Je peux imaginer un de ses serviteurs rendre visite à un voisin le lendemain matin pour lui remettre en main propre un chèque de cent euros. Et je peux entendre le voisin lui dire: "Pourquoi me remettez-vous un chèque de cent euros?" "Oh, c’est parce qu’il y a quelques années, mon maître vous a escroqué pour un montant de vingt-cinq euros et il a décidé de vous rembourser quatre fois le montant." Cela nous permet de croire avec certitude que Zachée s’est réellement converti, n’est-ce pas?
Certains Pharisiens qui sont présents à ce moment-là vont commencer à murmurer et à se plaindre: "Cet homme, Jésus, est allé loger chez un pécheur" (v.7b). Mais pendant que les Pharisiens se plaignaient, le Seigneur Jésus va prononcer les paroles de notre texte d’introduction: Je ne suis pas venu pour tourmenter ni pour condamner Zachée pour ce qu’il a fait de mal dans sa vie, je suis venu pour le bénir et le sauver, car: "Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus" (v.10).
Dwight L. Moody raconte qu’il venait de participer un jour à une réunion de prière. Lorsqu’un homme s’approcha de lui et lui demanda s’il pouvait venir à la prison de la ville le lendemain pour prêcher l’Evangile aux prisonniers, Moody répondit qu’il serait très heureux d’y aller. Il n’y avait pas de chapelle dans cette prison de telle sorte que Moody dût prêcher aux prisonniers dans le corridor, alors que ceux-ci se trouvaient dans leurs cellules.
«Je me suis placé au bout de ce long corridor très étroit, et plus de trois-cents prisonniers m’entendaient mais ne me voyaient pas. Ce fut une tâche difficile, confia-t-il. Je n’avais jamais prêché à des murs auparavant. Lorsque j’ai eu terminé, j’ai demandé à visiter chaque cellule afin de voir à quel genre d’individus j’avais prêché et comment ils avaient reçu l’Evangile.
Je me rendis à la première cellule, là où je croyais que les détenus étaient les mieux placés pour entendre l’Evangile; et à travers un hublot placé au centre de la porte, j’ai pu voir des hommes en train de jouer aux cartes. Je suppose qu’ils avaient joué pendant toute la durée du message, dit-il.
"Que pensez-vous du message que vous venez d’entendre?" leur ai-je demandé. Un des prisonniers répondit: "Eh bien, nous ne voulons pas que vous ayez une mauvaise opinion de nous, mais voilà, si nous sommes ici, c’est parce que lors de notre procès, des témoins ont raconté des mensonges au juge à notre sujet." "Oh, leur ai-je répondu, Jésus-Christ ne peut vous sauver parce que vous n’êtes pas coupables."
Je me rendis à la cellule suivante et demandai au prisonnier: "Que pensez-vous du message que vous venez d’entendre?" "Oh, répondit le prisonnier, je ne ressemble vraiment pas à l’homme que vous avez cité dans votre message, je n’ai jamais rien fait de mal. On m’a arrêté et mis en prison, mais c’est une erreur judiciaire." Il était lui aussi innocent.
Je passai à la cellule suivante et demandai au prisonnier: "Que pensez-vous du message que vous venez d’entendre?" "Eh bien, je suis victime d’une injustice. J’étais sur le trottoir en train de parler avec des amis lorsque la police est arrivée. Ils nous ont tous arrêtés pour nous accuser de vol et nous traduire devant le juge. Pourtant nous n’avons jamais rien fait de mal."
Je passai à la cellule suivante et demandai au prisonnier: "Que pensez-vous du message que vous venez d’entendre?" "Notre procès a lieu la semaine prochaine, me dit-il, mais ils n’ont rien contre nous, ils devront nous libérer." Je passai d’une cellule à l’autre, dit Moody, pour entendre toujours le même refrain: personne n’avait quoi que ce soit à se reprocher. Ils étaient tous innocents. A tel point que je n’avais jamais vu de ma vie autant d’innocents rassemblés ensemble dans un même lieu. Et c’est l’histoire de l’humanité depuis maintenant plus de 6.000 ans.
Ils n’avaient personne d’autre à blâmer que les juges, selon leur façon de voir les choses. J’étais découragé, dit-il. Je continuai à visiter les cellules une par une et tous avait une bonne excuse. S’ils n’en avaient pas, le diable les aidait à en trouver une, dit Moody.
J’avais presque terminé de faire le tour de la prison lorsque j’arrivai devant une cellule et que je vis un homme assis sur son lit, les coudes sur ses genoux et la tête entre ses deux mains. Il y avait deux petits ruisseaux de larmes qui coulaient sur ses joues.
Je lui demandai s’il avait un problème. Il leva les yeux et il me regarda. Je pouvais lire le remord et le désespoir sur son visage. "Oh, mes péchés sont au-delà de ce que je peux supporter", dit-il. "Dieu merci pour cela", lui ai-je répondu. "Quoi? dit-il. Vous êtes celui qui vient de prêcher l’Evangile, n’est-ce pas?" "Oui!" répondit Moody. "Je pensais que vous étiez un ami." "Je le suis", répondit Moody. "Et pourtant, continua l’homme, vous vous réjouissez que mes péchés soient au-delà de ce que je peux supporter."
Moody lui dit: "Si vos péchés sont au-delà de ce que vous pouvez supporter, ne voudriez-vous pas les transférer sur quelqu’un qui est en mesure de les supporter?" "Qui est-ce?" "Le Seigneur Jésus", répondit Moody. "Il ne portera pas mes péchés", répliqua l’homme. "Pourquoi pas?" "Parce que j’ai péché contre lui toute ma vie." Moody lui dit alors: "Peu m’importe que vous ayez péché toute votre vie, le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, purifie quiconque le veut bien de tout péché."
Alors je lui expliqué, dit Moody, que Christ était venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus, pour ouvrir les portes de la prison de leur cœur et libérer ceux qui sont prisonniers du péché. Ce fut tellement encourageant de trouver quelqu’un qui croyait qu'il était perdu. Je lui expliquai alors que Jésus avait pris sur lui ses péchés et qu’il avait aussi pris sur lui la condamnation qu’il méritait pour ses péchés à la croix, qu’il était donc mort pour ses péchés, qu’il était ressuscité pour confirmer que le sacrifice qu’il avait fait avait été accepté par Dieu et "qu’il n’y avait maintenant plus de condamnation pour tous ceux qui se confient en Jésus-Christ" (Rom.8:1).
Pendant de longues minutes, cet homme ne pouvait pas croire qu’un misérable pécheur tel que lui pouvait être sauvé. Il commença ensuite à énumérer ses péchés. Je lui ai dit que le sang de Jésus pouvait les couvrir tous sans exception. Après avoir parlé avec lui, dit Moody, je lui ai demandé de prier. Il se mit à nouveau à genoux à l’intérieur de sa cellule, et je me mis à genoux à l’extérieur. Je lui dit: "Vous voulez prier?" Il répondit: "Ce serait un blasphème pour moi de parler à Dieu." "Parlez à Dieu", lui dis-je.
Lorsqu’il commença à prier, j’eus l’impression d’entendre la prière de cet homme dans la parabole du pharisien et du collecteur d’impôts dans Luc 18 qui n’osait même pas lever les yeux vers le ciel, mais qui se frappait la poitrine en disant: "Ô Dieu, aie pitié de moi, qui suis un pécheur" (v.11-13). Je tendis mes mains à travers les barreaux au milieu de la porte de sa cellule et il les serra très fort. Je le quittai en lui promettant de prier pour lui entre 20h et 21h le même soir.
Le lendemain matin, je ne cessais pas de penser à cet homme et je décidai de me rendre à la prison avant de quitter la ville. Aussitôt que je croisai son regard, je vis que cette image de remord et de désespoir avait disparu. Son visage rayonnait et des larmes de joie coulaient sur son visage, remplaçant les larmes de désespoir de la veille. Il avait reçu Christ, comme Zachée l’avait fait avec joie des siècles plus tôt. Je le quittai avec la certitude que je le reverrai dans le Royaume des cieux.»
Pouvez-vous dire pourquoi le Fils de Dieu est descendu dans cette prison ce jour-là, et qu’en passant de cellule en cellule, il s’est arrêté à celle-ci pour libérer ce captif? C'est parce que :
II- CET HOMME A CRU QU’IL ETAIT PERDU
Il est écrit: "Tous ont péchés et sont privés de la présence glorieuse de Dieu. Mais Dieu, dans sa bonté, rend les hommes justes à ses yeux, gratuitement, par Jésus-Christ qui les délivre du péché. Dieu l’a offert en sacrifice afin que, par sa mort, le Christ obtienne le pardon des péchés en faveur des hommes qui croient en lui" (Rom.3:23-26).
Que nous puissions tous sans exception réaliser ce que c’est que d’être perdu! Le monde est bercé et endormi par le diable qui se promène en tous lieux pour dire aux gens qu’être perdu ou sauvé ne veut rien dire. Je crois que le ciel et l’enfer existent parce que Jésus l’a enseigné, et Jésus est venu pour nous sauver du péché et nous éviter d’aller en enfer.
Lorsque nous entendons dire que quelqu’un a perdu la santé, nous sympathisons avec lui en disant que c’est triste, parce que la santé n’a pas de prix. Lorsque nous entendons dire que quelqu’un a perdu son travail, nous sympathisons avec lui en disant que c’est triste, parce que le travail permet à quelqu’un de se sentir utile. Lorsque nous entendons dire que quelqu’un a perdu sa réputation, nous sympathisons avec lui en disant que c’est triste, parce que le regard des gens est souvent accusateur et cruel. Nous savons ce que c'est que de perdre la santé, un travail ou sa réputation, mais est-ce que nous savons que perdre toutes ces choses n’est rien à comparer avec celle de perdre son âme?
Jésus-Christ savait ce que représente la perte d’une âme. C’est ce qui l’a amené à quitter le ciel pour venir sur la terre. C’est ce qui l’a conduit à la croix. Lorsqu’il est mort sur cette croix, c’était pour sauver les perdus, c’était pour sauver votre âme et la mienne.
Si vous êtes toujours perdu cet après-midi, ne prenez pas de repos jusqu’à ce que vous ayez trouvé la paix en Jésus. Chers parents, si vous avez des enfants qui ne sont toujours pas entrés dans l’arche, ne prenez pas de repos jusqu’à ce que vous les y ayez fait tous entrer. Ne vous découragez pas, persévérez dans la prière.
Le Fils de l’homme est venu pour sauver autant les enfants que les adultes. Il est venu pour sauver tout le monde, le riche comme le pauvre, les jeunes comme les plus âgés. Jeune homme, si tu es toujours perdu aujourd’hui, que le Seigneur puisse t’amener à le réaliser afin que tu entres dans son Royaume. Jésus est venu te chercher pour te sauver.
On raconte qu’un jour, alors que le prédicateur anglais Rowland Hill (1795-1879) prêchait dans un parc à Londres devant un vaste auditoire, lady Ann Erskine passait en voiture. Elle demanda à son chauffeur qui était l’homme qui parlait à cette immense foule. Il lui dit que c’était le célèbre Rowland Hill. "Oh, j’ai entendu beaucoup parler de lui, dit-elle, conduisez-moi près de l’estrade que je puisse l’écouter."
Lorsque la voiture fut près de l’estrade, Rowland Hill vit les insignes de noblesse sur les portes de la voiture et demanda qui était cette femme. On lui dit que c’était lady Ann Erskine. Il s’adressa à la foule en disant: "Mes amis, j’ai quelque chose à vendre." Tout le monde était surpris de voir qu’un prédicateur puisse vouloir vendre quelque chose pendant un sermon.
Au milieu d’un silence de mort, il continua en disant: «Je vais le vendre aux enchères, et ce que j’ai à vendre vaut autant que toutes les couronnes d’Europe: c’est l’âme de lady Ann Erskine. Y a-t-il quelqu’un qui veut offrir quelque chose pour son âme? Je viens d’entendre une offre ici. Qui vient de faire cette offre? Oh, c’est Satan qui vient de faire cette offre. "Qu’offrez-vous pour son âme?" demanda Rowland Hill. "Je suis prêt à lui donner toutes les richesses de la terre, la gloire, les plaisirs de ce monde et à faire en sorte que le monde entier soit à ses pieds pour avoir son âme", dit le diable.
Il me semble entendre quelqu’un d’autre offrir quelque chose pour son âme, dit Rowland Hill. Qui est celui qui renchérit ici? C’est le Seigneur Jésus-Christ. "Jésus, que voulez-vous donner pour cette âme?" "Je veux lui donner la paix, la joie et le réconfort que le monde ne connaît pas. De plus, je lui promets de la ramener de la mort à la vie au dernier jour" (Jn 6.40).
Se tournant vers lady Ann Erskine, Rowland Hill lui dit: "Vous avez entendu ce que ces deux soumissionnaires ont offert pour votre âme. A qui voulez-vous l’offrir?" Elle ordonna à son chauffeur d’ouvrir la portière, puis se frayant un chemin à travers la foule en pleurant, elle dit: "Le Seigneur Jésus aura mon âme, s’il veut seulement l’accepter." »
Chers amis, elle a dit: "Si Jésus veut seulement l’accepter." Jésus a dit:"Je ne rejetterai jamais celui qui vient à moi" (Jn.6:37). Il y a deux personnes qui veulent posséder votre âme cet après-midi. Satan vous offre ce qu’il ne peut pas donner. C’est à vous de décider qui des deux l’emportera.
J’ai pitié de celui qui a décidé de vivre sur les promesses faites par le diable, parce qu’il est menteur depuis le commencement. Il a menti à Adam, il l’a trompé, il lui a tout enlevé et il l’a ensuite laissé dans sa misère complètement ruiné. Et depuis l’époque d’Adam jusqu’à aujourd’hui, tous ceux qui ont accepté de vivre en croyant aux mensonges et aux promesses du diable ont été déçus, trompés et perdus dans leurs péchés pour l’éternité.
Mais le Seigneur Jésus est capable de donner ce qu’il offre à quiconque le veut bien. Il offre la vie éternelle à quiconque veut bien le recevoir. "Si le salaire du péché c’est la mort, le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur" (Rom.6:23). L’avez-vous déjà reçu? Voulez-vous le recevoir maintenant? Voulez-vous recevoir le pardon de vos péchés et la vie éternelle? Ne remettez pas à demain la décision que vous pouvez prendre aujourd’hui. Faites-le maintenant.
Je vous invite à incliner la tête et à fermer les yeux. Je vais maintenant faire une prière que je vous invite à répéter dans votre cœur pour que là où vous êtes assis, vous puissiez donner votre vie à Jésus-Christ, si vous ne l’avez pas encore fait.
"Seigneur, je reconnais que j’ai péché contre ta loi et que je ne peux rien faire pour effacer mes péchés, sinon de faire confiance à Jésus-Christ qui a accepté de subir à ma place la punition que je méritais sur la croix, afin que je puisse être pardonné de tout péché. Merci, Jésus, d’avoir offert ta vie pour moi. Je crois que tu as payé la dette de mon péché sur cette croix en versant ton sang. Merci pour cet immense amour.
Je crois que tu es revenu de la mort à la vie et je crois en toi pour me sauver du jugement à venir. Aide-moi à ne jamais avoir honte de toi. C’est en ton nom que je t’ai prié. Amen!"