UN DERNIER AVERTISSEMENT A L'EGLISE COMPLAISANTE ET TOLERANTE (I Chroniques 11)
(Prêché à Glain, dimanche le 11 octobre 2009)
(Retranscrit dans un style parlé)

DEUXIEME PARTIE

INTRODUCTION
Je vous invite à tourner avec moi dans Daniel chapitre 5. Ce chapitre raconte l'histoire d'un roi qui s'appelle Belschatsar et qui offrait un grand banquet. Sous l'influence de l'alcool, ce roi ordonna qu'on apporte les coupes d'or et d'argent que son père Nabucodonosor avaient prises au temple de Jérusalem. Belschatsar voulait s'en servir pour boire en compagnie de ses hauts fonctionnaires, de ses femmes et de ses épouses de second rang. On apporta donc les coupes d'or qui provenaient du sanctuaire de Dieu, à Jérusalem, et le roi les utilisa pour boire en compagnie de tous ses invité.

Après que tous eurent bien bu, qu'ils eurent chantés des louanges à leurs dieux païens. Il est écrit au verset 5, qu'à ce moment-là, une main humaine apparut, et écrivit quelque chose en face du chandelier, sur la paroi blanchie à la chaux du palais royal. Rappelez-vous que le chandelier est synonyme de "témoignage" dans les Ecritures. Lorsque le roi vit ces main qui écrivait, il devint tout pâle et fut terrifié par ses pensées. Il perdit sa belle assurance et ses genoux s'entrechoquèrent. Il ordonna à grands cris de faire venir les sages de Babylone, magiciens, enchanteurs ou astrologues, mais personne ne put déchiffrer cette inscription et lui en donner la signification.

La reine mère qui avait entendu les cris poussés par le roi, entra dans la salle du banquet en lui disant qu'elle connaissait quelqu'un dans le royaume, qui était animé de l'esprit de Dieu. Un homme, qui s'appelait Daniel et qui avait une clairvoyance, une intelligence et une sagesse pareilles à la sagesse de Dieu. Un homme qui ne faisait pas de compromis avec la vérité, un homme qui faisait parti de ceux qui avaient été déportés jadis, mais qui était maintenant devenu un homme libre.

Daniel se tient devant Belschatsar qui est sur le point de recevoir son dernier avertissement de Dieu. Frères et soeurs, je crois sincèrement que Dieu se prépare à donner un dernier avertissement à l'Eglise complaisante et tolérante, particulièrement celles qui se trouvent en Occident. Il y a un temps où Dieu parle, je ne sais pas qui peut encore l'entendre, mais je sais qu'à l'époque de Daniel, personne ne pouvait plus entendre quoi que ce soit.

Daniel se tient devant Belschatsar, et ses pensées se porte sur son prédécesseur Nabucodonosor qui était roi de Babylone, et qui était devenu très orgueilleux, au point où Dieu a dû rappeler au prophète que "c'est lui qui place un roi sur le trône et que c'est lui qui l'enlève." Même s'il fut averti de se détourner de ses péchés, d'être charitable envers les pauvres, et de ne pas laisser son orgueil prendre le dessus, Daniel lui révéla jusqu'où son orgueil le conduirait, s'il ne voulait pas s'humilier.

Et malgré cet avertissement, il refusa néanmoins de s'humilier. Versets 20 à 23: "Son coeur s'éleva et son esprit s'endurcit jusqu'à l'arrogance, il fut renversé de son trône royal et dépouillé de sa gloire. Il fut chassé du milieu d'entre les hommes, et réduit à vivre comme les bêtes. Il eut sa demeure avec les ânes sauvages; il fut réduit à manger de l'herbe comme les boeufs, et son corps fut trempé par la rosée du ciel, jusqu'à ce qu'il reconnaisse que le Dieu suprême est le maître des royaumes humains et élève à la royauté qui il veut. Et toi, Belschatsar, mon fils, malgré le fait que tu saches toutes ces choses tu n'as pas humilié ton coeur. Tu as défié le Seigneur des cieux, lorsque tu as fait apporter les coupes sacrées venant de son temple, et que vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi, tes hauts fonctionnaires, tes femmes et tes épouses de second rang. De plus, tu as chanté les louanges des dieux d'argent et d'or, de bronze et de fer, de bois et de pierre, des dieux qui ne voient rien, n'entendent rien et ne savent rien; et tu as refusé de rendre gloire au Dieu qui tient dans sa main ta vie présente et ta destinée" (vv.20-23).

Belschatsar connaissait l'histoire des coupes qu'il tenait dans ses mains et celle qui servaient aux devins, malgré cela, il avait l'impression qu'il n'y aurait pas de conséquences, s'il portait à ses lèvres de manière inappropriée, sur ce qui était saint et mis à part pour glorifier Dieu. Il croyait qu'il n'y aurait aucune conséquence à son geste. N'est-ce pas trop souvent le dilemme que nous retrouvons dans le coeur de l'homme; celui de dire que je peux prendre le nom de Jésus dans ma bouche et utiliser de manière inappropriée ce nom, tout en pensant qu'il n'y aura pas de conséquences à cela.

"A ce moment-là, une main humaine apparut et écrivit quelque chose en face du chandelier sur la paroi blanchie à la chaux du palais royal." Le moment vient, où une phrase est écrite contre ceux qui tiennent dans leurs mains, ce qui leur a été donné par Dieu, et qui devrait être un témoignage sur la terre. Rappelez-vous dans le livre de l'Apocalypse, l'écriture que nous avons au chapitre 3, vient de celui qui marche parmi les chandeliers, et il a écrit à chacune des sept Eglises, que vous et moi aurions tort de ne pas prendre au sérieux, même aujourd'hui.

Belschatsar était un type d'homme assez particulier. C'était un homme qui connaissait la vérité et il reconnaissait que Daniel parlait au nom de Dieu, juste comme certains d'entre nous aujourd'hui. Vous pouvez être ici aujourd'hui, et vous savez que les paroles que vous avez entendues du haut de cette chaire sont vraies. Vous ne trouvez aucun mensonge dans ces paroles. Vous savez que je vous parle avec un coeur bien disposé, que c'est la compassion de Dieu qui me pousse à vous parler ainsi, et vous savez que je ne vous parle pas pour votre malheur mais pour votre bien. Vous êtes pleinement conscient que c'est la Parole de Dieu, il n'y a aucun doute dans votre coeur.

Belschatsar avait même décoré l'homme de Dieu qu'était Daniel, en reconnaissance pour la dette qu'il avait envers lui. "Il l'avait revêtu de pourpre, d'un collier d'or à son cou et il l'avait même mis à la troisième place dans son royaume" (v.7). Mais Daniel va simplement lui dire que tout est maintenant terminé pour lui. "Dieu a fait les comptes au sujet de ton règne, et il y met fin" (v26). "Tu as été pesés sur une balance, et l'on a jugé que tu ne faisait pas le poids. Ton royaume a été divisé pour être donné à quelqu'un d'autre" (vv.27-28). Daniel se tenait là, et il prononçait ces paroles prophétiques devant ce roi, qui tenait les coupes de Dieu dans ses mains et qui buvait à même ces coupes.

Peut-être que ce roi s'est senti comme certains se sentent aujourd'hui. Ils reconnaissent et ils acceptent que la parole qu'ils ont entendue correspond à la vérité, mais ils n'agissent pas en fonction de cette vérité qu'ils ont entendue, et c'est quelque chose que nous devons faire face dans nos milieux aujourd'hui. Certaines personnes viennent dans la maison de Dieu et ont l'impression que s'ils embellissent la vérité, tout est beau. De quelle manière je peux embellir la vérité? Quand je viens à l'église, que je chante des cantiques, que je loue le Seigneur, que je dise à mon frère et ma soeur, "que le Seigneur te bénisse, c'est une grande joie de te voir," et que ça se limite à ces paroles. A ce moment-là, j'embellis la vérité. Je l'embellis par ma présence, je l'embellis par ma louange, je l'embellis par ma connaissance, je l'embellis juste en faisant un acte de présence dans l'assemblée, mais je fais tout cela pour moi. Belschatsar pouvait décorer la vérité, il pouvait la reconnaître, mais il ne l'acceptait pas, puisqu'il n'y obéissait pas. Et ce même soir, ce fut la fin pour lui. Reconnaître et honorer la vérité ne suffit pas, nous devons l'accepter et lui obéir. En une minute tout peut changer et seulement ceux qui ont la compassion de Dieu pour l'humanité se tiendront debout devant lui.

Revenons au premier passage que nous avons examiné la semaine dernière dans 1 Chroniques 11. Rappelez-vous que David a envie de l'eau qui se trouve dans la citerne qui est à la porte de Bethléhem. Au verset 17, il est écrit, "David eut soudainement un désir, et il dit: Qui m'apportera à boire de l'eau provenant de la citerne qui se trouve à la porte de Bethléhem? Alors les trois hommes firent irruption dans le camp des Philistins, puisèrent de l'eau dans la citerne, l'emportèrent et la présentèrent à David. mais il ne voulut pas la boire, et il l'offrit au Seigneur en la versant sur le sol, en disant: Je n'ai pas le droit, mon Dieu, de boire cette eau! Cela équivaudrait à boire le sang de ces hommes qui sont allés la chercher au péril de leur vie. Car c'est au péril de leur vie qu'ils l'ont apportée. Et il ne voulut pas la boire."

Voilà ce qui a fait de David, un homme selon le coeur de Dieu. Voilà ce qui a fait de "David un homme de plus en plus grand" (11:9). Voilà ce qui a fait de David malgré son péché, et les choses stupides qu'il a commises dans le passé, (des choses que tous les hommes commettent d'ailleurs), qu'il termina sa course en tant que grand roi d'Israël. Voilà ce qui a fait de David, un homme dont nous chantons aujourd'hui ses cantiques, quelqu'un de qui nous parlons, que nous admirons, et à qui nous aimerions ressembler. David fut probablement un des plus grand rois parmi tous les rois qui ont régné dans tout l'Ancien Testament.

Je crois que David a eu un choix à faire dans sa vie, un choix semblable à celui que vous et moi devons faire, lorsque la vérité de Dieu est placé dans nos mains. Il avait l'eau de la citerne de Bethléhem dans ses mains, il a jeté un regard sur cette eau et il a prononcé ces paroles: "Je n'ai pas le droit, mon Dieu, de boire cette eau! Que mon Dieu me garde de faire cela! Cela équivaudrait à boire le sang de ces hommes qui sont allés la chercher au péril de leur vie." En d'autres mots, il est en train de dire ceci: "Dieu interdit que je boive l'eau que ces hommes sont allés chercher au péril de leur vie, uniquement pour mon seul plaisir personnel." David dit, "ce que je tiens dans mes mains, je vais le verser sur le sol comme un sacrifice à la gloire de Dieu, afin que son nom et son plan soit connu à travers ma vie sur toute la surface de la terre. Je ne garderai rien pour moi, je vais la répandre sur le sol."

Mon coeur est avec David ce matin. Dieu interdit que je puisse boire et garder cet eau vive pour ma seule gloire, pour ma seule consolation et pour que je puisse être admiré par tous. Frères et soeurs, je veux finir ma course, comme plusieurs qui nous ont précédé dans l'histoire de l'Eglise. Je veux terminé cette course et continuer encore la bataille, non pour moi, mais pour les autres, non pour ma gloire mais pour réjouir le coeur de Jésus-Christ.

Il est venu sur cette terre. Il est allé sur la croix, et il est mort afin que tous les hommes, toutes les femmes, tous les adolescents et tous les enfants puissent avoir l'opportunité de toucher cette coupe et trouver ainsi leur salut, que Dieu a librement et volontairement donné par Christ, qui est né à Bethléhem. Que dans sa grâce, Dieu me donne la capacité de donner cette coupe à une autre personne, et non pas faire en sorte que la coupe reste dans mes mains. Que je ne devienne pas un homme complaisant, qui utilise les choses de Dieu uniquement pour lui-même.

David a quitté cet endroit en remportant une grande victoire, et ces hommes qui étaient avec lui, démontrèrent une grande force dans le combat, et rien ni personne ne pouvaient les arrêter. Aucun mur ne pouvait les arrêter pour se rendre à Jérusalem. Aucun soldat Philistin était suffisamment fort pour arrêter le courage de ces hommes, qui étaient autrefois mécontents, affligés et découragés, mais ils étaient dirigés par un homme qui n'était pas prêt à recevoir cette coupe et boire l'eau uniquement pour son plaisir personnel. Ils étaient dirigés par un homme qui était prêt à répandre cette coupe de salut pour le bénéfice de tous, parce qu'il avait réalisé que Dieu que tous les hommes parviennent au salut.

David était ce roi, qui par un acte de Dieu fut ramener à Jérusalem. David est celui qui a dansé sans aucune honte derrière l'arche de l'alliance. David est celui qui a dit, "Oh Dieu, le but de ma vie sur la terre, c'est que ton coeur soit satisfait. Que tu sois reconnu, que tu sois élevé, que ta gloire soit reconnue parmi les hommes. Voilà le but de ma vie et voilà quel est le but de l'Eglise de Jésus-Christ."

Je crois frères et soeurs que ce fut un moment important pour David. Ce passage semble n'être qu'un passage des Ecritures parmi tant d'autres, mais je crois que ce fut un moment déterminant dans la vie de cet homme. Il y en a eu d'autres bien sûr, mais celui-ci correspond à un des moments les plus importants dans sa vie. Ce qu'il a fait avec cette coupe, a déterminé quel sorte d'homme il est devenu. Ce que vous et moi faisons avec la coupe du salut, et la Parole que Dieu nous a données, détermineront, non seulement ce que nous deviendrons sur la terre, mais si Christ sera glorifié à travers nous.

Ecoutez ce que David a dit dans le Psaume 18, à partir du verset 26: "Avec celui qui est bon tu te montres bon, avec l'homme droit tu agis selon la droiture, avec celui qui est pur tu te montres pur, et avec les pervers tu agis selon sa perversité. Tu sauves le peuple qui s'humilie, et tu abaisses les regards des orgueilleux. Oui, tu fais briller ma lumière. L'Eternel mon Dieu, éclaire mes ténèbres." En d'autres mots, David est en train de dire ceci: "Il n'y aura aucune parole de jugement qui sera écrit sur ma lumière (mon coeur)" (Prov.20:27 et 13:9), "mais ma lumière va briller davantage dans ces jours de ténèbres, et peu importe où je suis appelé à marcher, cette lumière de Dieu va briller davantage dans ma vie." Ceux qui ont reçu le don de la vie éternelle vont devenir plus fort, et Dieu agir avec puissance dans leur vie. Leur compassion sera plus intense, leur connaissance sera plus approfondie, et ils auront la capacité de résister et de tenir bon jusqu'à la fin. Dieu va éclairer ma lumière, et Dieu va éclairer mes ténèbres.

Ecoutez maintenant ce qu'il dit concernant le Seigneur: "Avec toi je me précipite sur une troupe en armes, avec mon Dieu je franchis une muraille. Les voies de Dieu sont parfaites, la Parole de l'Eternel est éprouvée. Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui. Car qui est Dieu si ce n'est l'Eternel; et qui est un rocher, si ce n'est notre Dieu? C'est Dieu qui me ceint de force, et qui me conduit dans la voie droite. Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et il me place sur des lieux élevés."

Qu'est-ce qui peut détruire un homme ordinaire? Un simple tremblement de terre, une catastrophe naturelle. J'ai vu cela aux nouvelles télévisées. J'ai vu des gens être sorti des décombres 10 jours après le tremblement de terre en Haïti, rendant grâce à Dieu pour les avoir soutenus et pour les avoir protégés. Lorsque tout est en train d'échouer et de s'écrouler, lorsque tout menace d'être réduit à néant, même si les nouvelles que vous entendez ne sont pas encourageantes. "Il exerce mes mains au combat, et mes bras tendent l'arc d'airain," dit David. En d'autres mots, "peu importe la puissance de l'armée qui se trouve devant moi, peu importe les armes qu'elle a entre ses mains, avec ce que je tiens dans mes mains, et faisant confiance à Dieu, je sais qu'il me donnera au moment voulu, la force nécessaire pour remporter la victoire.

"Tu me donnes le bouclier de ton salut, ta droite me soutient, et je deviens grand par ta bonté." Pensez à Jacob, sortant de ce combat avec Dieu avec un nouveau coeur, un coeur remplit de bonté pour tous les hommes. "Tu élargis le chemin sous mes pas, et mes pieds ne chancellent point. Je poursuis mes ennemis, et je ne reviens pas avant de les avoir exterminés." David dit, "Seigneur, tu m'as donné la force de terminer ce combat jusqu'à la fin. Tu m'as donné la force de voir s'accomplir tout ce que tu m'avais promis que tu accomplirais.

C'est maintenant à vous et à moi, que cette coupe a été donnée, la coupe de Bethléhem. Elle avait mise dans les mains de David. Rappelez-vous ce qu'il a dit: "je ne vais pas boire cette eau pour moi-même pour satisfaire les désirs de ma nature humaine. Je ne boirai pas dans cette coupe, des mains de ceux qui ont risqué leur vie pour me l'apporter." Et il la répandit devant l'Eternel en signe de sacrifice" (v.18).

Je crois que cet événement a démontré qu'il y avait certains hommes aguerris dans ce refuge fortifié. Je pense que ces hommes ont compris à ce moment-là d'où provenait la véritable force de David, elle se trouvait en Dieu. Je pense qu'ils étaient prêts pour livrer cette bataille. Ils savaient qu'ils ne pouvaient pas vaincre par leur propre force, mais seulement avec l'aide de l'esprit de Dieu.

Les gens peuvent voir si notre vie est consacrée à Dieu. Et comment voient-ils cela me diront certains? Ils le voient à travers l'esprit de compassion que nous avons pour les autres. Voilà comment ils le savent. Ce n'est pas en vous tenant sur le coin d'une rue en rendant témoignage, ou encore en distribuant des traités, même si ces choses sont importantes en soi, c'est lorsqu'ils nous voient tendre les bras, poussés par l'amour de Dieu vers les perdus.

C'est à ce moment-là, que la puissance de Dieu devient évidente pour tous ceux qui sont autour de nous. Dieu est en train de donner un dernier avertissement aux églises qui sont complaisantes et tolérantes dans le monde occidental. C'est le dernier appel, nous sommes maintenant dans les derniers temps, et tout comme dans les années 80, en une seule minute, tout peut basculé mes amis. Ceux qui auront trouvé leur force en Christ, résisteront à cet esprit d'égarement, et ceux qui vivent selon leur nature humaine ne pourront rien y faire.

Déversez cette coupe, demandez à Dieu de vous donner la force de résister. Commencez par cela. Trop souvent nous disons, "je n'y arriverai pas, je ne suis pas capable." Dieu vous connaît, vous ne le prendrez jamais par surprise. Il suffit simplement de confesser votre besoin et dire, "Seigneur, je n'y arrive pas, tu dois déposer ce fardeau pour les autres dans mon coeur. Je viens à l'Eglise uniquement pour moi, et j'évite de penser, à ce qui pourrait être fait pour les autres. Seigneur change mon coeur afin que je puisse moi aussi déverser ma coupe et que des gens puissent connaître la vie en Christ."

Il y en a peut-être d'autres, qui sont tristes ce matin, parce qu'ils réalisent qu'ils ressemblent à Belschatzar. Vous proclamez le nom de Jésus, vous vivez avec quelqu'un alors que vous n'êtes pas marié, vous avez des relations sexuelles avant le mariage, vous consommez de la drogue, vous buvez plus que vous ne le devriez, vous allez dans les discothèques le samedi soir et vous venez louer le Seigneur le dimanche matin à l'Eglise. D'une manière ou d'une autre, vous vous trompez en pensant que le simple fait de décorer la vérité va suffire, c'est faux. Rappelez-vous, Belschatsar est mort cette nuit-là.

Un prédicateur venait de prêcher un message dont le titre était: "Vous ne savez jamais s'il y aura un lendemain." Immédiatement après le culte, ce prédicateur s'est rendu au restaurant qui se trouvait à un coin de rue de l'Eglise, et juste en face du restaurant, où il se trouvait, il y avait un homme, qui venait de s'écrouler sur le trottoir, juste devant la vitrine du restaurant. Un homme d'une quarantaine d'années, qui venait de mourir victime d'une attaque cardiaque, à un mètre seulement de l'endroit où se trouvait ce pasteur qui se disait en lui-même: "est-ce que cet homme était à l'Eglise aujourd'hui? A-t-il entendu la Parole? A-t-il pris cette Parole au sérieux? Avait-il réalisé aujourd'hui, que Dieu lui venait de lui lancer un dernier appel de miséricorde dans les derniers instants de sa vie?"

C'est ce qui est arrivé à Belschatsar, mais il n'a pas voulu entendre l'avertissement de Dieu. S'il existe un temps où nous devons être en règle avec Dieu, c'est bien maintenant. Il est vrai que nous devons toujours être en règle avec Dieu, mais aujourd'hui, c'est le temps du salut. Vous ne pouvez pas vous permettre de remettre cela à un autre jour, car il est très difficile de mettre sa vie en règle avec Dieu dans un moment de panique, vous devez vous mettre en règle avec Dieu maintenant.

Si vous vivez dans le péché, demandez à Dieu qu'il vous donne sa force, pour que vous abandonniez votre péché, et il vous donnera la force dont vous avez besoin pour en être libéré. Si vous voulez que votre vie soit tournée vers les autres, levez-vous, il vous guidera et il vous conduira. Il ne vous demandera jamais de donner ce que vous ne pouvez pas donner, et tout ce que vous devez donner, il vous le donnera lui-même dans un premier temps. Il place le désir dans vos coeurs, et il vous donne la capacité de l'accomplir comme il est écrit dans les Ecritures. Il le fera pour vous.

Ceci est peut-être un moment déterminant pour plusieurs. Bien-aimés, si vous n'êtes pas en règle avec Dieu, faites-le maintenant soyez en règle avec Dieu. Prenez la décision de marcher avec Dieu. Vous avez tout à gagner et rien à perdre.

Prions.

Seigneur je te remercie pour ta Parole aujourd'hui. Je te remercie Seigneur pour tout ce que tu as déposé dans mon coeur. Je sais que tu ne répands pas ta Parole sans qu'elle revienne à toi et qu'elle n'aie produit son effet. Je prie maintenant Seigneur pour ceux qui vivent une vie de compromis et de tolérance, qu'ils puissent avoir le courage de se détourner de leurs péchés et qu'ils se mettent en règle avec toi. Qu'ils puissent te faire confiance parce que tu possèdes la puissance nécessaire pour les libérer de leurs péchés. Je te demande Père, au nom de Jésus, toi le Dieu Tout-Puissant, que tu fasses en sorte qu'à travers cette Eglise, qui est ton corps, que ton nom soit glorifié sur la terre, et qu'un grand nombre de personnes, puissent trouver une main tendue et la compassion du Sauveur, à travers ceux qui disent t'appartenir, particulièrement dans cette Eglise à Glain. Chasses en nous Seigneur, toute tentative de vouloir garder pour nous cette coupe, afin de satisfaire nos désirs égoïstes. Aide-nous à comprendre, le grand appel que tu nous a adressés en Christ. Seigneur, bénis nous aujourd'hui, afin que par ta grâce, nous nous levions, et que nous allions de l'avant avec la ferme intention d'obéir à ta Parole. Amen!

Pouvez-vous imaginer ce matin, si Belschatzar avait eu le courage de se lever, de saisir ce que Daniel venait de lui dire, et de s'humilier devant Dieu. Il est alors possible, que Dieu aurait pu changer les dispositions de son coeur à cet instant même. Mais il se levait toujours pour décorer la vérité, en d'autres mots, il était toujours en train de dire, "c'est vrai, tu as raison, je sais que c'est la vérité" mais il ne l'acceptait pas dans son coeur. Qu'en est-il de vous?