LE PROCES, LA MORT ET L'ENSEVELISSEMENT DE JESUS (Luc 23)
(Prêché à Glain, vendredi le 6 avril 2012)
(Retranscrit dans un style parlé)

I- LE PROCES DE JESUS
1.1) Le procès devant Pilate (1-7)
"Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate. Ils se mirent à l'accuser, disant: Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi. Pilote l'interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule: Je ne trouve rien de coupable en cet homme. Mais ils insistèrent, et dirent: Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu'ici. Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen; et, ayant appris qu'il était de la juridiction d'Hérode, il le renvoya à Hérode qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces- jours-là."

Les dirigeants Juifs n'avaient aucune autorité pour condamner quelqu'un à la peine capitale. Ils allèrent donc trouver Pilate qui était le gouverneur Romain de la Judée. Ils avaient raison de s'attendre à ce que Pilate rende une décision qui leur soit favorable, car l'histoire nous apprend que Pilate était un homme cruel et impitoyable, totalement insensible aux sentiments moraux des autres. Ils ont sûrement pensé que Pilate condamnerait Jésus à mort.

"Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César et se disant lui-même Christ, roi."
Ils savaient que cela n'influencerait pas Pilate qu'ils aient reconnu Jésus coupable de blasphème. C'est pourquoi, ils mentirent ouvertement et en portant d'autres accusations contre lui, en disant que:
1) Jésus était un révolutionnaire (excitant la nation).
2) Jésus incitait le peuple à ne pas payer leurs taxes à César.
3) Jésus affirmait être roi, s'opposant ainsi à César (disant qu'il était Lui-même Christ, un roi).

Pilate l'interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Nous pouvons nous demander ce que Pilate a pensé la première fois qu'il a regardé Jésus et qu'il l'a vu devant lui le corps ensanglanté. De plus, Jésus ne ressemblait pas vraiment à un roi et il ne portait pas d'habits majestueux lorsqu'il se tenait devant Pilate. C'est probablement pour cette raison que le gouverneur Romain a employé un ton sarcastique ou ironique lorsqu'il a demandé à Jésus: "Es-tu le roi des Juifs?"

Bien que Pilate soit cruel et impitoyable, il n'était pas stupide. Il pouvait détecter les motifs des dirigeants Juifs et il n'avait aucun problème à mesurer l'étendue de la situation et à rendre ce verdict: "Je ne trouve rien de coupable en cet homme." Pilate déclara que Jésus était innocent de tout crime et qu'il devait être libéré.

Mais les dirigeants vont s'acharner davantage et ils vont insister en disant: "Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée." Inciter les gens à se rebeller, était un crime que tout gouverneur Romain ne pouvait pas prendre à la légère. "Aussitôt qu'il apprit qu'il était de la juridiction d'Hérode, il le renvoya à Hérode qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là."

1.2) Le procès devant Hérode (8-12)
"Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car depuis longtemps, il désirait le voir à cause de ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait qu'il le verrait opérer quelques miracles. Il lui adressa beaucoup de questions; mais Jésus ne lui répondit rien. Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l'accusaient avec violence. Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris; et, après s'être moqué de lui et l'avoir revêtu d'un habit éclatant, il le renvoya à Pilate. Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d'ennemis qu'ils étaient auparavant."

a) "Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car depuis longtemps il désirait le voir."
Hérode avait sûrement entendu beaucoup parler de Jésus, mais son seul désir, c'était de s'amuser et de se divertir. Il n'a jamais pris au sérieux Jésus. "Il va le questionner sur beaucoup de choses, mais Jésus ne lui répondit rien." Jésus vit clairement qu'il se trouvait devant un homme misérable et superficiel, et il n'avait rien à lui dire. C'était ce même homme qui avait fait décapiter Jean-Baptiste, et qui regardait maintenant Jésus comme un faiseur de miracles pour son propre divertissement. Même quand les autres l'accusaient violemment, Jésus n'avait rien à dire à Hérode.

b) Alors "Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris."
Cela démontre ce que Hérode pensait vraiment de Jésus. Lorsque Jésus refusa de le divertir, Hérode trouva le moyen de s'amuser en se moquant de Lui. La moquerie démontrait clairement que Hérode n'avait pas pris l'accusation au sérieux. Ayant le Fils de Dieu devant lui, Hérode ne trouvait rien de mieux que de plaisanter. Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d'ennemis qu'ils étaient auparavant." Ils étaient incapables de s'entendre, sauf en ce qui concerne leur opposition à Jésus.

Jusqu'à présent, nous avons vu trois différentes attitudes envers Jésus, mais trois attitudes qui rejetaient toutes Jésus.
1) Les dirigeants religieux détestaient Jésus,
2) Pilate savait certaines choses sur Jésus, mais il n'était pas disposé à prendre une position qui aurait pu le rendre impopulaire auprès de la population.
3) Hérode n'a même pas pris le temps d'écouter sérieusement Jésus. Il était seulement intéressé à s'amuser et à se divertir. Il va donc renvoyer Jésus à Pilate.

1.3) Le second procès de Jésus devant Pilate (13-17)
Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple, leur dit: Vous m'avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l'ai interrogé devant vous, et je ne l'ai trouvé coupable d'aucune des choses dont vous l'accusez; Hérode non plus, car il nous l'a renvoyé, et voici, cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort. Je le relâcherai donc, après l'avoir châtié. A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier."

a) "Je l'ai interrogé devant vous, et je ne l'ai trouvé coupable d'aucune des choses dont vous l'accusez"
Pilate ne pouvait pas le dire plus clairement. "Je ne l'ai trouvé coupable d'aucune des choses dont vous l'accusez... Cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort." Jésus était innocent de tout crime et Pilate va lui même l'affirmer. "Je le relâcherai donc, après l'avoir châtié." Nous pourrions penser que les paroles de Pilate laissaient supposer qu'il voulait faire subir à Jésus une légère punition, mais le châtiment qu'il avait à l'esprit n'était pas léger du tout.

b) "A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier,"
Pilate croyait avoir trouvé un moyen pour que Jésus échappe à une mort certaine. Il avait prévu de le libérer en relâchant un prisonnier, comme c'était la coutume à chaque fête de Pâque. Pilate s'est dit, "si cet homme prétend être roi, et qu'il est un tout petit peu hostile à Rome, la foule demandera que je le libère. Je sais que les dirigeants Juifs ne veulent pas que Jésus soit libéré, mais la foule compatira avec lui."

1.4) La foule fait un choix (18-25)
"Ils s'écrièrent tous ensemble: Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas." Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre. Pilate leur parla de nouveau, dans l'intention de relâcher Jésus. Et ils crièrent: Crucifie, crucifie-le! Pilate leur dit pour la troisième fois: Quel mal a-t-il fait? Je n'ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l'avoir châtié. Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu'il soit crucifié. Et leurs cris l'emportèrent: Pilate dit que ce qu'ils demandaient serait fait. Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu'ils réclamaient; et il livra Jésus à leur volonté."

a) "Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barrabbas."
Pilate était convaincu que la foule demanderait la libération de Jésus, mais au lieu de cela, elle demanda à ce qu'il soit crucifié. Pilate compris alors qu'il lui était impossible d'aller non seulement contre les dirigeants Juifs mais aussi contre la foule. "Et ils crièrent: Crucifie, crucifie-le! C'est une scène étrange presque démentiel. Un gouverneur Romain cruel et impitoyable essayant de sauver la vie d'un enseignant Juif qui faisait des miracles face aux efforts acharnés des dirigeants Juifs et de la foule.

Leurs cris donnaient l'impression qu'une émeute allait éclater. Il était de plus en plus évident pour Pilate que la situation devenait de plus en plus critique. Nous pouvons imaginer que parmi cette foule, il y en avait plusieurs qui quelques jours plus tôt, avaient crié "hosanna" à Jésus. Cependant, n'oublions pas qu'il y a toujours beaucoup de gens qui se laissent influencer et qui imitent ce que la foule fait.

Comment la foule a-t-elle pu se liguer aussi rapidement contre Jésus? Il y a plusieurs explications possibles. Premièrement, plusieurs d'entre eux, étaient probablement déçus du fait que ce Messie qui était entré dans Jérusalem, n'avait pas fait ce qu'ils s'attendaient à ce qu'un Messie fasse. Deuxièmement, beaucoup de gens ont tendance à démolir les héros qu'ils ont construits. Nous voyons cela aujourd'hui dans notre culture.

b) "Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu'ils réclamaient; et il livra Jésus à leur volonté."
La foule a rejeté Jésus et a choisi Barrabas, un terroriste et un meurtrier dont le nom signifie " fils du père." Si quelqu'un était capable de dire, "Jésus est mort pour moi," c'était Barrabas. Il savait ce que cela signifiait que Jésus meurt à sa place, Lui, l'innocent pour le coupable.

c) "Et il livra Jésus à leur volonté."
C'est juste et c'est la vérité, mais seulement une partie de la vérité. Jésus a également été livré selon la volonté du Père et au plan éternel que Dieu, avait prévu d'avance avant même que le monde soit créé.

II- JESUS MEURT ET EST ENSEVELI
2.1) Simon porte la croix de Jésus (v.26)
"Comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et il le chargèrent de la croix, pour qu'il l'a porte derrière Jésus."

a) "Comme ils l'emmenaient."
Avant même que Jésus soit flagellé, il était physiquement affaibli. Nous pouvons supposer que Jésus était en bonne condition physique jusqu'à la nuit où il fut arrêté. Pendant douze heures, soit entre 21 heures le jeudi jusqu'à 9 heures du matin, le vendredi, Jésus a souffert autant physiquement que mentalement à travers tout la pression intense qu'il a subie. Il a également souffert intensément dans le jardin de Getsémanée. "Alors qu'il était en agonie... Sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre" (Luc 22:44). Jésus a sûrement souffert de voir ses disciples l'abandonner, comme il avait été prédit. Il a aussi été battu sévèrement dans la maison du grand-prêtre.

Juste avant que Jésus porte la croix, il fut fouetté et flagellé comme Pilate l'avait promis auparavant: "Je le relâcherai donc, après l'avoir châtié" (Luc 23:16). La flagellation faisait partie des préliminaires légaux que les Romains exécutaient chaque fois à quelqu'un. Les seuls qui en étaient exemptés, c'étaient les femmes, les sénateurs et les soldats Romains (sauf en cas de désertion).

Les bourreaux Romains étaient des professionnels, ils limitaient leur travail à une flagellation subtile et brutale et ils pouvaient battre leur victime jusqu'à ce qu'il ne lui reste qu'une petite étincelle de vie. Le poteau de flagellation avait une hauteur de 60 cm environ. Un anneau de fer placé à l'extrémité supérieure, dépassait des deux côtés. On arrachait les vêtements du corps du prisonnier, afin que celui-ci soit nu. Les poignets du condamné étaient fortement ligotés à l'anneau de fer. Ensuite, on plaçait la victime dans une posture tendue, le visage dirigé vers le sol, les pieds tirés loin du poteau.

Le fouet romain était un fouet court composé de plusieurs chaînes minces en fer ou en lanières de cuir ayant à leur extrémité, des petits morceaux de verre ou des bouts d'os. A cette époque, on appelait la flagellation la "petite mort", elle précédait la "grande mort", la crucifixion. Même la tension pendant l'attente du premier coup était cruelle. Tout le corps était raide. Les muscles se contractaient faisant apparaître des crampes insoutenables.

Quand le fouet tombait, les chaînes se déployaient sur tout le long du dos, chaque partie de la chaîne déchirait la peau et pénétrait profondément dans la chair. Les morceaux de verre s'enfonçaient avec une force fracassante entre les côtes et s'enroulaient autour de la poitrine en causant une véritable torture. Sous l'effet de la flagellation, la douleur était inexprimable. La sueur coulait des sourcils du condamné et lui piquait les yeux. A chaque coup de fouet, le corps de la victime se tordait comme celui d'un poulet décapité. Le second coup de fouet balayait le dos et la moitié de la poitrine, pour laisser une marque en forme de "v" et de petites entailles dans la peau. Seul le Fils de Dieu pouvait se retenir pour ne pas pousser des hurlements.

Le fouet romain pouvait écorcher vif un homme et chaque coup de fouet arrachait un morceau de vie. La loi des Hébreux limitait le nombre de coups de fouet à 39, mais chez les Romains, cette limite n'existait pas. Pour le bourreau qui fouettait l'homme avant la crucifixion, il n'y avait qu'une seule règle: l'homme ne devait pas mourir. Une étincelle de vie devait toujours être conservée pour lui permettre d'agoniser sur la croix. Des hommes se sont coupé la langue en deux en se mordant sous de tels coups. Seul l'évanouissement pouvait soulager temporairement le condamné. Mais si Jésus avait alors été trouvé innocent par Pilate, pourquoi alors le châtier? Pourrions-nous imaginer qu'un juge dise à celui qu'il vient de déclarer innocent, "vous êtes innocent, mais vous devez quand même payer seulement 10,000. € d'amende.


Jésus était emmené pour être crucifié. Il était forcé comme toutes les autres condamnés, à transporter la croix sur laquelle il serait pendu. La croix pesait environ 120 kilos. Le condamné portait seulement la traverse qui pesait entre 40 et 50 kilos. Lorsque le condamné portait la traverse, il était habituellement nu et ses mains étaient souvent attachées au bois.

Les poutres verticales d'une croix étaient habituellement fixées en permanence à un endroit visible à l'extérieur des murs de la ville, à côté d'une route principale. Il est probable que Jésus est passé à plusieurs reprises tout près de l'endroit où il serait crucifié un jour. Etant physiquement affaibli par tous les traitements qu'il venait de subir, "ils prirent un certain Simon de Cyrène (aujourd'hui la Lybie), qui revenait des champs, et il le chargèrent de la croix, pour qu'il l'a porte derrière Jésus."

Simon devait sans aucun doute être un pèlerin qui avait quitter sa terre natale pour visiter Jérusalem pendant la Pâque. Il savait peu de choses sinon rien, concernant Jésus, et il n'avait aucunement le désir de voir son nom être associé avec cet homme qui était condamné à mort comme un criminel. Cependant, les Romains représentaient la loi, et Simon n'a pas eu le choix, lorsqu'on lui ordonna de porter la croix pour lui. Peut-être qu'il a été choisi parce que sa peau était noire, et qu'il était plus visible dans la foule. Nous avons des raisons de croire que Simon est venu pour savoir ce que cela signifiait réellement de porter sa croix et de suivre Jésus. Nous savons que ses fils sont devenus par la suire des dirigeants parmi les premiers chrétiens (Mc 15:21;Rom. 16:13).

2.2) Jésus parle aux filles de Jérusalem 27-31)
"Il était suivi d'une grande multitude des gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Jésus se tourna vers elles, et dit: Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi: mais pleurez sur vous et sur vos enfants. Car voici, des jours viendront où l'on dira: Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui n'ont point enfanté, et les mamelles qui n'ont point allaité! Alors ils se mettront à dire aux montagnes: Tombez sur nous! Et aux collines: Couvrez-nous! Car, si l'ont fait ces choses au bois vert, qu'arrivera-t-il au bois sec?"

Il était habituel de voir une grande multitude suivre un criminel condamné à mort sur le chemin qui menait à la crucifixion. Pendant le trajet, une garde Romaine portait un écriteau qui mentionnait le nom du criminel et le crime qu'il avait commis, et tout le long du trajet ils rappelaient le nom du condamné et le crime qu'il avait commis jusqu'à l'endroit où il devait être crucifié. Ils ne prenaient pas normalement le chemin le plus court pour se rendre à l'endroit où le condamné devait être exécuté, et ce, afin que le plus grand nombre possible puisse voir de quelle façon l'Empire Romain traitait ses ennemis.

a) "Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous et sur vos enfants.."
Les femmes avaient de bonnes raisons de se lamenter et de pleurer lorsqu'elles virent Jésus être traité de cette façon. Mais Jésus va leur dire en substance, "ne pleurez pas pour moi, pleurez pour ceux qui me rejettent."

b) Car, si l'ont fait ces choses au bois vert, qu'arrivera-t-il au bois sec?
C'est-à-dire: si c'est là le sort qu'on réserve aux innocents (Jésus faisait référence à lui-même), quel sort attend celui qui est coupable?"

2.3) Jésus est crucifié (32-33)
"On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Jésus. Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé le Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche."

a) "Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé le Crâne."
Il y avait un endroit précis à l'extérieur des murs de la ville de Jérusalem, qui se trouvait toutefois tout près de la ville, où les gens étaient crucifiés. C'est à cet endroit appelé "Calvaire" que Jésus est mort pour nos péchés, et que notre salut a été accompli. Le mot "Calvaire" signifie le lieu du crâne", et c'était l'endroit où on crucifiait les criminels.

b) "Ils le crucifièrent là"
A quoi ressemblait la crucifixion? A l'époque où le Nouveau Testament a été écrit, cette pratique n'avait pas besoin d'explication. Mais nous apprécierions davantage, si nous savions ce qui arrivait à quelqu'un qui était crucifié. Même si ce ne sont pas les Romains qui ont inventé la crucifixion, ce sont eux qui l'ont perfectionné dans sa forme de torture et de punition capitale, afin de produire une mort lente avec le maximum de douleur et de souffrance.

Le fouet et la flagellation combinés ensemble rendaient la mort sur la croix particulièrement brutale. Le dos de la victime avait d'abord été labouré et déchiré par le fouet, puis le sang qui avait coagulé se remettait de nouveau à couler lorsqu'on enlevait les vêtements du condamné avant de le crucifier. Le condamné était projeté au sol afin de fixer ses mains sur la traverse, et les blessures qu'il avait subies dans son dos était à nouveau ré-ouvertes et infectées par la poussière.

Ensuite, comme il était suspendu sur la croix, à chaque respiration, les plaies douloureuses qu'il avait dans le dos, raclaient le bois rugueux de la poutre verticale de la croix et aggravait encore davantage ses blessures. Lorsque les clous traversaient les poignets, ils rompaient le nerf central. Stimulé, ce nerf produisait une douleur atroce dans les deux bras et amenait les mains du condamné à prendre la forme de griffes. Au-delà de la douleur atroce, l'effet principal de la crucifixion c'était d'empêcher le condamné de respirer normalement.

L'absence d'une respiration adéquate produisait de grosses crampes musculaires qui entravait encore plus la respiration. Pour obtenir une bonne respiration, le condamné devait pousser sur ses pieds, fléchir les coudes, en tirant sur ses épaules, et reposer le poids de son corps sur ses pieds, produisant une douleur virulente. Et lorsque le condamné fléchissait les coudes, ses mains qui étaient maintenues par les clous sur la croix, se tordaient. Soulevé le corps pour reprendre son souffle, faisait énormément souffrir le supplicié, puisqu'il s'éraflait le dos contre le bois rugueux de la croix. Chaque effort pour obtenir une respiration normale épuisait et accélérait la mort du condamné.

Il n'était pas rare de voir non seulement des insectes se creuser un chemin dans les plaies ouvertes du condamné ou de les voir se promener près des yeux, des oreilles et du nez du condamné sans défense qui était en train d'agoniser, mais de voir aussi les oiseaux de proie qui arrachaient un morceau de chair à ceux qui venaient de succomber. De plus, il était coutumier de laisser le corps sur la croix afin qu'il soit dévoré par les charognards.

La mort par la crucifixion pouvait provenir de nombreuses sources: une perte de sang élevée, être trop épuisé pour continuer à respirer, la déshydratation et le stress qui provoquait un arrêt cardiaque. Si le condamné ne mourrait pas suffisamment vite, on lui brisait les jambes et rapidement, la victime était incapable de continuer à respirer. Le mot français pour décrire cette forme de mort, c'est le mot "atroce." Considérez jusqu'à quel point le péché doit être odieux aux yeux de Dieu, pour que cela exige un tel sacrifice!

La chose la plus significative concernant les souffrances de Jésus, c'est qu'il n'a été nullement victime des circonstances. Il était en parfait contrôle de la situation. Il dit concernant sa vie dans Jean 10:18: "Personne ne me l'ôte, mais je la donne moi-même..." Il est terrible d'être forcé d'endurer une telle torture, mais de choisir librement de le faire, démontre jusqu'à quel point il nous aime profondément.

b) "Les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche"
Dans sa mort, Jésus s'est identifié avec des pécheurs. Il fut crucifié entre deux criminels.

2.4) Jésus sur la croix (34-38)
"Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant: Il a sauvé les autres; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ, l'élu de Dieu! Les soldats aussi se moquaient de lui; s'approchant et lui présentant du vinaigre, ils disaient: Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même! Il y avait au-dessus de lui cette inscription: Celui-ci est le roi des Juifs."

a) "Père, pardonne-leur."
L'amour de Jésus n'a jamais faibli. Il fait même une promesse de pardon à Dieu pour ses bourreaux. Jésus n'a pas accordé le pardon à ceux qui l'avaient crucifié. Il n'a pas dit, "je vous pardonne." Il a plutôt prié Dieu le Père de leur pardonner. Il a probablement prié de cette façon pour ses ennemis tout au long de son ministère, mais nous l'entendons maintenant de sa propre bouche, parce qu'il n'a plus d'endroit tranquille pour prier. En agissant ainsi, Jésus met en pratique le commandement qu'il nous a laissé "d'aimer nos ennemis, de bénir ceux qui nous maudissent, de faire du bien à ceux qui nous haïssent et de prier pour ceux qui nous maltraitent et qui nous persécutent" (Mat.5:44).

b) "Car ils ne savent ce qu'ils font."
En disant cela dans sa prière, Jésus reconnaissait l'aveuglement de ses ennemis. Cela n'excuse pas la culpabilité de ceux qui ont mis Jésus sur la croix, mais en priant ainsi, Jésus présente ses ennemis sous le meilleur jour possible devant le Père. Nous avons besoin de montrer notre amour pour les autres en priant de la même façon que Jésus l'a fait.

Lorsque nous prions ainsi pour nos ennemis, nous faisons "la promesse de pardon" à Dieu,et non à la personne qui nous a fait du tort. Effectivement, nous ne pouvons pas leur faire à eux la promesse parce qu'ils ne se repentiront pas, mais en faisant la promesse à Dieu, nous protégeons nos coeurs du cancer de l'amertume et nous disposons nos coeurs à être prêts à pardonner.

c) "Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort".
Jésus est descendu du ciel pour accomplir notre salut. Il a tout laissé de côté, absolument tout. Il s'est dépouillé de tout, y compris ses vêtements. Il est devenu entièrement pauvre pour nous, afin que nous puissions devenir entièrement riche en Lui. Au milieu de cette impressionnante démonstration d'amour, Jésus n'est pas honoré. Au lieu de cela, on se moque de lui et ses ennemis ricanaient en disant:

d) Il a sauvé les autres; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ, l'élu de Dieu!
C'est précisément parce qu'il ne s'est pas sauvé Lui-même qu'il pouvait sauvé les autres. C'est son amour pour nous qui a maintenu Jésus sur la croix et non pas les clous.

2.5) Un criminel sur une croix trouve son salut (39-43).
"L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait, disant: N'es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous! Mais l'autre le reprenait, et disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'on mérité nos crimes; mais celui-ci n'a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis."

a) "L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait"
Après tout, si Jésus était le Messie, il aurait sauvé ceux qui étaient crucifiés avec Lui. Mais les deux criminels voyaient les choses différemment. Un des deux malfaiteurs dira à l'autre:

b) "Toi qui subis la même condamnation? Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'on mérité nos crimes; mais celui-ci n'a rien fait de mal"

1) Il respectait Dieu: "Ne crains-tu pas Dieu!"
2) Il reconnaissait son propre péché: "Nous subissons la même condamnation... Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'on mérité nos crimes"
3) Il connaissait Jésus: "Celui-ci n'a rien fait de mal"
4) Il lui a parlé directement: "Et il dit à Jésus"
5) Il a appelé Jésus, Seigneur: "Souviens-toi de moi, Seigneur"
6) Il croyait que Jésus était ce qu'il disait être: "Quand tu viendras dans ton règne."
7) Il croyait la promesse d'une vie éternelle venant de Jésus: "ton règne"

c) "Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis."
Par ces paroles Jésus voulait rassurer cet homme. Où est le paradis? Il est au ciel, et cet homme allait être au ciel avec Jésus, mais c'est la présence de Jésus (avec moi) qui fait que c'est le Paradis.

Nous avons ici quelque chose de remarquable: La conversion de quelqu'un sur son lit de mort. C'est la seule conversion de ce genre dans la Bible. C'est la seule personne qui se convertie juste avant de mourir dans la Bible, afin que personne ne désespère, mais aussi, afin que personne ne présume que c'est la règle générale. Vous pouvez croire en Jésus juste avant de mourir, mais c'est comme si vous gardiez confiance que vous serez en mesure de vous agripper après un rocher pour vous sauver d'une mort certaine, alors que vous vous approchez tout près des chutes Niagara à la nage.

Il est donc évident que ce malfaiteur qui a cru en Jésus dans les dernières minutes de sa vie, va dans le même ciel que tous les croyants qui meurent en Jésus-Christ. Est-ce que cela est juste? Non, mais elle démontre jusqu'à quel point Dieu est patient, qu'il veut que tous parvienne à la repentance et qu'aucun être humain mérite le salut. Dans le ciel, nous aurons tous le coeur rempli de joie et nous recevrons notre récompense.

.2.6) Jésus meurt sur la croix (44-46)
"Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure. Le soleil s'obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s'écria d'une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira."

a) "Il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure"
Ces ténèbres hors du commun qui couvrirent toute la terre, démontrèrent l'agonie de la création elle-même dans les souffrances du Créateur. Origène (Contra Celsus, ii,33) et Eusèbe (Chron.) citent Phlégon (un historien Romain) qui mentionne qu'il y a eu une éclipse solaire qui sortait de l'ordinaire et un tremblement de terre à l'époque de la crucifixion. Voici ce que Phlégon a écrit: "Pendant l'année de la 202 ième Olympiade, il eut une éclipse extraordinaire du soleil, et la sixième heure, le jour se changea en nuit, à un point tel, que l'on pu voir les étoiles dans le ciel, suivi d'un tremblement de terre"(Cité dans le commentaire de Clarke). Cela est particulièrement remarquable, parce que durant la pleine lune, période durant laquelle on célébrait toujours la Pâque, il était impossible qu'il y ait une éclipse naturelle du soleil.

b) "Le voile du temple se déchira par le milieu"
La déchirure du voile du temple signifiait au moins deux choses:
1) Les hommes avaient maintenant un libre accès au trône de la grâce à travers la croix.
2) Personne ne devait plus jamais penser que Dieu habite dans des temples construits par les mains des hommes.

c) Jésus s'écria d'une voix forte
Dans Jean 19:30, il est écrit que lorsque Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli." Qui se résume en un seul mot en grec "telestai" et qui signifie "payer pleinement le prix." C'est le cri d'un vainqueur, parce que Jésus a payé pleinement la dette pour notre péché et qu'il a accompli le plan éternel de Dieu à travers la croix.

A un moment donné, avant de mourir, avant que le voile se déchire par le milieu, avant qu'il crie que tout est accompli, une impressionnante transaction spirituelle a eu lieu. Le Père a déposé sur Jésus toute la culpabilité et le châtiment que nous méritions pour notre péché, et il l'a porté lui-même à la perfection, satisfaisant entièrement pour nous, la colère de Dieu

Aussi horrible que la souffrance physique de Jésus puisse avoir été, cette souffrance spirituelle, c'est-à-dire le fait d'être jugé à notre place pour notre péché, fut ce que Jésus a vraiment redoutée sur la croix. C'était la coupe, la coupe de la juste colère de Dieu qu'Il redoutait de boire (Luc 22:39-46; Ps.75:8; Es.51:17; Jér.25:15). Jésus est devenu pour ainsi dire sur la croix, un ennemi de Dieu qui fut jugé et forcé de boire la coupe de la fureur du Père. Il l'a fait, afin que nous n'ayons pas à boire cette coupe.

Esaïe l'exprime ainsi: "Méprisé et abandonné des hommes, hommes de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Es.53:3-5).

d) "Et, en disant ces paroles, il expira."
Et quand cela fut accompli (qui sait combien de temps cela aurait pu durer), il n'y avait aucune raison pour Jésus de rester sur la croix. Son oeuvre était accomplie et il pouvait maintenant partir.

e) "Père, je remets mon esprit entre tes mains"
Cela montre que Jésus a donné sa vie au moment où il l'a voulu et de la manière qu'il l'a voulu. Personne n'a pris sa vie, il l'a donnée quand son oeuvre fut accomplie. Jésus n'est pas une victime dont nous devons avoir pitié, mais un conquérant que nous devrions admirer.

Gardez votre pitié pour ceux qui rejettent l'oeuvre que Jésus a accomplie parfaitement sur la croix du Calvaire et pour tous ces prédicateurs qui n'ont pas le coeur disposé comme Paul dans 1 Corinthiens 1:23 lorsqu'il annonçait le message chrétien: "de prêcher Christ crucifié."

2.7) La réaction de ceux qui avaient assisté à la mort de Jésus (47-49)
"Le centurion, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit: Certainement, cet homme était juste. Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir vu ce qui était arrivé, s'en retournèrent, se frappant la poitrine. Tous ceux qui connaissaient Jésus, et les femmes qui l'avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient dans l'éloignement et regardaient ce qui se passait."

"Le centurion, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu. Il vit Jésus pour ce qu'il était. Il dit: "Certainement, cet homme était juste." C'est une image de tous ceux qui viennent à Jésus par la croix, accomplissant la promesse de Jésus qui avait dit "et moi quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi" (Jn.12:32). Ce centurion avait sûrement vu beaucoup de gens se faire crucifier avant cette journée-là. Pourtant, il y avait quelque chose de si remarquable au sujet de Jésus, qu'il va dire quelque chose de Lui qu'il ne pouvait pas dire de personne d'autre.

a) Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir vu ce qui était arrivé, s'en retournèrent, se frappant la poitrine.
D'autres retournèrent le coeur rempli de tristesse parce qu'ils étaient trop proche de Jésus pour voir jusqu'à quel point sa mort était remarquable; Ils avaient oublié la promesse qu'il avait faite qu'il ressusciterait. Mais leurs coeurs étaient prêts pour entendre les nouvelles concernant un Sauveur ressuscité.

2.8) Jésus est enterré dans le tombeau de Jospeh d'Arimathée (50-56)
"Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et juste, qui n'avait point participé à la décision et aux actes des autres; il était d'Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le royaume de Dieu. Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l'enveloppa d'un linceul et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis. C'était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, et, s'en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi."

a) Cet homme alla trouver Pilate et lui demanda le corps de Jésus.
Habituellement, les corps des criminels qui avaient été crucifiés, étaient laissés sur la croix; soit qu'ils pourrissaient ou qu'ils étaient mangés par les animaux sauvages. Mais les Juifs ne voulaient pas qu'une telle horreur se produise pendant la période de Pâque, et les Romains étaient reconnus pour remettre les corps à des amis ou à des parents pour qu'ils soient enterrés décemment.

b) C'était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer
Ils étaient incapables de préparer convenablement le corps de Jésus pour l'enterrer à cause du sabbat qui allait commencer. Donc, hâtivement, on déposa le corps de Jésus dans un sépulcre tout près.Dans les moments difficiles, ce sont souvent les Pierres qui ont promis d'être loyaux à Jésus qui déçoivent le plus, et ce sont les disciples discrets du Maître comme Joseph, Nicodème et des femmes qui n'hésitent pas à lui manifester leur amour en continuant à le servir, et ce, peu importe le prix à payer.

c) Il le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis
Un sépulcre de cette sorte, coûtait extrêmement cher. C'était tout un sacrifice que faisait Joseph d'Arimathée de le céder à quelqu'un d'autre, mais Jésus y demeurera seulement pour quelques jours.

Que nous puissions nous rappeler le prix par Jésu pour nous racheter.