Bonjour à tous. J'espère que vous êtes en forme ce matin car j'ai l'intention de vous faire participer en vous posant quelques questions pour voir si vous êtes attentifs à ce que vous aller entendre. J'aimerais vous parler d'un sujet qui clôture généralement le cycle de la fête de Noël. Habituellement, ce cyle commence par la première bougie que nous allumons le dernier dimanche du mois de novembre et il se termine avec la fête de l'Epiphanie.
Je ne sais pas si la tradition de la galette des rois est encore respectée aujourd'hui. Est-ce que je peux savoir s'il y a des personnes qui ont mangé de la galette des rois la semaine dernière? Oh, il n'y a pas beaucoup de gens qui en ont mangée. La deuxième question que j'aimerais vous poser, c'est la suivante: Qui a été roi ou reine? Je dois vous dire que moi aussi j'ai été roi, mais je n'ai pas de mérite, parce qu'il restait seulement un morceau que personne n'avait mangé la veille et je l'ai mangé le lendemain. Comme personne n'avait été fait roi la veille, j'ai hérité du morceau dans lequel se trouvait la fève. J'ai été roi et j'ai porté la couronne tout seul dans la cuisine.
Ce matin, nous allons lire une histoire qui a fait beaucoup marcher l'imagination des gens, et qui a fait couler beaucoup d'encre non seulement l'encre de certains écrivains mais aussi l'encre de beaucoup de peintres. A tel point, qu'on se demande aujourd'hui où est le vrai du faux, et quelle est la véritable histoire par rapport à ce que les gens se sont imaginés.
Je vous demanderais d'être attentifs à cette étude parce que je vais vous poser par la suite quelques questions. Matthieu 2:1-16: "Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer. Le roi Hérode, ayant appris cela fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s'informa auprès d'eux, du lieu où le Christ devait naître. Ils lui dirent: A Bethléhem en Judée; car voici ce qui a été écrit par le prophète Michée: Et toi Bethléhem, terre de Juda, tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple.
Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et s'enquit soigneusement auprès d'eux depuis combien de temps l'étoile brillait. Puis il les envoya à Bethléhem, en disant: Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant; quand vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j'aille aussi moi-même l'adorer. Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici l'étoile qu'ils avaient vu en Orient allait devant eux jusqu'au moment où, arrivé au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s'arrêta. Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
Lorsqu'ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit: Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu'à ce que je te parle; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte. Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: J'ai appelé mon fils hors d'Egypte. Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire, selon la date dont il s'était soigneusement enquis auprès des mages."
La première question que j'aimerais vous poser, c'est la suivante: Dans ce récit que nous venons de lire, combien y-a-t-il de rois mages?... Quelqu'un vient de dire qu'ils étaient trois, mais est-ce que le texte biblique précise le nombre? Non. Le fait de penser qu'ils étaient trois, provient d'une coutume qui s'est installée au fil des siècles, parce que l'on remet trois cadeaux à l'enfant. Ces trois cadeaux sont l'or, l'encens et la myrrhe. C'est ainsi qu'au fil du temps, les gens ont imaginé qu'ils étaient trois.
Il faut aussi remarquer dans la question que je viens de poser, que j'ai demandé combien de rois mages ils étaient, alors que le texte biblique ne mentionne en aucun temps qu'ils étaient rois. Encore une fois, c'est une tradition qui s'est installée au fil des siècles et le fait de les représenter à trois en habits somptueux montés sur des chameaux en leur donnant les prénoms sympathiques de Gaspar, Melchior et Balthasar, tout cela provient du fruit de l'imagination des hommes au fil des siècles.
Ainsi donc, le récit biblique nous révèle ce qui s'est réellement passé et il est intéressant de noter que l'archéologie et d'autres sources historiques de l'époque confirment le récit biblique, notamment l'historien Juif Flavius Josèphe qui a écrit beaucoup de livres dont un sur "les mémoires des Romains" et qui écrit dans un de ses livres ceci: Des sages venus d'Orient visitent Hérode. Une étoile leur est apparue signifiant la naissance d'un roi qui dominera sur lui-même. L'étoile les conduisit à Jérusalem et disparut. Hérode leur recommande de vérifier qui est la personne désignée par l'étoile. Et les Perses ne revinrent pas et Hérode fit massacrer 63,000 enfants de moins de deux ans.
Il est intéressant de voir qu'il y a d'autres écrits historiques qui confirment le récit biblique. Toujours est-il que cette histoire nous secoue et nous perturbe dans ce qu'elle raconte, mais en même temps, elle nous montre que les premières personnes qui vont approcher Jésus, ne sont pas nécessairement les personnes auxquelles nous aurions pu penser. Dans cette scène, nous retrouvons trois catégories de personnes: Il y a premièrement Hérode, deuxièmement les chefs religieux et finalement il y a les mages.
I- LE ROI HERODE
Hérode un Edomite, incarne le pouvoir politique. C'était un roi aux dents longues reconnu pour sa cruauté qui avait été imposé aux Juifs par les Romains. Il n'hésitera pas à faire assassiner plusieurs membres de sa famille, femme et enfants, pour affermir son pouvoir. C'est ce même Hérode qui va exclure les Juifs de toute forme de pouvoir et qui écartera de son chemin toute rivalité. Et pourtant, et cela peut se comprendre, il est mis dans le texte que nous avons lu, que le roi Hérode est troublé par cette histoire, mais il est assurément le personnage le plus intéressé et le plus curieux . D'ailleurs, il fait appel à l'un et à l'autre.
Il fait venir les Scribes et les Pharisiens pour essayer de connaître le lieu et le moment de cette naissance. Il a vraiment envie de rencontrer cet enfant, mais ses intentions sont mauvaises parce qu'il veut se débarrasser d'un rival. Vous pouvez imaginer que lorsque le roi Hérode détient toutes ces informations, il aurait pu faire enfermer les mages, aller lui-même à la rencontre de ce petit enfant et le faire mourir. Mais Dieu garde le contrôle des événements, et Hérode va commettre une erreur stratégique, il va laisser partir les mages qui ne reviendront pas par Jérusalem.
Nous constatons que dès sa venue dans ce monde, Jésus-Christ sera pourchassé par différents groupes de personnes et il en sera ainsi tout au long de sa vie. Inutile de dire qui est derrière tout cela, mais tout au long de sa vie, on le pourchassera plusieurs fois pour le mettre à mort. Mais il fallait qu'il accomplisse parfaitement l'oeuvre pour laquelle il était venu, afin que lorsqu'il meurt à la croix il puisse dire "tout est accompli."
II- LES RELIGIEUX
La deuxième catégorie de personnes que nous voyons dans ce passage ce sont des Juifs. La région était remplie de personnes religieuses, dont une catégorie qui se disait supérieure: les Pharisiens. Ils connaissaient la Parole sur le bout de leurs doigts, au point où ils étaient capables de reprendre n'importe qui, à n'importe quel moment. "Et toi là-bas. Tu n'as pas le droit de faire cela. Tu n'as pas le droit d'aider ton frère ou ta soeur le jour du Seigneur. Tu n'as pas le droit de faire la vaisselle le jour du Seigneur. Tu n'as pas le droit de manger du jambon. Tu n'as pas le droit de faire ceci, tu n'as pas le droit de faire cela, etc..." Ils connaissaient toutes les règles sur le bout de leurs doigts.
"Regardez-moi, je connais la loi. Je me repens tous les jours et je jeûne plusieurs fois par an. Je fais de belles prières, je donne de belles offrandes." Ils avaient la connaissance et ils s'en glorifiaient. L'apôtre Paul dira plus tard que c'était une connaissance stérile remplie d'orgueil. Et pourtant, nous aurions pu nous attendre à ce que ce soit eux qui soient les premiers à visiter Jésus, mais ce n'est pas le cas, car Dieu en avait décidé autrement.
III- LES MAGES
Nous arrivons finalement à la troisième et dernière catégorie, c'est-à-dire les derniers personnages de l'histoire, les mages qui vont tout faire pour rencontrer le Seigneur. Et pourtant, rien ne les prédestinait en ce qu'il en soit ainsi. Ils habitaient loin, et ils appartenaient à un peuple idolâtre. Lorsque nous parlons de mages, nous parlons de savants. Ils avaient toutes sortes de connaissance qu'on leur avait enseignée depuis leur plus jeune âge, entre autre dans le domaine de l'astronomie. Ils connaissaient la cartographie du ciel par coeur, ils étaient capables d'observer le mouvement des étoiles et dès qu'il y avait une anomalie, cela attirait leur attention.
Ils possédaient aussi toutes sortes de connaissances littéraires et prophétiques provenant de différentes orientations et ils attendaient une étoile qui annonce la naissance d'un roi en Judée. Ce qui est bizarre, c'est qu'on ne retrouve aucune prophétie dans la Bible qui parle de cette étoile, sauf peut-être une, et c'est un drôle de prêtre qui en parle. Nous ne lirons pas le texte que nous retrouvons dans le livre des Nombres au chapitre 22 à 24, mais je vais vous raconter l'histoire en quelques mots. Nous disons que c'est un drôle de prophète parce que nous ne savons pas pour quel camp il travaille.
Lorsque le peuple prend possession de la terre promise et qu'il combat sur l'ordre de l'Eternel, les peuples idolâtres qui occupent le territoire craignent les Israélites qui remportent victoire après victoire. A un moment donné, lorsque le roi de Moab apprend ce que le peuple d'Israël avait fait aux Amoréens, il fut très effrayé. Il va faire appel à Balaam qui était un prophète, un devin dans son pays, pour qu'il maudisse Israël. Balaam hésite, parce qu'il se rend compte qu'Israël est le peuple de Dieu, mais il finit par accepter la mission macabre que le roi Balak lui confie de maudire Israël.
Mais Dieu va intervenir auprès de Balaam. Il va placer son Esprit sur Balaam et plutôt que de maudire Israël, Balaam va le bénir. En apprenant la nouvelle le roi Balak entre dans une violente colère, et Balaam toujours dirigé par l'Esprit de Dieu va prophétiser une étoile qui annoncera plus tard la venue d'un roi. Je m'empresse de dire ici, qu'il n'y a rien qui indique que c'est à partir de cette prophétie que les mages attendaient cette venue, mais tout est possible parce que Balaam annonce cette prophétie à un peuple étranger, à un peuple qui se trouve à l'Orient. Probablement que cette prophétie de Balaam s'est répétée dans la tradition de ce peuple de l'Orient.
Ce qui est important ici, c'est de souligner que même si les mages avaient une petite connaissance de ce qui allait arriver, ils l'avaient assimilée, et ils l'avaient prise au sérieux. Pourquoi? Parce que le coeur de ces mages était disposé à rencontrer sincèrement le Dieu véritable. Et comme il est dit dans Jérémie 29:13-14a, Dieu se laisse trouver par ceux qui ont une telle attitude de coeur: "Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur. Je me laisserai trouver par vous, dit l'Eternel..."
Les mages sont à la recherche du Seigneur et ils viennent humblement à la crèche avec l'intention de l'adorer. Ils ne viennent pas par curiosité, ils ne viennent pas avec des intentions égoïstes, comme c'était le cas pour le roi Hérode, mais ils viennent humblement pour adorer le Seigneur. Ils ne viennent pas les mains vides, ils transportent trois présents avec eux, l'or, l'encens et la myrrhe.
IV- LA VALEUR SYMBOLIQUE DES TROIS PRESENTS
4.1) L'or
Certains commentateurs accordent une valeur symbolique à ces présents et j'ai cru intéressant de vous les partager. Premièrement, l'or symbolise la royauté, la pureté. Aujourd'hui, lorsqu'on pense à l'or, ce métal symbolise la richesse, mais à cette époque-là, c'est-à-dire à l'époque de Jésus, l'or symbolisait avant tout la royauté, ce qui est divin. L'or étant un métal inaltérable, il représentait l'éternité, et avec sa couleur jaune éclatante il représentait aussi l'éclat du soleil. Donc, l'or était utilisé à cette époque pour souligner la royauté et pour souligner la divinité. En offrant de l'or à Jésus, les mages reconnaissaient en Jésus ce roi, le Fils de Dieu, ainsi que sa divinité.
4b) L'encens
Deuxièmement, il y a l'encens. Aujourd'hui l'encens joue plutôt le rôle de parfum. On fait fumer de l'encens dans les maisons afin qu'il se répande une odeur agréable dans toute les pièces de la maison. Dans l'Ancien Testament, l'encens était toujours associé à ces offrandes, à ces sacrifices répétés régulièrement devant l'Eternel, et ce dans le but d'implorer son pardon. Nous pouvons voir une image, un symbole de l'attitude de ces mages qui se présentent devant Jésus. Ils reconnaissent quelque part qu'ils ont besoin de pardon et ils font monter vers Dieu de l'encens en signe de prières.
4c) La myrrhe
Finalement, la myrrhe qui était utilisée pour différentes choses dans la Bible. Mais au temps de Jésus la myrrhe servait pour l'embaumement et parce que la myrrhe est un antiseptique, elle servait aussi d'anti-douleur. D'ailleurs, lorsque nous voyons les soldats qui participent à la crucifixion de Jésus, il y en a un qui va lui présenter un mélange de vin et de myrrhe. Etait-ce dans le but d'atténuer ses douleurs? Peut-on croire que l'on peut atténuer les douleurs d'une crucifixion? De toute façon, Jésus refusera de prendre ce qu'on lui présente, parce qu'il sait qu'il doit accomplir cette oeuvre pour laquelle il est venu. Il y avait aussi la myrrhe qui sera utilisée pour embaumer le corps de Jésus juste avant de le mettre au tombeau.
On voit donc clairement dans ce troisième symbole, la crucifixion et la mort de Jésus. Trois cadeaux, trois symboles:
1) l'or où les mages reconnaissent la divinité et la royauté de Jésus.
2) L'encens, où ils reconnaissent leur besoin d'être pardonner et où ils font appel à la clémence de Dieu,
3) et la myrrhe, qui annoncent presque la crucifixion et la mort de Jésus pour le salut du monde.
Après avoir offert leurs cadeaux, les mages retournent dans leur pays, et ce, sans repasser par Jérusalem parce qu'ils en avaient été divinement avertis. L'histoire ne nous dit pas ce qu'ils ont raconté aux gens de leur pays, mais ils sont certainement le premier maillon de ce salut que Dieu avait pour nous.
Un salut qui était déjà annoncé depuis longtemps, notamment dans Esaïe 49:5-6: "Maintenant, l'Eternel parle, Lui qui m'a formé dès ma naissance pour être son serviteur, pour ramener à Lui Jacob, et Israël encore dispersé; car je suis honoré aux yeux de l'Eternel, et mon Dieu est ma force. Il dit: C'est peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et pour ramener les restes d'Israël: Je t'établis pour être la lumière des nations, pour porter mon salut jusqu'au extrémités de la terre."
Ce salut est donc accordé à tous les habitants de la terre. Voilà pourquoi je pense que les mages peuvent en être le premier maillon et qu'en rentrant au pays, ils ont ouvert un premier chemin vers ce salut. Cela sera d'ailleurs confirmé par Jésus lui-même tout au long de son ministère, lorsqu'il va vers la Samaritaine et lorsqu'il va vers les païens (on lui reprochera d'ailleurs d'aller vers les païens). Tout cela est aussi confirmé, lorsqu'il dit aussi à ses disciples "faites de toutes les nations des disciples" (Mat.28:19) .
C'est finalement Paul et Barnabas qui diront avec assurance dans Actes 13:46-47: "C'est à vous premièrement que la Parole de Dieu devait être annoncée; mais, puisque vous la repoussez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens. Car ainsi nous l'a ordonné le Seigneur: Je t'ai établi pour être la lumière des nations, pour porter le salut jusqu'aux extrémités de la terre."
Ainsi donc, depuis les mages jusqu'à l'apôtre Paul, ce salut est en train de s'ouvrir et nous en sommes quelque part les bénéficiaires ce matin. Nous pouvons remercier aujourd'hui le Seigneur d'avoir accorder en Jésus, son salut à toutes les nations, et dont nous en sommes les bénéficiaires.
CONCLUSION
Pour conclure, je vous invite à tourner dans Matthieu 7:21-23. Si cette histoire des mages nous surprend quelque part, c'est parce qu'elle nous montre que ce ne sont pas les personnes auxquelles nous nous serions attendus, qui ont rencontré le Seigneur. Effectivement, cette histoire n'a pas fini de nous surprendre. Nous allons donc conclure par deux nouvelles. Une bonne et une mauvaise. Puisque les gens préfèrent entendre d'abord la mauvaise, nous allons commencer par la mauvaise, la bonne suivra ensuite. "Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! N'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? N'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement; Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité."
"Ce ne sont pas tous ceux qui me disent Seigneur, Seigneur qui entreront dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père." Il y a ensuite la bonne nouvelle que nous retrouvons dans Jean 1:11-12. Un évangile qui nous présente Jésus qui vient sur terre comme la lumière qui luit dans les ténèbres. Cela nous rappelle cette histoire des mages. Jésus vient comme une lumière dans les ténèbres. Et la bonne nouvelle nous la trouvons dans les versets 11 et 12. "Cette lumière est venu chez les siens, et les siens ne l'ont point reçu. Mais à tous ceux qui l'ont reçu, à tous ceux qui croient en son nom, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu."
J'aimerais revenir à la deuxième question que je vous ai posée au tout début. Qui a mangé de la galette? Ce qui est frustrant lorsque nous mangeons de la galette, c'est qu'il y a une seule fève et une seule couronne. Par contre dans ce texte, ce que nous pouvons découvrir en ce qui concerne Jésus-Christ, Celui qui est le pain de vie, c'est qu'il y a de la place pour tous ceux qui le reçoivent, qui l'acceptent, qui le reconnaissent comme Sauveur et Seigneur et qui lui obéissent. Amen.