AVEC JESUS, LA FETE DE LA VIE

(prêché à Glain le 26 août 2018 par Daniel FINET) (retranscrit dans un style parlé DF/mfd)

 

INTRODUCTION

 

Un jour, quelqu'un a fait un rêve... Dans son rêve, il met un chien et un chat dans une cage. Après quelques tâtonnements, les deux animaux finissent par s'accommoder l'un à l'autre et finissent par très bien s'entendre; huit jours plus tard, ils mangent et ils jouent ensemble. Il y met ensuite un oiseau et un chat. Il donne à chacun sa nourriture : la graine pour l'oiseau et la pâtée pour le chat. Le temps s'écoule. Il revient la semaine suivante et constate que le chat et l'oiseau sont ensemble, ils s'entendent bien, l'un chante, l'autre miaule et tout va bien. On est dans un monde idyllique!

 

Et puis, il continue son expérience dans le rêve. Il met des chrétiens ensemble, des ados, des adultes de différents âges, et puis il voit qu'ils s'accommodent bien. Il les laisse, eux aussi, ensemble une semaine. Quand il revient, il n'y a plus personne de vivant dans la cage!

 

Cette histoire nous fait sourire, et pourtant... qu'en est-il de nos rencontres entre chrétiens?

 

Sachons-le, quel que soit notre âge, si nous appartenons à Jésus-Christ, nous sommes invités à faire de nos rencontres, mais aussi de notre vie quotidienne, une fête.

 

Notre mot d'ordre pourrait être: “Que ta volonté soit faite dans ma vie et qu'elle devienne fête dans mon cœur.”

 

Que nous soyons rendus obéissants à Jésus-Christ et à sa Parole. Que cette obéissance ne soit pas comme un fardeau pour nous, mais qu'elle devienne réellement une fête dans notre vie, qu'elle devienne aussi une fête communicative, une fête avec les autres. 

 

J'espère que c'est notre désir à chacun de réaliser la volonté de Dieu et qu'elle soit notre nourriture. Comme Jésus le disait: “Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre” (Jn.4:34). Et quand nous nous soumettons à la Parole de Dieu, fatalement, il en découle de la joie.

 

Le sujet de ce matin ce sera la fête, dans la soumission à la volonté de Dieu qui doit être faite dans ma vie.

 

LES JOIES LEGITIMES DU QUOTIDIEN

 

Il y a des joies qui sont naturelles, qui sont légitimes, et le Seigneur les place sur nos routes pour que nous en profitions: la joie de prendre pour la première fois la main de ma fiancée.

 

Je me souviens aussi d'une joie, quand j'étais enfant, qui a été aussi pour moi un sacrifice: papa m'avait suggéré d'avoir un petit lopin de terre dans son jardin, que j'avais soigneusement entouré d'une laine accrochée à de petits bâtons, et personne à part moi n'avait le droit de poser le pied dans ce petit jardinet. Mais, bien sûr, pour que les semences germent, papa était toujours là : “Daniel, n'oublie pas, d'arroser.” Eh bien, c'était du temps que je devais prendre sur mes moments de jeu! Ensuite, quand les mauvaises herbes poussaient: “Daniel, n'oublie pas de les enlever.” Quand des limaces venaient se nourrir avant nous : “Daniel, n'oublie pas qu'il faut poser le dôme d'une orange sur le sol, les limaces viendront en-dessous.” C'étaient donc des sacrifices que je devais réaliser, qui prenaient du temps sur mes jeux. Mais alors, quand maman a préparé, lors d'un souper, la salade que j'avais récoltée, que c'était bon d'entendre les louanges de chacun! Cela reste gravé dans ma tête, mais cela réclamait des sacrifices.

 

Nous sommes aujourd'hui, nous adultes, appelés à nous réjouir des bienfaits que Dieu nous donne, jour après jour, la santé, la respiration... Remercions Dieu d'être encore vivants, de pouvoir encore le servir. “Serviteurs de Dieu un jour, serviteurs de Dieu toujours”, obéissants à sa Parole, à l'appel qu'il a placé sur nos vie! Savons-nous nous réjouir des petites choses, des petits bienfaits : le pain que je prends le matin pour déjeuner, la confiture que je mets dessus, sont-ils autant de bienfaits qui poussent mon âme à bénir le Seigneur? Si nous ne connaissons pas cette joie légitime de notre quotidien, nous ratons un grand bonheur!

 

Faisons toutefois attention à ceux qui sont des “fabricants” de joie, parce qu'ils ne visent pas votre joie, ils visent leur poche. Et cette joie est éphémère!

 

LA JOIE EN JESUS

 

S'il y a quelqu'un qui produit la joie dans le cœur de ses enfants, c'est Jésus-Christ. Il faut venir à lui. Bien-sûr, il y a des moments où notre joie est ternie, ne serait-ce que par le péché que l'on peut placer volontairement ou involontairement dans nos cœurs. Pour rester dans la joie de la lumière de Dieu, nous sommes invités à confesser ce péché. Dès lors, la joie du pardon nous est accordée, et nous pouvons la communiquer.

 

A plusieurs reprises, le Seigneur Jésus a parlé de joie. Il nous dit, par exemple, dans la parabole du cep et du sarment, où il est question de porter du fruit, toujours plus de fruit: “Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite” (Jn.15:11). Au chapitre suivant, il nous dit: “Nul ne vous ravira votre joie” (Jn.16:22), une joie vécue dans la communion avec Dieu.

 

Dans sa première épître, Jean nous invite à vivre dans la lumière de Dieu, à jouir de cette communion avec Dieu, avec Jésus-Christ, par le Saint-Esprit; à vivre aussi la communion entre nous. Et l'apôtre Jean ajoute: “Nous vous écrivons ces choses afin que votre joie soit parfaite” (1Jn.1:4). Dieu désire donc que chaque jour soit un jour de fête, quelles que soient les circonstances que nous pouvons rencontrer.

 

Bien sûr, toute épreuve n'est pas un sujet de joie. Je pense à ceux qui, chaque jour, se lèvent en disant: "Qu'est-ce que cette journée va m'apporter?" Et pourtant, Jacques, dans son épître, nous dit: “Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés...” (Ja.1:2). En effet, le Seigneur présent à nos côtés a un but, c'est de transformer ce lourd fardeau que nous portons chaque jour, en “un fruit paisible de justice ”, comme nous le lisons dans l'épître aux Hébreux (He.12:11).

 

LA JOIE DE L'OBEISSANCE

 

Dieu désire que chaque jour soit un jour de fête, il désire que nous acceptions ses conseils et qu'ensuite, nous les mettions en pratique. Selon ce que Jésus dit au moment où il prend l'attitude d'un serviteur humble, où il lave les pieds de ses disciples, et leur dit: “Vous savez que je suis le Maître et le Seigneur, faites comme moi.” Et il y a cette promesse qui est donnée par le Seigneur Jésus à ses disciples: “Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez” (Jn.13:17).

 

Si vous savez, si vous connaissez la Parole de Dieu, si vous la mettez en pratique, vous êtes heureux. C'est la joie de l'obéissance qui ne paraît pas toujours opportune à mon cœur d'homme avec ses faiblesses, parce que cette joie du Seigneur réclame aussi des sacrifices. Est-ce que je suis toujours prompt à mettre en pratique la Parole de Dieu?

 

Une petite histoire. Nous sommes chez le dentiste. Une secrétaire, au téléphone, s'occupe de donner des rendez-vous aux divers patients. Quelque chose énerve atrocement la secrétaire et le dentiste, c'est quand un patient, toujours le même, arrive toujours avec 15 minutes de retard. Le dentiste n'en peut plus. Un jour, ce patient dit: “Bonjour Madame, est-ce que c'est bien aujourd'hui que j'ai rendez-vous dans votre cabinet? Voilà, je vous préviens, je serai encore 15 minutes en retard. Est-ce que ça vous dérange?” “Non, dit la secrétaire, ça ne me dérange pas que vous arriviez en retard. Simplement, nous n'aurons pas l'occasion de faire l'anesthésie.” Le patient est arrivé à l'heure!

 

Peut-être que notre promptitude à pratiquer la Parole de Dieu est simplement intellectuelle. Peut-être que nous sommes nous-mêmes anesthésiés par les choses de ce monde, et que nous ne sommes pas prompts à mettre notre corps, notre âme, nos pensées au service du Seigneur Jésus. C'est pourquoi l'apôtre Paul disait dans son épître aux Ephésiens: “Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d'entre les morts” (Ep.5:14). Ce n'est pas que je sois mort physiquement, mais que, bien que vivant, j'agisse comme quelqu'un qui dort, comme quelqu'un qui est mort, que je devienne oisif pour Dieu.

 

Nous allons lire un texte de l'Evangile, le récit d'une fête.

 

Lorsque je lis un texte de la Parole de Dieu, je me pose quatre questions:

 

- Qu'est-ce que Dieu dit? Autrement dit, je réexprime l'histoire avec mes mots à moi, je l'intègre, je me vois dans cette histoire, partie prenante d'un fait réel que Jésus a réalisé.

- Qu'est-ce que Dieu me dit à moi au travers de cette histoire?

- Est-ce que cette Parole que je viens de comprendre est toujours appliquée dans ma vie, autrement dit, qu'est-ce qui doit changer dans ma vie?

- Quand est-ce que je commence? Bien souvent on recule toujours la date en disant: “Seigneur, demain. Aujourd'hui, j'ai encore beaucoup de choses à faire. Demain, Seigneur, demain.” Et pourtant le Seigneur nous dit : “Ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui; demain ne t'appartient pas.”

 

LES NOCES DE CANA

 

“On célébrait des noces à Cana, en Galilée. La mère de Jésus y assistait, et Jésus fut aussi convié à la noce, ainsi que ses disciples. Le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit: ils n'ont plus de vin. Jésus lui dit : Qu'y a-t-il entre toi et moi, femme, mon heure n'est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs: Faites tout ce qu'il vous dira. Or, il y avait là six jarres de pierre pour tenir de l'eau, placées là selon l'usage de la purification des Juifs, pouvant recevoir chacune cent litres. Jésus leur dit : remplissez d'eau les jarres. Ils les remplirent jusqu'au haut. Il leur dit: Puisez maintenant, et portez-en au maître d'hôtel. Et ils lui en apportèrent. Mais lorsque le maître d'hôtel eut goûté l'eau qui était devenue du vin, et qu'ils ne savaient point d'où celui-ci venait (mais les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient), le maître d'hôtel appela l'époux et il lui dit: Tout homme sert le bon vin le premier, et puis le moindre, après qu'on a bien bu; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire; et ses disciples crurent en lui” (Jn.2:1-11).

 

Voyons ensemble les deux premières questions.

 

1- Qu'est-ce que Dieu dit?

 

Pour répondre à cette question, posons-nous d'autres questions : où, quand, comment, pourquoi, etc.

 

Où cela se passe-t-il?

Cela se passe à Cana, une ville, un village, qui se trouve en Galilée, au nord d'Israël, à 7-8 km de Nazareth.

 

Qu'est-ce qu'on y fête?

La fête de l'amour, puisque ce sont des noces. L'amour!

 

Quels sont les personnages déjà présents à cette fête?

A part, sans doute, les milliers de villageois qui sont invités, selon la coutume là-bas, quelles sont les personnes qui sont invitées? Les familles des mariés bien sûr; la mère de Jésus, Marie, qui va être d'un précieux conseil; Jésus lui-même et les disciples; il y avait donc, sans doute, “le fils du tonnerre”, Jean que Jésus aimait. Il y avait Pierre qui agissait avant de réfléchir, il y avait Jacques, il y avait Thomas, il y avait André le peureux, il y avait Philippe, amoureux des chevaux, et puis il y avait Nathanaël, Barthélemy, Judas... (vous pouvez lire en Luc 6:14-16, le nom des douze disciples). Tous étaient là à la fête. Il y avait aussi un maître d'hôtel, un chef de salle, dirions-nous aujourd'hui. C'est lui qui disait aux serviteurs où aller, pour distribuer le vin.

 

Quels sont les objets présents?

Les vases de pierre, il y en avait six, ces jarres de pierre étaient vides. D'autres objets? Des cruches, puisqu'il nous est dit qu'il fallut puiser, même si le texte n'en parle pas explicitement.

 

Nous voilà au milieu de la scène. Nous venons de voir ce que Dieu dit. Maintenant, posons-nous la question suivante:

 

2- Qu'est-ce que Dieu me dit?

 

Dans cette deuxième question, nous envisagerons quelques symboles présents dans ce texte. Qu'est-ce que Dieu me dit, à moi, à travers ces symboles?

 

Les six jarres en pierre

Tout d'abord, le chiffre six. Si nous nous référons à la signification hébraïque des chiffres, le chiffre six représente les limites de l'homme.

 

Ensuite, les jarres de pierre vides représentent, pour moi, mon cœur de pierre vide. Ce texte me parle de l'homme limité que je suis, qui, dans sa nature originelle, a un cœur de pierre. Et Dieu désire transformer ce cœur de pierre, ce cœur qui n'aime pas, qui est dur; Dieu désire le transformer en un cœur de chair, en un cœur qui va faire la fête, en un cœur où le Saint-Esprit va déposer l'amour, la joie, la paix. Avec ce cœur transformé, nous pourrons apprendre à vivre ensemble pour que ce soit la fête!     

 

Le vin

Voilà que la fête va tourner court : le vin manque! Le vin est, en effet, symbole de joie.

 

Nous pouvons lire un verset: “Le vin qui réjouit le cœur de l'homme, et fait plus que l'huile resplendir son visage, et le pain qui soutient le cœur de l'homme (Ps.104.15) (dans la Bible en français courant: “Du vin pour les rendre joyeux, de l’huile pour leur donner bonne mine, du pain pour leur rendre des forces”).

 

Cette joie est nécessaire pour que la fête continue.

 

Attention : la Parole de Dieu n’encourage pas la beuverie. L'apôtre Paul dira: “Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis du Saint-Esprit” (Ep.5:18).

 

L'eau

Symbole de la Parole de Dieu.

 

Les jarres remplies d'eau

Les jarres devaient être remplies à ras bord, la quantité d'eau était donc considérable. Savez-vous qu'elle représentait plus ou moins 720 litres, chaque jarre de pierre ayant une contenance de 100 à 120 litres.

 

Cette jarre de pierre qui représente mon cœur, qui est vide, doit être remplie d'eau qui est le symbole de la Parole de Dieu. Ce cœur vide doit d'abord être rempli de la Parole de Dieu.

 

Le vin nouveau

Voilà que l'eau est transformée en vin, mais pas un vin ordinaire. En effet, l'histoire nous dit que le vin était nouveau, de grande qualité.

 

Quel étonnement pour ces personnes  qui avaient sans doute bu du vinaigre ou du vin passé, comme on faisait à l'époque! C'est ainsi que le maître d'hôtel va trouver l'époux et lui dit: “On n'a jamais vu ça! Comment cela se fait-il que tu donnes le bon vin après? Les gens n'ont plus la délicatesse de goûter cette douceur du vin!”

 

Ce vin nouveau est le symbole de la joie d'en haut, procurée par le Seigneur.

 

L'eau, symbole de la Parole de Dieu, doit remplir ces jarres de pierre, notre cœur, pour que le Seigneur, par sa présence, vienne transformer cette Parole en joie, une joie que le monde ne peut donner, une joie qui est sans pareille. 

 

C'est ce que Jésus veut faire dans ma vie, il veut produire sa fête à lui, sa joie, en transformant sa Parole en qui j'ai trouvé ma joie: “Ta Parole fait le délice de mon cœur” (Jé.15:16), en transformant sa Parole en une réelle joie, en une réelle fête, une fête qui sera communicative.

 

QUELS SONT LES INGREDIENTS NECESSAIRES POUR LA VRAIE FETE?

 

 

Je voudrais souligner quels sont les ingrédients qui sont nécessaires pour que les jarres de mon cœur soient transformées et deviennent des jarres dans lesquelles il y a la fête avec Dieu, avec Jésus-Christ. Nous pouvons discerner, dans ce texte, quelques étapes à franchir, sans lesquelles cette fête dans nos cœurs est impossible.

 

Première étape :

 

Jésus était convié

Vous trouvez cela normal, mais que d'occasions, que de lieux où Jésus est derrière moi, où je l'ai convié, sans doute, mais où il n'est pas avec moi parce que le lieu où je me trouve, les paroles que je prononce, il ne les approuve pas. Prenons donc conscience que quoi que nous fassions, que nous disions, quel que soit l'endroit où nous allons, tout doit être pour la gloire de Dieu, y compris dans le manger et le boire.

 

Jésus convié, est-il toujours présent là où je suis? C'est une première question, une première étape.

 

Deuxième étape :

 

Le vin étant venu à manquer

Il faut reconnaître sa situation, que la joie a disparu. La joie du monde, elle est éphémère, elle passe. Mais quand c'est la joie d'en haut qui prend la place, alors là, c'est l'abondance, c'est la plénitude!

 

Troisième étape :

 

Faites tout ce qu'il vous dira

Faites ce que Jésus-Christ va vous dire, faites tout ce que Jésus dit dans sa Parole.

 

Que de fois je fais un pas de côté, je “m'anesthésie” en disant: “Seigneur, tu as dit, mais... attends encore.” Non, Jésus dit: “Tout de suite, maintenant, mets en pratique ma Parole.”

 

Pour cela, il faut aussi accepter les conseils, dans ce cas-ci, celui de Marie. Remarquez ce que cela représentait, dans la culture de l'époque, de recevoir un conseil d'une femme!

 

Savons-nous écouter les conseils d'un frère, d'une sœur en Christ? Est-ce que je suis prêt de cœur à recevoir des conseils de personnes jeunes, moi qui suis vieux, d'un jeune qui viendrait me dire: “Daniel, là, tu n'as pas bien agi”? Est-ce que je suis prêt à accueillir cette parole d'un jeune? Paul dira : “Que personne ne méprise ta jeunesse, Timothée” (1Ti.4:12).

 

Nous sommes invités à accueillir même les paroles d'un jeune, nous les plus âgés. Et inversement, un jeune est invité à accueillir les paroles des anciens, des “colonnes” dans l'église locale. Nous sommes invités à accueillir favorablement les conseils, si ce qui nous est dit est conforme à la Parole de Dieu.

 

Remplissez-les d'eau

Six jarres de pierre, c'est-à-dire mon cœur qui contient l'eau à ras bord, comme nous l'avons dit. Remplissez d'eau, c'est-à-dire la Parole de Dieu. Nous devons jour après jour nous remplir de cette Parole, pas une fois de temps en temps, et encore moins le dimanche seulement, quand on ouvre la Parole de Dieu. Non, ce doit être quotidien.

 

Puisez maintenant

Et le vin était de très haute qualité. D'où venait-il, d'où venait cette joie? Venait-elle du monde? Non! parce que c'est Jésus qui avait opéré le miracle.

 

Lorsque notre cœur est rempli de la Parole de Dieu, lorsque nous lui obéissons, Jésus-Christ y dépose une joie méconnue du monde, une joie communicative.    

 

Portez-en

La fête du cœur est communicative. “Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création” (Mc.16:15). Allez par tout le monde et proclamez cette joie du Seigneur! Alors la fête n’est plus d’en bas mais d’en haut, c'est un miracle de Dieu.

 

Et puis il y en a toujours qui rouspètent, qui critiquent: “Le maître de cérémonie vient trouver l'époux et lui dit: Tout homme sert le bon vin en premier lieu; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent.” Il faut savoir rencontrer l'adversité lorsqu'on “porte” cette joie aux autres!

 

Jésus fit ce premier miracle à Cana et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.”

Croyez-vous que Dieu peut encore aujourd'hui faire le miracle de la fête dans votre vie?

 

Si une seule de ces étapes manque, je ne sais pas où on va. 

 

Il faut reconnaître que mon cœur est de pierre pour que Jésus vienne le transformer.

Il faut reconnaître que je dois avoir soif de la Parole, ce n'est pas toujours le cas.

Il faut accepter que l'on me donne des conseils et que le Seigneur Jésus me donne des ordres.

 

“Seigneur, je suis anesthésié, il faut que je me réveille, pour que la vie d'obéissance à la Parole de Dieu devienne une réelle fête communicative.” Alors sa volonté sera faite dans ma vie et elle deviendra fête dans mon cœur !

 

CONCLUSION

 

Je me permets, en conclusion, de citer l'exhortation que Jacques donne dans son épître: “Mettez en pratique la Parole, ne vous bornez pas seulement à l'écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements (ça, c'est de l'anesthésie!), car si quelqu'un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt comment il était” (Ja.1:22-24).

 

Jésus dira: “Quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable” (Mt.7:26).

 

Et Jacques ajoute: “Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'œuvre, celui-là sera heureux dans son activité” (Ja.1:25).

 

Il n'y a pas de meilleure conclusion que de laisser la Parole de Dieu résonner dans nos cœurs et nos pensées. Et s'il y a des choses qui doivent être réglées, que le Saint-Esprit nous les montre dans nos vies et faisons cette prière: “Seigneur, je suis prêt à t'écouter, enlève de moi ce produit anesthésiant que le monde amène, et fais de moi un serviteur toujours prêt.” 

 

Cela, c'est la fête, c'est la joie communicative.