JE SUIS RESPONSABLE
(Prêché à Glain dimanche, le 29 janvier 2017 par Paolo VASTA) (Retranscrit dans un style parlé)
Ce matin, j'aimerais partager avec vous quelques réflexions sur la notion de responsabilité. Qu'entend-on par "être responsable"?
Par exemple, si on confie une tâche ou une mission à quelqu'un, on dit de lui qu'il est responsable; et qu'il devra répondre de cette mission ou de l'affaire qui lui est confiée, parce que le mot responsable vient du mot "répondre de".
Lorsque cette mission est une réussite, tout le monde veut bien être responsable, par contre, si cette mission est un ratage complet, il n'y a plus personne pour assumer cette responsabilité.
Dernièrement dans l'actualité, on a beaucoup entendu parler de différentes commissions d'enquête parlementaire. Qu'est-ce que c'est? C'est un comité de parlementaires qui enquêtent pour découvrir des responsabilités dans une affaire qui a mal fonctionné. Il y a eu la commission suite aux attentats de Bruxelles pour savoir qui était responsable de tout ce qui est arrivé. Il y a aussi la commission pour le Kazakhgate qui fait référence à plusieurs affaires politiques financières internationales. Et aujourd'hui, on demande une commission pour le scandale Publifin. Bref, on veut savoir qui est responsable de tous ces dysfonctionnements. Je me suis aussi souvenu de la commission qui avait été mise en place dans l'affaire Dutroux, il y a vingt ans. Qu'est-ce qui s'est dégagé de tout cela? C'est que parmi tous les responsables, en fait, il n'y a personne qui soit responsable.
Ne leur jetons pas trop vite la pierre, parce que nous sommes tous comme ça. Cette tentation de nous justifier à tout prix, de nous décharger d'une faute sur un autre, nous l'avons tous et cela ne date pas d'hier.
Déjà au Jardin d'Eden, vous savez ce qui s'est passé : Adam et Eve ont désobéi, ils ont mangé le fruit défendu, et Dieu vient demander des comptes pour savoir qui est responsable.
Lisons ce passage dans Genèse 3:9-13 : "Mais l'Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit : Où es-tu? Il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. Et l'Éternel Dieu dit : Qui t'a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger? L'homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé. Et l'Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit : Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé."
La réponse d'Adam est très grave quand il dit : "La femme que tu as mise auprès de moi." Finalement, il sous-entend que ce n'était peut-être pas une bonne idée de la part de Dieu de lui avoir donné Eve et que ça aurait peut-être été mieux de rester tout seul, car rien de tout ça ne se serait passé sans Eve. Voilà comment Adam se décharge de sa responsabilité.
La réponse d'Eve sous-entend que, puisque le serpent est un séducteur, eh bien, il est logique qu'elle ait été séduite et qu'elle n'ait donc aucune responsabilité. Je ne sais pas, mais peut-être qu'Eve a pensé et qu'elle n'a pas osé dire à Dieu : "C'est quand même dommage que tu aies laissé traîner un serpent dans ce magnifique paradis terrestre dans lequel nous vivons. Qu'est-ce qu'un serpent faisait là?"
En posant la question à Adam et Eve, Dieu leur a laissé la possibilité de se repentir et de reconnaître leur responsabilité, mais vous remarquerez que l'Eternel ne demande pas au serpent pourquoi il a fait cela, parce que c'est évident.
Bref, ce n'était la faute de personne, mais c'était presque la faute de Dieu; et Adam et Eve ont préféré tenter de se disculper en accusant quelqu'un d'autre.
Je me suis rappelé de deux passages dans la Parole de Dieu qui illustrent bien cette tendance que nous avons à essayer de fuir notre responsabilité.
Concernant le contexte du premier passage que nous allons lire, je rappelle que le prophète Samuel a dit à Saül d'attendre son retour dans sept jours et de ne faire ni sacrifice ni holocauste tant qu'il n'est pas revenu, et Saül semble être d'accord. Et puis, les Philistins se sont rassemblés pour combattre Israël et devant la multitude des soldats philistins, le peuple d'Israël commence à avoir peur et à paniquer. Saül, lui aussi, a peur que son peuple se disperse et il a peur de se retrouver tout seul devant les Philistins. Et comme Samuel n'arrive pas, il décide de quand même offrir les sacrifices qui étaient nécessaires avant tout combat pour implorer la protection de l'Eternel.
Et puis, Samuel revient, et il demande des comptes à Saül : "Comme il achevait d'offrir l'holocauste, voici, Samuel arriva, et Saül sortit au-devant de lui pour le saluer. Samuel dit : Qu'as-tu fait? Saül répondit : Lorsque j'ai vu que le peuple se dispersait loin de moi, que tu n'arrivais pas au terme fixé, et que les Philistins étaient assemblés à Micmasch, je me suis dit : Les Philistins vont descendre contre moi à Guilgal, et je n'ai pas imploré l'Éternel! C'est alors que je me suis fait violence et que j'ai offert l'holocauste. Samuel dit à Saül : Tu as agi en insensé, tu n'as pas observé le commandement que l'Éternel, ton Dieu, t'avait donné" (1Sam.13:10-13).
Dans sa réponse, Saül se dégage déjà de sa responsabilité : "… le peuple se dispersait... tu n'arrivais pas..." C'est le peuple qui se dispersait, et toi, Samuel, si tu étais arrivé un peu plus tôt, ça ne serait pas arrivé. Il dit aussi : "Je me suis fais violence... " en d'autres mots, c'est vrai que j'ai pris la responsabilité de le faire, mais je ne le voulais pas.
Le second passage que nous allons lire se trouve un peu plus loin, et c'est aussi une scène intéressante. Par la bouche de Samuel, Saül et son armée ont reçu l'instruction d'aller conquérir une ville, de la raser complètement, de ne toucher à rien et de ne profiter de rien; même le bétail devait être tué et brûlé. Ils vont donc attaquer la ville, mais le peuple voit de beaux agneaux et de beaux bœufs bien gras, et il se dit que c'est dommage de perdre tout cela. Alors le peuple récupère tout ce qu'il y a de bon en supprimant tous les animaux chétifs et malades.
Samuel revient et, encore une fois, il demande des comptes à Saül : "Samuel se rendit auprès de Saül, et Saül lui dit : Sois béni de l'Éternel! J'ai observé la parole de l'Éternel. Samuel dit : Qu'est-ce donc que ce bêlement de brebis qui parvient à mes oreilles, et ce mugissement de bœufs que j'entends? Saül répondit : Ils les ont amenés de chez les Amalécites, parce que le peuple a épargné les meilleures brebis et les meilleurs bœufs, afin de les sacrifier à l'Éternel, ton Dieu; et le reste, nous l'avons dévoué par interdit" (1Sam.15:13-15).
Saül essaye de se justifier en disant : "Les belles bêtes ont été gardées non pour les manger, mais pour les sacrifier à ton Dieu." Et Samuel, qui n'est pas dupe, lui dit : "Arrête, tu t'enfonces." Samuel voit bien que Saül essaye de fuir sa responsabilité en tant que roi et en tant que serviteur de Dieu.
Saül essaye de se disculper, mais il voit que ça ne marche pas quand il entend ce que Samuel lui dit : "Pourquoi n'as-tu pas écouté la voix de l'Éternel? Pourquoi t'es-tu jeté sur le butin, et as-tu fait ce qui est mal aux yeux de l'Éternel? Saül répondit à Samuel : J'ai bien écouté la voix de l'Éternel, et j'ai suivi le chemin par lequel m'envoyait l'Éternel. J'ai amené Agag, roi d'Amalek, et j'ai dévoué par interdit les Amalécites; mais le peuple a pris sur le butin des brebis et des bœufs, comme prémices de ce qui devait être dévoué, afin de les sacrifier à l'Éternel, ton Dieu, à Guilgal (vv.19-21).
Et Samuel continue en disant : "L'Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Éternel? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers... Puisque tu as rejeté la parole de l'Éternel, il te rejette aussi comme roi" (vv.22-23).
Lisons maintenant la suite : "Alors Saül dit à Samuel : J'ai péché, car j'ai transgressé l'ordre de l'Éternel, et je n'ai pas obéi à tes paroles; je craignais le peuple, et j'ai écouté sa voix. Maintenant, je te prie, pardonne mon péché, reviens avec moi, et je me prosternerai devant l'Éternel. Samuel dit à Saül : Je ne retournerai point avec toi; car tu as rejeté la parole de l'Éternel, et l'Éternel te rejette, afin que tu ne sois plus roi sur Israël" (vv.24-26).
C'est vrai qu'ici, Saül reconnaît finalement sa responsabilité, mais je suis convaincu que Samuel comprend qu'il ne s'agit pas d'une vraie repentance. En fait, Saül a peur des conséquences et de la colère de Dieu, et, contraint et forcé, il "reconnaît" sa responsabilité.
Souvent nous aussi, nous préférons nous décharger de notre responsabilité en impliquant soit quelque chose d'autre, ou un événement, soit une autre personne. Et on ne le fait pas seulement lorsqu'il s'agit de répondre d'un travail qui nous a été confié, mais aussi, et c'est ce qui m'intéresse aujourd'hui, quand nous essayons de nous justifier d'un mauvais comportement.
Nous connaissons tous cette formule "Il m'a énervé", au lieu de dire "J'ai manqué de patience, je me suis laissé emporter". Pourquoi un tel agissement, pourquoi n'aimons-nous pas reconnaître notre responsabilité?
Il y a bien sûr l'orgueil. Il y a aussi la peur des conséquences, comme c'est le cas ici pour Saül. Mais il y a aussi le fait qu'on n'aime pas ressentir cette tristesse qui nous envahit quand on prend conscience que nous sommes responsables de quelque chose ou de notre mauvais comportement, parce que cette tristesse qui provoque un sentiment de culpabilité est assez désagréable.
D'ailleurs, dans notre société moderne, il y a une tendance qui nous encourage à éviter à tout prix ce désagrément de nous sentir responsables de quelque chose, parce que cela peut "nuire à notre épanouissement personnel"... Certains psy, et il y en a certainement des bons, préfèrent nous convaincre que nous sommes des victimes et non des acteurs (du verbe agir). Le rôle de victimes est plus agréable parce que, quand nous sommes une victime, les gens se montrent gentils et complaisants.
Pourtant la Parole de Dieu nous enseigne que la tristesse causée par un sentiment de culpabilité, c'est-à-dire lorsqu'on prend conscience de sa responsabilité, peut être salutaire. Mais attention, pas n'importe quelle tristesse, parce qu'il y a deux tristesses.
Lisons 2 Corinthiens 7:9-10 : "Je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage. En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort."
Dans ce passage, Paul fait la distinction entre deux tristesses, il y a la tristesse selon le monde et la tristesse selon Dieu. Lorsque le monde vous accuse de telle ou telle chose, il vous pousse au remords, à la dépression et au découragement. Par contre, lorsque c'est le Saint-Esprit qui vous interpelle, lorsqu'il vous fait prendre conscience de votre responsabilité, ça, c'est la tristesse selon Dieu. Le Saint-Esprit nous dira : "Oui, tu essayes de justifier ton mauvais comportement, mais n'est-ce pas plutôt parce que tu as manqué de patience ou de compassion?"
Donc, quand nous sommes attristés selon Dieu, selon le Saint-Esprit, au lieu de nous pousser à être déprimés ou à avoir ce sentiment de remords qui nous pénalise, au contraire, nous serons poussés à nous améliorer.
C'est important de reconnaître notre responsabilité et d'arrêter de nous justifier, même si cela nous cause un sentiment désagréable. Pourquoi? Parce que cela nous fait progresser dans notre vie de tous les jours et dans nos relations avec les autres.
En tant qu'enfants de Dieu, nous avons une responsabilité énorme, nous avons la responsabilité de rendre toujours un bon témoignage digne du Seigneur. Contrairement à ce que la société d'aujourd'hui peut enseigner, pour un enfant de Dieu, rien ne peut justifier un mauvais comportement. Certes on peut expliquer et on peut comprendre pourquoi on se comporte mal, mais jamais on ne peut justifier un mauvais comportement.
Je pense que si on arrête de toujours nous justifier et si on part toujours de ce principe-là, avec l'aide du Seigneur, bien sûr, cela nous aidera à progresser dans notre vie spirituelle, dans notre relation avec le Seigneur et dans la sainteté.
Avant de poursuivre, je veux dire que je ne suis pas contre les psys, mais je pense qu'il y a certaines choses auxquelles nous devons faire attention avec eux.
Il y a une dizaine d'années, lorsque j'étais en dépression, je consommais de l'alcool, des médicaments et je faisais des choses dont je ne suis pas très fier aujourd'hui. Donc à l'époque, les psys que j'ai consultés m'ont dit qu'il fallait trouver la cause de mon comportement. Certains disaient qu'à cause de la pression au travail et du stress, eh bien, c'était normal que je me comporte de cette manière. Tout comme Eve qui a été séduite par le serpent, eh bien, c'était logique et normal qu'elle se laisse séduire. On m'a dit aussi que c'était à cause de mon entourage. D'autres ont recherché dans mon enfance ce qui aurait pu expliquer mon attitude.
Il y a malgré tout de bons psys, et j'en ai consulté un à qui j'ai raconté tout ce que ses confrères avaient exprimé concernant mon travail, mon enfance... A la suite de quoi ce psy m'a dit : "Et si vous cessiez d'incriminer tout le monde? parce que moi, c'est vous que je dois soigner et pas les autres. Prenez conscience que c'est vous qui faites ce que vous faites et que ce n'est pas les autres. Prenez conscience que vous devez prendre la décision de changer de comportement et d'arrêter de faire ce que vous faites."
Je n'ai pas voulu revoir ce psy parce que ses confrères, eux, me cajolaient, me dorlotaient, tandis que lui essayait de me faire prendre conscience de ce qui n'allait pas chez moi. Avec le recul, pas tout de suite, j'ai compris que ce psy avait raison, que c'était moi qui étais responsable de ce que je faisais et que c'était à moi de prendre la décision de cesser de faire ce que je faisais.
Pour justifier un mauvais comportement chez leurs patients, certains psys prétendent que c'est parce qu'ils ont manqué d'affection, et d'autres diront que c'est parce qu'ils ont eu trop d'amour. En résumé, c'est toujours à cause des autres. Mais moi, d'après mon expérience personnelle, je peux vous dire que c'est n'est qu'à partir du moment où j'ai pris conscience que c'était moi qui étais responsable de ce que je faisais, que j'ai cessé de me trouver des excuses et que j'ai cessé de reporter ma faute sur les autres.
A ce moment-là, avec l'aide de Dieu, j'ai écouté le Saint-Esprit qui m'a fait prendre conscience que j'étais responsable de mon comportement et que ce n'était pas la faute des autres. Bien sûr que ça ne fait pas plaisir et que ce n'est pas agréable de réaliser que nous sommes responsables, mais c'est la vérité. Le Saint-Esprit nous conduit dans la vérité et c'est toujours pour notre bien.
Chers amis, cessons de nous trouver des excuses et des prétextes. Cessons de refouler notre propre responsabilité sur les autres et cessons de dire "C'est mon caractère... Je suis fait comme ça... C'est plus fort que moi..." Je suis convaincu que ce n'est pas une fatalité et que, avec l'aide du Seigneur et du Saint-Esprit, nous sommes capables de changer tout en gardant notre personnalité. Si on prend comme objectif de vouloir ressembler à Jésus, on peut grandir dans la sainteté.
Arrêtons de nous voiler les yeux et de nous bercer d'illusions comme le monde moderne nous y encourage. La Parole de Dieu nous dit : "Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même (Jésus) est juste" (1Jn.3:7). Ne nous laissons pas séduire par le monde libéral dans lequel nous sommes et acceptons de reconnaître notre part de responsabilité, car c'est de cette manière que nous pouvons espérer nous améliorer en tant qu'enfants de Dieu.
Il faut aussi nous rappeler que dans le plan du salut de Dieu et de la vie éternelle, la première étape c'est que nous devons reconnaître notre culpabilité, notre responsabilité, et que nous devons nous repentir. Il faut reconnaître qu'à cause de moi et de mon péché, Dieu a dû donner son Fils Jésus pour moi. A cause de mon péché et de ma rébellion, j'ai poussé Dieu à devoir donner son Fils unique pour moi.
C'est vrai que le salut est gratuit, mais il dépend aussi de cette condition qui est d'accepter que nous avons cette responsabilité, et que Jésus est mort pour nous sauver.
Il faut reconnaître notre nature de pécheurs, mais il faut aussi nous repentir. Reconnaître, c'est une chose, mais se repentir, c'est une autre chose. Revenons à Saül. Nous avons lu qu'il avait bien reconnu avoir mal agi et avoir désobéi, mais il n'y avait aucune repentance dans son cœur. Quand on se repend, on dit : "Seigneur, c'est vrai, je suis un pécheur, mais ça me fait mal. Je ne veux pas rester comme ça, je me tourne vers toi et je veux que tu viennes à mon aide. Seigneur, viens à mon aide et sauve-moi."
Pour terminer, j'aimerais vous lire quelques versets du Psaume 32 qui est le Psaume que j'ai lu lors de mon baptême. Dans ce Psaume, David dit que tant qu'il se taisait (tant qu'il ne reconnaissait pas sa responsabilité), il n'était pas bien. Mais lorsqu'il a confessé son péché, bien évidemment Dieu lui a pardonné, et il a repris cette relation qu'il avait auparavant avec son Dieu.
"Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné! Heureux l'homme à qui l'Éternel n'impute pas d'iniquité, et dans l'esprit duquel il n'y a point de fraude! Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée; car nuit et jour ta main s'appesantissait sur moi, ma vigueur n'était plus que sécheresse, comme celle de l'été. Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité; j'ai dit : J'avouerai mes transgressions à l'Éternel! Et tu as effacé la peine de mon péché" (Ps. 32:1-5).
Prions : "Seigneur mon Dieu, je veux te demander pardon parce que c'est vrai que mon orgueil m'empêche souvent de reconnaître ma responsabilité. Seigneur, je te demande également pardon parce que lorsque je me comporte mal, j'implique les autres et je donne cette responsabilité à d'autres.
Seigneur, je te prie de me faire progresser dans la sainteté, de me donner la patience afin que je puisse me contrôler et ne pas me mettre en colère. Seigneur, que je puisse rendre un témoignage digne, édifiant et qui te donne gloire. Je te le demande au nom de ton Fils Jésus. Amen."