JESUS L’AMI DES PECHEURS (Luc 19:1-10)

(Prêché à Glain, le 28 octobre 2018) (Fête de la moisson) (Retranscrit dans un style parlé)

 

Je vous invite à tourner dans Luc 19, nous lirons les dix premiers versets.

 

"Jésus, après être entré dans Jéricho, traversait la ville. Il y avait là un homme appelé Zachée, c’était le chef des collecteurs d’impôts et il était riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais comme il était petit de taille, il ne pouvait pas le voir à cause de la foule. Il courut alors en avant et grimpa sur un arbre, un sycomore, pour voir Jésus qui passait par là. Quand Jésus arriva à cet endroit, il leva les yeux et dit à Zachée: Dépêche-toi de descendre, Zachée, car il faut que je loge chez toi aujourd’hui.  

 

Zachée se hâta de descendre, et le reçut avec joie. Tous ceux qui virent cela s’indignaient et disaient: Cet homme est allé loger chez un pécheur! Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit: Ecoute, Maître, je vais donner la moitié de mes biens aux pauvres, et si j’ai pris de l’argent à quelqu’un en le trompant, je vais lui rendre quatre fois autant.

 

Jésus lui dit: Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que cet homme est aussi un descendant d'Abraham. Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus."

 

Si j'avais un autre titre à donner à ce sermon, ce serait: "Ce Jésus si différent de nous."  Il est remarquable de voir l’excuse que notre Seigneur a utilisée pour être l’invité d’un pécheur qu’il voulait sauver. Le Seigneur Jésus est si différent de nous. Lui qui était sans péché, lui qui était Dieu, "Il s’est fait homme dans le but de venir chercher et sauver ceux qui étaient perdus" (Luc 19:10).

 

Je ne pourrais pas imaginer ni même concevoir l'apôtre Jean, Simon Pierre ou Paul de Tarse, faire référence à une supériorité quelconque en se faisant appeler "Fils de l’homme!"

 

Si cela avait été le cas, cela aurait été tout à fait inacceptable et inapproprié. Pourtant, lorsque le Seigneur Jésus fait référence à lui-même en tant que Fils de l’homme, il souligne ici d’où il vient. C’est Dieu lui-même qui vient habiter parmi nous: "... lui qui était si riche, il s’est fait pauvre pour nous, afin de nous enrichir par sa pauvreté" (2Cor.8:9)

 

De plus, Luc 19:10 identifie le Seigneur Jésus en montrant qu’il est véritablement devenu un homme comme nous: "Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus."

 

I- JESUS S’ADRESSE A TOUS LES HOMMES

 

Si jamais vous allez au Japon, une des choses les plus étranges que vous allez trouver, c’est que les images de notre Seigneur Jésus sont représentées par un Japonais.

 

Si vous regardez les cartes de Noël, la scène de Noël sera une scène japonaise. Et le petit garçon représentant Jésus sera un petit garçon japonais. Lorsque vous voyez cela pour la première fois, cela vous surprend parce que n’avez jamais pensé que Jésus puisse ressembler à un Japonais. Pourtant, c’est une belle illustration du génie même du ministère de notre Seigneur. Cela signifie que dans chaque langue et dans chaque parole qu’il prononce, il s’identifie à toute l’humanité.

 

Si nous étions d’origine américaine, nous penserions à lui comme étant un Américain. Si nous étions d’origine anglaise, comme étant un Anglais, tout comme un Russe pourrait penser à lui comme étant un Russe. L’Evangile du Fils de Dieu ne s’identifie pas à une seule nationalité, mais à toute l’humanité. Voilà pourquoi il a pu dire: "Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus "(Lc.19:10).

 

Une autre chose que nous découvrons dans l’Evangile, c’est que Jésus ne limite pas son message à une certaine classe de gens ni à ce qu’ils ont fait de mal dans la vie. Son message s’adresse à tous ceux qui veulent bien l’entendre et l’accepter.

 

Par exemple, dans l’Evangile de Jean au chapitre 4,  il est écrit que lorsque Jésus est arrivé dans une localité de Samarie appelée Sychar... il s’est assis au bord d’un puits, fatigué du voyage. Une Samaritaine vint pour puiser de l’eau et Jésus lui demanda à boire... Voyant qu’il était Juif, elle lui demanda comment il pouvait oser lui demander à boire, à elle qui était Samaritaine, car les Juifs n’avaient pas de relations avec les Samaritains. Il est écrit que lorsque les disciples revinrent de la ville où ils avaient acheté de la nourriture, ils furent étonnés de voir leur Maître parler avec une femme (v.27).

 

Dans la culture de cette époque, il était impensable de voir un Maître, un Rabbin ou un enseignant s’abaisser à parler avec une femme. Mais voilà, non seulement dans sa bienveillance infinie le Seigneur Jésus est devenu un homme (Phi.2:6-8; Hb.10:5-14), mais en tant que tel, il voulait parler à tout le monde, il a parlé à une femme et pas n’importe laquelle. Jésus a choisi une femme qui avait eu une vie assez tumultueuse, lorsque l’on pense qu’elle avait eu cinq maris et que l’homme avec lequel elle habitait maintenant n’était pas son mari (v.18). Cela démontre que le Seigneur Jésus a voulu exprimer sa sympathie à tous les êtres humains et à tous les peuples vivant sur la terre (Lc.19:10).

 

Voilà pourquoi nous pouvons dire que lorsque Jésus-Christ s’est offert en sacrifice pour que nos péchés soient pardonnés, il s’est sacrifié pour tous les hommes (1Jn.2:2).

 

Lorsqu’il a choisi ses douze disciples dans le groupe, il a choisi un collecteur d’impôts nommé Matthieu. A travers les petites notes qu’il prenait, à travers les registres qu’il tenait et dans les impôts qu’il recueillait, Jésus a vu en lui un futur écrivain de l'Évangile (Mat.9:9).

 

Lorsque nous lisons le Sermon sur la Montagne prononcé par le Seigneur Jésus, ses paroles ont été soigneusement recopiées par Matthieu, un collecteur d’impôts détesté et méprisé par la population juive (Mat.5:1 à 7:29).

 

Et cette histoire de Zachée que nous avons dans l'Evangile de Luc n’en est pas moins une illustration de la grande compassion que notre Seigneur manifestait à l’égard des gens partout où il passait (Lc.19:1-10).

 

Je n’ai pas besoin de vous rappeler le mépris que la population manifestait à l’égard d’un collecteur d’impôts. Premièrement, à cause de la nature même de l’emploi qui encourageait le collecteur d’impôts à pratiquer le vol, la fraude et même l’extorsion.  La façon dont les Romains avaient établi les choses était celle-ci: ils le donnaient au plus offrant. C’est ainsi que l’homme qui percevait les impôts était redevable envers le gouvernement romain de tout ce qu’il percevait. Le reste qu’il pouvait percevoir lui revenait de droit. Les collecteurs d’impôts étaient des gens méchants et malhonnêtes, ils formaient un groupe qui extorquaient les gens.

En Israël, ils étaient doublement méprisés, parce qu’un collecteur d’impôts juif à la solde des Romains venait rappeler au peuple de Dieu, c’est-à-dire à la descendance d’Abraham, que le joug de leur servitude était sur eux jour et nuit, et qu’ils étaient esclaves de César. Il est difficile pour nous de réaliser jusqu’à quel point les Israélites méprisaient et haïssaient les percepteurs d’impôts travaillant à la solde des Romains. 

Pouvez-vous imaginer maintenant le Seigneur Jésus passant dans la ville de Jéricho et demandant à être reçu dans la maison de l’un de ces collecteurs d’impôts méprisés et détestés? (Lc.19:5) Mais voilà, c’est le Seigneur et cela est très typique de lui. Il s’est identifié aux besoins de tous les hommes partout où il est passé.

 

Avez-vous déjà remarqué l'histoire inhabituelle qui suit immédiatement la fin du Sermon sur la montagne? Nous savons que le Sermon sur la montagne se termine à la fin du septième chapitre de Matthieu et le huitième chapitre commence comme ceci: "Jésus descendit de la montagne et de grandes foules le suivirent. Alors un lépreux s’approcha, se mit à genoux devant lui et dit: Maître, si tu le veux, tu peux me rendre pur" (Mat.8:1-2).

 

Chers amis, vous êtes-vous déjà demandé comment ce lépreux était arrivé jusqu’à Jésus? Avez-vous déjà pensé à cela? Quand le Seigneur est descendu de la montagne, les foules et les multitudes le pressaient de tous côtés, des milliers de personnes le suivaient. Et ce méprisable et dégoûtant lépreux en état de décomposition qui vivait parmi les tombeaux, dans les endroits sauvages, entre les fentes des rochers et dans les grottes, est apparu en marchant comme il pouvait directement vers Jésus. 

 

Il avait probablement le corps couvert d’ulcères et de traces de mutilation que l'on voit souvent chez les personnes affectées par la lèpre. Ces marques sont causées parce que les nerfs sont endommagés et qu’il en résulte une complète insensibilité. Le malade, n’ayant plus de sensations dans les mains, se blesse ou se brûle facilement. Les lésions génèrent des infections, mais, vu le manque de sensibilité à la douleur, elles ne sont pas vraiment prises au sérieux par le patient. L’infection peut alors se développer sans encombre et conduire jusqu’à l'amputation d'un membre.

 

Avez-vous déjà pensé comment il a pu arriver jusqu’à Jésus? Imaginez, partout où ce lépreux marchait, peu importe où il allait, il devait porter des vêtements déchirés, avoir la tête nue, se couvrir la barbe, et crier: Impur! Impur!" (Lév.13:45). Et partout où il marchait, il y avait ce cercle effrayant et élargi autour de lui qui reculait, reculait et reculait. Certains leur lançaient même des pierres pour qu’ils s’éloignent. Et quand il pénétrait à l’intérieur de cette foule, les gens criaient: "Un lépreux, un lépreux." Mais ce lépreux a continué à marcher pour s’approcher de Jésus et c’est ainsi qu’il s’est retrouvé à ses pieds.

 

Vous êtes-vous demandé pourquoi le Seigneur Jésus ne l’a pas repoussé, pourquoi le Seigneur Jésus n’a-t-il pas fui comme les autres?

 

Matthieu écrit que "le lépreux s’est approché de Jésus". Si la foule s’est éloignée de ce lépreux en le voyant, le Seigneur Jésus, lui, ne l'a pas fait. Ce que ce lépreux a demandé au Seigneur nous encourage nous aussi à faire de même: "Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur" (Mat.8:2).

 

Le Seigneur va alors faire quelque chose. Il est écrit que "le Seigneur étendit la main et le toucha" (Mat.8:3). Pourquoi? J’imagine, j’essaye de voir et d’entendre cette grande foule retenir son souffle lorsque le Seigneur a touché cet homme malade et repoussant, traînant son corps en train de se décomposer. Pourquoi? Chers amis, c’est déjà la moitié du remède dont il avait besoin. Ce lépreux avait oublié à quoi ressemblait la chaleur d’une main humaine. "Jésus étendit la main, le toucha et dit: Je le veux, sois pur! Aussitôt l’homme fut purifié de sa lèpre" (Mat.8:3)

 

Voilà, c’est notre Seigneur. Qu’il s’agisse d’un collecteur d’impôts corrompu et méprisé (Lc.19:1-5), qu’il s’agisse d’un pauvre lépreux répugnant et repoussant (Mat. 8:1-3), ou la Samaritaine ayant vécu une vie assez tumultueuse (Jn.4:18), ils sont tous égaux aux yeux du Seigneur Jésus et il les aime tous de la même façon peu importe ce qu’ils ont pu faire dans la vie, parce que Jésus est l’ami des pécheurs (Mat.11:19: Lc.7:34;19:10).  

 

Cela m’amène à mon deuxième point:

 

II- JESUS ETAIT TELLEMENT DIFFERENT DANS SA FACON DE TRAITER LE PECHE

 

De quelle façon devons-nous faire face au péché? Quelle devrait être notre attitude? Et comment devons-nous réagir face au péché?

 

Eh bien, il y a trois façons de réagir:

 

La première façon : exercer une très grande sévérité à l’égard du pécheur

 

Pensez à cette femme qui avait été prise en flagrant délit d’adultère dans Jean 8:3-5: "Les maîtres de la loi et les Pharisiens avaient amené cette femme devant tout le monde et la placer devant Jésus en lui disant : Maître, cette femme a été surprise au moment même où elle commettait un adultère. Moïse nous a ordonné dans la loi de tuer une telle femme à coups de pierre."

 

Frères et sœurs, malheureusement dans certaines églises, il arrive qu'on trouve des gens qui sont tellement durs et si critiques à l’égard des manquements de certains et qui aiment pratiquer la loi. Il m’est arrivé de dire au Seigneur: "Si jamais il m’arrivait de tomber, ne me place pas devant ce genre de personnes qui sont tellement dures et si impitoyables. Seigneur, j’aimerais mieux tomber entre les mains des prostituées, des propriétaires de bar et des contrebandiers plutôt que tomber entre les mains rigides et critiques des Pharisiens. 

 

La deuxième façonc’est l’autre extrême

 

Il y a ceux qui regardent le péché sans ressentir ni être persuadés de sa gravité, et qui se montrent laxistes, voire même ultra-libéraux. Ce fut le cas pour le grand-prêtre Héli qui, sachant que ses deux fils Hophni et Phinées commettaient d’horribles péchés à la face du peuple, les laissa faire. Un terrible châtiment fut annoncé à Héli et à sa famille (1Sam.2:27-34). Nous pouvons être tellement laxistes et tellement libéraux dans notre attitude à l'égard du péché que nous ne cherchons même pas à le réprimander.

 

Enfin, il existe une troisième attitude: celle de l’Esprit du Seigneur Jésus et de son appel

 

Il n'a jamais abaissé les normes établies par Dieu, jamais. Il a demandé ceci à ceux qui lui appartiennent: "Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait" (Mat.5:48).

 

Frères et sœurs, il n'y a pas de code moral ni de code d'éthique sur cette terre qui soit comparable au Sermon sur la montagne dans Matthieu 5:1 à 7:29. C'est blanc, c’est pur comme la neige qui tombe sur les plus hautes montagnes du monde. Et pourtant, le Seigneur ne faisait qu’un avec les prostituées, les voleurs et les parias qui aimaient venir l’entendre et qui s’approchaient près de lui.

 

Voilà pourquoi les pharisiens le regardaient et disaient entre eux: "Regardez-le, regarde-le. Il doit être comme l'un d’entre eux. Il doit être lui-même un enfant du diable, parce que la plupart des pécheurs n’aiment pas la compagnie des gens à qui on n'a rien à reprocher." 

 

Mais voilà, avec toute la pureté, la simplicité de son message et les normes élevées de sa prédication, Jésus voyait non seulement les pécheurs insister pour l'entendre parler, mais il voyait les foules s’entasser autour de lui (Mat.5:1-2). Cela ne le dérangeait pas d’avoir la réputation d’être "l’ami des collecteurs d’impôts et des autres gens de mauvais réputation" (Mat.11:19). Pourtant, ce qui est remarquable, ce qui est inhabituel et ce qui est béni, c’est ce que le Seigneur Jésus a dit: "Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui a été perdu" (Mat. 18:11; Lc.19:10).

 

Et cela me mène à ce dernier point:

 

III- LES PRINCIPALES PREOCCUPATIONS DU SEIGNEUR JESUS

 

Il n'est pas venu exercer un ministère auprès de ceux qui ont dit qu'ils pouvaient voir, mais il est venu exercer un ministère auprès des aveugles. Il n'est jamais venu exercer un ministère auprès de ceux qui ont dit: "Nous allons bien." Il est venu en tant que médecin bien-aimé pour soigner ceux qui étaient malades. Et il n'est jamais venu pour sauver ceux qui sont justes, mais il est venu pour sauver ceux qui reconnaissent et confessent qu’ils sont des pécheurs.

 

Cela signifie donc qu'Il est venu exercer la bonté et la grâce de Dieu même envers moi et même envers vous, "parce que le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus, ce qui était perdu" (Mat.18:11; Lc.19:10).

 

Le Seigneur aurait pu utiliser beaucoup de moyens et de méthodes pour sauver ceux qui étaient perdus. Par exemple, il aurait pu résumer des sermons qui parlent des pécheurs et les faire parvenir dans toutes les boîtes aux lettres ou même sur internet comme nous le faisons aujourd’hui. Il aurait pu se placer au sommet d’une montagne et adresser des paroles aux gens. Je suppose qu’il aurait pu, et je pense qu’il aurait pu faire encore beaucoup de choses à distance concernant le pécheur.

 

C'est exactement ce qu'il a fait. Il est venu dans la ville où habitait le pécheur. Il y avait là un homme qui s’appelait Zachée et qui était grimpé sur un arbre. Quand Jésus arriva à cet endroit, il a levé les yeux et a appelé ce pécheur par son nom. Avez-vous déjà pensé comment il connaissait son nom? Il a parlé à Zachée comme s’il le connaissait depuis toujours. 

 

Pourtant, Zachée ne l’avait jamais vu auparavant et Jésus n’avait jamais vu Zachée avant ce jour-là. Et cet homme de petite taille a couru en avant où Jésus devait passer et il a grimpé sur un arbre, un sycomore afin de pouvoir baisser les yeux juste pour voir à quoi ressemblait Jésus.

 

Mais quand Jésus arriva à cet endroit, il leva les yeux et il l'appela par son nom, comme s'il l'avait connu toute sa vie, en lui disant: "Dépêche-toi de descendre, Zachée, car il faut que je loge chez toi aujourd’hui" (v.5). "Je suis en route pour Jérusalem et je ne passerai plus jamais dans la ville de Jéricho. Je suis en route pour le mont du Calvaire. C’est à cet endroit que j’offrirai ma vie en sacrifice pour toi. Dépêche-toi donc de descendre."

 

C’était la façon de faire de Jésus avec un pécheur. Etendre la main, frapper à sa porte, rompre du pain à table et prononcer des paroles qui l’interpelleraient, et ce, avec amour et affection. Jamais il n'a cherché à démontrer sa grande connaissance, jamais il n'a parlé de façon abstraite, jamais il n’est tombé dans le piège de raisonner, et jamais il n'a voulu donner un cours de théologie au pécheur qui se trouvait devant lui. Non, son message était simple. Zachée l’a entendu lui dire: "Mon ami Zachée, je dois m’arrêter aujourd’hui dans ta maison." 

 

Est-ce que le message de Jésus ressemble à ceux que nous entendons dans nos Eglises? Rappelez-vous l’image qu’il utilise dans Apocalypse: "Ecoute, je me tiens à la porte et je frappe, si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je mangerai avec lui, et il mangera avec moi" (Apo.3:20)

 

Jésus termine cette rencontre avec Zachée en disant: "Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu" (Lc.19:10).

 

C'est comme si Jésus disait à tous ceux qui étaient présents dans cette maison ce jour-là et à quiconque entendraient ces paroles: "Ce qui est arrivé à Zachée peut vous arriver à vous aussi!"

 

Et c’est encore vrai aujourd’hui. Si votre vie manque de sens, si vous avez perdu espoir, si tout ce que vous avez essayé vous a laissé abattu, découragé, désillusionné et en quête de plus, alors Jésus est la réponse pour vous.

 

Vous n’avez pas besoin de grimper sur un arbre pour le rencontrer, tout ce que vous avez à faire, c’est de répondre à son appel et de venir à lui maintenant. Si vous le faites et si vous le recevez, il sauvera votre âme. Etes-vous sauvé? Désirez-vous être sauvé? Faites ce qu’il vous dit aujourd’hui!

 

Même si vous êtes sauvé et que vous vivez en dehors de la volonté de Dieu, venez à lui. Si vous voulez seulement vous incliner à ses pieds et dire: "Merci de t'être arrêté à l'endroit où j’étais ce jour-là et de m’avoir sauvé!" puis venez à lui!

 

Zachée a répondu à l’appel du Seigneur, le voulez-vous, vous aussi?