L'ENDROIT OU VOUS VOUS TROUVEZ, DETERMINE CE QUE VOUS VOYEZ (Psaume 73:1-28)
(prêché à Glain, dimanche le 13 novembre 2011)
(Retranscrit dans un style parlé)
INTRODUCTION
Un jour, six aveugles décidèrent d'aller au zoo. Il engagèrent un guide pour leur décrire tous les animaux qu'ils rencontreraient. Lorsqu'ils arrivèrent à la hauteur des éléphants, le gardien du zoo voulant qu'ils aient plus qu'une description verbale de l'animal, leur permit à chacun de toucher l'éléphant.
Le premier aveugle qui se trouvait à l'arrière de l'éléphant, tendit la main et attrapa sa queue. "Ah!" s'exclama-t-il, l'éléphant est comme une grande corde." Le deuxième, qui se trouvait tout près de lui, s'approcha de l'éléphant et toucha sa jambe. Il trouvait cela étrange puisqu'il n'avait jamais encore pris dans ses mains, une corde aussi grosse. Il dit, "non, l'éléphant est comme une grosse bûche", certain de ce qu'il disait.
Le troisième qui se trouvait près de l'éléphant, toucha son corps et dit, "l'éléphant est vraiment comme un grand mur." Le quatrième homme mit sa main sur une des oreilles de l'éléphant. Il dut le chatouiller parce que l'éléphant remua sa grande oreille, amenant le quatrième aveugle à déclarer, "Oh, avez-vous senti, l'éléphant est comme un grand ventilateur."
Le cinquième aveugle pensant que les quatre premiers étaient tous quelque peu cinglés s'approcha prudemment de l'animal et tendit la main. L'éléphant présenta sa trompe à l'homme qui la toucha et dit, "mes amis, il est évident que l'éléphant est comme un gros serpent."
Le dernier aveugle complétement perdu par toutes les réponses qu'il venait d'entendre, s'avança et tendit sa main, espérant découvrir la vérité. Il toucha une des défenses de l'éléphant. Il fit une pause et il dit tout joyeux, "j'ai compris ce à quoi ressemblait un éléphant. C'est comme une épée." Le gardien du zoo et le guide affichaient un large sourire, sachant qu'aucun des six n'avaient jamais vu vraiment à quoi ressemblait un éléphant.
L'auteur de ce Psaume était confronté au même problème. Il analysait la situation dans laquelle il se trouvait à partir d'un mauvais angle. Frères et soeurs, combien de fois, avons-nous fait la même erreur que le Psalmiste? Il arrive quelques fois que des choses terribles surviennent dans nos vies et lorsque nous expérimentons ces situations, nous avons tendance à fixer nos yeux seulement sur ce que nous pouvons voir. Pourtant, il y a beaucoup plus à contempler que ce que nos pauvres yeux mortels peuvent voir.
Ce Psaume nous enseigne comment détourner nos yeux sur les circonstances de la vie et les fixer directement sur le Seigneur. C'est parce qu'il a commis l'ereur de fixer ses yeux seulement sur ce qu'il pouvait voir que notre ami Asaph était prêt à jeter la serviette et à abandonner le Seigneur. Mais il va apprendre à regarder les choses, non pas à partir d'un point de vue humain déformé, mais à partir du point de vue de Dieu. Car voyez-vous, tout comme ces six hommes aveugles, c'est à partir de l'endroit où vous vous trouvez que vous allez définir comment vous voyez les choses. Le titre de mon message ce matin: L'endroit où vous vous tenez, va détermine ce que vous voyez.
I- COMMENT ASAPH A ETE INSTRUIT (v.1)
Dans le premier verset, nous voyons Asaph qui est sûr de lui. On lui avait enseigné que Dieu était bon et qu'il n'y avait pas de mal qui résidait dans le coeur de Dieu. Il l'avait donc appris, puisqu'il va dire: "Dieu est vraiment bon" et qu'il va ajouté: "Dieu est bon pour ceux qui ont le coeur pur" (v.1) et "il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité" (Ps.84:12). Jésus lui-même va témoigner de la bonté de Dieu dans Matthieu 19:17: "un seul est bon, et c'est Dieu." Non seulement il est bon pour ceux qui ont le coeur pur, mais ceux qui ont le coeur pur verront Dieu," dit Jésus (Mat.6:33).
II- L'EXPERIENCE VECUE PAR ASAPH (v.2-16)
Asaph avait appris certaines choses concernant Dieu, mais ce qu'il a vécu semblait contredire ce qu'il avait appris; au point d'être confus et de douter de Dieu. Dans cette partie du Psaume, nous voyons Asaph qui se trouve sur un terrain glissant: "Toutefois, mon pied allait fléchir, mes pas étaient sur le point de glisser" (v.2).
Le problème d''Asaph est le même problème que nous faisons tous face un jour ou l'autre: Celui de mal interpréter la bonté de Dieu. Nous pensons souvent que parce que Dieu est bon, cela va toujours se traduire en bénédictions. Il y a une sorte d'Evangile de prospérité qui est prêché dans certaines églises aujourd'hui et les gens en sont venus à croire que s'ils font les choses correctement, le Seigneur sera obligé de les bénir et leur donner de bonnes choses. Mes amis, cette sorte d'enseignement ne correspond pas à ce que la Bible enseigne.
Souvent, le Seigneur va permettre qu'il arrive des choses dans nos vies qui seront dures à supporter. Des choses qui ne sont pas agréables à vivre mais qui s'avère souvent nécessaire pour notre bien. Ce que nous oublions trop souvent, c'est que le Seigneur est en train de nous façonner à son image, et pour le morceau d'argile aussi défiguré que je suis, cela demande beaucoup de travail de la part du Seigneur.
Si Asaph avait appris certaines vérités sur Dieu, ce qu'il avait appris concernant Dieu, n'allait pas du tout avec ce qu'il avait vécu dans le monde. Par conséquent, plusieurs choses l'avaient troublé, entre autre:
1) La prospérité du pécheur (v.3)
"Car je portais envie aux insensés, en voyant le bonheur des méchants"
"J'ai vu en effet ceux qui ont renié Dieu, j'ai vu que tout leur réussit, et j'ai envié ces insolents" (F.C)
Cela irritait Asaph de voir le méchant prospérer tandis que les enfants de Dieu avait peine à arriver.
2) La paix du pécheur(v.4)
"Rien ne les tourmente jusqu'à leur mort, et leur corps est chargé d'embonpoint"
"Ces gens-là n'ont jamais d'ennuis, ils sont gros et gras" (F.C)
Il regardait le méchant vivre dans le péché et entrer dans l'éternité sans aucun problème. Il était étonné de la paix qu'ils avaient face à la mort.
3) Le plaisir du pécheur (v.5)
"Ils n'ont aucune part aux souffrances humaines, ils ne sont point frappés comme le reste des hommes"
"Ils ne connaissent pas la peine des hommes, les coups durs sont pour les autres, pas pour eux" (F.C)
Il était stupéfait que le méchant puisse pratiquer le péché et ne pas en subir les conséquences dans son corps. Le bon temps qu'ils se payaient ne semblait jamais vouloir se terminer.
4) L'orgueil du pécheur (v.6 à 11)
Parce qu'ils faisaient ce qu'ils voulaient de leurs vies et qu'ils ne rencontraient aucune opposition de la part de Dieu, ils agissaient de façon orgueilleuse devant lui. "L'orgueil leur servait de collier et la violence leur allait comme un costume sur mesure." Dans leur luxe ils vous regardent de haut, on voit bien tout ce qu'ils imaginent. Ils se moquent, ils parlent méchamment, et d'un air supérieur, ils tordent la vérité. Ils ouvrent la bouche pour s'attaquer au ciel, et leur langue n'épargne rien sur la terre. C'est pourquoi tout le monde se tourne vers eux et boit leurs paroles comme de l'eau. Ils déclarent: Dieu ne peut rien remarquer; comment peut-il savoir, celui qui est là-haut? (v.6-12). Pour Asaph, tout semblait leur réussir.
5) Le progrès du pécheur (v.12 à 16)
"Regardez-les ces gens sans foi ni loi, toujours à l'abri des ennuis, ils améliorent leur situation. C'est donc pour rien que je suis resté honnête, et que j'ai lavé mes mains en signe d'innocence. Tous les jours j'endure toutes sortes de peines, chaque matin je suis au supplice" Leur situation, provoqua en lui beaucoup d'amertume, au point où il va remettre en question la vie qu'il avait vécue pour le Seigneur, parce qu'il va porter son attention sur tous les soucis que cela lui avait apporté de vivre pour le Seigneur et cela lui avait brisé le coeur.
Pourtant, il avait peur d'admettre ce qu'il ressentait, parce qu'il ne voulait pas amener les autres dans le même esprit de désespoir dans lequel il se trouvait. "Si je me décidais à parler comme eux, je serai traître envers tes fils, mes compagnons."(v.15).
Lorsque Asaph a vu ces choses, il avait l'impression qu'il avait perdu son temps en servant le Seigneur. Combien y en a-t-il parmi nous qui avons ressenti un jour exactement la même chose? Lorsque les épreuves de la vie commencent à s'accumuler sur nous, nous sommes tentés de penser qu'il aurait été préférable de vivre comme le reste du monde et qu'il n'y a pas vraiment d'avantage à retirer à servir le Seigneur?
Lorsque nous pensons ainsi, c'est parce que nous analysons la vie à partir d'un point de vue humain et lorsque nous portons un regard sur la vie et ses problèmes à partir d'un point de vue humain, nous allons toujours nous concentrer sur nous-même et tout ce que nous aurons en tête, c'est ce que nous vivons et quel est le prochain problème que nous allons rencontrer, pour nous dire finalement: "Est-ce que je vais un jour être débarrassé de tout cela, parce que personne se préoccupe de ce que je vis?" Notre façon de penser naturelle conduit à la catastrophe, parce qu'elle vous permet de vous trouver à la mauvaise place et de voir les choses d'un mauvais angle.
Si vous tombez dans le piège de voir la vie à partir d'un point de vue humain comme Asaph l'a fait, vous allez vous retrouvez dans une position où vous allez commencez à remettre en question ce que vous savez être vrai concernant le Seigneur. Et à ce moment-là, mes amis, vous vous trouvez dans une position dangereuse: celle de tout abandonner. Asaph a essayé de réfléchir pour comprendre et cela lui a paru trop difficile, jusqu'au jour où il est entré dans le sanctuaire de Dieu.
III-CE QUE ASAPH A RENCONTRE (v.17-28)
A partir du verset 17, l'humeur du Psaume change. Asaph quitte le terrain glissant de la nature humaine sur lequel il se trouvait, pour se déplacer sur un terrain solide, celui de voir les choses à partir du point de vue de Dieu. Il va pénétrer dans le temple et là, il va non seulement parler au Seigneur, mais il va permettre au Seigneur de lui parler. C'est à partir de ce moment-là, qu'il a été capable de détourner ses yeux sur lui-même et des problèmes qu'il vivait. Il a été capable d'arrêter de penser à partir d'un point de vue humain et de commencer à voir les choses à partir du point de vue de Dieu.
Remarquez ce qui est devenu clair dans l'esprit d'Asaph lorsqu'il est entré dans le temple.
3.1) Il a vu l'avenir du pécheur (v.17b-20)
"J'ai compris quel sort attendait le méchant. En fait, tu les mets sur une pente glissante, tu les fais tomber dans un piège. Ah! Comme en peu de temps ils sont réduits à rien, finis, anéantis par une terreur soudaine. Seigneur, dès que tu entres en action, ils se réduisent à rien, comme les images d'un rêve lorsqu'on se réveille."
Asaph s'est rendu compte que le méchant pouvait jouir de la vie au maximum mais que l'existence de rêve dans laquelle il se trouve, prendra fin lorsque son coeur s'arrêtera de battre et que le sort qui l'attend, c'est de passer l'éternité en enfer et être séparé du Seigneur pour toujours (2 Thes.1:8-9)
Tout le monde sait que Voltaire, a travaillé toute sa vie à répandre le poison de l'incrédulité et à saper les bases de la religion de Jésus-Christ. Il était allé, dans son égarement, jusqu'à prendre l'habitude d'appeler du nom "d'infâme" notre Seigneur Jésus-Christ, et de jurer qu'il l'écraserait. À l'approche de la mort, il fut bouleversé par le remords et le désespoir, mais son coeur ne fut pas amolli et ne fut pas conduit à la vraie repentance. Voici le terrible récit que l'on a fait de ses derniers moments:
« C'était pendant la dernière visite que Voltaire fit à Paris, quand sa gloire était à son comble Il put même craindre de mourir au théâtre au milieu des acclamations d'une foule transportée d'admiration. C'est là que la main du Tout-Puissant le frappa. Au milieu de ses triomphes, un violent crachement de sang fit craindre pour sa vie. D'Alembert, Diderot et Marmontel se hâtèrent de venir l'assister dans ses derniers moments; mais ils ne furent témoins que de leur mutuelle ignominie.
La rage, le remords, les reproches, les blasphèmes ne laissèrent pas à cet homme sans foi ni loi un moment de repos pendant sa longue agonie. Sa mort, la plus horrible qui soit restée dans la mémoire des hommes, ne sera point niée par ses amis incrédules.
Leur silence à cet égard est la moindre des preuves qu'on peut alléguer. Aucun d'entre eux n'a osé faire mention de quelque marque de courage ou de tranquillité, pendant l'espace de trois mois que dura sa maladie. Ce silence est significatif, il suffit pour faire comprendre quelle fut leur humiliation. Tant que le malade vécut, la rage, succéda à la fureur, et la fureur a la rage.
Les médecins, et en particulier M. Tronchin, se retirèrent épouvantés, déclarant que la mort du méchant est vraiment terrible. Les partisans de ses doctrines d'incrédulité auraient bien voulu supprimer ces déclarations, mais en vain. Le maréchal de Richelieu s'enfuit du lit du malade, disant que ce spectacle était trop horrible à voir. M. Tronchin lui-même disait que les fureurs d'Oreste ne pourraient donner qu'une faible idée de celles de Voltaire.
Dans une de ses visites le docteur le trouva dans la plus grande angoisse. "Je suis abandonné de Dieu et des hommes," s'écriait-il. "Docteur, je vous donnerai la moitié de mes biens, si vous me donnez six mois de plus à vivre." "Monsieur," répondit celui-ci, "il ne vous reste pas six semaines à vivre." "Alors," répliqua Voltaire "j'irai en enfer, et vous y viendrez avec moi!» Bientôt après il avait cessé de vivre."
Pour éviter d'envier la vie du méchant, nous avons besoin de considérer le fait que c'est le seul paradis qu'ils vont connaître. N'est-ce pas déprimant? Si c'est votre cas aujourd'hui, vous êtes perdus pour l'éternité et vous avez besoin de vous mettre en règle avec le Seigneur, parce que vous vivez sur du temps emprunté. Un jour, l'horloge du temps s'arrêtera et vous vous retrouverez en enfer. Est-ce vraiment ce que vous voulez? Parce que vous n'êtes pas obligé de finir votre vie de cette façon. Sur la croix, Jésus a payé le prix pour vos péchés, afin que vous soyez pardonné. Si vous venez à lui maintenant, il vous sauvera et il vous fera entrer au ciel où vous passerez l'éternité avec lui. C'est à vous de choisir, le ciel ou l'enfer?
3.2) La folie du moi (v.21-22)
Asaph confesse maintenant le fait qu'il a vu les choses à travers des verres défectueux. Il avait analysé la situation du méchant à partir de sa nature humaine. "Quand mon coeur était rempli d'amertume, choqué jusqu'au plus profond de moi-même, j'étais stupide et sans intelligence. J'étais à ton égard comme les bêtes" (v.21-22).
Combien de chrétiens devraient admettre qu'ils voient la vie d'une façon toute humaine? Au lieu de faire confiance au Seigneur et de croire ce qu'il dit dans sa Parole, ils sont coupables d'avoir fixé leurs yeux sur les événements qu'ils vivent et d'avoir mis en doute la Parole de Dieu.
Frères et soeurs, nous sommes coupables lorsque nous disons:
1) Dieu ne prend pas soin de moi, car il est écrit:
"Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous" (I Pi.5:7).
2) Nous sommes coupables lorsque nous disons: Dieu ne m'entend pas, car il est écrit: "Appelle-moi, et je te répondrai; je t'apprendrai de grandes choses, des choses cachées, que tu ne connais pas" (Jér.33:3).
3) Nous sommes coupables lorsque nous disons: Dieu n'est même pas présent, car il est écrit: "Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point"(Hb.13:5).
Au lieu de douter du Seigneur, nous avons tous besoin de venir nous placer à l'endroit où nous pouvons prendre Dieu au mot. Mes amis, il est dangereux d'oublier que Dieu est présent au milieu de nos problèmes. Il est toujours Dieu, peu importe ce que nous vivons comme situation. "Il a le pouvoir de faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou même pensons au moyen de la puissance qui agit en nous" (Eph.3:20).
Auriez-vous commis le même péché qu'Asaph? Vous êtes vous rendu coupables d'avoir permis aux épreuves de la vie de faire disparaître les promesses que Dieu vous accordent dans sa Parole? Si c'est votre cas ce matin, confessez votre péché et mettez votre confiance dans ce qu'il vous promet.
3.3) Pleinement épanouie avec le Seigneur (v.23-28)
A partir du moment où Asaph va parler avec le Seigneur, il va commencer à voir les choses différemment. Non seulement il va comprendre quel sort éternel est réservé au pécheur, mais il est capable de voir aussi le bonheur qu'il y a d'appartenir au Seigneur Jésus. Il a réalisé qu'en tant qu'enfant de Dieu, il avait accès aux bénédictions spirituelles qui sont réservées à ceux qui appartiennent à Dieu et quelles dépassaient largement tout ce qui pouvait amener le méchant à jouir de la vie ici-bas. Examinons attentivement ce que Asaph a découvert:
1) Il bénéficie de la présence de Dieu (v.23)
"Pourtant je suis toujours avec toi. Tu m'as saisi la main droite." Asaph a réalisé que même au milieu des épreuves, il n'était jamais seul. Même lorsqu'il ne pouvait voir Dieu, le Seigneur le tenait par la main. Le Seigneur était toujours là à ses côtés.
Cela signifie que nous ne sommes jamais seul. Cela signifie que même lorsque nous nous trouvons soit dans la vallée de l'ombre de la mort, soit dans les moments les plus sombres de notre vie, ou même dans la maladie, peu importe la situation que nous vivons, nous avons la présence bénie de notre Seigneur pour nous soutenir et pour nous réconforter. Il est toujours là. Jésus nous le rappelle lorsqu'il dit: "Sachez-le, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde" (Mat.28:20).
2) La protection de Dieu (v.24)
"Tu me conduis selon ton plan, ensuite tu me recevras dans ta gloire. "Asaph reconnaît que quoique que les tempêtes puissent faire rage autour de lui, sa vie est sous le contrôle et la direction de Dieu. Il savait que Dieu le guiderait dans cette vie pour finalement le conduire au ciel. Mes amis, nous bénéficions de la même protection dont a jouie Asaph. Lorsque nous endurons les tempêtes de la vie, nous avons besoin de prendre conscience que Dieu sait où nous en sommes parce "qu'il sait néanmoins quelle voie j'ai suivie" (Job 23:10).
Nous avons besoin de réaliser que les tempêtes de la vie, aussi horribles qu'elles puissent être, ne peuvent jamais nous faire échapper de la main de Dieu. Il nous guidera pour que nous les traversions et il nous transportera dans son royaume éternel lorsque nous arriverons au bout de la route. Nos problèmes, ne sont jamais un problème pour le Seigneur.
3) La personne de Dieu (v.25-26)
"Au ciel, qui me viendra en aide, sinon toi? Et ici-bas, que désirer, puisque je t'ai et que c'est en toi que je prends plaisir. Mon corps peut s'épuiser, mon coeur aussi, mais mon appui, mon rocher, mon bien le plus personnel, c'est toi Dieu, pour toujours."
Asaph est arrivé à la conclusion que le Seigneur est tout ce dont il a besoin dans cette vie et dans la vie à venir. Il a oublié les plaisirs qui remplissent la vie du méchant et il reconnaît que la plus grande bénédiction dont il bénéficie, c'est la relation personnelle qu'il a avec le Seigneur lui-même. Asaph a pris conscience que dans sa nature humaine il était faible et que dans le Seigneur, il était fort.
Les enfants de Dieu ont besoin d'apprendre qu'un coeur qui désire rien de moins que le Seigneur, est un coeur qui ne sera jamais déçu. Lorsque nous détachons nos yeux du Seigneur et que nous commençons à vouloir jouir des choses du monde, plus rien ne nous satisfait et nous sommes constamment découragés. Lorsque nous ne voulons rien d'autre que le Seigneur, nous sommes certains d'avoir tout ce que nous voulons: "Heureux, ceux qui désirent avec ardeur vivre comme Dieu le demande, car Dieu le leur accordera pleinement" (Mat.5:6).
4) La perception de Dieu (v.27-28)
Asaph se tient maintenant à un endroit où il peut voir les choses à partir du point de vue de Dieu. Il ne regarde plus avec envie ce que le méchant possède, parce qu'il sait que leur fin sera horrible."Car voici, ceux qui s'éloignent de toi périssent et tu réduits au silence ceux qui te sont infidèles" (v.27). Il sait que les enfants de Dieu ont raison de pousser des cris de joie, et ce, même quand les événements paraissent décourageants. "Je place mon refuge dans le Seigneur l'Eternel, afin de raconter toutes tes oeuvres" (v.28). Asaph en est venu à comprendre que la voie de Dieu est la seule voie. Il sait maintenant quel grand privilège il a d'appartenir à Dieu et qu'il y a tout un héritage qui l'attend.
Mes amis, c'est l'endroit où nous devons tous arriver, si nous voulons profiter de la victoire dans les moments difficiles de la vie. C'est-à-dire, voir les choses comme elles le sont réellement et non pas comme nous pensons qu'elles sont. Nous devons arriver à l'endroit où nous devons abandonner notre façon de penser humaine et adopter le point de vue de Dieu.
Comment changer de position ou d'endroit?
1) En priant
2) En lisant a Bible
3) En comptant sur le secours de Dieu
4) Par la foi, c'est-à-dire en ayant l'assurance que Dieu accomplira ce qu'il a promis pour nous.
En d'autres mots, plus nous croyons que Dieu est ce qu'il dit être et qu'il peut faire ce qu'il dit qu'il fera, et plus il nous est facile de lui faire confiance pour toutes choses dans notre vie. C'est le premier pas qui est toujours le plus difficile à franchir, n'est-ce pas!
CONCLUSION
Est-ce qu'il y a des gens qui se trouvent au même endroit qu'Asaph ce matin dans cette salle? Si c'est le cas, s'il y a des gens dans cette salle qui ont l'impression d'être abandonné par Dieu de temps en temps à cause de la charge qu'il transporte sur leurs épaules au quotidien; j'aimerais vous inviter à faire ce que Asaph a fait. Vous approcher et parler de votre situation avec Dieu. Demandez-lui de vous donner ses yeux afin que vous puissiez voir les choses comme lui les voit. Demandez-lui de vous conduire à l'endroit, où comme Asaph, vous puissiez dire, "je place mon refuge dans le Seigneur" (v.28).
Ne soyez pas comme les aveugles dont nous avons parlés au début du message. Ne vous rendez pas coupables de regarder simplementà ce qui est bon devant vous. Ne vous rendez pas coupables de voir les choses uniquement à partir d'un point de vue humain. Efforcez-vous aujourd'hui d'adopter le point de vue de Dieu concernant vos problèmes et vous en viendrez à voir les choses de la bonne manière, c'est-à-dire, comme Dieu les voit.
Certains sont perdus ce matin. Vous pouvez voir ce problème être régler ici maintenant, si vous venez au Seigneur et que vous lui permettez de venir dans votre vie. Dieu est dans ce lieu et veut rencontrer vos besoins ce matin. Allez-vous lui permettre de rencontrer votre besoin? Rappelez-vous, que là où vous tenez, c'est ce qui détermine ce que vous voyez.