QUELQUES ENSEIGNEMENTS DU LIVRE DES JUGES
(Prêché à Glain, dimanche le 16 mars 2014 par Ernest Sus) S.A
(Retranscrit dans un style parlé)

A la fin du camp de Genval, après les témoignages lors du feu de camp, on se réunissait, on  croisait les bras, on faisait une chaîne autour du feu et on chantait « Béni soit le lien » parce qu'on venait de passer des jours extraordinaires. Et ce matin, Michaël a beaucoup parlé du fait d'être ensemble,  comme c'est bon d'être ensemble, comme c'est bien d'avoir quelqu'un à ses côtés. Comme c'est vrai!

Aujourd'hui, nous allons lire principalement dans le livre des Juges.

Tout d'abord nous allons lire quelques paroles de l'apôtre Paul dans 1 Corinthiens 10. Nous allons lire quelques épisodes de la vie d'Israël en Canaan. L'apôtre Paul nous dit pourquoi  ces choses qui sont arrivées dans le passé, il y a plusieurs milliers d'années, ont été écrites et pourquoi elles nous sont rapportées. 

Lisons le verset 6: « Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu ». L'apôtre Paul fait référence à un fait qui s'était produit dans le désert. Et nous lisons à peu près la même chose au verset 11: « Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles  ». Cela n'a pas été écrit pour le plaisir d'écrire mais pour notre instruction.

Dans Juges 1:1-4 nous lisons: « Après la mort de Josué, les enfants d'Israël consultèrent l'Éternel, en disant: Qui de nous montera le premier contre les Cananéens, pour les attaquer? L'Éternel répondit: Juda montera, voici, j'ai livré le pays entre ses mains. Et Juda dit à Siméon, son frère: Monte avec moi dans le pays qui m'est échu par le sort, et nous combattrons les Cananéens; j'irai aussi avec toi dans celui qui t'est tombé en partage. Et Siméon alla avec lui. Juda monta, et l'Éternel livra entre leurs mains les Cananéens et les Phéréziens; ils battirent dix mille hommes à Bézek.»

Je voudrais tout simplement signaler que les juges dont il est question dans le livre des Juges ne sont pas ceux que nous connaissons de nos jours. Bien sûr ces hommes rendaient aussi des jugements mais ils étaient surtout des chefs, parfois des chefs de guerre. Ils étaient des leaders qui, pour un temps, conduisaient le peuple.

Dans ce passage, nous sommes au début des conquêtes du pays de Canaan. Comme il y a 12 tribus, il faut savoir laquelle de ces tribus va commencer ces conquêtes. Nous avons lu qu'Israël consulte l'Eternel et que Dieu fait savoir que ce sera la tribu de Juda qui commencera le début des conquêtes. Nous avons lu également que Juda aurait pu partir seul. Il aurait pu penser qu'il était suffisamment fort pour attaquer les Cananéens et remporter la victoire. Mais Juda a préféré demander l'aide de son frère Siméon qui a accepté. Dans la suite du récit, au verset 17 nous lisons qu'il y aura une réciprocité: « Juda se mit en marche avec Siméon, son frère ».

Il faut une certaine dose d'humilité pour demander de l'aide à quelqu'un. C'est un aveu de faiblesse de dire qu'on n'est pas fort assez. L'être humain n'apprécie pas spécialement d'être diminué en demandant de l'aide. Par contre, si on peut offrir son aide à quelqu'un, cela nous grandit.

C'est beau de voir deux frères qui s'entendent bien et qui sont d'accord de mettre leurs efforts en commun pour entreprendre quelque chose. On voit également comme c'est bon d'avoir quelqu'un sur qui on peut compter. On peut aussi en déduire le contraire et dire combien c'est triste et regrettable de se retrouver tout seul dans une situation difficile où on aurait bien  besoin d'aide.

Cet enseignement parcourt la Bible du début à la fin. Déjà dans le jardin d'Eden, le Seigneur lui-même a dit: « Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui  » (Gen 2:18).

Lors de la célébration de certains mariages, on cite les paroles du roi Salomon: « Deux valent mieux qu'un, parce qu'ils retirent un bon salaire de leur travail. Car, s'ils tombent, l'un relève son compagnon; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever! De même, si deux dorment ensemble, ils auront chaud; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud? Et si quelqu'un est plus fort qu'un seul, les deux peuvent lui résister; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement.» (Eccl 4:9-12).

Jésus lui-même n'envoyait pas ses disciples aller tout seuls en mission, Il les envoyait deux à deux.

Dans Exode 18, nous lisons l'épisode où Jéthro, le beau-père de Moïse, vient rendre visite à ce dernier. Quand Jéthro voit tout le travail que Moïse doit accomplir pour conduire le peuple d'Israël, il lui dit que la charge est trop pesante pour lui seul et qu'il doit demander de l'aide. Il n'est donc pas bon que l'Homme soit seul.

Et quand on est seul, et qu'on aurait besoin de quelqu'un, je crois que cela induit une certaine SOUFFRANCE. Souffrance que beaucoup de personnes ont connue, que même de grands serviteurs de Dieu ont connue comme l'apôtre Paul. Dans 2 Tim 4:16-17 l'apôtre Paul dit: « Dans ma première défense, personne ne m'a assisté, mais tous m'ont abandonné. Que cela ne leur soit point imputé! C'est le Seigneur qui m'a assisté et qui m'a fortifié, afin que la prédication fût accomplie par moi et que tous les païens l'entendissent. Et j'ai été délivré de la gueule du lion. »

On peut dire que ce fut aussi l'expérience du Seigneur Jésus, par exemple au jardin de Gethsémané. Il avait pris trois disciples avec Lui, mais les trois dormaient. Dans ce cas-là, on peut dire que Jésus se sentait encore plus seul que s'Il avait été réellement tout seul. Quand Il a été sur la croix, on sait ce qu'il s'est passé, un disciple l'a trahi, l'autre l'a renié et tous l'ont abandonné. Et le comble de la solitude fut quand Jésus a dit: « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? » (Matth 27:46).

La solitude engendre vraiment une réelle souffrance mais parfois, si on se sent seul, on n'est pas nécessairement seul. De grands hommes de Dieu l'ont aussi vécu.

Je pense en particulier au prophète Elie. Dans 1Rois 18-19, à trois reprises au moins, Elie se lamente en disant: «Seigneur, je suis resté seul, il n'y a plus personne en Israël et il y a, je crois, 450 prophètes de Baal, et moi, je suis tout seul ». Mais le Seigneur lui révèle que, au contraire, Il a réservé 7000 hommes qui n'ont pas fléchi les genoux devant Baal et qui n'ont pas embrassé la statue de Baal.

C'est une tactique du diable de vouloir faire ressentir à quelqu'un qu'il est seul, qu'on ne s'intéresse pas à lui, qu'on ne pense pas à lui. Le diable aime bien quand quelqu'un est découragé. Souvenons-nous que parfois, lorsque nous avons l'impression d'être seuls, nous ne sommes pas nécessairement si seuls que cela et nous en avons fait l'expérience.

Par contre, parfois on peut être vraiment seul. Si c'est le cas, c'est parce que c'est notre CHOIX   personnel, c'est parce qu'on a voulu se couper du monde, parce qu'on n'a plus voulu voir ou entendre personne. Quand cela arrive, c'est toujours un mauvais signe, c'est le signe que quelque chose ne va pas (maladie passagère ou dépression profonde). Il faut alors essayer d'intervenir parce que « ce n'est pas bon de rester seul  longtemps ».

On donne souvent l'illustration de cette braise qu'on retire de l'âtre ou du barbecue et qu'on laisse toute seule; pas nécessairement loin des autres, mais on la laisse toute seule. Rapidement cette braise commence à s'éteindre tandis que les autres sont encore toutes flamboyantes. Cependant, c'est la même braise. Et si on souffle dessus, on voit qu'elle se ranime à nouveau et si on arrête de souffler, elle finira par s'éteindre. Même lorsqu'elle est près de s'éteindre, si on la remet dans le feu avec les autres, elle va tout de suite flamboyer à nouveau.

Il y a pourtant une « bonne manière » de rechercher la solitude, c'est la manière que le Seigneur nous a enseignée dans l'Evangile de Matthieu 6:6: « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra ». Il s'agit là d'un tête-à-tête avec le Père céleste qui est là et qui entend.

Il y a des cas de solitude extrême et heureusement rares. Je vais vous lire un article paru dans un journal « Les Dernières Nouvelles d'Alsace » le 4 avril 2012: « En avril 2012, le corps momifié d'un retraité décédé a été retrouvé à son domicile à Nice. Tous les indices découverts dans l'appartement laissent penser que la mort remontait à 2008. Durant tout ce temps (4ans) et sans doute avant son décès également, il n'a manqué à personne. Nul ne s'est inquiété ou même étonné de ne plus le voir ou le croiser. Et ceci, non dans un « trou perdu » au fin fond de la jungle, mais dans une de nos plus belles villes… »

C'est un cas de solitude extrême et veuille le Seigneur nous en préserver. Mais si, par malheur, quelqu'un d'entre nous devait souffrir d'une grande solitude, si aux yeux des hommes nous devions rencontrer l'indifférence ou la solitude, il faut que nous sachions que IL Y A QUELQU'UN qui se préoccupe véritablement de notre sort. C'est quelqu'un qui dit aujourd'hui « tu as du prix à mes yeux, tu comptes pour moi ». Et ce « quelqu'un », aux yeux duquel nous avons du prix, aux yeux duquel nous comptons, Il n'est rien d'autre que le Dieu de l'univers qui a les yeux fixés sur chacune de ses créatures et Il n'attend qu'un signe, qu'un appel pour intervenir.

Je garde un souvenir précis d'une phrase qui était écrite à la chaux blanche, en lettres majuscules, sur un mur près de l'Evêché à Liège: «Y a-t-il quelqu'un, quelque part, qui sait que j'existe? ». Ces mots m'avaient marqué pour plusieurs raisons. La première raison était que cette phrase était le signe d'un grand désespoir, juste un peu avant le jour de Noël.

Un texte du prophète Esaïe a alors surgi dans mon esprit « Oh! Si tu déchirais les cieux, et si tu descendais, les montagnes s'ébranleraient devant toi. » (Esaië 63:19b) Et les cieux se sont déchirés, le Seigneur est descendu, Il est venu apporter la lumière pour que ni l'auteur de la phrase ni personne d'autre n'ait à souffrir de la solitude. Le Seigneur est descendu. L'apôtre Jean a écrit: « La lumière est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. » (Jean 1:11).

Oui, il y a quelqu'un qui sait que tu existes, qui veut t'accompagner, qui veut te combler et qui veut faire de toi Son enfant. Il a déchiré les cieux pour te rencontrer. Mais toi, veux-tu bien de Lui? Nous avons lu que si le Seigneur descendait des cieux, les montagnes s'effondreraient! Mais nos cœurs sont parfois plus durs à craquer que les montagnes.

Revenons à notre passage dans le livre des Juges.

Nous avons lu que Juda et Siméon se sont mis ensemble et qu'ensemble ils ont pu remporter la victoire. Juda a dû s'asseoir sur son orgueil mais le Seigneur lui a accordé la victoire et plus tard à Siméon également.

Peut-être allez-vous me trouver prétentieux mais je vais quand même dire ce qui suit (je crois que je n'ai jamais parlé comme ça, et je ne parlerai certainement pas comme ça souvent). J'allais dire « peut-être » mais c'est « certain »  que sur la terre, il existe des personnes qui disent qu'elles n'ont besoin de personne, peut-être y en a-t-il ici également? « Je n'ai besoin de personne…» On est tellement malin, on est tellement intelligent…

Il faut juste un peu de patience et vous verrez que vous aurez besoin de quelqu'un et que cela peut arriver plus vite que vous ne le pensez. Lorsque cela arrivera, les circonstances ne vous demanderont ni votre avis ni votre permission, mais cela viendra… il suffit d'attendre!

Il y a quelques années à la fête des pères, lors d'une présidence du culte, Olivier nous avait montré un pavé avec un petit poème sur « Le Papa ». Je ne me souviens plus des âges avec une extrême précision mais c'est à peu de chose près comme ceci:

A 5 ans: Papa sait tout.

A 10 ans, ça commence un peu à pâlir: Papa sait presque tout.

A 15 ans: Eh le vieux ça va! Raccroche!

Quelques années plus tard: Je vais demander à papa.

Encore plus tard: Si papa était encore là…

Lisons Juges 1:4-7: « Juda monta, et l'Éternel livra entre leurs mains les Cananéens et les Phéréziens; ils battirent dix mille hommes à Bézek. Ils trouvèrent Adoni Bézek à Bézek; ils l'attaquèrent, et ils battirent les Cananéens et les Phéréziens. Adoni Bézek prit la fuite; mais ils le poursuivirent et le saisirent, et ils lui coupèrent les pouces des mains et des pieds. Adoni Bézek dit: Soixante-dix rois, ayant les pouces des mains et des pieds coupés, ramassaient sous ma table; Dieu me rend ce que j'ai fait. On l'emmena à Jérusalem, et il y mourut. » Voilà une pratique bien barbare que de couper les pouces des mains et des pieds.

Peut-on apprendre quelque chose de cela  pour notre vie spirituelle et notre vie chrétienne? On vous laisse la vie mais on vous ampute des mains et des pieds. On ne se rend peut-être pas compte à quel point c'est handicapant de perdre ses 4 pouces. Essayez de prendre une fourchette ou un couteau sans pouce, essayez de prendre une simple aiguille de couture  sans pouce, essayez d'enfiler un fil dans cette aiguille sans pouce, si vous y arrivez,   après il faut coudre… sans pouce. On vous laisse en vie mais on vous coupe de quoi vivre…

On a lu qu'il y avait 70 rois qui mangeaient en-dessous de la table du roi Adoni Bézek et qui mangeaient les miettes. Vous n'avez pas de pouce… allez ramasser les miettes! J'espère que de temps en temps il y avait un morceau plus gros qu'ils pouvaient ramasser. Les pouces des mains et des pieds ont une grande importance. Les pouces des mains nous permettent de saisir, les pouces des pieds nous permettent de rester en équilibre. On ne s'en rend pas compte, mais à chaque pas, nos orteils nous empêchent de tomber. C'est le Seigneur qui a « raccordé tous les fils » à l'intérieur.

Ceux qui ont participé à un camp de famille à Spa ont vu cette année-là une démonstration de combat à l'épée, je m'en souviens parce que c'était impressionnant. Ça faisait beaucoup de bruit lorsque les épées claquaient brutalement, violemment l'une contre l'autre et  il y avait des étincelles. Imaginez que vous devez aller à la guerre sans vos pouces, que vous devez tenir une épée ou une lance et que vous devez combattre contre quelqu'un qui a tous ses doigts. Imaginez que vous devez tenir en équilibre sur un champ de bataille qui est loin d'être égalisé.

Peut-on apprendre quelque chose de cela  pour notre vie chrétienne? Vous et moi avons nos pouces des mains et des pieds mais pourrait-il arriver que spirituellement nous soyons comme ceux qui sont amputés de leurs pouces, que nous soyons presque sans force et que nous soyons devenus très dépendants?

Comment cela pourrait-il arriver? Par exemple si nous voulons nous isoler, si nous ne voulons plus profiter de la communion des frères et des sœurs, si nous perdons le goût de lire la Parole de Dieu. Si tel est le cas, nous nous mettons dans une situation de faiblesse et au lieu de chanter « Je suis fort, fort, oui plus que vainqueur » on a envie de chanter « Je suis faible, faible et toujours vaincu. »

Qu'on le veuille ou non, nous avons toujours de la compagnie, nous ne sommes jamais vraiment seuls. Même si nous avons décidé d'être seuls, de nous retirer ou de couper toute communication, nous avons toujours de la compagnie qu'elle soit bonne ou mauvaise. Soit nous sommes avec le Seigneur et ses anges, soit nous sommes avec le diable et ses démons. Cependant si nous ne choisissons pas la compagnie du Seigneur, nous choisissons donc le chemin des pécheurs, nous choisissons le banc des moqueurs et nous choisissons de périr.

Nous avons dit que c'était toujours mauvais signe quand une personne voulait s'isoler. C'est également vrai pour un chrétien, pour toute personne née de nouveau.

On ne peut pas se contenter d'être un bon « protestant » ni même un bon « évangélique » qui vient tous les dimanches au culte, cela est insuffisant pour faire progresser le Royaume de Dieu et cela est insuffisant pour avoir un témoignage rayonnant. Puisse le Seigneur nous venir en aide et que personne parmi nous ne se laisse amputer spirituellement de ses pouces.

Maintenant nous allons lire un passage de la Parole de Dieu qui relate la demande d'une jeune mariée: « Caleb dit: Je donnerai ma fille Acsa pour femme à celui qui battra Kirjath Sépher et qui la prendra. Othniel, fils de Kenaz, frère cadet de Caleb, s'en empara; et Caleb lui donna pour femme sa fille Acsa. Lorsqu'elle fut entrée chez Othniel, elle le sollicita de demander à son père un champ. Elle descendit de dessus son âne; et Caleb lui dit: Qu'as-tu? Elle lui répondit: Fais-moi un présent, car tu m'as donné une terre du midi; donne-moi aussi des sources d'eau. Et Caleb lui donna les sources supérieures et les sources inférieures. » (Juges 1:12-15).

La jeune mariée demande un cadeau de mariage, elle demande de l'eau. Pour nous, cela paraît bizarre parce que nous n'avons qu'à ouvrir un robinet pour en avoir. Mais à l'époque, et encore aujourd'hui dans certains pays, il n'y avait pas de robinet. En Belgique, on se plaint qu'il pleut souvent mais pourtant l'eau est appelée « l'or bleu ». Aujourd'hui comme à l'époque des Juges, en Israël l'eau est un bien précieux parce qu'il n'y en a pas de trop. Il faut être économe en eau et c'est la raison pour laquelle les Israéliens ont inventé ce qu'on appelle le «goutte à goutte », ce sont des kilomètres de tuyaux avec un petit trou à chaque arbuste, à chaque plante, juste à l'endroit où il faut de l'eau.

Nous savons également que dans tous les magasins, il y a beaucoup de boissons disponibles mais la seule boisson qui est indispensable à la vie, c'est l'eau!

Dans mes notes du message de ce matin, j'ai mis 2 smileys. Vous connaissez le texte de 1 Tim 5 :23 : « Ne continue pas à ne boire que de l'eau; mais fais usage d'un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. » Souvent certaines personnes font l'inverse et ne font usage que d'un peu d'eau… pour ne pas être malades... L'eau est un des éléments indispensables à la vie, sans eau c'est la mort assurée même si cette mort n'est pas instantanée. L'air est aussi un élément indispensable à la vie; après quelques minutes sans air, c'est terminé.

Il en est de même avec le Seigneur. Ce qui est important pour nous et ce qui est indispensable à la vie chrétienne, aussi indispensable que l'eau, c'est de rechercher Sa présence, de prendre du temps pour être avec Lui. Cette présence et cette communion sont comme « l'eau de Dieu » qui désaltère l'âme et le cœur. Tout comme l'eau est indispensable pour notre vie, de même notre communion avec le Seigneur est indispensable pour nous maintenir en vie spirituellement. Cette eau qui est indispensable, c'est le Seigneur Jésus lui-même!

Pour rester en vie et pour progresser, il est INDISPENSABLE de faire de Jésus l'essentiel de notre vie

Dans le Psaume 42:2-3 nous lisons: « Comme une biche soupire après des courants d'eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant: Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu? » Vous et moi, de quoi avons-nous soif? Avons-nous soif du Dieu vivant?

Dieu n'est pas un rabat-joie, c'est le diable qui essaie de nous faire croire cela. Le Seigneur a changé l'eau en vin parce qu'Il aime la joie, Il est venu apporter la joie. Le monde vend, il propose toutes sortes de poisons qu'il faut payer bien cher et que le diable nous fait payer bien cher. Le Seigneur offre l'eau vive qui jaillit jusque dans la vie éternelle!

Alors encore une fois, vous et moi de qui avons-nous soif? Plaise à Dieu que nous ayons soif du Dieu vivant.