Je pense également aux futures mamans, mais j'associe aussi les mères spirituelles de l'Eglise. Pour elles aussi, le Seigneur met une touche particulière. Dans Matt 12:50, Jésus dira: "Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère."
Ainsi donc chères sœurs, cette
fête des mères s'adresse à chacune d'entre vous!
Ce matin, ne vous attendez pas à
entendre une prédication de la Parole de Dieu comme nous en avons l'habitude.
Nous allons partager ensemble quelques pensées et quelques exhortations avec le
désir profond, que le Seigneur a placé sur mon cœur, que ces paroles soient un
sujet de consolation, d'encouragement et de relèvement pour chacune et chacun
d'entre nous.
Le premier texte que j'aimerais
lire avec vous se trouve dans Juges 13:8-9 : "Manoach (père de Samson)
fit cette prière à l'Éternel : Ah ! Seigneur, que l'homme de Dieu que tu as
envoyé vienne encore vers nous, et qu'il nous enseigne ce que nous devons faire
pour l'enfant qui naîtra ! Dieu exauça la prière de Manoach…" et le verset
24 nous dit : "La femme enfanta un fils, et lui donna le nom de
Samson. L'enfant grandit, et l'Éternel le bénit."
Lisons un deuxième texte dans Jacques
1:2-6 : "Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les
diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de
votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse
parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir
en rien. Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui
donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu'il
la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de
la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre."
Nous savons que Dieu donne sans être partial à l'égard de ceux qui s'approchent de lui, qui lui demandent
conseil et qui réclament sa sagesse.
Soyons donc reconnaissants envers
nos mamans, et a fortiori envers nos épouses, qui ont porté pendant neuf mois
un cadeau d'amour. Après l'enfantement, elles ont veillé bien plus que nous,
les pères, sur leur nouveau-né, elles ont fait preuve d'une disponibilité sans
faille et elles ont été attentives au moindre besoin et au moindre petit souci
de santé.
Prenons conscience du rôle
important d'une maman et je vais vous parler de ma maman. Elle a partagé mes
succès en se réjouissant. Elle a aussi partagé mes échecs, et j'ai trouvé dans
ses bras la consolation et l'encouragement dont j'avais besoin. Elle
m'embrassait avec tendresse, moi qui étais un unique cadeau de la part de Dieu.
Elle m'enseignait et elle m'éduquait. Elle m'offrait un environnement de
soutien constant où j'avais droit à l'erreur sans que ses remarques soient
blessantes ou écrasantes. Elle savait me corriger avec amour, humilité et avec
fermeté. Elle souffrait des faux pas de l'enfant que j'étais, mais son amour
était inconditionnel. Elle a fait preuve de beaucoup de patience et de beaucoup
de persévérance. Sa discipline n'avait d'autre but que de me montrer ce que
signifiait être un disciple de Jésus-Christ, sans jamais m'étouffer. Par ses
paroles et surtout par ses attitudes, elle savait me montrer ce que signifie la
seigneurie de Jésus-Christ et comment tout faire pour la gloire de Dieu. Avec
elle et avec papa, à nous trois, j'ai su ce que signifie la puissance de la
prière, ce que signifie écouter Dieu au travers de sa Parole. Sans être parfaite,
comme nous tous ici présents, ma maman était un modèle à suivre. Elle a accepté
le rôle grandiose de maman que Dieu a inscrit dans ses gènes.
Ma maman a compris le rôle que Dieu attendait d'elle. Et nous savons que le rôle d'une maman n'est pas facile. Un enfant est certes un cadeau pour une mère, mais les enfants reflètent souvent de l'ingratitude. Ils sont exigeants, ils provoquent beaucoup de larmes, de souffrance et ils demandent toujours des sacrifices d'amour.
C'est par nos mamans que nous sommes venus au monde, c'est par leur canal que nous avons connu Jésus-Christ et c'est grâce à elle que nous sommes ce que Dieu avait prévu de toute éternité.
Tout comme Manoach en faveur de Salomon, avant ma naissance, la prière de mes parents était la suivante : "Seigneur, ne nous donne pas un enfant qui ne t'appartienne pas et qui ne te serve pas." Puissiez-vous avoir ce même désir dans votre cœur à l'égard de vos propres enfants : qu'ils soient avant tout des enfants et des serviteurs du Seigneur.
Malheureusement, ce que Dieu a inscrit dans le cœur de la femme et de la maman est entaché par le péché, de sorte qu'aujourd'hui on assiste à des situations perverses, cruelles et diaboliques. Mais dans ces situations, Dieu qui est un père dit dans Esaïe 49:15-16 : "Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite ? N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand bien même elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai point. Voici, je t'ai gravée sur mes mains…"
Ce matin, au travers de quelques pensées, je voudrais bénir notre Dieu pour les mamans qui relèvent le défi vis-à-vis de leurs enfants. Je voudrais leur dire à toutes : "Merci et bonne fête!"
Cependant, cette fête a deux facettes.
Pour nous ce matin, elle est un sujet de réjouissance pour tout ce que nos mamans nous ont communiqué. Nous bénissons également le Seigneur pour nos mamans spirituelles qui ont été des guides et qui nous ont amenés à Jésus-Christ.
Mais pour d'autres femmes, cette journée sera une journée bien triste. Je pense aux femmes malades, je pense à celles qui souffrent moralement parce qu'elles n'ont pas eu la joie de mettre un enfant au monde, même si certaines ont reçu un autre projet de Dieu en accueillant des enfants abandonnés, agressés ou des orphelins. Je pense aussi aux mamans qui sont tristes parce que leurs enfants ont abandonné le Seigneur.
J'aimerais partager avec vous quelques sujets de prière pour chacune de vous. Je prie pour qu'au-delà de cette journée, et pour certaines au-delà de votre souffrance, vous puissiez continuer à cultiver les qualités que produit le Saint-Esprit, pour que vous soyez des mères selon le cœur de Dieu. Je prie pour que vous soyez toujours une source de bénédiction en étant vous-mêmes bénies par Dieu. Je prie pour que vous soyez consolées, relevées et restaurées dans vos âmes, afin que par votre voix et par vos gestes, vous puissiez en retour consoler, relever et restaurer vos enfants.
Mon désir devant le Père, c'est que chaque famille soit un lieu de paix, un lieu d'amour, un lieu de grâce, un lieu de fidélité à Dieu et à sa Parole, où Jésus-Christ est au centre. Et quelles que soient les tempêtes que les foyers vivent, je prie que chaque mère reste ferme dans la foi. Que chaque mère soit soutenue par leur mari dans leurs tâches et qu'il y ait un partage des responsabilités. Que notre Dieu donne sa sagesse à chacune et à chacun en ce qui concerne nos choix de vie pour nos enfants. Je prie que notre Père céleste prenne soin de chaque maman selon ses promesses : "Je ne t'abandonnerai pas, je ne te délaisserai pas, je serai tous les jours avec toi." Puisse le Seigneur répondre à nos désirs les plus profonds, comme il l'a fait pour Manoach.
Il est vrai que chaque enfant quittera un jour la maison, mais ne vous sentez plus responsables de leurs choix. Restez en toute circonstance des cadeaux de bénédiction.
Chères mamans, vous qui souffrez, recevez de la part de Dieu "Sa paix qui surpasse toute intelligence". Jésus-Christ vous dit : "Venez à moi vous toutes qui êtes fatiguées et chargées et moi, je vous donnerai le repos." Puisse notre Père céleste relever votre cœur pour avancer debout dans la vie.
Je voudrais aussi m'adresser aux jeunes.
Cher jeune, il se peut que la vie ne t'ait pas épargné, que tu aies été écrasé, laissé, maltraité et bafoué. Peut-être qu'à cause de ça, tu t'es fait l'image d'un Dieu qui n'a rien à voir avec le Dieu de la Bible. Dieu est ton Père et Il désire se révéler à toi avec un cœur de mère : un cœur tendre, plein de compassion et de miséricorde. Et notre Dieu, ton Père, lit au plus profond de ton cœur. "Une femme t'oublie-t-elle? Moi, je ne t'oublie pas!"
Dans le Psaume 27:9-10, David dit : " Tu es mon secours, ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu de mon salut ! Car mon père et ma mère m'abandonnent, Mais l'Éternel me recueillera."
Je termine cette prière en puisant dans le Psaume 34:4-10 : "J'ai cherché l'Éternel, et il m'a répondu ; Il m'a délivré de toutes mes frayeurs. Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, Et le visage ne se couvre pas de honte. Quand un malheureux crie, l'Éternel entend, Et il le sauve de toutes ses détresses. L'ange de l'Éternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les arrache au danger. Sentez et voyez combien l'Éternel est bon ! Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge ! Craignez l'Éternel, vous ses saints ! Car rien ne manque à ceux qui le craignent. Les lionceaux éprouvent la disette et la faim, Mais ceux qui cherchent l'Éternel ne sont privés d'aucun bien."
Puissent ces paroles s'incruster, au nom de notre Seigneur, dans notre âme afin que nous puissions poursuivre notre chemin.
Il y a beaucoup d'exemples de mères dans la Bible, et nous allons en citer quelques-unes: Eve, la mère de Caïn et Abel; Sarah, la mère d'Isaac; Agar, la mère d'Ismaël; Rebecca, la mère d'Esaü et Jacob; Yokébed, la mère d'Aaron, Moïse et Myriam; Ruth, la grand-mère de David; Elisabeth, la mère de Jean-Baptiste; Marie, la mère de Jésus. Et nous allons terminer par Eunice et Loïs, la mère et la grand-mère de Timothée dont l'apôtre Paul dira dans 2 Tim 1:5 : "Je garde le souvenir de la foi sincère qui est la tienne, cette foi qui anima ta grand-mère Loïs et ta mère Eunice avant toi. Je suis persuadé qu’elle est présente en toi aussi."
Si nous en avions le temps, nous pourrions aller dans les livres des Rois et des Chroniques où plus ou moins vingt-cinq prénoms de mères sont mentionnés. Par exemple dans 2 Chro 22: 3, nous lisons qu'il y a aussi des mères qui sont de mauvaises conseillères : "A son tour, Achazia se conduisit aussi mal que la famille d’Achab, car sa mère lui donnait de mauvais conseils". C'est terrible cela!
Dans ces vingt-cinq exemples, on peut y lire l'évaluation que Dieu fait de l'influence de la mère sur le fils. Soit "Le fils fit ce qui est mal aux yeux de Dieu" soit "Le Fils fit ce qui est droit aux yeux de Dieu". C'est dire toute l'influence que nous, pères et mères, avons sur nos enfants!
Maintenant, ne nous culpabilisons pas, car nos enfants ont leur propre réflexion et ils font leurs propres choix. Quand nos enfants ne suivent pas nos conseils de suivre la Parole de Dieu, gardons surtout à leur égard "une porte ouverte".
Je vais maintenant vous raconter l'histoire de deux mamans dont nous pourrons tirer des exhortations et des consolations. C'est un épisode dramatique qui se situe au début du règne de Salomon et qui peut paraître bizarre à raconter le jour de la fête des mères.
Ces deux femmes avaient une vie qui était loin d'être "un modèle". Moralement, elles étaient déchues puisque c'était des prostituées; socialement, leur situation était difficile puisqu'elles vivaient en colocation. Aux yeux de leur entourage, en apparence, elles étaient semblables : elles faisaient le même métier, elles étaient toutes les deux enceintes et à trois jours d'intervalle, elles ont accouché et toutes les deux ont eu un enfant… de père inconnu.
Une nuit, un drame s'est produit puisqu'une des deux mères s'endort sur son enfant et l'étouffe. J’ai essayé d'imaginer la cause de ce sommeil profond et de cette insouciance. Qu'avait-elle fait? Qu'avait-elle absorbé? On ne sait pas, mais la Parole de Dieu nous décrit une situation macabre puisque son fils est retrouvé étouffé à son réveil.
A ce terrible drame d'enfant étouffé, s'ajoute un autre drame. Pour des raisons que je ne cautionne pas, cette mère vole l'enfant vivant de sa colocataire et l'échange avec son enfant mort. Pourquoi? Avait-elle des choses à cacher concernant son sommeil profond, voulait-elle éviter de perdre la face, voulait-elle éviter de s'expliquer sur le drame?
Le matin du drame, on peut imaginer l'atmosphère électrique et tendue qui devait régner dans cette maison. On peut imaginer les cris, la haine, les pleurs, les disputes, les accusations, les mensonges, la violence…
Et c'est dans ce contexte qu'une des deux mères (laquelle, je ne sais pas) décide d'aller parler de ce drame au roi Salomon qui va découvrir la vérité et qui va discerner qui est la vraie mère. Devant le roi, les deux mères étaient en train de s'arracher l'enfant vivant qui était pris en otage.
Heureusement, juste avant que ces deux femmes ne débarquent devant Salomon, ce dernier avait demandé à Dieu de lui accorder "un cœur sage" et non la richesse ou la gloire.
Nous allons donc lire le texte biblique qui relate cette histoire et qui décrit la sagesse que Salomon a reçue de la part de Dieu dans 1 Rois 3:23-28 : "Le roi dit : L'une dit : C'est mon fils qui est vivant, et c'est ton fils qui est mort ; et l'autre dit : Nullement ! C'est ton fils qui est mort, et c'est mon fils qui est vivant. Puis il ajouta : Apportez-moi une épée. On apporta une épée devant le roi. Et le roi dit : Coupez en deux l'enfant qui vit, et donnez-en la moitié à l'une et la moitié à l'autre. Alors la femme dont le fils était vivant sentit ses entrailles s'émouvoir pour son fils, et elle dit au roi : Ah ! Mon seigneur, donnez-lui l'enfant qui vit, et ne le faites point mourir. Mais l'autre dit : Il ne sera ni à moi ni à toi ; coupez-le ! Et le roi, prenant la parole, dit : Donnez à la première l'enfant qui vit, et ne le faites point mourir. C'est elle qui est sa mère. Tout Israël apprit le jugement que le roi avait prononcé. Et l'on craignit le roi, car on vit que la sagesse de Dieu était en lui pour le diriger dans ses jugements."
Je ne vais pas développer cette pensée, mais quand je lis qu'on a apporté une épée à Salomon (v.24), je pense à l'épée qui est la Parole de Dieu, utilisée à bon escient, avec la sagesse d'en haut, pas pour tuer, mais pour relever. Rappelons-nous que "… la lettre tue mais que l'Esprit vivifie" (2Cor 3:6). Dieu nous invite à favoriser la vie et non la mort.
Dans cette situation, c'est Dieu qui révèle à Salomon le cœur de la vraie mère : un cœur qui sait se sacrifier pour son enfant, afin qu'il vive.
Pour la mère de l'enfant mort, il s'agissait pour elle de sauver la face. Il s'agissait de révéler un cœur qui n'était pas un cœur selon Dieu, qui était un cœur qui étouffe et qui écrase. Elle voulait simplement assurer son avenir et avoir cette garantie sociale.
Pour la mère de l'enfant vivant, son amour est tellement fort qu'elle préfère se sacrifier et perdre son enfant à condition qu'il vive. Elle renonce à son instinct maternel.
Mes bien-aimés, nous avons tous besoin de réclamer cette sagesse divine et ce discernement spirituel qui sont absolument indispensables dans notre vie de parents.
Je me suis demandé en quoi nous, en tant que parents, nous pourrions écraser et étouffer un enfant. Est-ce par trop d'amour étouffant qui ne laisse pas à l'enfant la possibilité de respirer? Est-ce en faisant des préférences parmi nos enfants?
Rappelons-nous qu'aimer, ce n'est pas posséder ou anéantir ou assigner à nos enfants une place qui l'empêche de s'épanouir. Au contraire, aimer nos enfants, c'est se tenir à leurs côtés, c'est les conseiller, c'est être capables de se priver d'eux pour qu'ils vivent. Aimer, c'est se donner et c'est souffrir de voir nos enfants quand ils prennent un chemin large. Aimer, c'est être prêts à leur pardonner.
Chers maris et chers papas, restons suffisamment humbles pour réclamer avec nos épouses la sagesse d'en haut avant de prendre une décision et avant de faire des choix. Sachons utiliser à bon escient la Parole de Dieu qui est l'épée de l'Esprit. Sachons montrer à nos enfants le chemin de la repentance. Comme Salomon, sachons nous laisser façonner dans l'intimité de notre Dieu par sa Parole, par la prière et avec l'autorité du Saint-Esprit, afin de semer dans le cœur de nos enfants le fruit de l'Esprit. Celui qui sème pour l'Esprit, récoltera de l'Esprit et celui qui sème pour la chair récoltera de la chair.
En tant que parents, bien sûr que nous ne sommes pas parfaits, bien sûr que nous avons commis des faux pas, mais ne nous laissons pas paralyser par cela. Le passé est passé et nous ne pouvons pas y revenir.
Mais alors, comment vivre
aujourd'hui pour un meilleur avenir? J'ai pensé à trois situations:
Premièrement, on reste chacun sur
nos positions en disant : "J'ai raison et c'est mon enfant qui a tort."
Cette attitude ne nous amènera pas sur le chemin de la réconciliation et
n'entamera aucun dialogue.
Il y a aussi la situation où, malgré la confession et la réconciliation avec leurs enfants, certains parents restent prisonniers de la culpabilité des erreurs de leur passé. Ce n'est pas ce que le Seigneur veut et dès aujourd'hui, vous pouvez recevoir le pardon de Dieu.
On peut parler aussi d'une relation tendue voire difficile entre parents et enfants. On peut connaître un désaccord permanent, mais en tant que parents, il est sage de garder une porte ouverte, de demander à Dieu de façonner notre cœur pour que nous puissions accueillir à nouveau nos enfants dans le chemin de la repentance.
Dans ces situations si tristes, soyons toujours une source de bénédiction pour ceux que le Seigneur nous a donnés. Il n'est pas question de minimiser le passé, mais il est question de permettre à Dieu d'agir dans le présent. On ne veut pas nous substituer au Saint-Esprit, nous ne sommes que des canaux que Dieu veut utiliser.
Le diable veut nous dérober nos relations paisibles, il veut les détruire, mais, bien-aimés, restons des combattants dans la foi, dans la prière en étant revêtus chaque jour des armes spirituelles. Par amour, soyons prêts à renoncer à nous-mêmes pour gagner nos enfants à Jésus-Christ. Soyons toujours prêts à dire à nos enfants qui nous demandent quel chemin suivre : "Suis papa, suis maman. On va te montrer le chemin!"
Avant de terminer, j'aimerais vous partager une prière de Josaphat, un homme de Dieu qui vivait une situation difficile. Lisons 2 Chr 20:12 : "O notre Dieu, n'exerceras-tu pas tes jugements sur eux ? Car nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s'avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi." Comme Josaphat, soyons humbles pour reconnaître nos faiblesses et nos limites, mais répétons "nos yeux sont fixés sur toi".
Chères sœurs et chères mamans, que le Seigneur vous bénisse et que la consolation d'en haut vous soit donnée. Que des forces nouvelles vous soient accordées pour continuer le rôle que le Seigneur vous a accordé. Chers frères et chers papas, continuons à soutenir nos épouses dans cette tâche qui est des plus difficile.
Pour conclure, je vous invite à chanter cette prière:
Jésus te confie une œuvre
d'amour,
Utile et bénie jusqu'à son retour;
Cette sainte tâche,
veux-tu l'accomplir?
Pour lui, sans
relâche, sans jamais faiblir?
Prie, agis, jour après
jour,
Sans broncher, suis
ton Sauveur avec amour.
Sois fidèle,
obéissant,
Et le Maître rendra ton
travail puissant.
Va vers la jeunesse,
que le tentateur
Veut leurrer sans
cesse, loin du vrai bonheur;
Combattant le doute,
parle-lui d'amour,
Montre-lui la route du
ciel, saint séjour.
Va vers ceux qui
meurent sans Dieu, sans espoir;
Dis à ceux qui
pleurent quand tout semble noir:
"Jésus donne vie,
bonheur, joie et paix
A qui se confie en
lui, pour jamais."