AVEZ-VOUS ABANDONNE VOTRE PREMIER AMOUR? (Apo.2:1-7)
(Prêché à Glain, dimanche le 1 novembre 2009)
(Retranscrit dans un style parlé)
INTRODUCTION
Le Seigneur Jésus demande à l'apôtre Jean d'envoyer une lettre aux sept Eglises qui se trouvent en Asie, parce qu'il a un message à adresser à chacune d'entre elles. Jean devra "écrire ce qu'il a vu, ce qu'il voit et ce qui doit arriver par la suite" (1:19).
Voici ce que déclare celui qui tient les sept étoiles et qui marche au milieu des sept chandeliers d'or." Le fait que Jésus soit présent et qu'il marche lui-même au milieu des églises devrait être pour nous quelque chose de rassurant et en même temps quelque chose de redoutable. Rassurant, parce que comme le montre l'apôtre Jean, c'est Jésus et personne d'autre qui tient les sept étoiles dans sa main droite. Si comme les étoiles dans l'obscurité, les églises sont appelées à briller comme des lumières dans ce monde de ténèbres dans lequel nous nous trouvons, l'apôtre Jean nous rappelle que ce n'est pas sur elles-mêmes que dépend leur sécurité, mais sur le Seigneur. Il est celui qui nous entoure par derrière et par devant et Il est celui qui met sa main sur nous. Rien de ce qui nous touche et nous atteint en tant que communauté, n'arrive sans qu'Il le permette.
Si le fait que Jésus tient dans sa main droite les sept étoiles a tout pour nous rassurer, la vision de Jean nous montre que cela ne suffit pas à lui seul pour résumer la position de Jésus dans l'Eglise. Jésus tient non seulement le témoignage de l'Eglise dans sa main, mais Il marche toujours au milieu d'elle. N'a-t-il pas promis à ses disciples qu'Il serait "tous les jours, jusqu'à la fin du monde avec nous" (Mat.28:20). Or, cette façon de faire, a d'une certaine manière de quoi nous rassurer, mais en même temps elle a aussi un côté redoutable.
En quoi consiste ce côté redoutable? C'est que rien dans la vie de l'Eglise, ne saurait être caché aux yeux de Jésus et passer inaperçu, puisqu'Il est présent. A partir du moment où deux ou trois sont rassemblés en son nom Il est au milieu de son Eglise. Il a dit à l'Eglise d'Ephèse: "Je connais," c'est-à-dire "Je sais exactement où tu en es avec Moi, dans quel état tu te trouves, ce qui va bien, mais aussi ce qui ne vas pas, ou ce qui va moins bien que l'année dernière. Si tu peux te tromper toi-même sur ton compte et sur ta propre condition, sache que tu ne peux pas Me tromper. Il serait donc sage que tu M'écoutes pour modifier ce qui doit être modifié. Car, si Je te confronte à ton état, si Je pose sur toi un diagnostic, ce n'est pas pour te faire souffrir, mais pour te guérir parce que je T'aime."
Voilà dans quel état d'esprit Jésus s'adresse à l'Eglise d'Ephèse et aux autres Eglises. Il ne cherche pas à juger ni à détruire, mais à faire disparaître ce qui peut paralyser l'Eglise. Il sait que, comme le corps humain, l'Eglise qui est aussi appelée son corps, peut souffrir de toutes sortes de maladies plus ou moins graves.
Ce n'est pas par hasard si le Seigneur Jésus s'adresse d'abord à l'Eglise d'Ephèse, car si nous lisons plus loin, la condition de l'Eglise va aller en empirant. Le mal qui atteint l'Eglise, le mal qui la ronge et qui fait en sorte qu'elle s'est dégradée à ce point, a commencé lorsque l'Eglise "a abandonné son premier amour," dit Jésus. L'abandon du premier amour est à l'origine de tous les autres abandons spirituels, moraux, mais aussi doctrinaux.
I- LE DANGER D'ABANDONNER SON PREMIER AMOUR ET COMMENT AVEC L'AIDE DE DIEU, IL PEUT ETRE RESTAURE
Quelle est l'importance de l'amour? Dans 1Cor.13:1-3, l'apôtre Paul affirme qu'il y a une chose, une vertu qui surpasse toutes les autres dans la vie de l'Eglise, c'est l'amour, Jésus confirmera les dires de Paul en ce qui concerne l'Eglise d'Ephèse. Elle a beau être un modèle de belle oeuvres, de persévérance, de justesse doctrinale, mais le fait demeurequ'elle a abandonné son premier amour pour son Seigneur. "Elle a abandonné, ce qui en fait sa force," dit Jésus, même si extérieurement elle continue à poursuivre l'oeuvre à laquelle elle a été appelée.
Si vous jetez un regard sur l'Eglise d'Ephèse, c'est une Eglise qui en apparence, fonctionne toujours bien, et rien ne laisse paraître que quelque chose a changé dans cette Eglise. "Je connais tes oeuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux pas supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs; que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t'es point lassé" (vv.2-3). En d'autres mots, Jésus est en train de dire, "la Parole continue à être prêchée et les messages sont justes et de bonne qualité. Les réunions habituelles de l'Eglises et les activités se poursuivent régulièrement, mais malgré tout, il y a quelque chose qui a disparu, et c'est la chose la plus précieuse et c'est celle à laquelle je tiens particulièrement. Elle ne saurait donc passer inaperçue à mes yeux: "Tu as abandonné ton premier amour" (v.4).
Jésus rappelle la norme selon laquelle l'Eglise devrait vivre en tout temps, c'est le premier amour. Que veut-il dire par cela? Comment et quelles sont les preuves qui nous permettent de voir et de juger de la qualité de notre amour pour Dieu?
II- LES PREUVES DE NOTRE AMOUR POUR DIEU
Où pouvons-nous trouver ces preuves? C'est la Parole de Dieu qui va nous renseigner sur celles-ci:
2.1) La première preuve de l'amour, tient au prix que celui qui aime, est prêt à payer, pour manifester l'attachement qu'il a pour l'être qu'il aime.
De nombreux exemples bibliques témoignent de la place importante qu'occupe de ce critère comme preuve de l'amour:
Jean 3:16: "Dieu a tellement aimé le monde, qu'il a donné son fils unique."
Jérémie 2:2: "Je me souviens, dit Dieu à Israël, de ta fidélité de jeune fille, de ton amour de jeune mariée, quand tu me suivais au désert, sur une terre où rien ne pousse."
Jean 12:3: "Marie, aimant Jésus, prit une livre d'un parfum de nard pur de grand prix, en répandit sur les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux."
Jean 13:1-5: "C'était le jour qui précédait la fête de la Pâque. Jésus savait que l'heure était venue pour lui de quitter ce monde pour aller auprès du Père. Il avait toujours aimé les siens qui étaient dans le monde, et les aima jusqu'au bout. Pendant le dîner, il se leva de table, ôta son vêtement de dessus et prit un linge qu'il attacha comme un tablier. Puis il versa de l'eau dans une cuvette et se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer."
Même s'ils sont différents dans la forme, les quatre exemples que je viens de mentionner, témoignent tous la même chose: L'amour passionné ne peut faire autre chose que donner et se donner jusqu'à la mort. Il n'y a pas d'amour véritable sans sacrifice, sans renoncement à sa personne, sans le fait de placer au-dessus de soi, de sa vie, de ses intérêts, l'être aimé. C'est cet amour-là que Dieu nous a montré, et qu'il attend aussi que nous lui montrions.
Il y a d'autres passages qui montrent et qui témoignent de quelle façon ce premier amour s'est manifesté dans la vie des premiers chrétiens:
Actes 2:44-45; 4:32: L'Eglise correspond à une communauté de croyants.
Galates 4:13-15: Une manifestation élevée de l'estime que l'on doit avoir pour l'autre.
Hébreux 10:32-34: Ces versets nous rappelle l'amour des premiers jours.
Frères et soeurs, quelle place occupe Jésus et Son enseignement dans votre vie?
Suis-je plutôt comme Marie qui estime que rien n'est trop beau, trop cher, trop coûteux pour Lui? Ou plutôt comme Judas qui estimait qu'il ne faut pas exagérer, qu'il y a des limites à l'expression de l'amour que l'on a pour Jésus, qu'il faut certes l'aimer, mais de là à sacrifier l'essentiel, cela devient de l'abus, du gaspillage, de l'extrémisme, etc...
Quelle place occupe Jésus dans mon emploi du temps de tous les jours, dans la gestion de mes biens, de mon budget?
Dans Esaïe 58:13-14, l'Eternel fait le procès de son peuple. Il lui reproche une chose qui est l'une des marques évidentes de la perte du premier amour qu'il avait pour lui: c'est le mépris dont il faisait preuve à l'égard du respect du sabbat. Mes amis, comment considérons-nous le jour du Seigneur? Est-ce d'abord un jour pour nous ou pour Dieu? Est-il juste que nous sacrifions ce jour pour d'autres intérêts? S'il peut y avoir des exceptions, il nous faut absolument être au clair à ce sujet: A moins de ne pouvoir faire autrement, toute absence lors du jour du Seigneur, qui est réservé au peuple de Dieu pour rendre à son Dieu le culte qui lui est dû, ne saurait être justifiée.
Comment réagirait une fiancée qui, attendant son fiancé pour son rendez-vous, entendrait dire que celui-ci a finalement préféré faire du vélo ou rencontrer d'autres amis qu'elle? Ne se sentirait-elle pas profondément blessée par le choix qu'à fait son fiancé, et ne serait-il pas juste qu'elle s'interroge sur la profondeur de l'amour que son fiancé a envers elle? Rappelons-nous qu'au-delà de nos paroles, ce sont les choix que nous faisons et les décisions que nous prenons, qui témoignent dans un premier temps du degré d'amour que nous avons envers Jésus!
2.2) La deuxième preuve de l'amour se trouve dans le livre des cantiques 2:5: "Je suis malade d'amour." C'est la maladie qui provoque l'amour.
Quelle est cette maladie de l'amour qui est mentionnée ici? Tous ceux qui un jour, ont été follement amoureux de quelqu'un l'ont connue. C'est le fait d'être tellement absorbé par la pensée de l'autre, que celui qui aime, en perd l'appétit, ainsi que tout intérêt pour autre chose. Les psychologues s'accordent d'ailleurs pour dire que s'il est normal de tomber amoureux, il ne faudrait pas, que ses premiers effets durent trop longtemps, sinon, cela risque de mettre sérieusement en danger la vie et l'équilibre psychique de la personne.
Il y a cependant dans l'état amoureux un parallèle fort avec le premier amour qui doit habiter notre coeur pour le Seigneur. C'est l'idée selon laquelle, il nous est impossible, voire insupportable d'être éloigné, séparé de Lui, et de ne pas ou plus Le côtoyer. Ressentons-nous au fond de nous même à chaque jour la faim et la soif de Dieu? Le fait de ne pas Le côtoyer, en ne lisant pas Sa Parole, ou en ne priant pas, se traduit-il par un sérieux manque dans notre vie?
Si la réponse est oui, c'est que notre premier amour pour lui est aussi vivant qu'à nos débuts, et nous ne pouvons que nous en réjouir. Sinon, il faut nous interroger sérieusement sur la qualité, voire même la réalité de notre relation avec Dieu. Si nous pouvons nous passer d'être en contact avec Dieu aussi facilement que d'être en contact avec notre voisin, il faut sérieusement nous interroger sur la nature de la relation qui nous unie à lui.
III- QUELLES SONT LES CAUSES QUI NOUS AMENENT A ABANDONNER NOTRE PREMIER AMOUR
Si l'amour est essentiellement le sentiment du besoin de l'autre, de sa présence, comment se fait-il que, aimé par Dieu, le chrétien en vienne à abandonner son premier amour? Parmi toutes les causes possibles qui sont à l'origine de cet abandon, j'aimerais ce matin en citer quatre:
3.1) La première cause qui menace toute personne engagée dans une relation d'amour, c'est le temps qui passe, la routine, l'habitude qui s'installe.
Cette première cause, est la cause non avouée de nombreux divorces. Combien de fois n'avons-nous pas entendu des paroles qui ressemblent à celles-ci: "Nous n'avions rien l'un contre l'autre, mais il n'y avait plus de surprises, plus de nouveautés, plus d'enchantement dans notre relation. Alors, nous nous sommes séparés."
Si le premier amour est le résultat de la découverte et de la révélation de l'autre, il ne peut durer qui si cette découverte et cette révélation se poursuivent. Il n'est pas dans l'idée de Dieu que notre amour pour Lui, comme entre nous, s'arrête, parce que nous connaissons l'autre. Si nous connaissons Dieu, sachons que nous le connaissons encore peu, et que toute notre vie peut être une découverte émerveillée de ce qu'Il est.
N'est-ce pas le reproche que Dieu fait dans Esaïe 43:12: "Tu ne m'as pas invoqué Jacob, car tu t'es lassé de moi, dit Dieu à Israël." Avons-nous encore soif de Dieu? Sommes-nous encore passionnés par Lui? Sommes-nous toujours dévorés par le désir de Le connaître toujours davantage? Si oui, c'est que nous sommes toujours animés par notre premier amour! Si par contre cette passion n'est plus au coeur de notre vie, sachons que nous n'irons pas très loin dans notre vie chrétienne!
3.2) La deuxième cause qui menace toute personne engagée dans une relation, c'est la déception.
Si la déception peut être vécue dans une vie de couple, elle ne devrait jamais être vécue dans notre relation avec Dieu. Lorsqu'ils commencent leur vie de mariage, il se peut que les jeunes mariés se trompent et s'illusionnent sur ce qu'ils vont vivre: Notre vie va être un conte de fées" disaient-ils. Deux semaines plus tard, le conte de fées a déjà viré au cauchemar, pour certains! Est-il possible qu'il en soit ainsi dans notre relation avec Dieu? Est-ce que Dieu peut un jour nous décevoir? Si oui, cela ne peut venir que d'une seule chose: Des fausses attentes que nous nous sommes faits lorsque nous avons commencé notre relation avec Lui!
Par exemple, ça peut être le cas d'un jeune homme qui espérait épouser une jeune fille. Il a longtemps prié à ce sujet, il a attendu et malheureusement, son rêve ne se réalisera pas. Par exemple, c'est le cas d'un chrétien qui aspirait à occuper une position dans l'Eglise, dans son entreprise ou ailleurs, et son rêve ne se réalisera jamais. Ou encore, c'est le pasteur ou le missionnaire qui voit l'Eglise de son collègue grandir tandis que la sienne stagne. Pourtant, il a travaillé très fort, et parce que Dieu ne lui a pas donné ce qu'il désirait, le chrétien tombe dans l'amertume, la frustration, la colère et abandonne son premier amour.
Frères et soeurs, un des enseignements les plus erronés qui circule dans certaines de nos Eglises aujourd'hui, c'est le suivant: "Si vous venez à Christ, tous vos problèmes seront réglés. Dorénavant, vous vivrez toujours heureux, et vous ne serez plus jamais malades, jusqu'à ce que Dieu vous rappelle à lui." Nous ferions mieux de relire le contrat sur la base duquel Dieu a établi Sa relation avec nous! Nous a-t-Il promis une vie facile, une vie prospère, et la réussite à tout coup? Non, Il nous a promis deux choses: Sa présence avec nous au quotidien et la vie éternelle. Il est évident qu'il nous donne en réalité beaucoup plus, mais tout le reste est du surplus. C'est pour Lui-même et non pour ce qu'Il nous donne ici-bas que Dieu veut être aimé. N'a-t-Il pas sacrifié son propre Fils sur la croix afin de permettre à quiconque le veut bien, de recevoir le pardon de ses péchés? N'a-t-il pas ressuscité Jésus, confirmant ainsi à tous ceux qui l'ont reçu, qu'Il les ramènerait également un jour de la mort à la vie?
3.3) La troisième cause qui menace toute personne engagée dans une relation d'amour, et qui est dénoncée régulièrement dans la Bible, c'est tout simplement le retour à la pratique du péché et aux anciennes habitudes que nous avions abandonnées. J'aimerais dire ici que le retour au péché ne se limite pas uniquement aux chrétiens tièdes ou charnels. Il peut tout aussi bien faire parti momentanément du vécu d'hommes de Dieu et de chrétiens consacrés. Pensons par exemple à la chute dramatique du roi David appelé l'homme selon le coeur de Dieu, qui en un instant d'égarement, a commis un adultère, puis un meurtre et a plongé ensuite sa dynastie dans la discorde et la guerre.
Les pertes spirituelles que nous pouvons connaître à cause du péché sont incalculables. Mais la perte la plus grande est sans doute celle de notre relation avec Dieu. Voilà pourquoi Jésus nous demande de "veiller et prier" (Mat.26:41); car c'est tous les jours que nous sommes en danger de tomber.
3.4) La quatrième cause qui menace toute personne engagée dans une relation d'amour, et c'est sans aucun doute la plus douloureuse de toute pour Dieu, c'est l'idolâtrie.
C'est-à-dire le fait d'accorder à quelqu'un ou à quelque chose d'autre, plus de passion d'amour, d'intérêt, d'attachement, de temps qu'à Lui. Rappelons-nous l'épisode du veau d'or et de la rapidité avec laquelle après avoir été délivré de l'Egypte, Israël s'est plongé dans l'idolâtrie. Ce n'est pas pour rien que la première épître de Jean qui est consacrée en grande partie à l'amour, se termine par ces mots: "Petits enfants, gardez-vous des idoles" (I Jn.5:21).
CONCLUSION
Si vous faites parti de ceux qui ont abandonné ce premier amour, comment pouvez-vous le retrouver? Jésus nous donne la clé au verset 5:
1) "Souviens-toi." Souviens-toi de ce qui animait et remplissait ton coeur dans les premiers jours de ta vie avec Moi. En ce temps-là, suivre Jésus ne vous semblait ni exigeant, ni pénible, ni coûteux. Jésus, rappelons-le ici, ne parle pas à des individus en particulier, mais à toute l'Eglise. Si l'amour pour Jésus vous a permis de faire à une époque des choix radicaux, rien n'empêche aujourd'hui que cela puisse être encore le cas!
2) "Repens-toi et pratique tes premières oeuvres." Le culte ne veut plus rien dire pour vous. La réunion de prière est devenue quelque chose qui vous fatigue, la lecture de la Parole de Dieu est devenue quelque chose d'ennuyant. Donner de l'argent pour l'oeuvre de Dieu n'est plus une priorité pour vous. Servir les autres passe après vous. Alors, "repens-toi, change d'attitude et de comportement, et recommence à te fixer des objectifs clairs, précis et chiffrable devant Dieu," dit Jésus. Sans quoi, Jésus le dit ici à l'Eglise d'Ephèse, "tu risques non seulement de perdre ta place, ton rayonnement dans ce monde, mais pire encore, tu risques d'être privé de ta récompense dans les cieux" (vv.5 et 7).
Nous avons tout lieu de nous réjouir et de nous fortifier, car au vainqueur, dit Jésus pour conclure, "je donnerai à manger de l'arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu." C'est comme si Jésus nous disait: "Si ici-bas vous faites de Moi votre vie, Je vous promets pour l'éternité de vous donner accès à ce qui est la Source même de la vie."
Que Dieu nous permette dès maintenant de nous préparer, par notre amour pour Jésus, à l'éternité qu'il nous a réservée!