GRANDE EST LA FIDELITE DE DIEU (Lamentations 3 : 21-26)
(Prêché à Glain le 28 janvier 2018) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

PREMIERE PARTIE

INTRODUCTION

Le livre des Lamentations est une série de chants funèbres écrite dans le contexte de l'invasion babylonienne et de la destruction de Jérusalem. A travers les versets de ce livre, nous pouvons voir les terribles souffrances que les habitants de cette ville ont endurées de la part de leurs ennemis. Pourtant, au milieu de toute la douleur et de la tourmente qu’ils vivaient, Dieu leur avait envoyé son serviteur dans Jérusalem pour rapporter Ses Paroles et faire honneur à Son Nom.

On croit que Jérémie est l’auteur du livre des Lamentations. Il était connu pour être le prophète qui pleure. Une étude sur sa vie révèle un homme dont le cœur est envahi par une tristesse sans fin et qu'il était sujet à connaître des périodes de profonde dépression.

Permettez-moi de vous donner quelques informations sur cet homme de Dieu d’une grande valeur.

1. Jérémie a reçu un appel au ministère qu’il ne désirait pas (Jér.1:5-8)

Le Seigneur va lui dire: "Je te connaissais avant même de t’avoir formé dans le ventre de ta mère. Je t’avais mis à part pour me servir avant même que tu sois né, et je t'avais établi à être mon porte-parole auprès des nations. Je répondis : Ah! Seigneur Éternel! Voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant. Mais le Seigneur me répliqua : Ne dis pas que tu es trop jeune; tu devras aller voir tous ceux vers qui je t’enverrai, et tu leur diras tout ce que je t’ordonnerai. N’aie pas peur d’eux, car je suis avec toi pour te délivrer."

2. Jérémie a reçu un appel pour ne prêcher que sur le jugement (Jér.1:9-10)

"L'Éternel étendit sa main, et toucha ma bouche; et l'Éternel me dit: C’est toi qui prononceras mes paroles. Regarde, aujourd'hui je te charge d’une mission, qui concerne les nations et les royaumes : tu auras à déraciner et à renverser, à détruire et à démolir, mais aussi à reconstruire et à replanter."

3. Il lui fut interdit de se marier, afin de pouvoir se consacrer davantage à son ministère de proclamation du jugement imminent de Dieu (Jér.16:1-13)

"La parole de l'Éternel me fut adressée en ces mots: Tu ne dois pas te marier, me dit-il, et avoir des fils et des filles dans ce pays. Voici en effet ce que j’annonce moi le Seigneur, au sujet des fils et des filles qui naîtront dans ce pays, ainsi que de leurs pères et de leurs mères : ils connaîtront une mort cruelle, il n’y aura personne pour les pleurer ou les enterrer, mais ils resteront comme du fumier à la surface du sol. La guerre et la famine auront raison d’eux, et leurs cadavres serviront de pâture aux vautours et aux chacals.

Car ainsi parle l'Éternel: N'entre pas dans une maison mortuaire, n’assiste pas aux funérailles, n’apporte à personne tes condoléances, car je retire à ce peuple mon amitié, c’est-à-dire ma paix, ma bonté et ma miséricorde. Dans ce pays, riches ou pauvres mourront sans personne pour les enterrer, les pleurer ou exprimer de la tristesse par des entailles sur le corps ou des cheveux tondus. Il n’y aura personne pour partager le pain avec la famille en deuil ou la consoler, personne non plus pour offrir la coupe de consolation à ceux qui ont perdu un père ou une mère.

N'entre pas non plus dans une maison ou l’on fait un festin: ne t’assieds pas pour manger et boire avec les convives. Car ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël: Je vais mettre fin aux bruits de fête, aux cris de joie et aux chants des jeunes mariés. Et vous resterez en vie pour voir cela.

Lorsque tu annonceras à ce peuple toutes ces choses, il est possible qu’on te demande: Pour quelle raison l'Éternel nous menace-t-il de tous ces grands malheurs? Qu’avons-nous fait de mal? Quel péché avons-nous commis contre l'Éternel, notre Dieu? Alors tu leur répondras: C’est parce que vos parents m'ont abandonné, dit l'Éternel, et qu’ils se sont attachés à des dieux étrangers, pour leur rendre un culte et se prosterner devant eux. Ils m'ont abandonné, et ils n'ont pas observé ma loi.

Quant à vous, vous agissez plus mal encore que vos parents, chacun de vous persévère dans son méchant et stupide entêtement sans écouter ce que je dis. Vous suivez chacun les penchants de votre mauvais cœur. C’est pourquoi je vais vous chasser de ce pays dans un autre qui ne représente rien pour vous pas plus que pour vos parents. Là-bas, jour et nuit, vous rendrez un culte à ces dieux étrangers; parce que moi, je ne vous accorderai aucune grâce."

Avec un tel message, il ne faut donc pas chercher à comprendre pourquoi Jérémie était habitué à vivre dans la solitude.

4. Jérémie était un homme dont le cœur était envahi d’une tristesse profonde, et il pleurait ouvertement sur les péchés de son peuple (Jér.8:18; Jér.9:1)

Il dit: "J’ai le cœur serré. Il n’y a pas de remède pour guérir mon chagrin" (Jér.8:18 ou 21)

"Ah! Comme je voudrais que ma tête soit remplie d'eau, et mes yeux des fontaines de larmes! Je passerais mes jours et mes nuits à pleurer les morts de mon peuple!" (Jér.8.23 ou 9:1).

5. Jérémie a supporté la dépression à cause de son message qui n'a pas été entendu pendant un temps passablement long (Jér.20:9)

Il en est même arrivé au point qu'il a essayé de quitter son ministère: "Je dis : Je ne ferai plus mention de lui, je ne parlerai plus de la part de Dieu, mais il y a au plus profond de mon cœur comme un feu dévorant. Je m’épuise à le maîtriser, mais je n’y parviens pas."

Sa douleur est compréhensible. Les chapitres 32 et 33 du livre de Jérémie nous apprennent que les gens d’Israël et de Juda n’avaient fait que ce qui déplaisait au Seigneur" (Jér.32:30). "Et au lieu de se tourner vers Dieu, ils lui avaient tourné le dos" (v.33). Ils avaient placé leurs abominables idoles dans le temple qui était consacré au Seigneur, ils avaient installé des lieux sacrés pour le dieu Baal dans la vallée de Hinnom afin d’y offrir en sacrifice leurs fils et leurs filles. En gros, ils avaient adopté la façon de vivre des nations païennes qui vivaient près d’eux. Nous pouvons voir cela dans les versets 28 à 35. A cause de leur péché, Dieu s’apprête à faire tomber son jugement sur le peuple.

C’est dans ce contexte que Dieu va envoyer Jérémie prêcher sa Parole à un peuple qui ne voudra pas entendre son message. Jérémie est envoyé vers un peuple qui non seulement va faire la sourde oreille à tous ses appels à la repentance, mais vers un peuple qui se complaisait tellement dans ses péchés qu’il n’avait aucun désir d’entendre quelque chose sur Dieu ou sur ce que l’homme de Dieu avait à leur dire. Jérémie va prêcher pendant cinquante ans dans cette ambiance, et nous ne trouvons aucun passage qui mentionne que, suite à son message, il y a eu une seule personne qui se soit convertie.

6. Jérémie a été emprisonné par le roi Sédécias parce que le roi n'a pas approuvé la prédication de Jérémie (Jer.32:2-3)

On peut comprendre que Jérémie n’était pas l’homme le plus populaire en Israël. Il sera arrêté et jeté en prison par le roi de Juda Sédécias pour avoir prêché la vérité (Jér.32:1-5). Malheureusement, nous pouvons croire que ces jours risquent de se répéter à notre époque de grande décadence dans l’Eglise de Jésus-Christ et dans le monde.

Frères et sœurs, on ne retrouve pas seulement le péché dans le monde, il est aussi entré dans l'Eglise. Dans nos Eglises, il y a un comportement qui ressemble étrangement au comportement que nous voyons dans le monde, et Dieu s'apprête à porter un jugement. Il faut être aveugle pour ne pas voir que le jugement de Dieu s'en vient. Dieu ne peut pas continuer à tolérer ce qui se passe dans le monde et ce qui se passe dans son Eglise. L'apôtre Pierre nous dit qu'avant de "faire le ménage" à l'extérieur, Dieu va d'abord régler les problèmes dans son Eglise.

Le Seigneur a dit qu'à la fin des temps, ce serait comme à l'époque de Noé où les gens cherchaient le plaisir et à s'amuser. Le message de Noé ne portait pas de fruit, parce que les gens ne voulaient rien savoir de ce qu'il disait. Il en est de même aujourd'hui, les gens préfèrent vivre dans le péché que de bénéficier de la grâce de Dieu. Et dans le passage de Jérémie que nous voyons ce matin, on est exactement dans le même contexte. Quelle foi et quel courage Jérémie avait en son Dieu pour continuer à prêcher ce message au peuple d'Israël et au peuple de Juda pour les ramener dans les voies de Dieu, alors qu'il était rejeté.

7. Pourtant, après la chute de Jérusalem, où plusieurs membres du peuple furent tués ou amenés en captivité, le prophète ne se réjouira pas et il ne commencera pas à leur faire la morale en disant: "Je vous l'avais bien dit"

Au lieu de cela, nous pouvons lire dans les cinq chapitres du livre des Lamentations que le prophète Jérémie avait le cœur brisé et qu’il souffrait avec eux.

Après avoir enduré une vie comme la sienne, après avoir été rejeté, détesté, après avoir subi la moquerie, été emprisonné, ignoré, après avoir vu sa Jérusalem bien-aimée saccagée, profanée et détruite, après avoir vécu l'horreur de la guerre, la brutalité de l'ennemi et les affres de la faim, Jérémie était encore capable de se tenir debout parmi les décombres de la ville, à travers les corps des morts qui jonchaient le sol, et de hausser la voix en louant Dieu pour sa grande fidélité à l’égard de son peuple.

Comment cela était-il possible? Comment Jérémie avait-il pu tenir le coup malgré les nombreuses épreuves et les nombreux problèmes qu’il avait connus tout au long de son ministère? Son secret, c’est que Jérémie avait une juste compréhension de la réalité de qui était Dieu! Il savait que peu importe si les choses allaient bien ou si tout s'effondrait, Dieu serait toujours Dieu et que Dieu serait éternellement fidèle à son peuple.

Il a dit: "Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l'espérance. Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme. Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande Eternel! Je le dis: l'Éternel est mon trésor, mon partage. Voilà pourquoi je veux espérer en lui. L'Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, pour celui qui le cherche. Il est bon d'attendre en silence le secours (la délivrance) de l'Éternel" (Lam.3:21-26). Jérémie était encore capable de garder espoir lorsqu’il faisait face à une situation désespérée, parce qu'il croyait en la fidélité de son grand Dieu.

Comme Jérémie, nous traversons tous des moments où nous avons l’impression que tout semble s'effondrer dans notre vie. Quand nous traversons ces moments difficiles, nous avons aussi besoin d’avoir la certitude que nous pouvons compter sur la fidélité de Dieu! Heureusement, la Bible donne une preuve accablante de la fidélité immuable de notre grand Dieu. Le mot "fidélité" au verset 23 parle de "celui qui respecte ce qu’il a promis".

Dans l’Ancien Testament, le mot "fidélité" parle de "fermeté" de "constance" et de "stabilité". Ce mot décrit Dieu comme étant Celui en qui nous pouvons avoir confiance. Nous pouvons être sûrs que, face aux tempêtes, aux épreuves et aux vallées de la vie que nous devons affronter, Dieu se montrera toujours ferme et fidèle envers nous. Pour le dire très simplement, vous pouvez compter sur le Seigneur!

Je voudrais m’arrêter sur ce passage et examiner trois mots importants dans ces versets qui nous disent pourquoi Jérémie a pu proclamer: "Ah! que ta fidélité est grande!" Remarquez ce que ces mots nous enseignent au sujet de la grande fidélité sans faille du Dieu du croyant.

I- DANS SA GRACE, DIEU EST FIDELE (Lam.3:22a)

Le mot "miséricorde" est traduit plus de trente fois dans l'Ancien Testament par le mot "bonté". Ce mot renferme les mots "amour, grâce, miséricorde, fidélité, bonté et attachement". Ce mot met en lumière le fait que Dieu est "en amour" avec les êtres humains. Nous trouvons son équivalent dans le Nouveau Testament par "l’amour de Dieu" et "Dieu dans sa grâce".

Jérémie semble se souvenir que c'est par pure grâce que Dieu a libéré les Israélites de l’esclavage dont ils étaient l’objet en Egypte. Il semble se rappeler que c’est aussi dans sa grâce que Dieu avait continué à se garder un peuple racheté malgré leurs chutes et leurs mauvaises conduites.

Frères et sœurs, le premier de ces trois mots pour nous ce matin, c’est le suivant:

1. Dans sa grâce, Dieu nous sauve (Eph.2:1-4)

Il n’y a que la grâce de Dieu qui a pu nous toucher dans notre condition perdue: "Autrefois, vous étiez spirituellement morts à cause de vos fautes et à cause de vos péchés, dit l’apôtre Paul. Vous vous conformiez alors à la manière de vivre de ce monde; vous obéissiez au chef des puissances spirituelles de l’espace, cet esprit qui agit maintenant dans les hommes qui désobéissent à Dieu. Nous tous, nous étions aussi comme eux, nous vivions selon les désirs de notre propre nature et nous accomplissions ce que voulaient notre corps et notre esprit. A cause de ce que nous étions naturellement, nous étions destinés à subir le jugement de Dieu comme les autres."

Nous ne pouvions pas aller à Dieu, alors Dieu est venu à nous. Il est venu dans la personne du Seigneur Jésus-Christ pour mourir pour nos péchés. Maintenant que vous avez été rachetés à un si grand prix: "Ayez entre vous les sentiments qui viennent de Jésus-Christ: Il possédait depuis toujours la condition divine, mais il n’a pas estimé qu’il devait chercher à se faire de force l’égal de Dieu. Au contraire, il a de lui-même renoncé à tout ce qu’il avait et il a pris la condition de serviteur. Il est devenu semblable aux hommes, il a paru dans une situation d’homme; il a accepté de vivre dans l’humilité et s’est montré obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix" (Phi.2:5-8).

Il est venu dans la personne du Saint-Esprit pour nous attirer vers Dieu afin que nous puissions être sauvés. Jésus a dit à ses disciples : "Il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, celui qui doit vous aider, le consolateur, ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde qu’ils se trompent au sujet du péché, au sujet de ce qui est juste et au sujet du jugement de Dieu, parce qu'ils ne croient pas en moi; au sujet de ce qui est juste, parce que je vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus; au sujet du jugement, parce que le chef de ce monde est déjà jugé" (Jn.16:7-11). "Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’y conduit, et moi, je le ramènerai de la mort à la vie au dernier jour" (Jn.6:44).

2. Dans sa grâce, Dieu nous garde, il nous protège

La grâce ne nous a pas seulement touchés quand nous étions perdus dans le péché, mais elle nous protège en tant que personne sauvée. Il peut nous arriver de chuter. Il peut nous arriver de nous éloigner de Dieu, au point qu'il n’est plus le premier dans nos vies, et si notre salut dépendait du seul fait de demeurer fidèles à Dieu, il n’y a personne qui pourrait être sauvé.

C’est par grâce que nous sommes sauvés et c’est par cette même grâce que nous sommes gardés: "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, (accordé une vie nouvelle) en ramenant Jésus-Christ de la mort à la vie. Nous avons ainsi une espérance vivante et nous pouvons nous réjouir des biens que Dieu réserve aux siens. Ce sont des biens qui ne peuvent ni se gâter, ni se salir, ni perdre leur éclat. Dieu les réserve dans les cieux pour vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut, prêt à être révélé dans les derniers temps!" (1Pi.1:3-5).

"Quand la conduite d’un homme lui plaît, l'Éternel lui donne d’avancer avec assurance dans la vie. Si cet homme vient à tomber, il ne reste pas à terre, car l'Éternel lui prend la main. J'ai été jeune, j'ai vieilli; et je n'ai point vu le juste abandonné, ni ses enfants réduits à mendier leur pain. Tous les jours il est compatissant, et il prête généreusement; et ses enfants sont bénis. Détourne-toi du mal, fais le bien, et possède à jamais ta demeure. Car l'Éternel aime la justice, et il n'abandonne pas ses fidèles" (Ps.37:23-28).

David a fait cette prière: "Ô Dieu, garde-moi, c’est à toi que j’ai recours" (Ps.16:1). Le verbe "garder" que David utilise dans ce verset est synonyme de "préserver" qui est plus particulièrement associé avec l’idée suivante: "Seigneur, mets une barrière autour de moi, un mur de protection. Garde-moi et conduis-moi. Observe chacun de mes mouvements, mes allées et venues."

David croyait vraiment que Dieu garde ceux qui sont fidèles. Et l’Ecriture nous montre à de nombreuses reprises que David a été gardé et préservé tout au long de sa marche avec Dieu. Cet homme béni a déclaré: "Je regarde vers les montagnes : Y a-t-il quelqu’un qui pourra me secourir? Pour moi, le secours me vient de l’Eternel qui a fait le ciel et la terre. Qu’il te préserve des faux pas, qu’il te garde sans se relâcher! Lui qui garde Israël sans se relâcher, sans dormir, il te gardera, il restera à tes côtés comme une ombre protectrice. Ainsi pendant le jour le soleil ne te nuira pas, ou la lune pendant la nuit. Le Seigneur préservera ta vie, il te gardera de tout mal. Oui, le Seigneur te gardera de ton départ à ton arrivée dès maintenant et toujours!" (Ps.121).

Le même mot hébreu pour "préserver" apparaît également au verset 3 de ce Psaume. Une fois de plus, David parle de la protection divine comme d’une barrière, d’un mur surnaturel de protection. Il nous assure que "Dieu garde les yeux sur toi, partout où tu vas".

Quand nous traversons des moments difficiles, nous avons aussi besoin d’avoir la certitude que nous pouvons compter sur la fidélité de Dieu! Jérémie était encore capable de garder espoir lorsqu’il faisait face à une situation désespérée, parce qu'il croyait en la fidélité de son grand Dieu.

Faisons nôtre la prière de Jérémie ce matin: "Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l'espérance. Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme. Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande Eternel! Je le dis: l'Éternel est mon trésor, mon partage. Voilà pourquoi je veux espérer en lui. L'Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, pour celui qui le cherche. Il est bon d'attendre en silence le secours (la délivrance) de l'Éternel" (Lam.3:21-26).

Frères et sœurs, "Dieu n’est pas au bout de son amour" (Lam.3:22). Réconfortez-vous par ces paroles: " Dans sa grâce, Dieu protège celui qui marche dans ses voies."