DIEU A TOUJOURS LES YEUX FIXES SUR VOUS (Deut.11:12)
(Prêché à Glain, dimanche le premier janvier 2012)
(Retranscrit dans un style parlé)
Les Israélites avaient séjournés pendant un certain nombre d'années en Egypte, et dans ce chapitre, Moïse va les informer que le pays de la Palestine ne ressemblait pas du tout à l'Egypte. Il décrit ce pays comme étant "un pays de montagnes et de vallées, qui est arrosé par les pluies. C'est un pays dont Dieu prend soin, et sur lequel "l'Eternel, ton Dieu a continuellement les yeux fixés du commencement à la fin de l'année" leur dira-t-il (v.11-12).
En Egypte, ils étaient des esclaves et ils devaient compter sur eux-mêmes pour subvenir à leurs besoins. Leur fardeau était devenu tellement lourd à porter qu'ils se trouvaient dans une situation désespérée. Ils vivaient dans l'incertitude, dans la crainte, dans la tristesse, dans la désillusion et dans la déception. Ils savaient qu'ils ne retiraient aaucune joie, aucun réconfort ni aucune bénédiction tant et aussi longtemps qu'ils auraient le statut d'esclave.
Mais Moïse va leur rappeller qu'ils font maintenant partis du peuple de Dieu et qu'ils sont appelés à vivre par la foi et à habiter dans un autre pays. Ils vont rencontrer les mêmes difficultés et ils vivront les mêmes épreuves que les gens du monde, mais ils les affronteront différemment, parce qu'ils savent que leur Père céleste "aura les yeux continuellement fixés sur ce payx qu'il leur donne, du commencement jusqu'à la fin." Cependant, si Dieu a les yeux fixés sur ce pays, il ne peut faire autrement que d'avoir aussi les yeux fixés sur ceux qui font partis de son peuple. N'est-ce pas réjouissant?
Frères et soeurs, vous qui croyez, vous qui avez mis votre confiance en Jésus, vous qui dites "non" au péché, qui avez obtenu le salut et qui marchez par la foi, vous allez savourer ce texte que nous venons de lire, parce que c'est à vous que Dieu s'adresse aujourd'hui. Vous avez laissé le désert de condamnation et de crainte derrière vous. Vous êtes entré dans le pays de Canaan par la foi et maintenant Dieu vous promet que "ses yeux seront fixés continuellement sur vous, dès le commencement jusqu'à la fin de l'année."
I- NOUS ALLONS EXAMINER LE TEXTE TEL QU'IL EST
1.1) Le premier mot qui retient notre attention, c'est le mot "yeux."
"Les yeux de l'Eternel." L'auteur ne fait sûrement pas référence à l'omniscience de Dieu, puisque les yeux du Seigneur sont capables de voir le bien et le mal partout en même temps. Nous savons que Dieu a vu l'adultère de David, comme il a vu la trahison de Judas lorsqu'il s'est approché de Jésus pour lui donner un baiser (Mat.26:49), tout comme il a vu la femme pécheresse qui a mouillé les pieds de Jésus de ses larmes, parce qu'il lui avait pardonné ses péchés (Lc. 7:38).
Les yeux du Seigneur sont sur les justes, non seulement pour les voir, mais pour se complaire et se réjouir en eux. Il ne fait pas simplement les regarder, mais il les observe avec un soin et un intérêt particulier. Ce que notre texte fait ressortir dans un premier temps, c'est que si Dieu garde ses yeux sur nous et ce à partir du commencement jusqu'à la fin de l'année, c'est parce qu'il nous aime. Si Dieu aime le monde, il exprime cet amour différemment lorsque cela concerne ceux qui lui appartiennent, ceux qui ont été rachetés par le sang de Jésus, et qui marchent dans la vérité. Rappelez-vous que si les yeux de Dieu sont sur vous, il le fait avec des yeux remplis d'amour, et ce à partir du commencement jusqu'à la fin de l'année. Voilà qui devrait vous rassurer.
La mère anxieuse est heureuse d'avoir une infirmière attentive sur laquelle elle peut compter, lorsque son petit tombe malade, mais lorsqu'elle voit son bébé bouillant de fièvre, elle dira à l'infirmière, "je vais rester auprès de mon petit ce soir." Et même si c'est la troisième, ou la quatrième nuit, même si elle n'a pas encore dormi, elle ne fermera pas l'oeil tant et aussi longtemps que la fièvre de son enfant ne sera pas retombée. L'enfant peut dormir en paix, parce qu'elle gardera ses yeux continuellement fixés sur lui du commencement jusqu'à la fin.
Frères et soeurs, lorsque je pense au texte que nous avons devant nous, je pense aux paroles de Moïse lorsqu'il a dit à Dieu: "Si tu ne marches pas toi-même avec nous, ne nous fais point partir d'ici" (Ex.33:15). Et Dieu de lui répondre: "Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos" (Ex.23:14). N'est-ce pas rassurant pour chacun de nous de savoir que jamais au grand jamais Dieu va déléguer à d'autres, le secours et le réconfort qu'il peut lui-même apporter à ceux qui font partis de son peuple. Voilà pourquoi, "si Dieu dit qu'il a continuellement les yeux du commencement à la fin de l'année fixés sur nous," nous pouvons dormir en paix.
1.2) Le deuxième mot qui retient notre attention, c'est le mot "continuellement."
"Les yeux du Seigneur sont continuellement, c'est-à-dire "toujours" sur son peuple", et ce "du commencement à la fin de l'année." Cela est tellement clair que nous ne pouvons pas imaginer que pendant un seul jour, une seule heure, ou une seule minute dans l'année, Dieu puisse détourner son regard de nous.
Frères et soeurs, il n'y a pas un seul moment dans toute une journée où nous pouvons nous permettre de nous passer de la présence de Dieu. J'ai essayé d'imaginer quel pourrait être le meilleur moment dans la vie où quelqu'un pourrait se passer de Dieu. J'ai pensé que cela pourrait être pendant la période où tout va bien pour lui et que son patrimoine s'enrichit. Bien-aimés, peut-on vraiment se passer de Dieu même dans les jours de prospérité? Absolument pas. Car si nous cherchons à acquérir ce que le monde recherche et à nous enrichir, nous finirons par avoir le coeur remplit d'orgueil, le regard hautain, sans égard pour les autres et nous aurons pour fin la condamnation.
Demandez à cet homme d'un certain âge avec toute l'expérience qu'il possède, et qui a connu Dieu dans le passé, s'il peut se permettre de se passer de Dieu, et il vous dira qu'il serait extrêmement malheureux s'il devait mettre Dieu de côté, parce qu'il reconnaît que c'est "Dieu et Jésus-Christ qui l'ont aimé et qui lui ont donné par sa grâce un encouragement éternel et une bonne espérance" (2 Thes.2:16). Voilà pourquoi il est réconfortant de savoir que "Dieu a continuellement les yeux fixés sur vous du commencement à la fin de l'année" (v.11-12).
L'année 2011 a été une des plus sombre de notre génération. Nous avons vu et revu les différentes catastrophes survenues au cours des douze derniers mois et tout le monde est soulagé que l'année 2011 soit terminée sans pour autant savoir si l'année 2012 ne sera pas pire que celle que nous venons de passer. Qui peut le prédire? Frères et soeurs, nous sommes certains que ce que Dieu a prévu, c'est ce qui arrivera, mais il est réconfortant et encourageant d'avoir la certitude qu'à partir du premier jour de l'année 2012 et ce jusqu'au dernier jour de l'année, "Dieu aura continuellement les yeux fixés sur ses enfants."
Nous marcherons donc avec assurance en 2012, parce que nous savons que la colonne de feu et de fumée ne nous abandonnera pas. La manne ne cessera jamais de tomber et le Rocher qui nous suit, ne cessera jamais de couler pour que nous puissions nous y abreuver. Lorsque Dieu dit qu'il aura les yeux fixés sur nous, il veut dire qu'il sera toujours avec nous et qu'il prendra soin de nous tout au long de l'année.
1.3) Le troisième mot qui retient notre attention, c'est le mot "Eternel."
Ce n'est donc pas un Dieu fabriqué par les hommes, c'est-à-dire une statue qui n'a aucun pouvoir et qui ne peut rien faire pour vous, mais c'est l'Eternel, dit Moïse. Celui qui n'a jamais vu le jour, mais qui a toujours existé puisqu'il est l'Eternel et qui continuera d'exister éternellement. L'auteur ajoute que "les yeux de l'Eternel ton Dieu"sont sur vous. Il est notre Dieu parce qu'il a décidé dans sa grâce, d'établir une alliance avec nous qui sommes ses créatures, afin que nous puissions vivre une relation personnelle avec lui.
Il est devenu non seulement ton Dieu, mais à travers cette relation personnelle que tu as le privilège d'avoir avoir lui, il est aussi devenu ton Père. Et ce Père, c'est Celui qui est tellement grand que le ciel ne peut le contenir, et pourtant, Il a accepté de venir sur cette pauvre terre dans la personne de Jésus-Christ pour que "tous ceux qui croient en Lui deviennent ses enfants" (Jn.1:12).
II- NOUS ALLONS MAINTENANT LIRE LE VERSET A L'ENVERS
Non pas que je cherche à tordre les Ecritures, mais imaginons que le texte aurait été écrit de cette façon: "les yeux du peuple de Dieu sont continuellement sur Lui du commencement jusqu'à la fin de l'année." Bien-aimés, si Dieu s'engage à fixer ses yeux continuellement sur nous à tous les jours de l'année, à combien plus forte raison devons-nous fixés continuellement les nôtres sur Lui, afin de toujours nous rappeler ce qu'Il a fait pour nous. Car, lorsque Dieu nous voit, qu'est-ce qu'il voit? Rien, je vais dire rien, s'il nous regarde en nous-mêmes, car nous sommes tellement indignes qu'il porte ses regards sur nous. Heureusement qu'il nous voit à travers son Fils Jésus-Christ.
Maintenant, à l'opposé, lorsque nous regardons à lui qu'est-ce que nous voyons? Il y en a parmi nous qui avons eu le privilège de voir Dieu pendant des années, comme un homme parle à son ami, par la foi à travers la prière, mais, j'ai de la difficulté à comprendre que nous nous limitions à le voir si peu souvent. Vous est-il déjà arrivé de vivre toute une journée sans Dieu? Peut-être pas totalement, parce que vous n'aimeriez pas aller travailler sans lui avoir fait une petite prière en vous levant le matin, mais ne vous est-il jamais arrivé, suite à votre temps de prière, d'avoir eu l'impression de ne pas avoir vu du tout Dieu? Ce que je veux dire, c'est qu'il ne suffit pas seulement de se mettre à genoux, de dire quelques bonnes paroles à Dieu et se relever ensuite pour débuter votre journée, mais vous est-il arrivé tout au long de la journée, d'avoir vécu loin de Dieu?
Nous vivons dans un monde étrange. Il n'y a pas beaucoup de choses qui peuvent satisfaire quelqu'un, et pourtant pour une raison ou pour une autre, nous réussissons à oublier les choses mêmes qui pourraient nous rendre heureux et trop souvent nous continuons à fixer nos yeux sur les choses frivoles et les soucis de toutes sortes qui nous distraient dans ce monde. Nous finissons par nous coucher le soir sans avoir goûter à Son amour qui est de beaucoup préférable à tout ce que le monde peut nous offrir, et nous terminons la journée par une prière qui n'en est pas vraiment une. Car que pouvons-nous lui dire le soir avant de nous coucher, s'il a été absent de notre vie pendant toute la journée?
Je crains qu'il soit possible de vivre non seulement des jours mais des mois à ce rythme destructeur. Après tout, qu'est-ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue? N'est-ce pas la présence du Seigneur en nous! Il n'en est pas ainsi avec celui qui vit dans le monde. Il peut vivre sans Dieu, comme le cochon, qui après s'être rassasié de carouges, s'allonge, s'endort et se réveille pour recommencer à manger. Mais vous, qui appartenez au Seigneur, vous ne pouvez pas vivre de carouges, parce que vous avez un estomac qui est différent de celui du cochon, et si vous n'êtes pas en relation avec Dieu, vous êtes malheureux, car Dieu a décrété que l'homme ne peut vivre heureux sans lui.
Si vous et moi, nous aspirons à vivre heureux sans Dieu, nous serions franchement mieux de vivre dans le monde et dans le péché, que d'essayer d'être heureux en pratiquant une religion sans Jésus. Il est tout à fait impossible pour un vrai chrétien d'être heureux, si Christ n'est pas présent dans sa vie. Nous devons avoir Dieu dans nos vies ou nous sommes, les plus misérables de tous les hommes.
Imaginons qu'en 2012, nous décidions d'avoir toujours nos yeux fixés sur Jésus du commencement jusqu'à la fin de l'année, d'être toujours conscient qu'il nous voit, d'être toujours sensible à sa présence, plus encore, d'avoir toujours envie d'obéir à sa Parole et de témoigner de Jésus-Christ du commencement jusqu'à la fin de l'année, quelle chose merveilleuse se serait, n'est-ce pas?
Frères et soeurs, nous croyons en un grand Dieu qui est capable de faire au-delà de ce que nous demandons et même au-delà de ce que nous pensons. Pourquoi ne pas s'attendre à de grandes choses de Lui cette année? Demandez et vous recevrez, et osez Lui demander, parce que vous savez qu'il est en mesure de vous donner ce que vous demander. Ne nous retenons pas de demander à cause de notre manque de foi. Tout comme les yeux de Dieu sont sur nous, prenons la décision de fixer les nôtres sur Lui et que nous puissions vivre en relation étroite avec le Seigneur notre Dieu en nous soumettant entièrement à sa Parole.
Cherchons-nous à voir ce que Moïse a demandé à Dieu: "Fais-moi voir ta gloire!" (Ex.33:18). N'est-ce pas le privilège de ceux qui ont le coeur pur de voir Dieu? (Mat.5:8). "Quelle vision cela a dû être pour lui! Ne serait-ce pas la vision même du paradis de voir Dieu? Le Seigneur connaît ceux qui se confient en lui" (Nah.1:7), et "il étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le coeur est tout entier à lui" (2 Chro.16:9).
III- NOUS ALLONS IMAGINER QUE NOUS EFFACONS COMPLETEMENT LE TEXTE
Non pas que nous pouvons effacer le texte ou que nous oserions le faire si nous le pouvions, mais simplement imaginer que ce verset est effacé et que vous et moi, nous devrons vivre toute l'année sans que les yeux de Dieu soient sur nous. C'est-à-dire que nous ne trouverons aucun moment particulier où nous percevrons que le Seigneur veille sur nous ou qu'il manifeste sa bonté envers nous et ce du commencement jusqu'à la fin de l'année. Imaginez qu'il n'y a personne que nous puissions appelé parmi ceux que nous connaissons pour nous aider.Quelle supposition malheureuse, n'est-ce pas! Cela signifie qu'il ne pourrait y avoir aucune promesse, aucun secours spirituel, aucun réconfort, aucune aide pour nous, si Dieu a disparu et qu'il n'existe pas.
Nous ressemblerions à un enfant qui a perdu son père. Nous serions sans défense, semblable à un arbre qui manque d'eau pour ses racines." Et pourtant, c'est le cas pour vous qui ne connaissez pas Dieu. Vous savez que vous avez déjà vécu 20, 30 ou 40 ans sans Dieu, sans prier, sans foi, sans espérance, et pourtant, si vous prenez la décision de commencer à prier aujourd'hui, je croix que le Seigneur vous entendra du commencement jusqu'à la fin de l'année, Je crois même qu'il veillera sur vous et qu'il vous bénira si vous le cherchez, mais si vous méprisez sa bonté, vivant sans communion avec Lui, vous êtes alors toujours sans Dieu, sans Christ, sans espérance, et il en sera ainsi du commencement de l'année jusqu'à la fin de l'année.
La scène se passe au milieu des années soixante. Un pasteur raconte qu'il se promenait tôt le matin lorsqu'il croisa un homme qui se rendait à son travail. Il le salua en disant, "quel belle journée! Combien nous devrions être reconnaissant envers Dieu pour toutes ses bontés." L'homme répondit qu'il ne connaissait pas grand chose concernant Dieu. "Pourquoi?" demanda le pasteur, "je suppose que vous remerciez continuellement Dieu pour votre femme et pour vos enfants." "Non" répondit l'homme. "Je ne savais pas que je devais le faire." "Quoi?" dit le pasteur, vous ne priez jamais?" "Non." "Voici, je vais vous donner cinquante cents si vous me promettez que jamais vous ne prierez tant et aussi longtemps que vous vivrez." 'Oh", dit-il, "je serai très heureux de recevoir cinquante cents pour pouvoir prendre quelques bières."
Il prit la pièce de monnaie et il promit de ne jamais prier tant et aussi longtemps qu'il vivrait. Il quitta le pasteur pour aller travailler, mais après quelques heures, il se dit en lui-même, "c'est quand même bizarre ce que j'ai fait ce matin, J'ai accepté de l'argent d'un étranger et j'ai promis de ne jamais prier aussi longtemps que je vivrai."
Il réfléchissait à ce qu'il avait fait et il se sentait de plus en plus mal à l'aise. A la fin de la journée, il rentra à la maison et il dit à sa femme ce qui lui était arrivé le matin. "Et bien Georges," dit-elle, "tu peux être sûr d'une chose, la personne que tu as rencontré ce matin, c'était le diable! Tu t'es vendu au diable pour cinquante cents." Cela affecta tellement le pauvre homme qu'il ne savait pas quoi faire. Il ne faisait que penser à ce qui lui était arriver. Il avait vendu son âme au diable pour de l'argent et il savait que bientôt il finirait en enfer.
Torturé, il commença à fréquenter une église, conscient que malgré tout, cela ne servirait à rien, puisqu'il avait vendu son âme au diable. Un jour, alors qu'il assistait à un culte, un prédicateur invité apportait le message. Il reconnut le prédicateur comme étant celui-là même qui lui avait donné la pièce de cinquante cents. Il est fort possible que le prédicateur l'avait lui aussi reconnu puisqu'il prêchait sur le texte, "que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perdait son âme?" (Mat.16:26).
Le prédicateur disait qu'il connaissait un homme qui avait vendu son âme pour cinquante cents. Au bout de quelques instants, n'en pouvant plus, le pauvre homme se précipita vers l'avant et dit, "reprenez votre pièce de cinquante cents, reprenez-la." "Vous avez dit que vous ne prieriez jamais" dit le pasteur, "si je vous donnais cinquante cents! Voulez-vous maintenant prier?" Oh oui, je donnerais le monde entier pour pouvoir prier." Cet homme avait agi comme un insensé en vendant son âme pour une pièce de cinquante cents.
Frères et soeurs, est-il possible que parmi nous, certains soient encore plus insensés que cet homme ne le fut? Car vous n'avez jamais reçu cinquante cents de quelqu'un, et pourtant, certains d'entre vous ne priez toujours pas! Et j'oserais même dire que vous ne l'avez jamais fait et que vous risquez de vous perdre à tout jamais parce que vous n'avez jamais cherché Dieu. Peut-être que si je pouvais rendre ce texte négatif, je vous dirais, "les yeux de Dieu ne seront pas sur vous du commencement jusqu'à la fin de l'année, et Dieu ne vous entendra pas et ne vous bénira pas."
Mais ne laissez pas une telle malédiction reposer sur vous, car vous pourriez mourir cette année et je peux moi-même mourir aujourd'hui. Chers amis, si vous avez un vif désir de le chercher dans votre coeur, le Seigneur vous entendra, il se laissera trouver et il vous bénira en vous accordant son salut.
IV- TERMINONS EN EXAMINANT LE TEXTE DE LA FACON DONT NOUS DEVONS LE FAIRE
Nous commençons une nouvelle année, et vous pouvez vous attendre à passer par des épreuves et vivre des difficultés de toutes sortes, mais que votre coeur demeure dans la joie et dans la paix, parce que Dieu promet qu'il aura les yeux fixés sur son peuple du commencement jusqu'à la fin de l'année. Voilà où se trouve votre certitude, le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ promet qu'il "marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point; ne crains point, et ne t'effraie point" (Deut.31:8)..
Cela signifie qu'il veillera sur vous. "Ne vous inquiétez donc pas au sujet de la nourriture et de la boisson dont vous avez besoin pour vivre, ou au sujet des vêtements dont vous avez besoin pour votre corps. La vie est plus importante que la nourriture et le corps plus important que les vêtements, n'est-ce pas? Regardez les oiseaux qui volent dans les airs... Votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus que les oiseaux?... Et pourquoi vous inquiétez-vous au sujet des vêtements? Observez comment poussent les lis des champs... Si Dieu habille ainsi l'herbe qui se trouve aujourd'hui dans les champs... ne vous habillera-t-il pas à bien plus forte raison? Ne vous inquiétez donc point... Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Chercher premièrement le royaume de Dieu et la vie juste qu'il demande, et Dieu vous accordera pardessus tout le reste" (Mat.6:25-33). Même en pleine période de sécheresse, le Seigneur "vous fera reposer dans les verts pâturages et il vous dirigera près des eaux paisibles" (Ps.23:2). Que cela soit votre desir tout au long de cette nouvelle année.
Déchargeons-nous de tous nos fardeaux sur Celui qui peut les porter. Appuyez-vous sur Dieu et rappelez-vous qu'il a promis d'avoir "les yeux fixés sur vous du commencement à la fin de l'année."Cela vous fortifiera tous au long de l'année. Que notre Dieu si gracieux, nous accompagne du commencement jusqu'à la fin de l'année à travers notre Seigneur Jésus-Christ. Amen.