DIEU A TOUJOURS LES YEUX FIXES SUR VOUS (Deut.11:12)
(Prêché à Glain, dimanche le 15 mars 2015) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

 

Les Israélites avaient séjourné pendant plus de 400 ans en Egypte, et au chapitre 11, Moïse va les informer que le pays où il va les conduire ne ressemble pas du tout à l'Egypte. Il décrit ce pays comme étant "un pays de montagnes et de vallées, qui est arrosé par les pluies. C'est un pays dont Dieu prend soin, et sur lequel l'Eternel, votre Dieu, a continuellement les yeux fixés du commencement à la fin de l'année", leur dira-t-il (v.11-12).  

 

En Egypte, ils étaient des esclaves et ils devaient compter sur eux-mêmes pour subvenir à leurs besoins. Leur fardeau était devenu tellement lourd à porter qu'ils se trouvaient dans une situation désespérée. Ils vivaient dans l'incertitude, dans la crainte, dans la tristesse, dans la désillusion et dans la déception. Ils savaient qu'ils ne retireraient aucune joie, aucun réconfort ni aucune bénédiction tant et aussi longtemps qu'ils auraient le statut d'esclave.

 

Mais Moïse va leur rappeler qu'ils font maintenant partie du peuple de Dieu et qu'ils sont appelés à vivre par la foi et à habiter dans un autre pays, où ils vont rencontrer les mêmes difficultés, où ils vont vivre les mêmes épreuves, mais  où ils les affronteront différemment, parce qu'ils savent que leur Père céleste "aura les yeux continuellement fixés sur ce pays qu'il leur donne, chaque jour de l’année."

 

Cependant, si Dieu dit qu’il a les yeux fixés sur ce pays, il ne peut faire autrement que d'avoir aussi les yeux fixés sur ceux qui lui appartiennent et qui  font partie de  son peuple. N'est-ce pas réjouissant? 

 

Frères et soeurs, vous qui croyez, vous qui avez mis votre confiance en Jésus, vous qui dites "non" au péché, vous qui avez obtenu le salut et qui marchez par la foi, vous allez savourer ce texte que nous venons de lire, parce que c'est aussi à nous que Dieu s'adresse aujourd'hui, nous qui avons délaissé le monde et qui avons quitté le désert de condamnation et de crainte derrière nous.

 

Nous sommes entrés dans le pays de Canaan par la foi, et maintenant Dieu nous promet que "dès le commencement ses yeux seront fixés continuellement sur nous, et ce, jusqu'à la fin de votre pèlerinage terrestre."

 

I- NOUS ALLONS EXAMINER LE TEXTE TEL QU'IL EST


1.1) Le premier mot qui retient notre attention, c'est le mot "yeux"
"Les yeux de l'Eternel". L'auteur ne fait sûrement pas référence à l'omniscience de Dieu ici, puisque les yeux du Seigneur sont capables de voir le bien et le mal partout en même temps.

 

Nous savons que Dieu a vu l'adultère de David, tout comme il a vu la trahison de Judas lorsqu'il s'est approché de Jésus pour lui donner un baiser (Mat.26:49), tout comme il a vu la femme pécheresse qui a mouillé les pieds de Jésus de ses larmes, parce qu'il lui avait pardonné ses péchés (Lc. 7:38).

 

Les yeux du Seigneur sont sur les justes, c’est-à-dire “sur ceux qui craignent sa Parole” (Es.66:2), pour se complaire et se réjouir en eux. Il ne fait pas simplement que les regarder, mais il les observe avec un soin et un intérêt particuliers. Ce que notre texte fait ressortir, c'est que si Dieu garde ses yeux sur nous, et ce, à partir du commencement jusqu'à la fin de notre pèlerinage terrestre, c'est parce qu'il nous aime.

 

Si Dieu aime le monde, il exprime cet amour différemment lorsque cela concerne ceux qui lui appartiennent, c’est-à-dire ceux qui ont été rachetés par le sang de Jésus et qui marchent dans la vérité. Rappelez-vous que si les yeux de Dieu sont sur vous, il le fait avec des yeux remplis d'amour, et ce, à partir du commencement jusqu'à la fin de votre vie terrestre. Voilà qui devrait vous rassurer et vous réjouir.

 

La mère inquiète de voir son bébé être hospitalisé est heureuse d'avoir une infirmière sur laquelle elle peut compter lorsque son petit est malade,  mais lorsqu'elle voit son bébé bouillant de fièvre, elle dira à celle-ci: "Je vais rester auprès de mon petit ce soir." Et même si c'est la troisième ou la quatrième nuit, même si elle n'a pas encore dormi, elle ne fermera pas l'oeil tant et aussi longtemps que la fièvre de son enfant ne sera pas retombée. L'enfant peut dormir en paix, parce qu'elle gardera ses yeux continuellement fixés sur lui du commencement jusqu'à la fin.

 

Frères et soeurs, “une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite? Cesse-t-elle d’aimer l’enfant qu’elle a porté? A supposé qu’elle l’oublie, moi je ne t’oublie pas: j’ai ton nom gravé sur les paumes de mes mains.” (Es.49:15-16a).

 

Lorsque je pense au texte que nous avons devant nous, je pense aux paroles de Moïse lorsqu'il a dit à Dieu: "Si tu ne marches pas toi-même avec nous, ne nous fais point partir d'ici" (Ex.33:15). Dieu venait juste de lui dire pour le rassurer: "Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos." (Ex.33:14).

 

N'est-ce pas rassurant pour chacun de nous de savoir que jamais au grand jamais Dieu ne va pas déléguer à d'autres le secours et le réconfort qu'il peut lui-même apporter à ceux qui font partie de son peuple? Voilà pourquoi, "si Dieu dit qu'il a continuellement les yeux fixés sur nous du commencement jusqu’à la fin de notre pèlerinage terrestre", nous pouvons dormir en paix.

 

“Heureuse  la nation dont l'Éternel est le Dieu! Heureux le peuple qu'il a choisi comme héritage, comme son bien personnel!”  (Ps.33:12).

 

1.2) Le deuxième mot qui retient notre attention, c'est le mot "continuellement"
"Les yeux du Seigneur sont continuellement, c'est-à-dire "toujours" sur son peuple", et ce, "du commencement jusqu’à la fin de l'année." Cela est tellement clair que nous ne pouvons pas imaginer que pendant un seul jour, une seule heure, ou une seule minute dans notre vie, Dieu puisse détourner son regard de nous.

 

Frères et soeurs, il n'y a pas un seul moment dans toute une journée où nous pouvons nous permettre de nous passer de la présence de Dieu. J'ai essayé d'imaginer quel pourrait être le meilleur moment où quelqu'un pourrait se passer de Dieu. J'ai pensé que cela pourrait être pendant la période où tout va bien pour lui et que son patrimoine s'enrichit.

 

Bien-aimés, peut-on vraiment se passer de Dieu même dans les jours de prospérité? Absolument pas. Car si nous tombons dans le piège de chercher à acquérir ce que le monde recherche et à nous enrichir, nous finirons  par avoir le coeur rempli d'orgueil, le regard hautain, sans égard pour les autres, et nous finirons par abandonner Dieu.

 

Demandez à ce chrétien d'un certain âge, avec toute l'expérience qu'il possède et qui a connu Dieu dans le passé, s'il peut se permettre de se passer de Dieu, et il vous dira qu'il serait extrêmement malheureux s'il devait mettre Dieu de côté, parce qu'il reconnaît que c'est "Dieu et Jésus-Christ qui l'ont aimé et qui lui ont donné par sa grâce un encouragement éternel et une bonne espérance." (2 Thes.2:16). Voilà pourquoi il est réconfortant de savoir que "Dieu a continuellement les yeux fixés sur nous jour après jour." (v.11-12).

 

Nous vivons des temps extrêmement difficiles tant au niveau économique, social et spirituel. Si nous jetons un regard sur les différents événements survenus récemment,  nous ne pouvons pas dire si les jours et les mois qui sont devant nous seront plus calmes que ceux que nous venons de passer. Qui peut le prédire?

 

Frères et soeurs, nous sommes certains que ce que Dieu a prévu, c'est ce qui arrivera, mais il est réconfortant et encourageant d'avoir la certitude que "Dieu aura continuellement les yeux fixés sur ses enfants", et ce, peu importe ce qui surviendra.

 

Nous pouvons donc marcher avec assurance,  parce que nous savons que la colonne de feu et de fumée qui a guidé Israël ne nous abandonnera pas, que la manne ne cessera jamais de tomber et que le Rocher qui nous suit ne cessera jamais de couler pour que nous puissions nous y abreuver. Lorsque Dieu dit qu'il aura les yeux fixés sur nous, il veut dire qu'il sera toujours avec nous et qu'il prendra soin de nous tout au long de notre vie. 

 

1.3) Le troisième mot qui retient notre attention, c'est le mot "Eternel"
Ce n'est donc pas un Dieu fabriqué par les hommes, c'est-à-dire une statue qui n'a aucun pouvoir et qui ne peut rien faire pour nous, mais “c'est l'Eternel”, dit Moïse. Celui qui n'a jamais vu le jour, mais qui a toujours existé puisqu'il est l'Eternel et qui continuera d'exister éternellement. L'auteur ajoute que "les yeux de l'Eternel notre Dieu" sont sur nous. Il est notre Dieu parce qu'il a décidé, dans sa grâce d'établir une alliance avec nous qui sommes ses créatures, afin que nous puissions vivre une relation personnelle avec lui.

 

Il est devenu non seulement notre Dieu, mais à travers le privilège de cette relation personnelle que nous avons avec lui, il est aussi devenu notre Père. Et ce Père, c'est Celui qui est tellement grand que le ciel ne peut le contenir, et pourtant, Il a accepté de venir sur la terre dans la personne de Jésus-Christ pour que "tous ceux qui croient en Lui deviennent ses enfants."  (Jn.1:12).  

 

II- NOUS ALLONS MAINTENANT LIRE LE VERSET A L'ENVERS


Je veux vous rassurer tout de suite, je ne cherche pas à tordre les Ecritures, mais imaginons que le texte ait été écrit de cette façon: "Les yeux du peuple de Dieu sont continuellement fixés sur Lui du commencement jusqu’à la fin de leur pèlerinage terrestre.”

 

Bien-aimés, si Dieu s'engage à fixer ses yeux continuellement sur nous tous les jours de notre vie, à combien plus forte raison devons-nous fixer continuellement les nôtres sur Lui, afin de toujours nous rappeler ce qu'Il a fait pour nous et ô combien nous dépendons de lui en toutes choses.

 

Car, lorsque Dieu nous voit, qu'est-ce qu'il voit? Rien. Je vais dire "rien", s'il nous regarde en nous-mêmes, car nous sommes tellement indignes qu'il puisse porter ses regards sur nous. Heureusement qu'il nous voit à travers son Fils Jésus-Christ.

 

Maintenant, à l'opposé, lorsque nous portons nos regards sur lui qu'est-ce que nous voyons? Il y en a parmi nous qui ont eu le privilège de voir Dieu par la foi pendant des années à travers la prière, comme un homme parle à son ami, mais j'ai de la difficulté à comprendre que nous nous limitions à le voir si peu souvent. Vous est-il déjà arrivé de vivre toute une journée sans Dieu?

 

Peut-être pas totalement, parce que vous n'aimeriez pas aller travailler sans lui avoir fait une petite prière en vous levant le matin, mais ne vous est-il jamais arrivé, après votre temps de prière, d'avoir eu l'impression de ne pas avoir vu Dieu? Ce que je veux dire, c'est qu'il ne suffit pas seulement de se mettre à genoux, de dire quelques bonnes paroles à Dieu et de se relever ensuite pour débuter votre journée.

 

Nous vivons dans un monde étrange. Il n'y a pas beaucoup de choses qui peut satisfaire quelqu'un, et pourtant pour une raison ou pour une autre, il nous arrive d’oublier les choses mêmes qui pourraient nous rendre heureux. Et trop souvent, nous continuons à fixer nos yeux sur les choses frivoles et les soucis de toutes sortes qui nous distraient dans ce monde.

 

Nous finissons par nous coucher le soir sans avoir goûté à Son amour durant la journée, ce qui est de beaucoup préférable à tout ce que le monde peut nous offrir, et nous terminons la journée par une prière qui n'en est pas vraiment une. Car que pouvons-nous lui dire le soir avant de nous coucher, s'il a été absent de notre vie pendant toute la journée?

 

Je crains qu'il ne soit pas possible de vivre non seulement des mois, mais même des jours à ce rythme destructeur. Après tout, qu'est-ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue? N'est-ce pas la présence du Seigneur en nous?

Il n'en est pas ainsi avec celui qui vit dans le monde. Il peut vivre sans Dieu, comme “le cochon, qui après s'être rassasié des fruits du caroubier,” (Lc.15:16) s'allonge, s'endort et se réveille pour recommencer à manger. Mais nous qui appartenons au Seigneur, nous ne pouvons pas vivre de caroubes, parce que nous avons un estomac qui est différent de celui du cochon, et si nous ne sommes pas en relation avec Dieu, nous sommes malheureux, car Dieu a décrété que l'homme ne peut vivre heureux sans lui.

 

Si vous et moi, nous aspirions à vivre heureux sans Dieu, nous serions franchement mieux de vivre dans le monde et dans le péché, plutôt que d'essayer d'être heureux en pratiquant une religion sans Jésus. Il est tout à fait impossible pour un vrai chrétien d'être heureux si Christ n'est pas présent dans sa vie. Nous devons avoir le Seigneur dans nos vies, ou nous sommes les plus misérables de tous les hommes.

 

Imaginons que nous décidions d'avoir toujours nos yeux fixés sur Jésus jour après jour, d'être toujours conscients qu'il nous voit. Imaginons que nous décidions d’être toujours sensibles à sa présence, plus encore, d'avoir toujours envie d'obéir à sa Parole et de témoigner de Jésus-Christ lorsque l’occasion se présente, quelle chose merveilleuse ce serait, n'est-ce pas?

Frères et soeurs, nous croyons en un grand Dieu qui est capable de faire au-delà de ce que nous demandons et même au-delà de ce que nous pensons. Pourquoi ne pas nous attendre à de grandes choses de Lui chaque jour qu’il nous donne de vivre sur la terre?

 

“Demandez et vous recevrez.” (Mat.7:7), et osez Lui demander, parce que vous savez qu'il est en mesure de vous donner ce que vous demandez. Et surtout, ne nous retenons pas de demander à cause de notre manque de foi. Puisque les yeux de Dieu sont fixés sur nous, prenons la décision de fixer les nôtres sur Lui, et que nous puissions vivre en relation étroite avec le Seigneur notre Dieu en nous soumettant entièrement à sa Parole.

 

Cherchons à voir ce que Moïse a demandé à Dieu: "Fais-moi voir ta gloire!" (Ex.33:18). N'est-ce pas le privilège de ceux qui ont le coeur pur de voir Dieu? (Mat.5:8). "Quelle vision cela a dû être pour lui! Ne serait-ce pas la vision même du paradis de voir Dieu? Le Seigneur connaît ceux qui se confient en lui." (Nah.1:7), et "il étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le coeur est tout entier à lui." (2 Chro.16:9).

 

III- NOUS ALLONS IMAGINER QUE NOUS EFFACONS COMPLETEMENT LE TEXTE


Non pas que nous pouvons effacer le texte ou que nous oserions le faire si nous le pouvions, mais simplement imaginer que ce verset est effacé, qu’il n’est pas dans la Bible, et que vous et moi nous devrions vivre toute l'année sans que les yeux de Dieu soient sur nous.

 

C'est-à-dire que nous ne trouverions aucun moment particulier où nous aurions la certitude que le Seigneur veille sur nous ou qu'il manifeste sa bonté envers nous, et ce, pendant les mois qui viennent. Imaginez qu'il n'y ait personne que nous puissions appeler parmi ceux que nous connaissons pour nous aider. Quelle supposition malheureuse, n'est-ce pas? Cela signifie qu'on  ne pourrait avoir aucune promesse, aucun secours spirituel, aucun réconfort, aucune aide pour nous consoler, si Dieu avait disparu et s'il n'existe pas.

 

Nous ressemblerions à un enfant qui a perdu son père. Nous serions sans défense, semblables à un arbre qui manque d'eau pour ses racines. Et pourtant, c’est le cas pour vous qui ne connaissez pas Dieu ce matin. Vous savez que vous avez déjà vécu 20, 30 ou 40 ans sans Dieu, sans prier, sans foi, sans espérance, et pourtant, si vous prenez la décision de commencer à prier aujourd'hui, je crois que le Seigneur vous entendra à chaque fois.

 

Je crois même qu'il veillera sur vous et qu'il vous bénira si vous le cherchez, mais si vous méprisez sa bonté, vivant sans communion avec Lui, vous êtes alors toujours sans Dieu, sans Christ, sans espérance, et il en sera ainsi tant et aussi longtemps que vous ne prendrez pas de décision pour lui.

 

La scène se passe au milieu des années soixante. Un pasteur raconte qu'il se promenait tôt le matin lorsqu'il croisa un homme qui se rendait à son travail.  Il le salua en disant:  "Quelle belle journée!  Combien nous devrions être reconnaissants envers Dieu pour toutes ses bontés." L'homme répondit qu'il connaissait peu de chose concernant Dieu. "Pourquoi?", demanda le pasteur, "je suppose que vous remerciez continuellement Dieu pour votre femme et pour vos enfants." "Non", répondit l'homme, "je ne savais pas que je devais le faire." "Quoi?", dit le pasteur, "vous ne priez jamais?" "Non."

 

"Voici, je vais vous donner une pièce de cinquante cents si vous me promettez que vous ne prierez jamais tant et aussi longtemps que vous vivrez." "Oh", dit-il, "je serai très heureux de recevoir cinquante cents pour pouvoir prendre quelques bières."

 

Il prit la pièce de monnaie et il promit de ne jamais prier tant et aussi longtemps qu'il vivrait. Il quitta le pasteur pour aller travailler, mais après quelques heures, il se dit en lui-même: "C'est quand même bizarre ce que j'ai fait ce matin, j'ai accepté de l'argent venant d'un étranger et j'ai promis de ne jamais prier aussi longtemps que je vivrais."

 

Il réfléchissait à ce qu'il avait fait et il se sentait de plus en plus mal à l'aise. A la fin de la journée, il rentra à la maison et il dit à sa femme ce qui lui était arrivé le matin. "Et bien Georges", dit-elle, "tu peux être sûr d'une chose, la personne que tu as rencontrée ce matin, c'était le diable! Tu t'es vendu au diable pour cinquante cents."

 

Le pauvre homme était tellement affecté qu'il ne savait pas quoi faire, il ne faisait que penser à ce qui lui était arrivé. Il avait vendu son âme au diable pour de l'argent et il savait que bientôt il finirait en enfer.

 

Torturé, il commença à fréquenter une église, même si malgré tout il était persuadé que cela ne servirait à rien puisqu'il avait vendu son âme au diable. Un jour, alors qu'il assistait à un culte, un prédicateur invité apportait le message. Il reconnut que l’homme qui prêchait était celui qui lui avait donné autrefois la pièce de cinquante cents. Il est fort possible que le prédicateur l'avait lui aussi reconnu puisqu'il prêchait sur le texte:"Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perdait son âme?" (Mat.16:26).

 

Le prédicateur disait qu'il connaissait un homme qui avait vendu son âme autrefois pour cinquante cents. Au bout de quelques instants, n'en pouvant plus, le pauvre homme se précipita vers l'avant et dit: "Reprenez votre pièce de cinquante cents, reprenez-la." "Vous avez dit que vous ne prieriez jamais", dit le pasteur, "si je vous donnais cinquante cents! Voulez-vous maintenant prier?" "Oh oui, je donnerais le monde entier pour pouvoir prier." Cet homme avait agi comme un insensé en vendant son âme pour une pièce de cinquante cents.

 

Chers amis, est-il possible que, parmi nous, certains soient encore plus insensés que cet homme? Car vous n'avez jamais reçu cinquante cents de quelqu'un, et pourtant, certains d'entre vous ne prient toujours pas! Et j'oserais même dire que vous ne l'avez jamais fait et que vous risquez de vous perdre à tout jamais parce que vous n'avez jamais cherché Dieu. Peut-être que si je pouvais rendre ce texte négatif, je vous dirais: "Les yeux de Dieu ne seront pas sur vous du commencement jusqu'à la fin de l'année, et Dieu ne vous entendra pas et ne vous bénira pas."

 

Ne laissez pas une telle malédiction reposer sur vous, car vous pourriez mourir cette année et je peux moi-même mourir aujourd'hui. Chers amis, si vous avez un vif désir de le chercher dans votre coeur, le Seigneur vous entendra, il se laissera trouver et il vous bénira en vous accordant son salut. 

 

IV- TERMINONS EN EXAMINANT LE TEXTE DE LA BONNE FACON


Chers amis, peu importe l’âge que vous avez, vous pouvez vous attendre  à  vivre  des  épreuves  et  à rencontrer des difficultés de toutes sortes. Mais que votre coeur demeure dans la joie et dans la paix, parce que Dieu promet qu'il aura les yeux sur ceux qui lui appartiennent tous les jours de leur vie. Voilà où se trouve votre certitude, le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ promet qu'il ne vous laissera pas et qu'il ne vous abandonnera pas.

 

Cela signifie qu'il veillera sur vous. Jésus a dit: "Ne vous inquiétez donc pas au sujet de la nourriture et de la boisson dont vous avez besoin pour vivre, ou au sujet des vêtements dont vous avez besoin pour votre corps. La vie est plus importante que la nourriture et le corps plus important que les vêtements? Regardez les oiseaux qui volent dans les airs... Votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus que les oiseaux?... Et pourquoi vous inquiétez-vous au sujet des vêtements? Observez comment poussent les lis des champs... Si Dieu habille ainsi l'herbe qui se trouve aujourd'hui dans les champs... ne vous habillera-t-il pas à bien plus forte raison? Ne vous inquiétez donc point... Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Chercher premièrement le royaume de Dieu et la vie juste qu'il demande, et Dieu vous accordera pardessus tout le reste." (Mat.6:25-33). Même en pleine période de sécheresse, le Seigneur "vous fera reposer dans les verts pâturages et il vous dirigera près des eaux paisibles." (Ps.23:2). Que cela soit votre désir jour après jour jusqu’à ce qu’il vous rappelle à lui.

 

Dieu dit: "J’aurai continuellement les yeux fixés sur vous du commencement à la fin de l'année." Il ajoute: “Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; Je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi.” (Ps.32:8). Déchargez-vous de tous vos fardeaux sur Celui qui peut les porter. Appuyez-vous sur Dieu et rappelez-vous qu'il a promis d'avoir "les yeux fixés sur vous du commencement à la fin de l'année." Cela vous fortifiera tout au long de votre vie. Que notre Dieu si gracieux nous accompagne du commencement jusqu'à la fin de l'année à travers notre Seigneur Jésus-Christ. Amen.