RECU PAR LE REDEMPTEUR (Ruth 2:1-16)
(Prêché à Glain, dimanche le 7 juillet 2013)
(Retranscrit dans un style parlé)

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais lorsque l'auteur parle de Ruth, il mentionne régulièrement que c'est "Ruth la Moabite," comme s'il voulait nous rappeler, que Ruth n'était pas Israélite de naissance, mais une étrangère qui venait d'ailleurs, que Dieu invitait à faire parti de son peuple, et ce, même si c'était une Moabite, qui appartenait à un peuple que Dieu avait maudit.

Nous voyons ici en Ruth, un exemple représentant chaque expérience chrétienne. C'est-à-dire, celui d'être accepté par le Rédempteur, qui conduit à vivre dans un endroit parmi les rachetés, qui s'appelle l'église. Il est bon de rappeler que lorsque nous parlons de Boaz, nous ne parlons pas de Christ, avant son incarnation comme nous le voyons souvent dans l'Ancien Testament, mais plutôt comme étant un type de rédempteur. Non pas le Rédempteur, mais un rédempteur. Sa façon d'accepter Ruth correspond, à la manière dont Christ notre Rédempteur nous accepte. Si nous saisissons la façon que Boaz accepte Ruth, nous saisirons comment Christ nous accepte et nous reçoit. Examinons ensemble quatre parallèles dans la façon dont Boaz a reçu Ruth et la façon dont Christ notre Rédempteur, nous reçoit.

I- BOAZ REMARQUE, JETTE UN REGARD VERS RUTH (v.5)
Il est écrit au verset 5, que "Boaz demande à son serviteur chargé de surveiller les moissonneurs: A qui est cette jeune femme?" Il voit que Ruth ne fait pas parti de l'équipe des moissonneurs. C'est une étrangère, elle vient de l'extérieur, et Boaz le propriétaire de ce champ, homme puissant et riche, jette un regard sur Ruth, une femme remplit d'humilité qui est dans le besoin.

Encore une fois, nous avons ici une image de la manière dont notre Seigneur Jésus porte un regard sur les besoins des pécheurs et qu'il prend soin de nous. "Dans le passé, nous étions spirituellement morts, à cause de nos fautes et de nos péchés... Mais dans sa grande bonté et dans son grand amour envers nous ... Dieu nous a fait revivre (rendus vivants) avec le Christ" (Eph.2:1,5). Dieu a jeté un regard sur ceux qui étaient spirituellement morts, même si ceux-ci ne faisaient aucunement attention à lui. Comme Boaz le rédempteur de Ruth, Jésus notre Rédempteur s'intéresse aussi à chacun de nous.

Rappelez-vous de l'homme dont le fils était possédé d'un esprit muet dans Marc 9:17-24. Cet homme était tellement découragé et tellement énervé. Il n'avait aucun moyen de s'en sortir, ni aucun endroit où aller. Il est venu le coeur brisé, rencontrer le Seigneur Jésus, car "depuis son enfance, son fils est secoué par un mauvais esprit. Il dit, "Aie pitié de nous et aide-nous, si tu peux! En d'autres mots, "Si tu peux faire quelque chose, viens à notre secours." Et Jésus lui dit, Si tu peux!... tout est possible pour celui qui croit." Aussitôt, cet homme désespéré et découragé, découvre quel est le vrai problème.

Jésus lui a dit: "tout est possible pour celui qui croit." Il se demande s'il croit. Il détecte en lui un germe, du moins un grain, une semence de foi. Il a suffisamment de foi pour dire, "je crois Jésus, mais aide-moi, car j'ai de la peine à croire! En d'aures mots, "viens au secours de mon incrédulité." Jésus trouve en lui cette foi, pas plus grosse qu'un grain de moutarde, cette petite présence de foi, qui lui permet de crier, "au secours!" Que va-t-il faire? Jésus va avoir pitié de lui, il va porter une attention particulière à sa prière, et dans sa bonté, il va guérir son fils.

Rappelez-vous la femme qui avait des pertes de sang dans Luc 8:43-48. Cela faisait 12 ans qu'elle souffrait, qu'elle était impure selon la loi, et qu'elle était isolée de ses semblables. Elle va se frayée un chemin à travers la foule, s'approcher de Jésus par derrière pour toucher le bord de son vêtement. Quelle sera la réaction de Jésus? Il va dire, "quelqu'un m'a touché, car j'ai senti qu'une force était sortie de moi." Il s'est retourné, a jeté un regard vers elle, a eu pitié d'elle et il l'a guérie.

Nous avons un Rédempteur qui nous voit et qui s'intéresse à nous. Il reconnaît votre besoin avant même que vous reconnaissiez votre besoin. Voilà pourquoi la pire chose que nous pouvons faire, c'est d'être prétentieux au point de ne pas reconnaître notre besoin constant de lui, parce que Jésus reconnaît déjà ce dont vous avez besoin pour aujourd'hui. La meilleure chose que nous pouvons faire, c'est abandonner notre péché si c'est le cas , reconnaître notre besoin de Lui, nous présenter devant lui avec nos craintes, nos inquiétudes et les remettre entre les mains de notre Rédempteur qui les connaît déjà. Il a l'oeil aiguisé pour reconnaître ce dont nous avons besoin. N'est-ce pas merveilleux de savoir que nous avons un Rédempteur qui connaît notre besoin?

Examinons le deuxième parallèle qui existe entre Boaz et Christ notre Rédempteur.

II- COMME JESUS, BOAZ S'EST EMPRESSE NON SEuLEMENT DE SATISFAIRE LE BESOIN DE RUTH, MAIS DE LA RESTORER ET LA PROTEGER(v.8)
Vous avez peut-être remarqué au verset 8 que Boaz lui dit, "ne va pas glaner dans un autre champ" en d'autre mots "ne pars pas." Comme s'il allait vers elle, pour 'la rassurer en lui disant, "ne va pas glaner dans un autre champ." Je sais que tu pourrais penser que je suis ici pour te chasser, mais je te dit, "ne pars pas, tu n'as rien à craindre!" Ne pars pas d'ici, ne va pas glaner dans un autre champ." Reste ici et lorsque tu auras soif, bois l'eau que je donne à mes serviteurs." N'est-ce pas ce que Jésus nous a dit un jour, "celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif... Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi" (Jn.6:35b-37).

Aux versets 15 et 16, Boaz va pourvoir au-delà de ce qu'elle pouvait espérer. Il va ordonner à ses serviteurs de ne pas lui nuire, mais de la laisser glaner afin de pourvoir aux besoins de Ruth. De la même manière, lorsque notre Rédempteur Jésus-Christ a reconnu et pris connaissance de notre besoin, il s'empresse de pourvoir à notre besoin spirituel. Petit à petit, il dirige les pensées de notre coeur vers lui. Il nous nourrit et il satisfait nos besoins tant physique que spirituel.

Avez-vous remarquez, "qu'elle a été invitée à manger à sa table, qu'elle a été comblée et qu'elle a pu garder les restes?" (v.18). Cela nous démontre jusqu'à quel point elle a bénéficié de la générosité de Boaz. Il a pourvu au-delà de ses besoins. Est-ce que nous n'avons pas nous aussi bénéficié de la générosité de notre Rédempteur Jésus-Christ? N'a-t-il pas réondu lui aussi au-delà de nos besoins? Il nous nourrit de sa Personne. Il a dit "je suis le pain de vie." Il nous donne son Esprit et cet Esprit habite en nous et déborde en source d'eau vive.

Quelle attitude d'humilité nous retrouvons chez Ruth, n'est-ce pas! Il est écrit verset 10: ""...Elle tomba sur sa face et se prosterna contre terre, et elle lui dit: Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux? Pour que tu t'intéresses à moi, qui suis une étrangère?" En d'autres mots, "pourquoi me traites-tu avec tant de bonté et t'intéresses-tu à moi qui suis une étrangère?" Tout ce qu'elle a dit à Boaz, son rédempteur, baigne et transpire l'humilité.

De la même manière, lorsque nous venons à Jésus dans un esprit d'humilité, que nous lui confessons les péchés qu'il a mis en lumière dans nos vies, que nous reconnaissons notre besoin de lui, il pourvoie, il répond, il s'empresse de nous protéger de tous nos ennemis et de tous ses ennemis.

Examinons le troisième parallèle qui existe entre Boaz et Christ notre Rédempteur.

III- TOUT COMME CHRIST, BOAZ A RECONNU ET RECOMPENSE LES OEUVRES DE RUTH (v.10-11) Boaz a reconnu le dévouement de Ruth envers sa belle-mère et il l'a récompensée. Boaz lui répondit: On m'a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère depuis la mort de ton mari, et comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance, pour aller vers un peuple que tu ne connaissais pas auparavant" (v.10-11).

Il est vrai que Jésus récompense les oeuvres de ceux qui lui appartiennent. Non seulement, il nous donne la capacité d'accomplir de bonnes oeuvres (car ceux qui ne lui appartiennent pas, n'ont pas la capacité de faire quoi que ce soit pour mériter une faveur quelconque de Dieu), mais il nous donne aussi la capacité d'agir, pour ensuite, nous donner la puissance dont nous avons besoin par son Esprit, pour accomplir ses oeuvres. Puis, à travers son oeuvre rédemptrice accomplie par Christ sur la croix, il rend nos oeuvres acceptables pour Dieu. Il fait l'oeuvre en nous, et il nous récompense ensuite pour l'oeuvre que nous avons accomplie pour la gloire de son nom.

Il m'est arrivé dans le passé que des gens me demandent de prier pour quelqu'un qu'ils aimaient beaucoup. Par exemple un voisin, un collègue ou un ami. Tout cela est louable, et j'aime toujours le faire. Mais quelques fois, ils franchissent une étape supplémentaire en disant, "priez aussi pour mon fils, il a tellement un bon coeur, il ferait un si bon chrétien." C'est une grave erreur, parce que Dieu ne sauve jamais quelqu'un pour le potentiel qu'il pourrait avoir, afin de pouvoir amener des gens dans son royaume. Il ne sauve jamais quelqu'un sur la base des oeuvres futures qu'il pourrait accomplir pour le royaume. Dieu récompense les oeuvres de ceux qu'il sauve, parce qu'il les voit à travers l'oeuvre que Jésus a accomplie à la croix.

Lorsque je reconnais que Dieu me récompense, à cause de l'oeuvre que Christ fait en moi, non seulement je veux accomplir davantage de choses pour le royaume, mais je veux le louer et l'adorer pour la grâce qu'il m'a faite de le servir et je veux dire avec Ruth, "comment ai-je trouver grâce à tes yeux, pour que tu t'intéresses à moi, qui suis un étranger?"

Il y a un quatrième parallèle qui existe dans la façon que Boaz a accepté Ruth et dans la façon que Christ notre Rédempteur nous accepte.

IV- DANS LA FACON QUE BOAZ A ACCEPTE RUTH ET DANS LA FACON DONT CHRIST (v.14)
Avez-vous remarqué que Boaz se présente auprès de Ruth et auprès de ses serviteurs comme quelqu'un qui a une relation intime avec eux. Il ordonne à ses serviteurs de répondre aux besoins de Ruth, et il lui garantit qu'elle peut se mêler à eux sans problème. Au verset 14, il invite Ruth à manger avec lui. "Au moment du repas, Boaz dit à Ruth: Approche, mange du pain, et trempe ton morceau dans le vinaigre. Elle s'assit à côté des moissonneurs qui lui donna des épis grillés. Elle en mangea autant qu'elle en voulut elle mangea, et elle garda le reste."

C'est une sorte de privilège que Boaz lui accorde, en lui permettant de tenir le bol de vinaigre que les serviteurs se passent de main à main, en disant, "trempes ta morceau de pain dans le même bol que j'ai trempé le mien." N'est-ce pas la même chose qui est arrivé lors du dernier repas du Seigneur? Jésus partageait cette même intimité avec ses disciples et avec Judas, qui a non seulement eu l'audace de prendre la coupe qui lui était présentée avec les autres disciples, mais qui a utilisé le privilège qu'il avait de partager cette relation intime avec le Seigneur Jésus, pour le trahir (Luc 23:14-23).

Vous savez que notre Rédempteur nous rappelle que nous pouvons vivre la plus profonde des intimités avec lui, lorsqu'il nous invite à partager ce repas avec lui autour de sa table, comme symbole de notre communion avec lui. Il est là en train de dire, "venez, et prenez cette coupe et ce pain avec moi. Venez et communiez avec moi. Entrez dans une relation d'amitié profonde et d'amour avec moi." Nous ne nous présentons pas seul à la table du Seigneur, mais avec tout le corps de Christ, démontrant ainsi que nous sommes non seulement en communion avec lui, mais avec tous les membres de son corps, qui est l'Eglise.

Le repas du Seigneur ne représente pas une expérience individuelle vécue entre moi et le Seigneur. Le repas du Seigneur représente toujours cette communion que les membres du peuple de Dieu ont avec lui et entre eux. Lorsque le Rédempteur nous invite à sa table, il nous invite à s'asseoir au milieu des rachetés. Tout comme Boaz le rédempteur de Ruth l'a invité à s'asseoir avec lui, elle fut aussi invité à s'asseoir parmi les moissonneurs, non seulement pour montrer qu'elle était acceptée, mais pour manifester qu'elle pouvait participer et vivre cette une relation intime et étroite avec son peuple racheté.

Est-ce que vous vous rappelez lorsque Ruth s'accrochait à sa belle-mère Naomi, et que celle-ci essayait sans succès de la convaincre de retourner dans son pays? C'est alors que Ruth a prononcé ces paroles, "ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi! Où tu iras, j'irai, où tu demeureras, je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu" (1:16). Faire parti du peuple de Dieu, c'est entrer en communion avec Dieu, et être en communion avec Dieu, c'est faire parti du peuple de Dieu. L'un ne va pas sans l'autre.

La même vérité ressort ici dans notre passage dans les paroles de bénédiction prononcées par Boaz au verset 11 et 12: "On m'a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère depuis la mort de ton mari, et comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance, pour aller vers un peuple que tu ne connaissais point auparavant. Que l'Eternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l'Eternel, le Dieu d'Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier!"

En d'autres mots, "tu as quitté ton peuple pour te joindre à ce peuple. Tu as abandonné tes dieux, pour venir vers l'Eternel. En te joignant à Dieu, tu t'es joint à ce peuple. Vous trouverez cette vérité se répéter à de nombreuses reprises tout au long de l'A.T. Si vous acceptez de venir à l'Eternel, vous acceptez de vous joindre aussi à son peuple. Vous le voyez à travers Rahab la prostituée. Vous rappelez-vous comment Rahab s'est tournée vers le vrai Dieu vivant? Pour y arriver, elle a dû, dans un sens, couper les liens, et même dans les faits, trahir son propre peuple. Elle devait rejoindre l'Eternel, et en acceptant de faire ce pas, elle acceptait de se joindre au peuple de Dieu. Elle trouve refuge en Lui, et en même temps, elle trouve refuge auprès d'eux.

Est-ce que vous réalisez que la Bible dépeint ici l'expérience de Ruth? Pour entrer dans une relation d'alliance avec le Dieu d'Israël, il faut aussi devenir "un" avec son peuple. C'est exactement ce que Jésus demande à chacun de ses disciples qui veulent le suivre et faire parti de son Eglise. Voilà pourquoi nous trouvons bizarre qu'il prononce ces paroles à quiconque veut devenir son disciple, quand il dit dans Luc 14:26: "Si quelqu'un vient à moi, sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères et à ses soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple."

Jésus dit que cette dépendance vis-à-vis de lui et vis-à-vis de son peuple est une dépendance qui surpasse même celles que vous avez connues jusqu'ici avec vos parents, vos frères et vos soeurs. "Venez à moi, et venez vous joindre à mon peuple" dit-il, "car c'est faire parti d'une nouvelle famille."

Dans Matthieu 12:46-50, il est écrit que Jésus était en train de s'adresser à la foule, sa mère et ses frères étaient dehors et cherchaient à lui parler. Quelqu'un lui dit: Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Mais Jésus va poser cette question à celui qui venait de l'interpeller: Qui est ma mère, et qui sont mes frères? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit: Voici, ma mère et mes frères. Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère."

Nous retrouvons la même pensée dans les écrits des apôtres. Dans sa première épître, Pierre écrit: "vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu" (1Pi.2:10). C'est à-dire, qu'à partir du moment où vous êtes reçu par Dieu, vous avez été reçu comme membre de son peuple. Aussitôt que Dieu devient mon Père, l'Eglise devient ma famille.

Vous pouvez le lire dans Ac.2:47: "Le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Eglise ceux qui étaient sauvés." Il est clairement démontré ici que cette famille de Dieu, cette nouvelle génération, cette nouvelle race d'individus, c'est le corps de Christ. Jésus est la tête, mais vous ne pouvez pas être relié à la tête, si vous n'êtes pas relié au corps. L'un ne va pas sans l'autre, et vice versa. Tout comme nous disons à nos enfants, que chacun à sa place dans la maison, ainsi en est-il avec nous dans l'Eglise. Chaque chrétien a besoin de savoir qu'il a une place qui lui est réservée, et que cette place, c'est dans le corps de Christ, l'Eglise.

Voilà pourquoi, en tant que Chrétiens, nous ne devons jamais nous permettre de mépriser ou de prendre à la légère l'Eglise, mais prendre sérieusement cet endroit comme étant une invitation à rencontrer le Seigneur, à rencontrer ceux qui lui appartiennent et qui ont la même espérance que nous. J'aime ces paroles prononcées par le Psalmiste: "Je suis dans la joie quand on me dit: allons à la maison de l'Eternel. Pour louer le nom de l'Eternel!" (Ps.122:1 et 4c). Comme s'il était en train de dire, "je ne me sens pas bien, lorsque je me tiens loin de l'Eglise, parce que j'ai l'impression que j'y appartiens de moins en moins, et que je n'y ai plus ma place.

Mais, gloire à Dieu, quand je viens dans la maison du Seigneur, je retrouve l'endroit où ceux qui ont la même espérance que moi se réunissent, et je suis dans la joie de les rencontrer. Pas étonnant que le Psalmiste a dit que l'Eglise est "comme une ville dont les parties sont liées ensemble." Recevez frères et soeurs, ces paroles d'encouragements, et voyez ce passage comme étant un encouragement à faire parti de la famille de Dieu et de pouvoir fréquenter sa maison.

Prions!

Seigneur notre Dieu, nous te remercions pour ton Eglise. A travers Jésus-Christ, tu en es la tête et tu protèges tous ceux qui sont membres de ton corps. Même si nous sommes si rapide quelques fois pour voir les imperfections qui se trouvent dans l'Eglise, nous voulons nous rappeler que l'amour(sans excuser le péché), couvre une multitude de fautes, et que tu nous invites à nous encourager et à nous aimer les uns les autres. Merci pour les frères et soeurs que tu as donnés à cette communauté, et que tu les bénisses et les fortifies jour après jour. Amen!