John D. Rockfeller est né en 1839. Quand il décida de se lancer dans les affaires, il y travailla jour et nuit. A 33 ans, il avait acquis son premier million de dollars. et à 43 ans, il était à la tête de la plus grande compagnie pétrolière du monde, la Standard Oil Company. A 53 ans, il était l'homme le plus riche du monde et le premier milliardaire connu de la planète. Pour être certain de réussir, il avait tout sacrifié, aussi bien son bonheur que sa santé. Il développa une maladie appelée "alopécie" et il perdit tous ses cheveux ainsi que la plupart de ses sourcils et de ses cils. L'un de ses biographes écrit qu'il ressemblait à une momie. Son revenu hebdomadaire s'élevait à un million de dollars, et pourtant, sa digestion était si mauvaise qu'il ne pouvait manger que des biscottes et du lait.
Il était aussi solitaire qu'un moine. Un jour, il confessa qu'il aimerait bien que les gens l'aiment pour ce qu'il était. Toute la fortune qu'il avait accumulée ne lui avait apporté ni la paix et encore moins le bonheur. En fait, il avait tellement voulu protéger et contrôler cette richesse qu'il a découvert qu'elle était en train de le tuer.
Alors qu'il n'avait que 53 ans, quelqu'un écrivit à son sujet que sa figure était affreusement vieillie, et que c'était la plus laide qu'il n'avait jamais vue. Les biscottes et le lait qu'il avalait à contrecoeur ne suffisait plus à tenir ensemble son corps décharné ni son âme agitée. Les médecins disaient quil ne vivrait pas une année de plus, et les journalistes tenaient sa nécrologie prête dans leurs classeurs. C'est alors que John D. Rockfeller commença à méditer durant ses longues nuits d'insomnie. Et une nuit, il fit cette saisissante découverte: il ne pourrait pas emporter avec lui dans l'autre monde la plus petite pièce d'argent qu'il possédait.
Pour la première fois de sa vie, il reconnaissait que l'argent n'était pas quelque chose qu'on devait accumuler, mais quelque chose qu'on devait partagé pour le bénéfice des autres. Le lendemain matin, sans perdre de temps, il transforma son argent en actions bienfaisantes pour les autres. Il commença à soutenir des causes qui en étaient dignes. Il créa la fondation Rockfeller dans laquelle sa fortune pouvait être canalisée vers des domaines qui en avaient besoin. Il faudrait un livre pour décrire tous les bienfaits résultant des 600 millions de dollars qu'il a versé à des universités, à des hôpitaux, à des oeuvres missionnaires et à des millions de personnes dans le besoin.
Mon but n'est pas de décrire en détail tous les bienfaits que le monde a reçu quand John D. Rockfeller a changé sa façon de penser, c'est-à-dire, lorsqu'il se mît à donner au lieu d'amasser, mais plutôt démontrer que quand il a cessé de penser à ses besoins à lui, et qu'il a commencé à voir les besoins chez les autres, un miracle se produisit dans sa vie. Il commença à dormir, à manger normalement et à jouir de la vie. L'amertume, la rancoeur, la tristesse provoquée par son esprit égocentriste disparurent, et dans le coeur de John D. Rockfeller entra un baume de fraîcheur qui provenait de la reconnaissance et de l'affection de la part de ceux qu'il aidait.
A l'âge de 53 ans, il paraissait ne devoir jamais fêter un autre anniversaire, mais il se mit à mettre en pratique l'une des lois éternelles de Dieu: "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir" (Ac.20:35) et il commença à en récolter les bénédictions que Dieu promet."Donner aux autres et Dieu vous donnera. On versera dans la grande poche de votre vêtement une bonne mesure bien serrée et secouée, débordante. Dieu mesurera ses dons envers vous avec la mesure que vous employez pour les autres" (Luc 6:38). Il éprouva la valeur de cette promesse, car il ne s'est pas limité à fêter seulement son cinquante-quatrième anniversaire de naissance, mais il expérimenta la bonne mesure qui déborde; il vécut jusqu'à l'âge de 98 ans, soit 45 ans de plus que les médecins avaient prévu et ce dans la joie.
Il a fallu à Rockfeller un demi-siècle de vie maladive, d'agitation, de misère et de naufrage pour découvrir les secrets de base d'une vie réelle et heureuse. C'est malheureux qu'il n'avait pas lu ni prit à coeur de mettre en pratique les recommandations qui se trouvent dans la Parole de Dieu:"Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Lév.19:18; Rom.13:9-10; Gal.5:14; Jac.2:8). "Aimez-vous les uns les autres. Il faut que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés" (Jn.13:34). "Vivez en accord les uns avec les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble" (Rom.12:16). Tout ce que nous faisons doit toujours être intimement liés avec les deux commandements qu'il nous a laissés dans Matthieu 22:27-40.
Frères et soeurs, qu'est-ce que cela a changé dans votre vie depuis que vous savez que Dieu vous a tellement aimés?
Est-ce que vous vous rappelez ce que Jésus a répondu au maître de la loi qui lui avait posé une question pour lui tendre un piège dans Luc 10:25? "Maître, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle?" Jésus lui dit: "Qu'est-il écrit dans la loi? Comment la comprends-tu quand tu la lis?" L'homme répondit: "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée" Et aussi: "tu aimeras ton prochain comme toi-même." "Tu as bien répondu", lui dit Jésus. "Fais cela, et tu vivras." Mais le maître de la loi voulant se justifier ou se donner raison, dit à Jésus: "Et qui est mon prochain?"
Le maître de la loi, venait de poser une question très importante à Jésus "Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle?" ou en d'autres mots, "que dois-je faire pour être sûr d'aller au ciel?" N'est-ce pas la question ultime qui sommeille au plus profond du cur de tout être humain! Le docteur de la loi sera fort déçu, puisque Jésus va répondre à sa question par une autre question. "Tu connais la Bible ?" Et le maître de loi va lui répondre en citant deux passages de l'A.T. Deut. 6:5 et Lév. 19:18. Jésus va le féliciter en lui disant: "Tu as bien répondu", fais cela et tu vivras." En d'autres mots, "obéis à ces deux commandements, tu auras la vie éternelle et tu entreras au ciel."
"Mais le maître de la loi voulait (se justifier) se donner raison. Il va donc demander à Jésus: Et qui est mon prochain?" Il avait déjà une réponse toute prête à cette question. Il comprenait le second commandement de cette façon : "Tu aimeras ton prochain, c'est-à-dire le Juif comme toi-même.." Sa définition du prochain excluait les Samaritains et les païens. Il serait le prochain des juifs et de personne d'autre. En fait, il voulait savoir qui il devait AIDER et qui il devait IGNORER.
Il voulait que Jésus trace un cercle et il était prêt à aimer tous ceux de son peuple qui se retrouveraient à l'intérieur du cercle tracé par Jésus, mais il ne voulait rien savoir des autres! Alors Jésus va tracer un cercle, mais il sera bien plus grand que celui que lui voulait entendre. "Dis-moi Jésus qui je dois aimer et qui je ne dois pas aimer?" Jésus va complètement démolir ses excuses et bouleverser en même temps sa façon de voir les choses. Il va lui raconter une histoire et quelle histoire, un chef-d'uvre appelé "La parabole du Bon Samaritain." Cette parabole est devenue depuis, une source de consolation pour les voyageurs, pour ceux qui souffrent, pour ceux qui sont victimes de toutes sortes d'abus, pour les étrangers et les exilés de toutes les sociétés.
La parabole du Bon Samaritain
"Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho
etc (Luc 10:30) ." Même si on appelle cette histoire une parabole, tout porte à croire que cette histoire pourrait être vraie, n'est-ce pas! Tout ce qui est arrivé à cet homme peut arriver dans la vie de n'importe qui. C'était sans doute un juif, mais Jésus ne nous dit rien sur sa nationalité parce que ce n'est pas ce qui compte ici. Il ne donne aucun détail sur ses origines, sur sa situation familiale, sur sa richesse ou sur ses occupations. Pour Jésus, c'était un être humain en détresse et c'est tout ce qui comptait.
Cependant, la géographie des lieux peut peut-être nous aider. Jésus dit: "qu'il descendait de Jérusalem à Jéricho." Les habitants de la région la surnommaient, "La route sanglante" à cause des voleurs qui s'y cachaient. "Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, lorsque des brigands l'attaquèrent, lui arrachèrent ses vêtements pour le voler, le battirent et s'en allèrent en le laissant à demi-mort" (v.30).
"Il se trouva qu'un prêtre descendait cette route" qui menait à Jéricho. Il venait d'accomplir son devoir au temple de Jérusalem. Jéricho était une ville de prêtres et il devait être pressé de retrouver sa famille. Il a vu l'homme, mais il est passé de l'autre côté de la route et il s'éloigna (v.31). "De même, un lévite arriva à cet endroit." C'était un prêtre laïc qui aidait au service du temple. Il s'avança lui aussi et après avoir jeté un coup d'il au moribond, il passa de l'autre côté de la route et il s'éloigna (v.32).
Il faut dire que les prêtres et les lévites étaient des hommes respectables. A cause de leur éducation, ils connaissaient la loi de Dieu et l'enseignaient au peuple. Ils étaient les leaders religieux de leur époque. Et pourtant ils sont passés outre et Jésus n'en donne pas la raison. Sans doute que l'important n'est pas là. Après tout, nous pouvons tous trouver toutes sortes d'excuses quand nous ne voulons pas faire une chose, n'est-ce pas!
Il y a au moins quinze bonnes excuses que nous pouvons trouver si nous ne voulons pas venir en aide à notre prochain. Nous pourrions dire par exemple:
1. Je suis trop occupé pour m'arrêter.
2. Je suis déjà en retard.
3. Je ne le connais pas.
4. C'est peut-être un piège.
5. Je ne suis pas docteur, ce n'est pas mon problème.
6. Il est probablement déjà mort.
7. Quelqu'un d'autre viendra et l'aidera mieux que moi.
8. Je viens de servir Dieu toute la semaine, je suis fatigué.
9. J'ai déjà essayé d'aider quelqu'un et ça m'est retombé dessus.
10. Cela risque de se terminer au tribunal et je ne veux pas être impliqué.
11. Il y a la famille qui m'attend, je ne peux pas me permettre d'être en retard.
12. J'ai une réunion de prière ce soir, je ne veux surtout pas la manquer.
13. Je suis habilé proprement pour aller à l'église, je dois faire attention à ne pas me salir.
14. Je n'ai pas assez d'argent pour l'aider.
15. Quand j'arriverai à Jéricho je ferai le 101 et on enverra la police ou l'ambulance.
Le sacrificateur a peut-être continué son chemin en chantant, "L'Eternel est mon Berger " Et le lévite a peut-être fait de même, en chantant, "Dieu Tout-Puissant " Demandez-leur s'ils aimaient Dieu? Ils passaient leur temps à prier, à servir au temple et à conduire les gens dans les voies de Dieu.
Frères et soeurs, qu'est-ce que cela a changé dans votre vie depuis que vous savez que Dieu vous a tellement aimés?
Vous croyez que ce n'est qu'une parabole. Le 13 octobre 2011, une fillette de deux ans qui a été grièvement blessée après avoir été écrasée par deux véhicules, puis abandonnée un long moment sur la chaussée dans l'indifférence des passants (un fait divers qui a indigné les Chinois) est finalement décédée, a annoncé l'hôpital.
La fillette avait été percutée d'abord par une camionnette puis écrasée par un camion, devant le magasin de sa famille dans la ville de Foshan. Les images enregistrées par les caméras de surveillance, visibles sur l'Internet, ont montré ensuite une quinzaine d'habitants et de véhicules qui sont passés à côté de l'enfant ensanglantée sans daigner s'arrêter.
Une chiffonnière a finalement tiré la fillette sur le bord de la chaussée, mais ses appels au secours ont été ignorés par différents commerçants riverains. "Elle a ensuite réussi, seule, à prévenir la mère de la petite fille," a rapporté la presse chinoise. Et si cela avait votre enfant qui avait été écrasé, que penseriez-vous aujourd'hui de la conduite de tous ces gens qui l'ont ignorée?
Mais l'histoire de Jésus ne s'arrête pas là, il poursuit en disant "qu'un Samaritain qui voyageait par là, arriva près du blessé" (v.33). C'est un fait historique que les juifs et les Samaritains se haïssaient. Les juifs pensaient que les Samaritains étaient des hérétiques religieux et raciaux. Les Samaritains pensaient que les juifs étaient des "gens qui savent tout."
Il serait juste de dire aussi que le Samaritain n'avait pas plus de raison de s'arrêter que les deux juifs, lui aussi devait être pressé de rentrer chez lui. Toutes les excuses que les autres avaient trouvées, il pouvait les utiliser lui aussi, mais il ne l'a pas fait! Que dit Jésus de lui? "lorsqu'il le vit, il fut ému de compassion"(v.33). L'expression grecque signifie qu'il a ressenti quelque chose au fond de son coeur et de son estomac qui l'a bouleversé. En d'autres mots, il s'est mis à la place de son prochain. Lui, il va s'arrêter et il va aider l'homme. Peut-être que les autres ont pensé qu'ils avaient de la compassion mais ils ne l'ont pas aidé.
Quelqu'un peut dire qu'il a de la compassion, mais cela ne signifie rien, à moins qu'elle ne le pousse à l'action. Le Samaritain va prendre sa trousse de premiers soins et il va le soigner. Son aide était généreuse et bienveillante. Elle impliquait sa personne et son portefeuille, puisqu'il va prendre en charge les frais pour couvrir les soins du blessé. C'est quelqu'un qui ne se contentait pas "d'aimer en paroles et avec la langue, mais en actions et en vérité" (I Jn.3:18).
Un jour un homme est tombé dans un puits. Une personne sensible qui passait par là lui dit, "J'ai beaucoup de compassion pour toi, parce que tu es tombé", puis elle s'éloigna. Un fataliste lui dit, "Je savais que tôt ou tard tu finirais par tomber dans ce trou" puis il s'éloigna. Un Pharisien lui dit, "Il n'y a que les pécheurs qui tombent dans un trou aussi profond," puis il s'éloigna. Un mathématicien calcula de combien de mètres il était tombé, puis il s'éloigna. Un journaliste recueillit l'exclusivité de son histoire, puis il s'éloigna. Une personne qui est toujours en train de se plaindre, lui dit, "Vous n'avez encore rien vu tant que vous n'aurez pas entendu jusqu'à quel point moi je souffre encore plus que vous" puis elle s'éloigna. Un optimiste lui dit, "ne vous découragez pas, les choses auraient pu être pires," puis il s'éloigna. Un pessimiste lui dit, "Fais-moi confiance, t'as pas fini d'en voir," puis il s'éloigna!
Mais Jésus en voyant l'homme le prit par la main et le sortit du puits. Nous avons là l'évangile de Jésus et c'est cela aimer Dieu et son prochain. C'est faire pour lui ce que je voudrais qu'on me fasse. C'est me rappeler que Dieu l'aime autant que moi et qu'il veut le sauver lui aussi. Voilà la mission que Jésus a laissée à l'Eglise et à ceux qui disent lui appartenir.
Frères et soeurs, qu'est-ce que cela a changé dans votre vie depuis que vous savez que Dieu vous a tellement aimés?
Depuis que l'homme a quitté le Jardin d'Eden, il est sur la route qui s'éloigne de Jérusalem et il ne fait que descendre, descendre, descendre dans la vallée de Jéricho. Nous sommes tombés entre les mains des brigands, nous sommes constamment attaqués par le diable et laissé pour mort. Il nous avait dépouillé de notre dignité et dépourvu de toute justice, et le Bon Samaritain est arrivé. "Il est venu chercher ceux qui étaient perdus" (Luc 19:10).
Il nous a apportés la consolation, il a bandé nos plaies et a payé la dette de notre péché. Il a promis de nous donner la vie éternelle et il a dit qu'il reviendrait. Nous étions laissés pour morts sur le bord de la route, et il a eu compassion de nous. Nous nous trouvions tous au fond du puits et Jésus est venu nous aider. Et à chaque fois que vous vous sentez sans espoir et sans aide, il est là pour vous soutenir, vous guérir et vous libérer. Il est ce Bon Samaritain qui vient sauver quiconque le veut bien.
Ce que nous faisons pour les autres, nous sommes appelés à le faire sans rien attendre en retour, sachant que notre récompense et notre reconnaissance doivent venir de Dieu seul. Souvent, ce qui arrête les gens à pratiquer des bonnes oeuvres, c'est parce qu'ils s'attendent à recevoir un merci ou une marque d'estime de la part de ceux à qui ils viennent en aide. Pourtant, lorsque nous lisons le récit de la guérison des dix lépreux dans Luc 17:12-19, le Seigneur semble nous rappeler que c'est la minorité qui risque de manifester sa reconnaissance pour ce que nous aurons fait pour eux et non pas la majorité.
À travers cette parabole, Jésus nous enseigne trois principes sur l'amour de notre prochain:
1) Il nous rappellle que le manque d'amour pour notre prochain est souvent facile à justifier, même s'il n'y a jamais une bonne raison pour le faire. Souvent, c'est parce que nous sommes centrés sur nous-mêmes plutôt que sur les autres.
2) Il nous rappelle que notre prochain, c'est tout être humain, peu importe la race, l'arrière-plan social de celui qui est dans le besoin, parce que tous les hommes ont été créés à l'image de Dieu.
3) Il nous rappelle qu'aimer, signifie agir pour rencontrer le besoin de la personne. Il n'y a aucune bonne raison pour refuser de l'aide à quelqu'un.
Quelle attitude adoptez-vous face à quelqu'un qui est dans le besoin?
1) Pour le maître de la loi, l'homme qui gisait par terre, c'était simplement un sujet de discussion.
2) Pour les voleurs, l'homme qui se trouvait par terre, c'était quelqu'un à exploiter.
3) Pour les religieux, l'homme qui se trouvait pas terre c'était quelqu'un à éviter parce qu'on peut se salir en le touchant.
4) Pour les vendeurs du temple, l'homme qui se trouvait par terre, c'était un client potentiel avec qui on pouvait faire de l'argent en lui vendant un mouton ou un pigeon pour le sacrifice.
5) Pour le samaritain, l'homme qui se trouvait par terre, c'était un être humain, quelqu'un qui avait de la valeur aux yeux de Dieu et qui valait la peine d'être secouru et aimé.
6) Pour Dieu, tous ces gens que je viens d'énumérer, et nous tous sans exception, nous représentons tellement à ses yeux, qu'il va donner Jésus pour chacun de nous afin que "quiconque croit en lui ne meure pas mais qu'il ait la vie éternelle" (Jn.3:16).
Si nous avons la foi qui sauve, nous allons venir en aide à notre prochain qui est dans le besoin, parce que Jésus-Christ a changé nos coeurs et parce que l'Esprit qui habite en chacun de nous, fait de nous des gens dont le coeur est rempli de compassion. Nous allons venir en aide à notre prochain parce qu'à travers sa Parole, Dieu nous a rendu conscients d'aimer notre prochain comme nous même, et parce qu'il nous a montrés jusqu'à quel point il nous a aimés, en donnant gratuitement son Fils Jésus-Christ. Nous nous souvenons que si nous aimons Dieu, c'est parce que Dieu nous a aimés le premier, et ce, alors que nous étions tous pécheurs.
1) Certains peuvent répliquer et dire que leur temps, leur argent et leurs biens leurs appartiennent. A ceux-là, je répondrai, si Jésus avait dit, mon corps et mon sang m'appartiennent, où en seriez-vous en ce qui concerne votre espérance pour l'éternité?
2) D'autres peuvent répliquer et dire, "les pauvres qu'ils s'organisent, c'est tout ce qu'ils méritent." A ceux-là, je répondrai, si Jésus avait dit en nous voyant, ce sont tous de pauvres rebelles et de pauvres pécheurs, ils ont tout ce qu'ils méritent qu'ils s'organisent, ils ne valent pas la peine que je donne ma vie en rançon pour eux; dans quelle condition se trouverait les hommes? Au contraire, il a laissé les 99 brebis, et il est venu cherché et sauver celle qui était perdue, et cette brebis, c'était vous, c'était moi. Il a versé son sang sur la croix pour ceux qui ne méritait rien d'autre que de mourir dans leurs péchés. Il a accepté de subir le châtiment de nos péchés, lui le juste".
3) Finalement, certains peuvent répliquer et dire, "c'est une catégorie de gens qui ne vont qu'abuser de nous." A ceux-là, je répondrai, si Jésus avait dit, moi je ne m'occupe pas de ces gens-là, parce qu'un grand nombre d'entre eux qui se disent chrétiens vont abuser de mon nom; il n'aurait pas guéri les dix lépreux et il n'aurait pas prêché la Bonne Nouvelle. Jésus savait que des milliers de personnes piétineraient son sang sous leurs pieds.
Il savait qu'un grand nombre se retrouveraient devant la croix pour se moquer de lui. Il savait que la grande majorité le mépriserait et que plusieurs trouveraient toutes sortes d'excuses pour continuer à pécher davantage, et pourtant il a accepté de mourir sur la croix pour que nous recevions le pardon de nos péchés, non seulement parce qu'il nous a aimés, mais parce qu'il nous voyait comme son prochain, et qu'il nous considérait comme ses frères.
Peu importe la fonction que nous occupons dans le corps de Christ, peu importe le don que nous avons reçu de Dieu, nous devons toujours nous rappeler que ce sont avec des personnes que nous travaillons et que nous nous adressons à des personnes, et qu'en cela, nous sommes appelés à agir comme le bon samaritain envers notre prochain, parce que c'est une personne que Dieu aime autant que vous et moi. Rappelez-nous que ce que notre prochain a besoin aujourd'hui, ce n'est pas tellement d'entendre la parabole du Samaritain, mais de voir le Bon Samaritain à l'oeuvre.