DANS SA GRÂCE, DIEU POURVOIE (Ruth 2:14-17)
(Prêché à Glain dimanche le 1er septembre 2013) (Retranscrit dans un style parlé)

La semaine dernière nous avons vu que Ruth avait compris jusqu'à quel point elle était redevable à celui qui lui avait fait grâce. Dans les versets 14-17, nous voyons cette communion profonde et cette relation authentique que Ruth entretient avec Boaz. Sa connaissance de Boaz progresse, elle devient plus familière et plus proche de lui, et au verset 14, Boaz fait certaines choses qui prouve au-delà de tout doute, que Ruth avait trouvé grâce à ses yeux.

I- LES PREUVES QUE RUTH AVAIT TROUVE GRÂCE AUPRES DE BOAZ (v.14)
Nous lisons au verset 14, "qu'au moment du repas, Boaz dit à Ruth: "Approche." Boaz invita Ruth à manger avec lui. Celle qui glanait dans le champ, a le privilège de manger avec le propriétaire du champ.

1.1) Il va s'asseoir avec elle. Il va l'inviter à se joindre à lui pour partager son repas et il va s'asseoir suffisamment proche d'elle pour lui passer du grain rôti. Il ne s'est pas laissé arrêter par son passé. Elle avait trouvé non seulement une place à sa table mais elle avait surtout trouvé une place dans son coeur. N'est-ce pas réconfortant de savoir que votre passé, n'a jamais été et ne sera jamais une barrière, entre vous et le Seigneur. Lorsque vous vous êtes approchés de lui pour recevoir le pardon de vos péchés et la vie éternelle, Dieu n'a pas fixé ses yeux sur votre passé, mais sur le fait que vous avez reconnu ce que Jésus a fait à la croix pour vous. Et depuis, il nous est permis de vivre une relation profonde avec Dieu.

Je me rappelle pendant les pourparlers de paix qui ont lieu en 1978 au Camp David sous l'initiative du président Jimmy Carter, que j'avais entendu parler d'un enseignant qui avait demandé à ses élèves de 6ième année d'écrire à quelqu'un de célèbre, pour voir s'ils celui-ci prendrait le temps de leur répondre. En raison des pourparlers de paix qui se déroulaient au camp David, on entendait souvent parler du président Israélien Ménahem Bégin. Alors un des garçons de la classe, décida d'écrire au président Israélien. A sa grande surprise, non seulement il reçut un accusé réception, mais une invitation à visiter Israël. Pendant une semaine, ce petit garçon a eu le privilège de passer une semaine avec un dirigeant national et international.

Lorsque je me rappelle cette histoire, je ne peux m'empêcher de penser au grand privilège que nous avons en tant qu'enfants de Dieu, de passer du temps chaque jour avec le plus grand dirigeant et le plus grand personnage qui a jamais vécu sur la terre, le Seigneur Jésus-Christ. Comment réagiriez-vous si demain on frappait à votre porte, et que, lorsque vous ouvrez, vous vous retrouvez face à face avec le facteur, tenant dans ses mains, une lettre recommandée pour vous. En prenant possession de la lettre, vous remarquez dans le coin gauche de l'enveloppe qu'il est écrit, "la maison blanche."

Vous ouvrez la lettre, et vous découvrez que c'est une invitation personnelle écrite par le président Barak Obama qui vous demande de venir passer quelques jours avec lui à la maison blanche. Je pense deviner ce que vous feriez. Après vous être ressaisi, vous prendriez le téléphone et vous appelleriez tous ceux que vous connaissez en leur disant: "Devinez ce qui m'arrive, je viens de recevoir une invitation du président Obama pour allez passer quelques jours à la maison blanche." Vous seriez tellement excité, que vous appelseriez tous les journaux de la ville, les chaînes de radio et de télévision. Pourtant, nous avons le glorieux privilège de nous présenter devant le trône du Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs à n'importe quel moment de la journée. De plus, nous n'avons même pas besoin d'une invitation. Frères et soeurs, nous avons le glorieux privilège non seulement d'avoir, ni d'entretenir, mais d'approfondir une relation avec Jésus.

Les preuves que Ruth avait trouvé grâce auprès de Boaz
1.2) Il va manger avec elle (v.14)
Il lui a permis de tremper son pain dans son vinaigre (une vinaigrette). Cela témoigne de la relation profonde qu'il y avait entre les deux. Remarquez lorsque Boaz a invité Ruth a mangé avec lui, c'était à l'heure du repas. Il est écrit, "Au moment du repas, Boaz dit à Ruth: Approche, mange du pain, et trempe ton morceau dans le vinaigre." Il était environ midi, cela signifie qu'ils avaient travaillé dans le champ toute l'avant-midi. Il faut se rappeler que moissonner et glaner étaient deux exercices exigeants, éreintants et épuisants. La personne devait travailler constamment penchée, ce qui demandait beaucoup pour le dos, et le soleil n'aidait pas les travailleurs. L'heure du repas, était donc l'occasion de se reposer, un temps pour s'asseoir, pour manger et refaire le plein pour le restant de la journée.

D'une certaine manière, servir Dieu, c'est aussi donner et se donner. Combien il faut d'échec pour réaliser que ceux qui donnent et se donnent, doivent prendre du temps pour recevoir, afin de récupérer pour l'effort qu'ils ont fourni dans le service de Dieu. Jamais dans l'histoire, avons-nous autant entendu parler de burn-out, de stress, de dépression nerveuse, d'effondrement mental et psychologique. Il y a en beaucoup qui ressemble à cette dame qui est allée consulter son médecin, et à qui il demanda ce qui n'allait pas! Elle répondit, "je suis exténuée." Après l'avoir examinée, il lui dit, "vous êtes pas seulement exténuée, vous êtes vidée."Dans beaucoup de cas, les gens sont autant exténués que vidés. Nous avons besoin de retenir cette leçon que nous enseigne l'horloge grand-père: "ne vous laissez pas dépasser par le temps, mais prenez le temps de vivre chaque minute une par une."

"Nous nous inquiétons et nous nous agitons pour beaucoup de choses, mais une seule est nécessaire. Choisissons la meilleure part, celle qui ne nous sera pas enlevée" (Luc 10:41). En tant que chrétiens, nous avons besoin de prendre du temps avec Jésus. Nous avons besoin de trouver un endroit pour nous retrouver seul et prendre du temps avec Jésus afin de renouveler nos forces. Comme quelqu'un l'a si bien dit, "Notre Maître ne nous demande jamais d'effectuer un travail trop pénible et exténuant qui nous empêcherait d'avoir du temps de libre pour nous asseoir à ses pieds." Comme Ruth, nous avons besoin de nous approcher près de lui, pour goûter au pain céleste et boire le vinaigre céleste, et renouveler ainsi les forces que nous avons utilisées dans le service pour lui.

Les preuves que Ruth avait trouvé grâce auprès de Boaz
1.3) Il a pourvu à ses besoins
Lorsque Ruth quitta la table, elle était satisfaite. Il n'y a aucun besoin que Dieu ne peut pas pourvoir pour son enfant. "Il sait déjà de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez" (Mat.6:8). Et comme Paul nous pouvons dire, "mon Dieu pourvoira à tous mes besoins" (Phi.4:6). Comme Ruth, "approchons-nous donc avec confiance du trône de Dieu, où est la grâce. Nous y recevrons le pardon et trouverons la grâce nécessaire pour être secourus au bon moment" (Hb.4:16).

Frères et soeurs, qu'est-ce que Ruth a fait pour recevoir cette invitation? Absolument rien, et pourtant, elle a eu le privilège de manger avec Boaz. Je pense au Grand-Prêtre qui devait offrir en sacrifice au Seigneur un taureau sans défaut pour obtenir le pardon des péchés. Il prenait son sang et il l'emportait dans la tente d'assignation où il faisait sept aspersions devant le Seigneur (Lév.4:3-6ss). Et pourtant, nous ne devons jamais oublier que c'était une grâce que Dieu lui faisait. S'il pouvait avoir accès au lieu Saint, ce n'était pas parce qu'il avait fait quelque chose pour mériter cet honneur, mais parce qu'un animal avait été sacrifié pour couvrir ses péchés. Notre accès au Père, est illimité, et nous ne devons jamais oublier que nous n'avons rien fait pour mériter cet honneur. C'est parce que Jésus a accepté d'être offert en sacrifice, de verser son sang sur la croix pour que tous ceux qui croient en lui reçoivent le pardon de leurs péchés et la vie éternelle, que nous avons accès auprès de Dieu.

Dans la biographie qu'il a écrite sur Abraham Lincoln, Carl Sandberg parle du petit garçon du président qui s'appelait Tad. Celui-ci avait un problème d'élocution parce qu'il avait le palais fendu. A cause de cet handicap, son père avait une affection encore plus grande plus lui, et il lui aurait donné tout ce qu'il voulait. Un jour un groupe de citoyens habitant le Kentucky, est venu voir le président Lincoln, mais lorsqu'ils arrivèrent devant la maison blanche, ils rencontrèrent des problèmes pour le voir.

Quelque peu fâchés et déçus, ils s'apprêtaient à retourner au Kentucky parce qu'ils se disaient entre eux qu'ils ne verraient jamais le président Lincoln, mais le petit Tad les entendit parler. Il alla vers eux et leur dit, "aimeriez-vous voir le président Lincoln? Vous pouvez le voir, si vous le voulez" Tad entra dans la maison et dit, "papa, quelques-uns de mes amis veulent te voir." Le président Lincoln répondit à son fils: "tous tes amis, sont aussi mes amis. Fais-les entrer." Tad Lincoln fit donc entrer ces gens qui essayaient depuis maintenant une semaine de voir le Président et il leur présenta son père. Nous avons accès à notre Père Céleste, à travers son Fils, le Seigneur Jésus-Christ. Quel glorieux privilège nous avons.

Rappelez-vous lors du dernier repas qu'il a pris avec ses disciples. Jean "était assis à côté de Jésus" (Jn.13:25). Il était suffisamment proche de Jésus, pour l'entendre respirer. Il y a des moments particulier dans la vie où le Seigneur désire "souper" avec ses enfants (Apo.3:20), parce qu'il veut que nous soyons près de lui, afin qu'il puisse remplir nos vies avec ce qu'il a de meilleur. Il veut remplir à nouveau une vie qui est vide ou enrichir une vie appauvrie.

Deuxièmement, lorsque nous prenons le temps d'examiner cette relation, nous découvrons:

II- LE BUT PRECIS DE CETTE RELATION
Recevoir la vie qui vient d'en haut
Il est écrit au verset 14, "qu'elle s'assit à côté des moissonneurs. On lui donna du grain rôti (des épis grillés)." Le grain rôti est quelque chose de très spécial dans l'histoire d'Israël qui se divise en trois périodes:
1) Celle de l'Egypte. Ils vécurent pendant une longue période en Egypte. Ils furent délivrés de l'esclavage des Egyptiens et ils sortirent d'Egypte, symbolisant le pécheur qui a été sauvé et qui est sorti du monde.

2) Celle de la traversée dans le désert. Ils errèrent dans le désert pendant 40 ans. Ces quarante ans symbolise les chrétiens de nom. Cette période nous rappelle quelqu'un qui vit parmi le peuple de Dieu, qui a entendu la Parole de l'Eternel, mais qui n'a jamais vécu une relation personnelle avec Dieu. Ils avaient quitté l'Egypte, mais l'Egypte ne les avait pas quittés. Ceux-là, ne sont jamais entrés dans la terre promise.

3) Celle dans le pays de Canaan. Ils ont été conduit dans le pays de Canaan qui représente une vie de victoire, c'est-à-dire une vie de vainqueur plutôt que de vaincu. C'est-à-dire qu'ils ont expérimenté la vie de Dieu, qui rend capables de vivre comme il le demande.

Chacune de ces trois périodes correspond à une nourriture particulière.
1) En Egypte, ils mangeaient des poireaux, des oignons et de l'ail.
2) Dans le désert, ils ont mangé la manne,
3) mais nous lisons dans Josué 5:11-12, qu'après qu'ils eurent traversé le Jourdain pour entrer en Canaan, ils mangèrent du blé du pays... Des pains sans levain et du grain rôti...et la manne cessa le lendemain... Quand ils mangèrent du blé du pays... Ils mangèrent des produits du pays de Cannaan." C'était la nourriture symbolisant une vie victorieuse. Une relation avec Dieu est indispensable, car c'est à ce moment-là que nous recevons de Lui la nourriture qui nous rend capable de vivre une vie victorieuse.

La vie chrétienne, c'est la vie de Christ en nous, et la vie que nous sommes appelées à manifester sur la terre, c'est celle qui nous vient du ciel. Dans notre relation avec Lui, Il nous donne "le grain rôti" de la vie divine. Il nous donne Sa puissance, Sa force et les ressources nécessaires qui nous rendent capables de le servir Lui.

Cela nous rappelle les paroles de Jésus qui dit, "venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Le joug que je joug que je vous donnerai est facile à porter et et le fardeau que je mettrai sur vous est léger" (Mat.11:28-30).

Nous voyons aussi que le but de cette relation sert à:
3.3) Maintenir cette vie merveilleuse que nous avons reçue de Lui
Il est aussi écrit au verset 14, "qu'elle mangea et se rassasia (autant qu'elle en voulait)." Le mot "rassasier" signifie "être rempli", "être satisfait." Si je peux le dire autrement, physiquement, il n'y avait plus de bras affaiblis, plus de pieds fatigués ni de ventres qui ronchonnaient. Ses besoins avaient étaient satisfaits. Dans le Psaume 16 au verset 11, le Psalmiste dit, "il y a d'abondantes joies en ta présence, un plaisir éternel près de toi." Puissions-nous apprendre la précieuse leçon de prendre du temps avec le Seigneur.

Finalement, pensons:

III- AU BENEFICE SPIRITUEL QUE NOUS RETIRONS DE CETTE RELATION
Après le repas, Ruth retourna travailler, et elle vit son travail d'un autre oeil, après avoir passé du temps avec Boaz. Elle avait commencé à travailler tôt le matin et il n'y a aucun doute qu'elle l'avait très bien fait. Mais après avoir passé du temps avec Boaz, son travail dans le champ fut grandement béni. Une des grandes leçons que ceux qui servent Dieu peuvent apprendre, c'est que l'adoration doit précéder le service pour le Seigneur.

Vous pouvez servir le Seigneur de toutes vos forces sans l'adorer, mais vous ne pouvez pas servir le Seigneur de manière efficace sans l'adorer. Ceux qui sont toujours en train de faire quelque chose pour le Seigneur sans prendre du temps avec Dieu, peuvent être des gens fort occupés pour Dieu, mais ils ne seront pas bénis par Dieu. Remarquez jusqu'à quel point le travail de Ruth dans le champ a changé après qu'elle eut passé du temps avec Boaz.

Une relation profonde entraîne ou conduit à:
3.1) Un service efficace

Après que Ruth eut quitté la table, Boaz continua à agir en son absence. Il a même agit à son insu pour prendre soin d'elle. Il est écrit au verset 15, "puis elle se leva pour glaner. Boaz donna cet ordre à ses serviteurs: Qu'elle glane aussi entre les gerbes, et ne l'inquiétez pas. Ne faites rien qui puisse lui faire du mal ou qui puisse l'empêcher de faire son travail." Boaz a fait en sorte qu'elle puisse travailler efficacement sans aucun obstacle.

Il a pris certaines décisions à son insu qui auront une influence sur sa vie. Il était en train d'agir pour son bien, même si elle ne le savait pas! Frères et soeurs, le Seigneur est toujours en train d'agir dans les coulisses de votre vie et de la mienne, afin que nous recevions le meilleur pour chacune de nos vies. Rappelez-vous Joseph dans Genèse 50:20: "Vous aviez voulu me faire du mal, mais Dieu a voulu changer ce mal en bien, il a voulu sauver la vie d'un grand nombre de gens, comme vous le voyez aujourd'hui. N'ayez donc aucune crainte: je prendrai soin de vous et de vos familles"

Si nous voulons que notre travail pour Dieu soit efficace, nous devons prendre du temps avec Lui. Il bénira alors le service de nos mains. J'ai souvent entendu des gens dire, "que quelque chose les empêchait de servir le Seigneur." Peut-être que ce qui faisait obstacle, c'était leur manque de temps avec Jésus.

Une relation profonde entraîne ou conduit à:

43.2) un service encourageant (v.16)
Boaz dit à ses serviteurs au verset 16, "...vous ôterez pour elle des gerbes de quelques épis, que vous la laisserez glaner, sans lui faire de reproche." Boaz dit à ses serviteurs de laisser tomber délibérément quelques épis. Pourquoi? Il voulait que Ruth ramasse tellement dans son champ, qu'elle ne voudrait aller nulle part ailleurs. Je peux voir Ruth alors qu'elle est en train de glaner derrière les moissonneurs, ramassant ce qu'ils ont laissé tomber, un petit peu par-ci, un petit peu par-là, et qui, soudainement tombe sur cette énorme poignée d'orge. "Woaw", se dit-elle, "hey, les amis, vous avez échappez ceci." Et puis, personne ne se retourne. Alors elle se dit, "Loué soit Dieu, je peux ramener tout cela à la maison!" Je suis certain que son coeur battait de plus en plus fort, alors qu'elle ramassait toute cet manne.

Mes amis, c'est de cette façon que le Seigneur opère par amour pour nous. Il est tellement bon pour ses enfants, qu'aucun d'entre eux, qui lui est le moindrement attaché et qui a réalisé tout ce qu'il peut recevoir de Lui, pourrait même considérer aller glaner ailleurs. Loué soit Dieu pour ces poignées de bénédictions qu'il déverse dans nos vies, juste parce qu'il nous aime.

Il est écrit au verset 17, "qu'elle glana dans le champ jusqu'au soir, et elle battit ce qu'elle avait glané. Il y eut environ un épha d'orge, ce qui correspond à 30 kilos." Un épha correspondait à dix fois plus que ce que les enfants d'Israël ramassaient comme manne jour après jour lorsqu'ils étaient dans le désert. Au lieu de retourner à la maison avec seulement une poignée d'orge, elle retourna chez elle avec un grand sac remplit d'orge. Je peux seulement imaginer jusqu'à quel point son coeur était rempli de joie face à toutes ces bénédictions qu'elle avait reçues. Ruth et Naomi avaient de la nourriture pour plusieurs semaines, c'est-à-dire au-delà de ce qu'elles avaient besoin ce jour-là. Il y a des moments dans la vie où le Seigneur vous donne au-delà de ce que vous avez besoin pour vivre. Sachons bien administrer ce qu'il remet entre nos mains.

CONCLUSION
Frères et soeurs, une relation avec Dieu n'est pas seulement un privilège, mais nécessaire. La condition la plus saine pour un chrétien, c'est celle d'une relation intime et continue avec le Seigneur Jésus-Christ et c'est ce que Ruth la Moabite nous rappelle. Lorsqu'elle se trouvait dans le champ de la grâce, Ruth n'avait pas à s'inquiéter. Personne ne l'a harcelée, et personne ne l'a empêchée de travailler, parce que Boaz veillait sur elle. Lorsqu'elle était fatiguée, elle s'est reposée, lorsqu'elle a eu faim, elle a mangé et lorsqu'elle a eu soif, elle a bu. Boaz a répondu à tous ses besoins.

Chers amis, lorsque vous appartenez au Seigneur, et que vous êtes en train de glaner dans le champ de sa grâce, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour nourrir votre corps et votre âme, et vous pouvez avoir la certitude que Dieu veille sur vous. Vous trouvez-vous dans ce champ ce matin? Etes-vous en train de glaner dans ce champ? Aimeriez-vous vous trouver dans ce champ? Si c'est le cas, il y a toujours suffisamment de place pour ceux qui veulent entrer dans le champ de la grâce appartenant à notre Boaz céleste. Si vous avez besoin de grâce ce matin, venez à lui. Dans sa présence, vous trouverez tout ce que vous aurez jamais besoin.