COURAGE! LA DELIVRANCE EST PROCHE ET LE SEIGNEUR REVIENT BIENTÔT!
(Prêché à Glain, le dimanche 07 juin 2015 par Daniel FINET) (Retranscrit dans un style parlé) DF/sa
Ce matin, j'aimerais clôturer la petite série de messages sur "La fin des temps", sujet qui a été à peine survolé. Nous avons parlé des paroles du Seigneur quand il dit : "Prenez courage." Ensuite nous avons parlé des avertissements de Dieu concernant les événements que nous vivons, et encore, ils ne sont que la partie visible de l'iceberg. Dieu nous invite à rester debout comme des sentinelles et à donner des réponses aux questions que le monde nous pose.
Déjà au temps de Jésus, ses disciples lui ont demandé quand ces événements de la fin des temps allaient arriver. Et Jésus leur a dit de regarder Israël. Et nous aussi, nous avons regardé ensemble ce qui se passe en Israël.
La conclusion que je vais aborder ce matin a pour titre : "Courage!" Courage parce que la délivrance est proche et parce que le Seigneur revient bientôt. Et si je pouvais synthétiser par une seule parole, je citerai Habacuc 2:4 : "Le juste vivra par la foi." Le juste vivra en restant ferme, en restant debout par la grâce de Dieu, en restant appuyé sur ses promesses et persévérant jusqu'au retour du Seigneur Jésus.
Pour poursuivre le thème de "La fin des temps", ce matin, j'aimerais regarder spécialement avec vous ce qui se passe dans ce monde. Lisons Matth 13:24-30 : " Il leur proposa une autre parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla. Lorsque l'herbe eut poussé et donné du fruit, l'ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? Il leur répondit : C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l'arracher ? Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier."
Et pour comprendre cette parabole, le Seigneur prend ses disciples à part pour qu'ils soient dans son intimité. C'est pareil pour nous ce matin : nous sommes à l'écoute, dans l'intimité du Seigneur, puisque la Parole nous dit que "là où deux ou trois sont assemblés en son nom, le Seigneur Jésus est au milieu d'eux".
Le Seigneur est au milieu de nous. Ecoutons donc l'explication de la parabole que nous venons d'entendre et lisons aussi Matth 13:36-43 : "Alors il renvoya la foule, et entra dans la maison. Ses disciples s'approchèrent de lui, et dirent : Explique-nous la parabole de l'ivraie du champ. Il répondit : Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du malin ; l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. Or, comme on arrache l'ivraie et qu'on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité : et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende."
Nous pouvons nous poser la question suivante : "Si Dieu existe, pourquoi y a-t-il tant de cruauté et tant de violence?"
Comme je l'ai déjà dit, ce que nous voyons n'est que le sommet de l'iceberg. Via les médias, nous voyons que la cruauté et l'agressivité se propagent et deviennent de plus en plus graves. Et qu'on le veuille ou non, nos cinq sens sont agressés chaque jour. Les valeurs ont changé, ce qui était bien hier ne l'est plus aujourd'hui. Chaque jour nous apprenons que ce que nous mangeons peut nous empoissonner. Le stress se répand, la sécurité disparaît, on détourne les lois de plus en plus… Tous ces événements ne nous ébranlent-ils pas en tant qu'enfants de Dieu, nous qui sommes affermis dans la foi?
Le monde cherche en vain des solutions à cette spirale infernale. Le monde attend "l'homme du miracle" qui viendrait d'en bas, du diable. Dès lors, faut-il s'étonner que le monde aille si mal en suivant Satan?
A l'opposé, l'Eglise attend aussi un homme, mais il viendra d'en haut, c'est le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ qui rend libre et qui délivre des conséquences du péché.
Dans son aveuglement, le monde lève le poing vers le ciel pour accuser Dieu de tous ses maux. Comme Dieu est invisible et qu'il semble muet face à ses cris, le monde s'adresse aux chrétiens en les accusant de tous les maux de la terre : "Où est ton Dieu? Pourquoi n'intervient-il pas? Pourquoi tant d'horreurs, de misère, de souffrances de maux de cataclysmes, de haine, de divisions, d'injustice de drames et de guerres? Pourquoi le dieu-argent écrase-il le pauvre pour asseoir son empire et pourquoi s'en prend-il aux exclus et aux démunis?"
Personnellement, je dois avouer que parfois, face à ces accusations, à leurs explications et à leur philosophie, je peux être ébranlé, déstabilisé, désarmé et sans argument. Mes pensées peuvent être agitées alors que je connais les promesses de mon Dieu. Je peux parfois rester muet et être entrainé dans le doute.
Pourtant, nous qui sommes enfants de Dieu, nous sommes aussi scandalisés que les gens du monde, parce que nous partageons les mêmes souffrances, les mêmes tribulations et les mêmes cataclysmes. Et j'oserais dire que notre tristesse est même doublée. D'une part, parce que la souffrance atteint les hommes (et en particulier les enfants), d'autre part, parce que notre Dieu est atteint dans son honneur.
Cependant, du bien il y en a, mais il est occulté par une montagne de tout ce qui est mal . Dès lors, nous qui vivons ces temps fâcheux de la fin, serions-nous les seuls à être bouleversés par l'esprit qui règne dans ce monde?
J'aimerais vous parler de quelques hommes de Dieu.
Je vais mentionner Asaph, qui est l'auteur du Psaume 73. Asaph regarde tout ce qui se passe autour de lui et que dit-il? "Le méchant prospère et le méchant est constamment heureux. Et moi, je désespère. Alors Seigneur, à quoi ça sert de te suivre et de te servir? A quoi ça sert de me consacrer et de me sanctifier pour toi?"
Mais les choses vont basculer quand Asaph se ressaisit, quand il pense à ce que Dieu a fait, à ce qu'il fait et à ce qu'il fera. Lorsqu'il entre dans la présence de son Dieu et qu'il commence à prendre le temps de l'écouter, Asaph dira : "Ah, j'ai été un homme stupide et sans intelligence. Quel autre ai-je au ciel que toi ! Et sur la terre je ne prends plaisir qu'en toi. Ma chair et mon cœur peuvent se consumer : Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage." (v.25-26)
Le Psaume 121 dont je ne connais pas l'auteur reflète une grande détresse. Le psalmiste cherche du secours et voici ce qu'il dit : "Je lève mes yeux vers les montagnes... D'où me viendra le secours ? Le secours me vient de l'Éternel, Qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra point que ton pied chancelle ; Celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. L'Éternel est celui qui te garde, L'Éternel est ton ombre à ta main droite. Pendant le jour le soleil ne te frappera point, Ni la lune pendant la nuit. L'Éternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme ; L'Éternel gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais." Le psalmiste décrit d'une façon merveilleuse ce qu'est son Dieu pour lui. Quand il entre dans la présence de Dieu, ses pensées deviennent paisibles et son cœur est inondé de la paix de Dieu parce que le Seigneur est fidèle.
J'aurais aussi aimé parler d'Habacuc. Le livre d'Habacuc ne contient que trois chapitres, mais on peut y lire des paroles ô combien profondes et qui sont d'actualité. Quand nous avons étudié le livre de Malachie, nous avons vu un dialogue entre Dieu et son peuple : "Dieu, tu dis que tu nous aimes, eh bien, montre-le nous!" Si je pouvais résumer la vie d'Habacuc, je dirais que c'est un prophète d'une très grande honnêteté et qui n'est pas hypocrite. C'est un homme de Dieu qui se pose mille et une questions et il ose dire à son Dieu : "Pourquoi? Quand vas-tu arrêter toute cette misère?" Et puis quand Dieu répond, Habacuc ne comprend pas la manière dont Dieu répond.
Habacuc est constamment dans cette relation de "comment" et de "pourquoi" avec son Dieu, mais à un moment donné, il va décider de s'asseoir et d'écouter son Dieu. A-t-il reçu toutes les réponses à ses questions? Non! Tous les problèmes ont-ils disparu? Non! Mais Habacuc a été consolé, éclairé et fortifié par les réponses de Dieu.
Et quand on lit le dernier chapitre, on découvre la beauté merveilleuse d'un psaume, d'un chant de louange, d'adoration et de reconnaissance qu'Habacuc fait monter vers l'Eternel. Le mot "toutefois" utilisé dans le passage est bien la conséquence qu'Habacuc est dans la détresse en regardant ce qui est autour de lui.
Mais quand il entre dans la présence de Dieu, dans l'adoration et la contemplation de ce que Dieu est dans sa fidélité d'âge en âge, voici ce qu'il dit : "Toutefois, je veux me réjouir en l'Éternel, Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. L'Éternel, le Seigneur, est ma force ; Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me fait marcher sur mes lieux élevés. Au chef des chantres. Avec instruments à cordes." (Hab 3:18-19).
Dans cette période des temps de la fin, ô combien nous avons besoin de nous retrouver dans la présence de Dieu! Soyons, nous aussi, en contemplation devant notre Dieu qui est le Maître de l'Histoire malgré les apparences. Disons-lui que nous voulons nous plier à sa volonté et souvenons-nous que "le juste vivra par la foi". (Hab 2:4).
Pour conclure la première partie du message, j'aimerais que nous chantions "Vers Jésus lève les yeux, contemple son visage merveilleux et les choses de la terre pâliront peu à peu, si tu lèves vers Jésus les yeux." Voilà la solution : "Lever le regard vers le ciel" pour nous fortifier dans notre foi, puisque c'est du ciel que nous attendons la délivrance.
"Si Dieu existe, pourquoi?"
Pour certains, ces "pourquoi" sont peut-être des obstacles à venir à Jésus-Christ.
Nous vivons dans une époque de grande confusion, dans une spirale infernale de cruauté, de violence de non-respect et d'orgueil. Les références d'hier sont bafouées et ridiculisées, et les valeurs sont inversées. Et Esaïe 5:20 nous dit : "Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume !" Dans la recherche de la liberté, le monde s'est placé volontairement sous le joug d'un maître cruel qui est le diable, Satan l'usurpateur, le menteur. Il est un meurtrier et il est l'ennemi de Dieu et des hommes. Il fait peser sur les hommes un joug terrible.
Nous avons parlé de sentinelles et face à cela, je me pose la question :"Que montrent les chrétiens face à ce monde?" L'Eglise de Jésus-Christ est-elle encore porteuse du message de l'Evangile, est-elle encore porteuse du beau nom de son Sauveur et Seigneur, ou suit-elle comme un saumon mort le courant des pensées du monde?
Déjà à son époque, l'apôtre Paul a pu avertir les croyants de Corinthe et de Galatie, et leur dire: "Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien" (2Cor 11:4) et "Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile." (Gal 1:6).
En d'autres mots Paul dira : "Prenez garde à ceux qui viendront avec un autre évangile et avec un autre Jésus-Christ. Prenez-garde à ceux qui viendront avec un autre esprit que l'Esprit de Dieu. Ne vous laissez pas troubler par eux et mettez-les dehors. Ne leur permettez pas de vous enseigner."
Revenons à la parabole de Jésus sur le blé et l'ivraie dont les faits sont de plus en plus manifestes de nos jours.
En Orient, il arrivait qu'on se venge de son ennemi en jetant dans son champ nouvellement ensemencé quelques mauvaises semences qui, en levant, empoisonnaient le champ et le propriétaire. Cette mauvaise herbe, l'ivraie, est très sournoise et elle ressemble au bon grain tant qu'elle est en herbe. C'est plus tard que l'ivraie se différencie du blé par son fruit et son épi quand elle arrive à maturité.
Toutefois, les serviteurs du propriétaire du champ s'aperçoivent de la présence de l'ivraie dans le champ et veulent l'arracher, mais le maître du champ le leur interdit. Il les met en garde contre le danger de vouloir tout de suite séparer le bon grain du mauvais, et il leur recommande d'attendre, de patienter. Ils doivent supporter une telle présence néfaste, car on risquerait de déraciner les pousses de blé en arrachant l'ivraie. "Patientez, on interviendra plus tard", leur dit-il.
Pourtant tout le champ est infecté et il soupire après des jours meilleurs! Ce sera pour quand? A la moisson, dira le propriétaire, car c'est alors que la différence entre les deux plantes sera évidente. Dès lors, les moissonneurs (les anges) pourront engranger le bon blé dans le grenier céleste. Ils pourront lier l'ivraie (ceux qui ont daigné se soumettre à Satan) pour la jeter dans un endroit réservé au diable et à ses anges qui ont chuté avec lui.
Dans la parabole, nous avons lu que le monde est comme ce champ, où le divin semeur, Dieu lui-même, est venu semer de la bonne graine, du bon blé. Il est venu semer l'amour pour Dieu et le prochain, la paix, la joie, la patience, la vérité, la justice et la vie.
Et voilà qu'un autre semeur a profité du manque de surveillance des ouvriers du champ pour empoisonner le monde en jetant l'ivraie. Le mot "ivraie" est traduit du grec et veut dire "zizanie" c’est-à-dire les disputes, discordes, mésententes, querelles. Tout cela parce que ce semeur est l'ennemi de Dieu et des hommes. Il est l'ennemi du bien, il veut du mal, il veut se faire passer pour Dieu, il séduit, il ment et il tue. Il n’a d'autre but que de vous mettre sous son joug. Sa manière d'agir est tellement sournoise qu'il est venu semer la zizanie pendant la nuit.
Depuis le début de la création, le diable a semé cette zizanie et le doute. Il est parvenu à entrainer l'homme dans la désobéissance et dans la révolte contre Dieu. Depuis lors, l'homme récolte le fruit de son choix avec son cortège de cruauté, de souffrances et de mort. Mais le summum est la séparation d'avec Dieu.
Ah, si l'ennemi se présentait à nous en lion rugissant, on pourrait le démasquer! S'il n'avait pas utilisé des semences mais des orties et des chardons, on aurait pu le voir venir! Mais non, il se fait passer en ange de lumière qui utilise l'imitation, la contrefaçon et l'hypocrisie.
C'est dans ce monde pervers et corrompu que Dieu, dans sa grâce, a envoyé son Fils bien-aimé. Et ceux qui sont unis à lui, Jésus les envoie dans ce monde pour être des sentinelles et des témoins de la grâce de Dieu, et pour avertir le monde que le jugement est proche. Il envoie les chrétiens pour être le sel, la lumière, pour vivre et annoncer la bonne nouvelle de vie, de paix, de salut et d'amour.
Jésus n'envoie pas les chrétiens pour arracher le mal et l'ivraie! Ça, c'est l'œuvre de l'Esprit Saint et ce n'est pas l'œuvre des chrétiens.
Comment passer du royaume des ténèbres, de la mort et de la séparation d'avec Dieu au royaume de la lumière et de la vie de Dieu? C'est Dieu lui-même qui nous en rend capables!
Quand l'apôtre Paul a écrit à son enfant Timothée, il a déjà décrit la situation du monde. "Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi." (1Tim 4:1).
Paul va même aller plus loin en disant : "Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là. Il en est parmi eux qui s'introduisent dans les maisons, et qui captivent des femmes d'un esprit faible et borné, chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce, apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité." (2Tim 3:1-7).
Bien-aimés, la Bible est claire quand elle dit que "le monde ira de mal en pire".
C'est vrai quand on dit qu'on ne comprend pas toujours tous les drames qui se passent dans le monde et dont on ne voit que la partie émergée. Chaque jour amène son lot de cruauté et de malhonnêteté encore plus graves. Tout cela reste un mystère et la Parole de Dieu en parle dans 2 Thess 2:7 : "Car le mystère de l'iniquité et du mal agit déjà." Le mal que nous voyons est un mystère.
Un mystère est quelque chose qui est encore caché. Mais qu'est-ce que ce sera quand ce mystère sera révélé pleinement sans frein et dans toute sa laideur? Que se passera-t-il quand le Saint-Esprit et l'Eglise, qui retiennent ce mystère d'éclater à la face du monde, auront quitté cette terre? A ce moment, plus rien ne viendra freiner le mal. L'homme qui restera sur cette terre sera obligé de se plier au joug de Satan, et s'il ne se soumet pas à lui, la Parole de Dieu nous dit qu'il ne pourra plus ni acheter ni vendre. (Apoc 13:17).
Mes bien-aimés, ce sera terrible. Raison de plus de nous avertir et d'être des sentinelles pour le monde qui périt.
On ne comprend pas tout, c'est vrai. Mais faut-il faire de cette méconnaissance un tremplin vers l'incrédulité et vers le doute? "Je ne comprends pas donc je ne crois pas!" est-ce un bon raisonnement?
Qu'attendent les hommes de ce monde qui réclament que Dieu intervienne? Ils pensent que Dieu devrait intervenir, qu'il devrait descendre et venir régler les problèmes. Ils pensent que Dieu devrait rendre justice aux filles violées, aux maltraités, aux exploités, aux bébés abandonnés, aux personnes assassinées, aux enfants placés comme bouclier humain et aux victimes de la pédophilie. Attend-on cela en Belgique uniquement? Non! Il semblerait que dans le monde, 3 millions d'enfants soient violés. Et ceux qui abusent de ces enfants seraient au moins 200 millions, et peut-être que ces chiffres ne sont que la partie visible de l'iceberg?
Qu'est-ce que Dieu fait avec tous ces gens nuisibles, avec les injustices, avec les problèmes de famille, les problèmes d'ethnies, la pornographie, la drogue, le blanchiment d'argent, le chômage, les violences au nom de la religion…? Qu'attend-il pour tout régler? Les hommes demandent que Dieu fasse le gendarme à notre place. On veut que Dieu impose sa loi, qu'il règle tout et qu'il en finisse.
On demande tout cela à Dieu, mais nous, que faisons-nous des règles de conduite que le Seigneur, le divin Créateur nous a laissées avec les dix commandements dont l'esprit est révélé dans le "Sermon sur la montagne"? Que faisons-nous, en tant qu'Eglise de Jésus-Christ, de la loi de Dieu que nous avons à notre disposition dans sa Parole?
Quand Dieu intervient, il met de l'ordre dans tous les problèmes y compris dans mes pensées qui engendrent mes mauvaises attitudes, mes querelles, ma jalousie mes haines, mon manque d'amour, mon égoïsme, mon avarice face à la faim et la soif dans le monde, mes calomnies, mes mésententes, mes actions secrètes… bref, il met de l'ordre dans mon péché.
Bien-aimés, il y a 2000 ans, le fils unique de Dieu a consenti à venir au nom du Père pour régler la question du péché. Et qu'a dit la foule? Elle a dit :"Retourne d'où tu viens Jésus, nous ne voulons pas que tu règnes sur nous, nous ne voulons pas que tu t'occupes de nos affaires… On est tellement bien, assis dans l'ombre et toi, tu viens tout mettre en lumière!"
Jésus est venu une première fois pour régler la question du péché, pour qu'il n'y ait plus de meurtres, de haine, de guerres, de raps, de viols, d'adultères, de mensonges… Il est venu pour qu'il n'y ait plus de péchés et pour qu'on soit réconcilié avec Dieu. Dieu a consenti au don infini de la croix du Calvaire, plutôt que de voir sa créature anéantie à tout jamais par le diable.
Dans ces temps que nous vivons, il n'est pas possible d'enlever l'ivraie, la zizanie et l'ivresse du mal sans mettre en péril le bon grain. Mais au moment de la moisson qui est très proche, la séparation éternelle et définitive sera faite. Ceux qui ne se seront pas placés par la foi au bénéfice du sang de Jésus seront jetés dans le feu du remord éternel. Par contre, ceux qui se seront volontairement unis à Jésus-Christ en reconnaissant qu'il a pris leurs péchés et qu'il est mort pour eux, ceux-là seront pour toujours avec le Seigneur.
Refuser Jésus-Christ aujourd'hui, sous prétexte que nous ne connaissons pas tout, c'est refuser la croix du Calvaire. C'est à la croix que le crime le plus odieux de l'humanité a été manifesté contre Dieu lui-même, contre Jésus qui est Dieu fait chair. La croix est le symbole de toute la cruauté et de toute la misère de l'humanité.
Plusieurs personnes peuvent se dire en ce moment : "Je n'ai jamais commis des choses si odieuses et aussi graves." C'est possible, mais, même en pensées, vous êtes quand même atteints par la même maladie, par le péché qui détruit les nations, les maisons, les familles, la jeunesse… et qui vous détruit aussi.
Même si vous vous sentez brave, vous avez besoin du pardon de Jésus, vous avez besoin d'être éclairé, vous avez besoin de venir à Jésus et d'être transformé par le miracle de la nouvelle naissance pour passer de l'ivraie au blé. Dans le cas contraire, si vous ne vous êtes pas réconcilié avec Dieu, vous vivrez éternellement sous la colère de Dieu.
Un jour, Dieu dira : "Stop, j'en ai assez." Et il me semble que ce jour est proche lorsqu'on voit la moisson de violence. En ce jour, le Seigneur viendra non seulement enlever son Eglise, mais il viendra au son de la trompette régler le problème du mal que Dieu appelle le péché.
Et ce jour-là, où seras-tu? Auras-tu choisi sur la terre de suivre Dieu ou le diable? Aujourd'hui, Dieu te supplie de choisir le bon camp. Cela ne veut pas dire que tu ne connaitras plus les tribulations et la souffrance, mais cela veut dire que Jésus te donnera sa paix et son espérance vivante et glorieuse. Jésus t'assurera d'un jour meilleur pour toute l'éternité.
Si à ce jour le mal n'est pas encore arrêté, ce n'est pas parce que Dieu n'existe pas, mais ça veut dire que, dans sa grâce, Il t'attend. Il ne veut pas que tu ailles dans le lieu de détresse avec le diable. Il ne veut pas que tu subisses pendant toute l'éternité ce remord : "J'ai entendu l'appel du Seigneur, mais je l'ai refusé!"
Mon devoir est de vous avertir et d'insister que le jour est proche où votre choix sera scellé pour toute l'éternité. Dieu vous attend et il vous dit : "Venez à Jésus." Et Jésus dit qu'il ne mettra pas dehors celui qui vient à lui. Quelle que soit la montagne de mauvaises actions ou de mauvaises pensées, Dieu ne rejette personne.
Rappelez-vous que Dieu a ancré son amour sur la terre par la croix qui est synonyme de jugement et de grâce. Où es-tu? Dans l'amour de Dieu ou dans sa colère qui va entrainer son jugement? C'est à vous de décider de quitter les ténèbres pour venir à la lumière.
Nous, nous ne pouvons pas répondre à tous les "pourquoi", mais il y a un "pourquoi" très important, et c'est celui que Jésus a crié sur la croix du Calvaire : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?"
Dieu attend votre réponse, pas demain, mais maintenant. Son amour souffre de votre obstination et il veut vous serrer dans ses bras. Son amour est tellement parfait qu'il prend votre cause en mains. Esaïe 1:18 nous dit : "Venez et plaidons ! dit l'Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; S'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine." Et cela, c'est l'œuvre de Jésus-Christ sur la croix du Calvaire. Avez-vous accepté ce sacrifice de la croix? Quelle est votre réponse?
Vous êtes peut-être membre d'une église? Cependant, je ne vous demande pas si vous participez aux réunions, si vous chantez, si vous lisez votre Bible tous les jours, si vos parents ou votre conjoint sont chrétiens. Mais je vous demande si vous êtes uni à Jésus-Christ, si vous avez pour Père le Seigneur ou le diable qui est le prince de ce monde?
Lorsque vous êtes devenu une nouvelle création en Jésus-Christ, êtes-vous devenu un "bon grain" que Dieu envoie dans le monde pour porter sa semence?
Pour nous, enfants de Dieu, que le Seigneur nous bénisse richement, qu'Il mette sur nos cœurs le souci des âmes qui se perdent, alors que le temps est proche!
Et pour ceux qui n'ont pas encore saisi cette grâce en Jésus-Christ, ne remettez pas votre décision à plus tard, soyez sauvés dès maintenant en venant à lui.
Si les temps que nous vivons sont plus pénibles pour les uns que pour les autres, rentrez dans la présence de votre Dieu, adorez-le et recevez personnellement cette promesse : "Tu ne périras jamais. Ton nom est gravé sur les paumes de mes mains et personne ne t'ôtera jamais de ma main et de la main de mon Père Tu es à moi. Tu es précieux."
Prions.
Seigneur, ce matin, nous prenons conscience que ta Parole est sévère pour nous, pour que nous ne nous laissions pas entrainer par les pensées de ce monde, mais pour que nous soyons des sentinelles qui gardons bien haut le drapeau de la foi comme un étendard. Garde-nous pour que nous restions des hommes fidèles et merci pour ton intercession en notre faveur. Seigneur, nous réitérons notre demande en faveur de ceux qui ne te connaissent pas. Le temps est proche où la grâce cessera. Je te demande que tu interviennes en grâce dans la vie de tous nos proches, car au travers de ta Parole, nous avons découvert que des temps fâcheux vont arriver. Seigneur, interviens. Nous, nous ne savons pas toujours comment agir, mais toi, tu nous demandes d'être de simples témoins et des ambassadeurs du ciel. Accorde-nous, Seigneur, d'être fermes dans la foi, de garder les yeux fixés vers le ciel d'où nous vient le secours. C'est ce que je te demande, Père, en ton nom béni et au nom du Seigneur Jésus. Amen!