SECOUER LES SERPENTS (Actes 28:1-6)

(Prêché à Glain dimanche le 30 avril 2017)  (Retranscrit  dans un style parlé) JH/sa                               

 

INTRODUCTION

 

Dans ce passage, nous apprenons que Paul est en route pour Rome afin d’être jugé par César. Il passera plusieurs années en prison à Rome, et il mourra finalement en tant que fidèle martyr pour le Seigneur Jésus. Paul a été un témoin fidèle de la puissance transformatrice que le Seigneur Jésus-Christ avait accomplie dans sa vie.

 

Lorsque nous lisons le chapitre 27, nous voyons l’apôtre Paul et ses compagnons qui se retrouvent en plein milieu d’une violente tempête. Tous ceux qui se trouvaient  sur  le navire croyaient qu'ils allaient mourir. Tout le monde, sauf Paul. Le Seigneur avait envoyé un ange pour réconforter Paul et pour lui dire que le navire serait perdu, mais que tous ceux qui se trouvaient sur le navire seraient sauvés (Ac. 27:22-25; 41-44).

 

Paul et ses compagnons de bord se retrouvèrent sur une île qui s’appelait Malte, une petite île située dans la Mer Méditerranée entre la Sicile et l’Afrique. Aujourd’hui, cette île existe encore et elle porte le même nom. “Ses habitants leur manifestèrent une bienveillance peu commune. Ils accueillirent Paul et tous les autres, auprès d'un grand feu qu'ils avaient allumé, parce que la pluie tombait et qu'il faisait grand froid” (v.2).

 

Paul va tout de suite se mettre au travail, afin d’encourager et réconforter ceux qui étaient avec lui. Au verset 3, il est écrit  que Paul ramassa un tas de branches pour le jeter dans le feu. Rappelez-vous que c’était Paul qui avait encouragé les marins à regarder à Dieu pour obtenir de l’aide. C’était Paul qui avait transmis un message à tous ceux qui voyageaient avec lui dans Actes 27:22-25. C’était grâce aux encouragements de Paul que les 276 passagers arrivèrent vivants sur la terre ferme. C’est lui qui coordonna la bonne marche des opérations (Ac.27:44).

 

Et sur l’île, nous voyons encore une fois l’apôtre Paul en première ligne pour améliorer la qualité de vie de ses compagnons. Nous avons ici un aperçu supplémentaire du caractère de Paul qui est toujours prêt à faire ce qui a besoin d’être fait, et ce, malgré les difficultés et les épreuves.  

 

C’est un sujet qu’il avait déjà traité dans 2 Corinthiens 1:3-7 lorsqu’il dit: “Louons Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes, celui qui est plein de bonté, le Dieu de toute consolation (celui qui accorde  le  réconfort  en  toute  occasion). Il  nous console (réconforte) dans toutes nos souffrances, afin que,  par  la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions consoler (réconforter) ceux qui passent par toutes sortes de souffrances en leur apportant le réconfort que nous avons nous-mêmes reçu de lui.  Car, de même que nous avons part aux nombreuses souffrances de Christ, de même aussi nous recevons un grand réconfort par le Christ.

 

Si nous sommes affligés (si nous souffrons), c'est pour que vous obteniez le réconfort et le salut;  si nous sommes consolés (si nous sommes réconfortés), c’est pour que vous receviez le réconfort qui vous rendra capables de supporter avec patience les mêmes souffrances que nous subissons. Ainsi, nous avons un ferme espoir à votre sujet; car, nous le savons, comme vous avez part à nos souffrances, vous aussi part au réconfort qui nous est accordé.”

 

Comme Paul déposait son tas de broussailles dans le feu, une vipère en sortit par l'effet de la chaleur et s'attacha à sa main.  Il semblerait que la vipère était dans un état second à cause du froid et de la pluie, mais elle retrouva rapidement toutes ses capacités sous l’effet de la chaleur et s’attacha à la main de Paul.

 

Paul secoua la vipère dans le feu, et ne ressentit aucun mal. Paul faisait face à une situation dramatique lorsqu’il fut mordu par ce serpent venimeux, et les gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement (v.4).

 

Mais voilà, l’apôtre Paul était non seulement en communion avec le Seigneur, mais le Seigneur lui avait promis qu’il se rendrait à Rome (Ac.27:24), et nulle part nous lisons qu’il s'était tracassé. Peut-être avait-il à l’esprit les paroles du prophète Esaïe qui dit: “A celui qui est ferme dans ses sentiments, Toi, Seigneur, tu le gardes en paix, en paix, parce qu'il se confie en toi (il te fait confiance). Confiez-vous en l'Éternel à perpétuité, car l'Éternel, l'Éternel est le rocher de tous les temps” (Es.26:3-4).

 

Il est possible que Dieu, dans sa miséricorde, ait accompli ici la promesse faite par Jésus aux disciples dans Marc 16:17-18 et qu’il épargna la vie de l’apôtre Paul. Rappelez-vous ce que Jésus avait dit: “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru en mon nom: ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, ils ne leur feront point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.”

 

Est-ce que l’apôtre Paul avait une paix qui surpasse toute intelligence ici (Phi.4:7)? Bien sûr qu’il avait cette paix en lui. Rappelez-vous ce qu’il avait dit aux anciens d’Ephèse dans Actes 20:24: “Je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m'était précieuse, pourvu que j'accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus, d'annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.”

 

Cette nuit-là, si cette vipère était un problème, Paul faisait face à des serpents beaucoup plus mortels, des serpents qui avaient le pouvoir de détruire sa vie et mettre fin à son ministère. Il les a secoués un par un. J’aimerais souligner les serpents que Paul a affrontés cette nuit-là sur l’île de Malte.

 

I- PAUL  A SECOUÉ LE SERPENT QUI VOUS FAIT VIVRE UNE SITUATION CRITIQUE DANS VOTRE VIE (v.3)

 

“Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l'ayant mis au feu, une vipère en sortit par l'effet de la chaleur et s'attacha à sa main.”

 

Lorsque Paul a été mordu, ce fut un moment critique pour lui. Ce serpent était venimeux et il aurait pu le faire mourir. Nous savons tous que Dieu a agi de façon à neutraliser l’effet du poison, mais en fait, le problème ici est le suivant : ce moment critique est survenu lorsque Paul s’est engagé à faire le bien.

 

Après l’épisode sur le bateau, où Paul avait fait en sorte que tout le monde ait la vie sauve, il aurait pu demander à recevoir un traitement de faveur. Mais nous le voyons ici en train de travailler, de servir et, encore une fois, il sera éprouvé ou attaqué alors qu’il travaille et sert son prochain.

 

Il peut nous arriver de penser que le fait de servir fidèlement le Seigneur va constituer une sorte de bouclier qui va nous protéger contre les problèmes qui nous assaillent dans notre vie. Ce n’est pas ainsi que cela se passe.

 

Demandez à Job, à Shadrach, à Meshach et Abednego. Demandez à Daniel, à Elie, aux disciples et même au Seigneur Jésus. Les problèmes font partie de la vie de tous les êtres humains. “La vie de l’homme est courte, et sans cesse agitée (remplie de tourments)” (Jb.14:1).  Jésus  lui-même a  averti  ses  disciples: “Vous  aurez  des  tribulations (souffrances) dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde” (Jn.16:33).

 

Quand les problèmes apparaissent, ils peuvent ébranler notre foi, au point que nous pouvons avoir l’impression non seulement que Dieu nous a abandonnés, mais penser que nous ne méritons pas un meilleur traitement que celui que nous vivons. L’apôtre Paul nous montre comment nous devons agir. Il faisait confiance aux promesses du Seigneur et il croyait qu’il viendrait à son aide au moment voulu.

 

Frères et sœurs, il en est de même avec nous. Dans les moments difficiles, nous avons de merveilleuses promesses sur lesquelles nous pouvons nous appuyer.

 

1. En ce qui concerne sa présence:

Dieu lui-même a dit à Josué: “Fortifie-toi et aie du courage! L'Éternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point; ne crains point, et ne t'effraie point” (Deut.31:8).

Cette promesse est toujours valable puisque nous la retrouvons dans le Nouveau Testament (Hb.13:5).

 

2. En ce qui concerne sa victoire:

“Grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ!” (1Cor.15:57).

 

3. En ce qui concerne ses desseins et ses plans:

“Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein” (Rom.8:28).

“La souffrance légère et momentanée que nous éprouvons nous prépare une gloire abondante et éternelle, beaucoup plus importante que cette souffrance” (2Cor.4:17).

 

4. En ce qui concerne sa puissance:

“A celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons” (Eph.3:20).

“Jésus s’approcha de ses disciples et leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre” (Mat.28:18).

 

Frères et sœurs, le Seigneur déplacera le ciel et la terre pour rencontrer vos besoins. Pensons à Elie, à Josué, à Moïse, aux disciples, à certaines veuves, à Marthe et Marie, à Jaïrus, à George Müller et à d’innombrables autres personnes. Frères et sœurs, si c’est votre cas ce matin, si ce serpent est attaché à votre main, secouez ce serpent.

 

II- PAUL  A SECOUÉ LE SERPENT DE LA CRITIQUE (v.4)

 

“Quand les barbares (les habitants de l'île) virent l'animal suspendu à sa main, ils se dirent les uns aux autres: Cet homme est sûrement un meurtrier, puisque la Justice divine n'a pas voulu le laisser vivre, après qu'il a été sauvé de la mer.”

 

Aussitôt que Paul a été mordu par le serpent, les gens de l’île commencèrent à le critiquer. C’étaient des gens très méfiants et ils se sont imaginés que si la vipère avait mordu Paul, c’était sûrement parce qu'il avait dû commettre quelque chose de grave, et que les dieux eux-mêmes, c’est-à-dire Neptune et Némésis, l’avaient puni afin que justice soit rendue. 

 

Les gens sont souvent rapides pour critiquer lorsqu’ils ne comprennent pas ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent. Aujourd'hui encore, combien d'hommes et de femmes ont déjà fait l’objet de critiques de la part de certaines personnes. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Les Israélites ont critiqué Moïse pour tout ce qui n’était pas à leur goût. Ils murmurèrent lorsqu’ils avaient faim, ils murmurèrent lorsqu’ils avaient soif, etc.

 

Même Jésus a dû faire face à la critique de la part de ses ennemis. Il fut même accusé par quelques scribes d’être un “blasphémateur” (Mat.9:3). Il fut même accusé par les Pharisiens de “chasser les démons par le prince des démons” (Mat.9:34).

 

Si vous ne faites pas attention, les critiques que vous entendez de la part de certains vous pousseront à tout abandonner. Il y a des moments où vous et moi méritons d’être repris. Il arrive parfois que nous nous trompions, et nous avons besoin qu’on puisse nous montrer où nous avons commis des erreurs afin de ne pas les répéter.

 

Il y a d’autres moments où nous essayons de faire de notre mieux et où nous sommes quand même critiqués, mal compris et nos propos mal interprétés. Si vous n’êtes pas attentif, les critiques vous amèneront à tout abandonner et à tout quitter.

 

“Le peuple murmura et cela déplut aux oreilles de l'Éternel. Lorsque l'Éternel l'entendit, sa colère s'enflamma; le feu de l'Éternel s'alluma parmi eux, et dévora l'extrémité du camp. Le peuple cria à Moïse. Moïse pria l'Éternel, et le feu s'arrêta. On donna à ce lieu le nom de Tabéra, parce que le feu de l'Éternel s'était allumé parmi eux.

 

Le ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d'Israël fut saisi de convoitise; et même les enfants d'Israël recommencèrent à pleurer et dirent: Qui nous donnera de la viande à manger? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et de l’ail.

 

Maintenant, notre âme est desséchée: plus rien! Nos yeux ne voient que de la manne. La manne ressemblait à de la graine de coriandre, et avait l'apparence du bdellium. Le peuple se dispersait pour la ramasser; il la broyait avec des meules, ou la pilait dans un mortier; il la cuisait au pot,  et  en  faisait des gâteaux. Elle avait le goût d'un gâteau à l'huile.  Quand la rosée descendait la nuit sur le camp, la manne y descendait aussi.  Moïse entendit le peuple qui pleurait, chacun dans sa famille et à l'entrée de sa tente. La colère de l'Éternel s'enflamma fortement. Moïse fut attristé, et il dit à l'Éternel: Pourquoi affliges-tu ton serviteur, et pourquoi n'ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple?

 

Est-ce moi qui ai conçu ce peuple? est-ce moi qui l'ai enfanté, pour que tu me dises: Porte-le sur ton sein, comme le nourricier porte un enfant, jusqu'au pays que tu as juré à ses pères de lui donner? Où prendrai-je de la viande pour donner à tout ce peuple? Car ils pleurent auprès de moi, en disant: Donne-nous de la viande à manger!  Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi” (Nb.11:1-14).

 

Il y a des gens qui se glorifient de leur franchise, et malheureusement cela finit par provoquer de vives tensions. Un de ceux-là dit un jour à John Wesley: “Monsieur Wesley, je suis fier de moi parce que je suis franc, je dis toujours tout ce que je pense. C’est un don chez moi.” “Eh bien, lui dit Wesley, le Seigneur ne vous en voudrait pas si vous laissiez tomber ce don.” Il est important de bien peser nos mots avant de placer un fardeau sur les autres.

 

Comment réagissez-vous lorsque vous faites face à la critique? Si vous êtes Moïse ou Josué, vous continuez à servir fidèlement le peuple. Si vous êtes Jésus, vous acceptez de vous rendre jusqu’à la croix et mourir pour ceux qui vous critiquent. Certains méritent qu’on les écoute, d’autres pas. Si vous êtes sages, vous allez vous tenir loin de ceux qui critiquent et vous allez vous concentrer plutôt sur Jésus.

 

“Quant à nous, nous sommes entourés de cette grande foule de témoins. Débarrassons-nous donc de tout ce qui gêne notre marche et du péché  qui  s’accroche  si facilement à nous, et courons résolument la course qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus dont notre foi dépend du commencement à la fin. Il a supporté qu’on le fasse mourir sur la croix, sans tenir compte de la honte attachée à une telle mort, parce qu’il avait en vue la joie qui lui était réservée; et maintenant il siège à la droite de Dieu. Pensez à lui, à la façon dont il a supporté une telle opposition de la part des pécheurs. Et ainsi, ne vous laissez pas abattre, ne vous découragez pas” (Hb.12:1-3).

 

Frères et sœurs, si c’est votre cas ce matin, si ce serpent animé d’un esprit de critique est attaché à votre main, faites comme Paul, secouez ce serpent.

 

III- SECOUEZ LE SERPENT ANIMÉ D’UN ESPRIT CYNIQUE (v.6)

 

“Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement; mais, après avoir longtemps attendu, voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent d'avis et dirent que c'était un dieu.”

 

Ces gens ne s’attendaient pas à ce que Paul se sorte de cette situation. Ils s’attendaient à ce que Paul soit foudroyé et ils vont lancer des paroles en l’air: “Il a sûrement dû commettre quelque chose de grave, etc.”

 

Combien de personnes ont fait l’objet de paroles cyniques dans le passé? où on leur a  dit: “Tu n’y arriveras jamais. Cette église ne durera pas. Tu vas échouer. Tu vas tomber. Ce n’est pas réel ce que tu vis, c’est artificiel.” Frères et sœurs, certaines personnes attendent juste que vous tombiez. Si vous ne faites pas attention, la prophétie du cynique peut finir par s’accomplir dans votre vie. Vous commettez une erreur et vous vous surprenez à dire: “A quoi bon? il serait préférable que je laisse tout tomber.”

 

Frères et sœurs,  les gens cyniques n’ont pas le dernier mot. Secouez la vipère animée d’un esprit cynique, c’est-à-dire ceux qui lancent des paroles en l’air et qui parlent pour vous diminuer;  et, en obéissant fidèlement au Seigneur, prouvez que ceux qui cherchent à semer le doute dans votre esprit se trompent.

 

Ce fut l’attitude adoptée par David dans 1 Sam.17:28-51. “Éliab, son frère aîné, qui l'avait entendu parler à ces hommes, fut enflammé de colère contre David. Et il dit: Pourquoi es-tu descendu, et à qui as-tu laissé ce peu de brebis dans le désert? Je connais ton orgueil et la malice de ton cœur. C'est pour voir la bataille que tu es descendu (v.28). David répondit: Qu'ai-je donc fait? ne puis-je pas parler ainsi?

 

Et il se  détourna  de  lui  pour  s'adresser  à un autre, et fit les mêmes questions. Le peuple lui répondit comme la première fois. Lorsqu'on eut entendu les paroles prononcées par David, on les répéta devant Saül, qui le fit chercher.

 

David dit à Saül: Que personne ne se décourage à cause de ce Philistin! Ton serviteur ira se battre avec lui. Saül dit à David: Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu es un enfant, et il est un homme de guerre dès sa jeunesse (v.32-33). David dit à Saül: Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, je courais après lui, je le frappais, et j'arrachais la brebis de sa gueule. S'il se dressait contre moi, je le saisissais par la gorge, je le frappais, et je le tuais. C'est ainsi que ton serviteur a terrassé le lion et l'ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l'un d'eux, car il a insulté l'armée du Dieu vivant.

 

David dit encore: L'Éternel, qui m'a délivré de la griffe du lion et de la patte de l'ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Et Saül dit à David: Va, et que l'Éternel soit avec toi! Saül fit mettre ses vêtements à David, il plaça sur sa tête un casque d'airain, et le revêtit d'une cuirasse. David ceignit l'épée de Saül par-dessus ses habits, et voulut marcher, car il n'avait pas encore essayé. Mais il dit à Saül: Je ne puis pas marcher avec cette armure, je n'y suis pas accoutumé. Et il s'en débarrassa.

 

Il prit en main son bâton, choisit dans le torrent cinq pierres polies, et les mit dans sa gibecière de berger et dans sa poche. Puis, sa fronde à la main, il s'avança contre le Philistin. Le Philistin s'approcha peu à peu de David, et l'homme qui portait son bouclier marchait devant lui. Le Philistin regarda, et lorsqu'il aperçut David, il le méprisa, ne voyant en lui qu'un enfant, blond et d'une belle figure. Le Philistin dit à David: Suis-je un chien, pour que tu viennes à moi avec des bâtons? Et, après l'avoir maudit par ses dieux, il ajouta: Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs.

 

David dit au Philistin: Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot; et moi, je marche contre toi au nom de l'Éternel des armées, du Dieu de l'armée d'Israël, que tu as insultée. Aujourd'hui l'Éternel te livrera entre mes mains, je t'abattrai et je te couperai la tête; aujourd'hui je donnerai les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux du ciel et aux animaux de la terre. Et toute la terre saura qu'Israël a un Dieu.

 

Et toute cette multitude saura que ce n'est ni par l'épée ni par la lance que l'Éternel sauve. Car la victoire appartient à l'Éternel. Et il vous livre entre nos mains. Aussitôt que le Philistin se mit en mouvement pour marcher au-devant de David, David courut sur le champ de bataille à la rencontre du Philistin.

 

Il mit la main dans sa gibecière, y prit une pierre, et la lança avec sa fronde; il frappa le Philistin au front, et la pierre s'enfonça dans le front du Philistin, qui tomba le visage contre terre. Ainsi, avec une fronde et une pierre, David fut plus fort que le Philistin; il le terrassa et lui ôta la vie, sans avoir d'épée à la main. Il courut, s'arrêta près du Philistin, se saisit de son épée qu'il tira du fourreau, le tua et lui coupa la tête. Les Philistins, voyant que leur héros était mort, prirent la fuite.”

 

Personne ne peut déterminer la qualité et la durée de votre service envers le Seigneur, sauf Dieu lui-même. Il n’y a pas un esprit de critique, un esprit cynique ou une situation critique que vous viviez qui puisse vous éloigner de lui, à moins que vous le permettiez. Y-a-t-il des serpents accrochés à vous ce matin? Faites comme Paul, secouez ce serpent. Comment?

 

“Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous” (Jac.4:7). Jésus dit qu’il arrive que nous devions prier et jeûner pour nous en débarrasser (Mat.17:21).

 

Accrochez-vous fermement aux promesses de Dieu. Dieu avait déjà dit à Paul qu’il irait à Rome (Ac.27:23-25). Paul savait donc que tout n’était pas terminé pour lui, parce qu’il n’était pas encore arrivé à Rome. Dieu a promis qu’il nous accueillerait un jour au ciel, nous savons que tout n’est pas encore terminé, parce que nous n’y sommes pas encore arrivés.

 

Finalement, ne répondez pas à tout ce que les gens disent ou pensent de vous. Paul n’a pas réagi aux personnes qui ont souhaité sa mort (Ac.28:4-6), il faisait confiance à son Dieu.

 

Devant le sacrificateur, Jésus garda le silence (Mat.26:63). “Il a été maltraité et opprimé, et il n'a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il n'a point ouvert la bouche” (Es.53:7).

 

Il est possible que vous ayez un serpent accroché à votre main ce matin. Chassez-le, parce que si vous ne le faites pas, il finira par vous empoisonner la vie, ou pire, il finira par tuer votre foi. Pour vous donner la victoire sur tous les serpents de ce monde que vous allez rencontrer, Dieu est là, en Jésus-Christ. Jésus a déjà remporté pour vous cette victoire sur le diable, c’est lui le serpent ancien.