UN DERNIER AVERTISSEMENT A L'EGLISE COMPLAISANTE ET TOLERANTE (I Chroniques 11)
(Prêché à Glain, dimanche le 4 octobre 2009)
(Retranscrit dans un style parlé)

PREMIERE PARTIE

INTRODUCTION
Je vous invite à tourner dans le premier livre des Chroniques.

Nous allons examiner ensemble un passage qui se situe dans un contexte prophétique, qu'il m'est difficile de prêcher, mais j'aimerais encourager ceux qui sont venus ce matin avec un coeur bien disposé, à croire que Dieu désire vous parler personnellement. Je suis persuadé que ce message, est un message d'encouragement pour tous les chrétiens qui suivent fidèlement le Seigneur dans ces temps qui sont les derniers.

Nous ne pouvons éviter de nous retrouver dans des situations difficiles, comme nous ne pouvons pas éviter d'entendre une vérité difficile à entendre, si vous et moi, voulons devenir des disciples de Jésus-Christ. Je viens devant vous ce matin en tant que pasteur qui veut seulement vous voir progresser dans la grâce, mais aussi vous apporter tout le conseil de Dieu, afin que la vérité nous soutienne jusqu'au bout dans notre pèlerinage terrestre, parce que nous aurons besoin d'être forts si nous voulons passer à travers les jours qui sont devant nous, et c'est seulement la vérité qui peut nous rendre libre, celle qui se trouve en Christ.

Le titre de mon message ce matin, c'est "un dernier avertissement à l'Eglise complaisante et tolérante." Avant d'examiner la Parole de Dieu, remettons cet enseignement dans les mains du Seigneur: "Je veux te remercier Seigneur pour la Parole que tu nous as laissée. Je n'ai pas la puissance pour prêcher un tel message, et je ne pourrai pas le faire, si tu ne me viens pas en aide Seigneur. Il n'y a rien en moi qui veut partager cet enseignement, mais je me tiens ici Seigneur, parce que je veux obéir à ce que tu as déposé dans mon coeur, qui je crois, correspond à ta parole pour aujourd'hui. Ce que je te demande Seigneur, c'est que je puisse parler selon ton coeur, en utilisant les mêmes paroles et la même intonation que le ferait Jésus, si c'est lui qui se trouvait à ma place ce matin. Seigneur fais nous la grâce d'entendre ton message. Aides-nous Seigneur, et c'est dans le nom de Jésus que je te le demande, Amen!

1 chroniques 11, "un dernier avertissement à l'Eglise complaisante et tolérante". Nous lirons à partir du verset 15 jusqu'au verset 19: "Un jour, trois membres faisant partis du groupe des trente chefs, vinrent rencontrer David au rocher qui se trouve proche de la caverne d'Adoullam, alors que des Philistins avaient dressé leur camp dans la vallée des Rephaïm."

David était alors dans son refuge fortifié, et que les Philistins avaient établi un poste à Bethléhem. David eut soudainement un désir, et il dit: "Qui m'apportera à boire de l'eau provenant de la citerne qui se trouve à la porte de Bethléhem? Alors les trois hommes firent irruption dans le camp des Philistins, puisèrent de l'eau dans la citerne, l'emportèrent et la présentèrent à David. mais il ne voulut pas la boire, et il l'offrit au Seigneur en la versant sur le sol, en disant: Je n'ai pas le droit, mon Dieu, de boire cette eau! Cela équivaudrait à boire le sang de ces hommes qui sont allés la chercher au péril de leur vie. Car c'est au péril de leur vie qu'ils l'ont apportée. Et il ne voulut pas la boire."

David se trouve dans son refuge fortifié, lorsque soudainement un désir naît dans son coeur, et il dit: "Qui m'apportera à boire de l'eau provenant de la citerne qui se trouve à la porte de Bethléhem?" Ce passage me parle du cri qui se trouve dans le coeur de tout être humain. C'est un cri que vous avez déjà entendu dans votre coeur, et que j'ai aussi entendu dans le mien dans le passé. Je me rappelle le jour où alors que j'étais en recherche, j'ai crié que le Seigneur change mon coeur, afin que je puisse trouver la paix et la joie que Lui seul pouvait donner.

David devait savoir ce qui se trouvait à Bethléhem parce qu'il était de la lignée de Christ. Il a d'ailleurs parlé à plusieurs reprises de manière prophétique. Nous le savons par exemple, lorsque nous lisons le Psaume 22, où il décrit très clairement et avec un intérêt particulier, la victoire remportée par Christ à la croix, et par la suite le témoignage que Christ a laissé pour son Eglise. David savait que ce qui satisfait les plus profonds désirs de notre coeur, vient de Bethléhem. Il savait où on pouvait trouver cette eau vive.

Il est vrai que vous pouvez trouver de l'eau n'importe tout. Vous pouvez trouver de l'eau dans les puits, et probablement que ceux qui vivaient dans la région, connaissaient les sources souterraines qui gardaient l'eau fraîche, mais David savait des choses dans son coeur concernant l'eau de Bethléhem. Il savait que cette eau que Dieu donnait, et qui venait de Bethléhem, concernait la naissance de son fils Jésus-Christ.

Entendant ce désir de David de boire de l'eau, trois hommes qui sont devenus des vaillants guerriers, sous son leadership, et qui malgré l'opposition, ont accompli des exploits dans le passé contre les ennemis d'Israël, vont aller chercher à Bethléhem, ce que David désirait dans son coeur.

Frères et soeurs, je rends grâce à Dieu, pour les apôtres qui ont persévéré jusqu'à la fin pour vous et moi. Je rends grâce à Dieu pour Paul, qui n'a pas tout abandonné, lorsqu'il a traversé des moments difficiles. Je rends grâce à Dieu, où pendant tout le temps qu'ils se trouvait en prison, alors qu'il avait tout à perdre, utilisant des parchemins, il a bien voulu mettre par écrit, suite à la relation étroite qu'il vivait avec son Seigneur, les paroles que Dieu avait déposées dans son coeur, qui sont une source de salut et d'encouragement pour vous et moi. Je rends grâce à Dieu pour les hommes et les femmes qui au cours de l'histoire, ont payé un grand prix, souvent en sacrifiant leur propre vie, pour que nous puissions recevoir vous et moi l'évangile que nous avons entre les mains aujourd'hui.

L'histoire est remplie par le sang des martyrs, entre autre, ceux qui ont défié l'autorité établie, et qui ont traduit et écrit les Ecritures à partir de textes que les gens du peuple étaient incapables de comprendre, et plusieurs ont payé au prix de leur vie, leur attachement à Christ. L'histoire est remplie de personnes qui ont été emprisonnées, torturées et tuées, afin que vous et moi puissions connaître celui qui est le chemin, la vérité et la vie. Je rends grâce à Dieu pour tous ces gens.

Pouvez-vous imaginer ce que nous serions aujourd'hui, si l'Eglise primitive s'était effondrée sous la pression? Imaginez si à cette époque, les chrétiens étaient retournés chacun dans leur maison, en emportant avec eux des fragments de la Parole de Dieu qu'ils avaient entendues, et qu'ils avaient décidé de les garder pour eux-mêmes. Imaginez si les chrétiens de l'Eglise primitive n'avait pas persévéré. Même lorsque les persécutions ont commencé et qu'ils ont été dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie, un homme comme Philippe qui s'est retrouvé en Samarie, va commencer à prêcher l'évangile. Partout où ils sont allés, ils ne faisaient que témoigner et prêcher le nom du Seigneur Jésus-Christ.

Pouvez-vous imaginer Pierre et Jean lorsqu'ils ont été amenés devant le Sanhédrin, s'ils s'étaient suicidés suite aux mauvais traitements qu'ils avaient subis, et qu'ils avaient décidé d'arrêter de parler de la personne de Jésus, parce qu'on leur avait fait des menaces? Si Satan avait réussi à travers tous ses stratagèmes à décourager dans le passé, ceux qui annonçaient l'évangile, nous n'aurions pas toutes ces versions, comme c'est le cas aujourd'hui.

David va recevoir dans ses mains, l'eau de Bethléhem, qu'il désirait tant. Et je crois qu'à ce moment-là, David devait prendre une décision, une décision que tout le monde qui ont reçu le salut par la puissance de Dieu en Jésus-Christ, doivent prendre également. Vous et moi sommes ici ce matin. Nous avons reçu ce salut, nous avons reçu cette coupe d'eau de Christ. Dans la Bible, l'eau fait souvent référence à la Parole de Dieu, à la purification de la Parole de Dieu qui est mise dans vos mains et dans les miennes. Et cette eau, elle a été placée dans nos mains, et dans les mains de ceux qui ont combattu pour en avoir, et cela n'a pas été facile. Il y a 2,000 ans, plusieurs ont payé un grand prix pour accepter cette eau, et aujourd'hui encore, de nombreuses personnes en payent le prix fort dans divers pays à travers le monde.

Encore aujourd'hui, des pasteurs sont faussement accusés, mis en prison et torturés. D'autres, sont séparés de leur famille à tout jamais. Lorsqu'ils sont libérés après de nombreuses années d'emprisonnement, ils choisissent librement de retourner annoncer l'Evangile, malgré les souffrances, par égard pour les gens de leur pays qui n'ont encore jamais entendu l'Evangile de Jésus-Christ. Encore une fois la question refait surface, qu'est-ce que nous faisons vous et moi, avec la vérité qui a été mise dans nos mains? Parce que ce nous faisons avec cette coupe de salut que nous avons reçue dans nos mains, va déterminer non seulement quelle sorte de personnes nous serons sur la terre, mais déterminera également quelle sorte d'impact nous aurons pour le royaume de Dieu, et pour le salut que Dieu désire offrir à quiconque le veut bien, à travers la personne de Jésus-Christ.

A travers toute l'histoire des Ecritures, autant dans l'ancien Testament que dans le nouveau Testament, nous avons des exemples de gens, à qui Dieu leur a donné de grandes opportunités de le servir, en leur révélant de grandes vérités, mais ils étaient tellement tolérants envers eux-mêmes. En d'autres mots, ils ont pris ce qu'ils avaient reçu, et ils s'en sont servis uniquement pour leur propre avantage ou pour leur propre gloire. Ils ne voulaient pas accomplir à travers ce qu'ils ont reçu, le plan visé par Dieu. Ils ne voulaient pas aller là où cette coupe en a conduit plusieurs.

Pensez juste un instant à Caïn, le premier fils d'Adam et Eve. Nous sommes en présence ici d'un homme qui avait l'opportunité de revenir à Dieu et de l'adorer. Il aurait pu faire en sorte que sa vie soit autre chose que le témoignage que nous en donne l'Ancien Testament. Son sacrifice d'adoration fut rejeté par Dieu, à cause des pensées qui se trouvaient dans son coeur. Dans Genèse 4:9, il répondit: "Suis-je le gardien de mon frère?" Voilà ce qu'il pensait, et Dieu savait ce qui se trouvait dans son coeur, voilà pourquoi le sacrifice qu'il apporta à Dieu fut rejeté, parce qu'il n'avait rien dans son coeur pour son frère.

Frères et soeurs, il y a toute sorte de gens qui se présentent devant le Seigneur, en apportant un sacrifice à Dieu à leur manière, par exemple, à travers la louange, mais qui osent dire que le sort des êtres humains sur la terre ne les dérange pas. Pour Caïn, le sort de son prochain ne le dérangeait pas. Il agissait comme un vagabond, errant dans ce monde, ne trouvant jamais une pleine satisfaction dans sa vie. Ce qui est important de retenir ici, c'est que Caïn n'avait pas de place dans son coeur pour son frère.

Pensez maintenant à Esaü qui faisait parti directement de la lignée des promesses que Dieu avait données à Abraham. Un homme dont la coupe fut mise dans sa main. "Esaü, tu es le premier-né, tu as une chance d'être le descendant à travers qui la population de la terre sera bénie." Mais Esaü était un homme dont le coeur était attiré par les choses du monde. Est-ce qu'il s'est vraiment préoccupé de cette bénédiction que Dieu avait promis? Non, enfin, tant et aussi longtemps que son ventre était plein, et que ses besoins personnels étaient satisfaits.

Genèse 32, raconte que Jacob vient de quitter Laban, chez qui il avait travaillé pendant plusieurs années, pour revenir au pays où il avait vu le jour. Pendant la nuit, il va lutter avec Dieu jusqu'au lever de l'aurore, et il en sortira transformé avec une autre nature. Ce n'est plus le Jacob que nous avons connu autrefois. Il a changé, et il a aussi changé de nom. Autrefois il s'appelait Jacob, maintenant il porte le nom d'Israël. Au chapitre 32, nous le voyons avoir peur de son frère, et au chapitre 33, alors qu'il vient de rencontrer Dieu, il est le premier à s'avancer vers son frère. Quelle transformation chez Jacob! Il est animé d'un esprit d'humilité et de compassion (v.3 et 4). Il marche maintenant fidèlement avec Dieu. Il a un coeur pour les personnes de son entourage qui sont fragiles et faibles et qui ont fait le voyage avec lui.

Il rencontre Esaü, à qui il avait usurpé autrefois la promesse. Celui-ci lui dit, "j'ai suffisamment de biens, mon frère, garde ce qui t'appartient" (v.9). Esaü avait trouvé dans ce monde, ce que son coeur désirait, des biens appelés à disparaître. C'est ce à quoi il avait toujours aspiré, et c'est tout ce qu'il voulait. Pourquoi? Parce qu'il était plus préoccupé à vouloir remplir son ventre que son esprit.

Frères et soeurs, il y a des temps souffrances, comme il y a des temps difficiles. Si vous et moi voulons marcher à fond avec Dieu, il est possible que cela soit dur. Ne permettez à personne de vous dire le contraire. Il est possible que ce soit ardu. Vous et moi pouvons nous retrouver dans des situations difficiles. Nous pouvons tous nous retrouver dans des situations que notre nature humaine ne veut pas vivre et ne peut pas vivre. Mais Jacob est ressorti de cette rencontre avec Dieu, revêtu d'une nouvelle nature. Il voit Esaü qui arrivait avec quatre cents hommes, il n'a plus peur de le rencontrer, parce qu'il sait que Dieu est avec lui.

Quant à Esaü, il n'a pas d'autres ambitions que de se contenter de ce que le monde lui offre. Il a suffisamment de biens (v.9), mais il n'a pas la vie de Dieu en lui, ni aucune promesse de Dieu sur laquelle il peut s'appuyer, de plus; il n'est même pas assez intelligent pour voir tout ce qu'il a perdu. Il s'est amassé des biens qu'il a trouvé dans le monde, sans réaliser qu'il ne peut rien emporter avec lui. Pour ces quelques babioles, il a abandonné Dieu. Un nombre incalculable de chrétiens ont abandonné Dieu pour le siècle présent. La puissance de Dieu n'est pas avec eux, et ils n'ont aucune part aux bénédictions de Dieu. Ils ressemblent à des insensés qui errent çà et là, et qui avec toute leur famille, amassent de plus en plus de biens, comme s'ils étaient impliqués dans une course, laissant penser que celui qui en ramasse le plus, est celui qui va gagner la partie.

Amos 6. Les Ecritures nous montre dans l'Ancien Testament une forme d'adoration que Dieu a rejetée: Verset 4: "Ils sont allongés sur des lits décorés d'ivoire, étendus mollement sur leurs divans pour déguster de l'agneau et manger du veau gras." Voilà ici la forme d'adoration que pratiquait Esaü, parce qu'il était incapable de voir comment il pourrait adorer Dieu autrement. Certains chrétiens lui ressemblent, ils comptent sur Christ pour arriver à la connaissance de Dieu, mais cela ne produit aucune transformation dans leur coeur. Ils cherchent les places confortables, ils étalent leur savoir, et ils prennent le meilleur pour eux-mêmes. Les brebis sont dans le troupeau, les veaux sont engraissés, ils chantent au son du violon, ils inventent eux-mêmes des cantiques, et ils pensent qu'ils adorent comme David. Ils chantent les cantiques de David, ils imitent David, ils fréquentent la maison de Dieu, ils chantent des cantiques, ils boivent du vin, mais en ce qui concerne le sort des autres, ils n'y a rien qui les attristent.

Ils ont des frères qui sont éparpillés à travers le monde, qui sont maintenus captifs, et qui se dirigent tout droit en enfer sans que leur coeur soit pour autant attristé. La forme d'adoration qu'ils pratiquent est centrée sur eux-mêmes. Verset 7: "C'est pourquoi, j'annonce maintenant que vous serez au premier rang de ceux que l'on déportera. Fini la fête et les cris de joie pour les fainéants." Le Seigneur dit, que ceux qui pratiquaient cette forme d'adoration ont cessé de le faire, parce qu'ils les a envoyés en captivité.

Paul dira à Timothée qu'il existe un enseignement qui est à rejeter. Il y avaient un enseignement qui était très populaire à l'époque de l'apôtre Paul et qui l'est également à notre époque, et le Seigneur dit, "j'ai rejetée cet enseignement." I Timothée 6:5: "Les discussions sans fin, entre des gens qui ont l'esprit corrompu et qui ne connaissent plus la vérité, parce qu'ils en sont privés. Ils pensent que la foi en Dieu est un moyen de s'enrichir."

En d'autres mots, Paul est en train de dire ceci à Timothée: "Il y a des gens qui enseignent et qui prêchent la sainteté, mais malheureusement, la prédication est un moyen pour eux de s'enrichir. La quantité de biens qu'ils possèdent, démontre clairement jusqu'à quel point, ils ne sont pas du tout attachés à Dieu." Il continuera en disant: "il y a des hommes qui sont dépourvus de vérité et dont le coeur est corrompu, je te demande de t'éloigner de ces gens, et de ce qu'ils disent, parce que c'est un enseignement que Dieu rejette." Je ne suis pas en train de dire que tous ceux qui appartiennent à Dieu, devraient vivre dans la pauvreté, parce qu'il n'y a rien qui glorifie Dieu en cela, je suis en train de dire que nous ne devons pas perdre de vue, les raisons pour lesquelles Dieu nous donne ces biens matériels, et ce qu'ils nous demandent de faire, avec ce qu'il nous a donnés.

Dans Apocalypse 3, le Seigneur parle à l'Eglise de Laodicée qui pratique une forme de religion qui se contente de posséder les biens de ce monde, qui est aveuglée dans son coeur par rapport au but que Dieu a pour son Eglise sur cette terre, et qui n'est pas consciente, que pour elle, c'est peut-être le dernier avertissement que Dieu lui donne. Christ marche au milieu des sept chandeliers d'or qui correspondent aux témoignages des sept Eglises, et il dit à cette dernière Eglise: "Tu dis, j'ai fait de bonnes affaires, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien"

Le Seigneur met à l'épreuve ceux qui lui appartiennent, et parce qu'il les aime, il dit, qu'il va les réprimander, qu'il va les reprendre, et qu'il va les corriger. Il dit: "Vous ne réalisez pas que vous avez complètement passer à côté de ce qu'est la vie en Christ, et en quoi consiste ma puissance. Vous avez été aveuglés au point où vous ne savez même plus quel est le but de l'Eglise de Jésus-Christ sur la terre." Il dit au verset 20: "Voici je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi." En d'autres mots, "j'ai ouvert la Parole pour toi, je t'ai donné une vision, ouvre maintenant les yeux de ton coeur afin que tu puisses voir.

Frères et soeurs, qu'est-ce qui est important pour Dieu sur la terre? Ayant vu les désastres qui se sont passés en Haïti ces dernières semaines, qu'est-ce qui est important pour Dieu? Est-ce que c'est le bâtiment que vous avez construit? Est-ce la beauté de nos chants? Finalement, lorsque vous regardez les images à la télévision, et que vous voyez les gens souffrir atrocement, si vous avez quelque chose de Christ dans votre coeur, vous savez immédiatement ce qui compte vraiment pour Dieu. Ce sont les âmes de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants.

Frères et soeurs, honorez Dieu sur la terre, c'est avoir la compassion de Christ, qui l'a amené à s'arrêter, et à écouter les cris de celui qui était aveugle. C'est cette compassion et cet amour qui l'ont rendu capable d'imposer les mains et de toucher un lépreux, en sachant que la foule ne comprendrait pas. C'est la compassion qui lui a permis de s'asseoir à la table d'un religieux, un membre du clergé qui était en autorité en Israël, et permettre à une femme de mauvaise réputation, d'entrer, de s'asseoir, de toucher ses pieds, de les mouiller de ses larmes et des les essuyer avec ses cheveux.

C'est cette sensibilité de Dieu, cette compassion de Dieu pour tous les hommes, qui a envoyé Jésus-Christ chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Frères et soeurs, si je n'ai pas la compassion de Dieu dans mon coeur pour voir la souffrance qui existe dans ce monde, je dois revenir à la case départ et tout recommencer, parce qu'il y a quelque chose qui ne va pas en moi. Il y a quelque chose de Dieu qui manque en moi, j'ai pris un mauvais chemin, je n'ai pas lu le bon passage, je n'ai pas vu les choses comme Dieu les voit. Je suis dans l'Eglise en train de chanter des cantiques, je pratique des bonnes oeuvres, mais je n'ai pas de compassion pour les autres dans mon coeur, alors je n'ai rien. "Je pourrais avoir le don de transmettre des messages reçus de Dieu, je pourrais posséder toute la connaissance et comprendre tous les secrets, je pourrais avoir toute la foi nécessaire pour déplacer des montagnes, mais si je n'ai pas d'amour, je ne suis rien. Je pourrais distribuer tous mes biens et même livrer mon corps pour être brûlé, mais si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert de rien"(I Corinthiens 13:2-3).

Jésus a dit, "tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée," car c'est là, le commandement le plus important, mais il y en a un deuxième qui est aussi important que le premier, c'est que tu "aimes ton prochain comme toi-même." Ces deux commandements, résument toute la loi et les prophètes.

Frères et soeurs, comme citoyens du royaume des cieux, nous avons la responsabilité de répandre autour de nous, ce que nous avons reçu de Dieu. C'est ce que David avait compris. Cette eau qu'on lui avait apporté, il n'a pas voulu la garder pour lui, mais il l'a déversée comme un sacrifice offert à Dieu. Le Seigneur nous a sauvés, il nous a donnés sa Parole afin qu'on la répande autour de nous, parce que Dieu veut que tous parviennent la repentance.

Nous continuerons la semaine prochaine ce message.