"Si donc tu me tiens pour ton ami, reçois-le comme moi-même (si tu me recevais). Et s'il t'a causé du tort, ou s'il te doit quelque chose, mets cela sur mon compte. Moi Paul, je l'écris de ma propre main, je paierai, pour ne pas te dire que tu te dois toi-même, à moi" (Philémon17-19)
Quelqu'un a dit que cette épître à Philémon est la correspondance chrétienne la plus raffinée que nous possédons. Nous devrions nous y attendre, puisqu'elle fut écrite sous l'inspiration du St-Esprit. Et pourtant, son contenu parle d'un esclave en fuite du nom d'Onésime, qui avait volé son maître et qui s'apprêtait à retourner auprès de celui-ci. En étudiant attentivement cette lettre, nous apprenons que dans la ville de Colosse, habitait un chrétien qui était riche et qui s'appelait Philémon. Celui-ci habitait probablement une grande maison, et comme beaucoup de riches de son époque, il possédait un certain nombre d'esclaves. Il faut penser qu'à travers l'influence du Christianisme, l'esclavage a été progressivement aboli au fil des années.
Apparemment, Philémon s'était converti à travers le ministère de Paul. Quelques années s'étaient écoulées, et cet esclave qui s'appelait Onésine, avait fui son maître. Mais il semblerait qu'au moment de sa fuite, il avait volé son maître pour ensuite se réfugier à Rome, où il avait dépensé tout l'argent qu'il avait pris pour vivre. Même s'il ne croyait pas, Dieu avait quand même les yeux sur lui lorsqu'il a quitté la maison de son maître pour se rendre à Rome.
Vivant à Rome, il a rencontré l'apôtre Paul qui avait annoncé autrefois l'Evangile à son maître Philémon. Certains pensent qu'il serait entré en contact avec l'apôtre Paul en prison, après avoir été arrêté pour certaines actions malhonnêtes, ou encore après avoir été visiter tout simplement Paul en prison. En tous cas, Dieu qui sait comment amener un pécheur et un prédicateur de l'Evangile à se rencontrer, a fait en sorte qu'il en soit ainsi pour Paul et Onésime.
SAM HADLEY TROUVE JIM
Nous avons une belle illustration de cela lorsque Dieu a permis qu'au début du 20ième siècle un pécheur et un prédicateur de l'Evangile se rencontrent. Vers la fin de sa vie, Sam Hadley se trouvait en Californie où il avait été invité à prêcher dans le plus grand amphithéâtre d'Oakland. Ce soir-là, une grande marche regroupant tout près de mille personnes, fréquentant différentes églises, conduites par la fanfare de l'Armée du salut ont marché à travers les rues principales de la ville en chantant des cantiques, pour se rendre dans la plus grande salle de la ville.
En l'espace de quelques minutes, la salle était remplie à pleine capacité, et les sièges qui se trouvaient sur l'estrade étaient tous occupés par des serviteurs de Dieu. Lorsque Sam Hadley s'avança pour prendre place derrière la chaire, son siège fut laissé vacant. Alors qu'il s'apprêtait à commencer son message, le président de la réunion, aperçut la tête d'un homme qui sortait derrière le rideau qui se trouvait derrière la scène. Il tendait l'oreille pour écouter le message de Sam Hadley Il n'entendait manifestement pas bien le message, puisqu'il changea plusieurs fois de place tout en cherchant à écouter. Le président de la réunion se leva, et invita le pauvre homme à prendre le siège qui se trouvait juste à côté de lui et qui avait libéré par le prédicateur. Il pu ainsi entendre clairement l'histoire de conversion de Sam Hadley un ancien alcoolique.
Lorsque Sam Hadley eut terminé son message, le président de la réunion se leva pour clore la soirée et il lui céda son siège. Dès qu'il fut assis, Sam Hadley serra la main de l'homme à côté de lui et commença à bavarder avec celui-ci. Alors que le président de la réunion allait prononcer les paroles de clôture, Sam Hadley se leva d'un seul bond et dit, "monsieur le président, est-ce que je peux dire quelque chose avant que vous prononciez la bénédiction? Lorsque j'ai quitté New-York il y a quelques semaines pour me rendre ici à Oakland, chemin faisant, je me suis arrêté dans la ville de Détroit pour m'adresser à des gens dans une mission chrétienne.
Je venais de terminer de parler lorsqu'un couple assez âgé est venu me trouver pour m'inviter à souper. Je leur ai dit qu'il devait m'excuser parce que je ne me sentais pas bien et que cela me demandais de faire un grand effort physique de sortir le soir après une réunion, pour aller visiter les gens. Je préférais retourner immédiatement me reposer.
La dame attristée me dit, "monsieur Hadley, nous voudrions vous voir mon mari et moi pour vous parler de quelque chose de très pénible que nous vivons tous les deux." "Très bien" dit Sam Hadley, "permettez-moi de m'allonger quelques minutes dans ma voiture et je vous accompagnerai." Il se rendit donc par la suite à la maison de ce couple, où ceux-ci leur racontèrent leur histoire. La femme lui dit: "Monsieur Hadley, nous avons un fils qui s'appelle Jim. Il est né dans l'église, il a fait l'école du dimanche et il a fréquenté le groupe de jeunes. Nous espérions tellement qu'il donne sa vie au Seigneur Jésus, mais lorsqu'il a commencé à travailler, il s'est mis à fréquenter certaines personnes dans le monde pour s'enfoncer toujours de plus en plus bas."
"Au bout d'un certain temps, il est devenu dépendant de l'alcool. Nous n'oublierons jamais la première fois qu'il est entré à la maison complètement ivre. Il lui arrivait de rentrer aux petites heures du matin, et nous avions le coeur brisé de le voir dans cet état. Puis une nuit, il ne rentra pas du tout, mais tôt le matin, après que nous ayons passé la nuit à l'attendre, il est arrivé fort énervé à la maison, le visage tout pâle, en nous disant, " je ne peux pas rester, je dois partir. Hier soir alors que j'étais saoul, j'ai fait une bêtise et si on me trouve, je vais passer un mauvais quart d'heure. Je ne peux pas rester ici et continuer à salir votre nom." "Il nous a embrassé," dit la dame à Sam Hadley, "et depuis ce temps, nous n'avons plus entendu parler de lui et nous ne l'avons jamais revu."
"Monsieur Hadley, voici une lettre que nous avons reçue d'un ami qui vit en Californie, dans laquelle il dit avoir vu notre fils Jim à San Francisco. Cet ami se trouvait dans sa voiture, complètement immobilisé dans la circulation, lorsqu'il a vu notre fils Jim entrer dans une auto. Il n'a pu le rattraper, "mais je suis certain que c'était votre fils. Jim," écrit-il.
"Monsieur Hadley, notre fils est toujours vivant, et nous prions continuellement que Dieu le sauve. Nous savons que vous allez vous rendre en Californie dans les semaines qui viennent pour apporter une série de messages. Nous allons prier à chaque jour que Dieu permettre à notre garçon Jim de vous entendre, et peut-être que lorsqu'il apprendra de quelle manière Dieu a sauvé un ancien alcoolique, il réalisera qu'il y a aussi de l'espoir pour lui. Voulez-vous ajouter notre fils dans vos prières?"
"J'ai répondu que je m'engageais à prier pour lui," dit Sam Hadley "et nous avons prier ensemble." "Ils m'ont fait promettre" dit Hadley, "qu'à chaque jour et à la même heure pendant qu'ils prieraient, je prierais pour leur fils Jim afin que Dieu touche son coeur, et qu'il me donne l'opportunité de l'amener à Jésus-Christ. Cela fait maintenant deux semaines que j'ai rencontré ce couple et j'ai toujours respecté ma promesse. Chers amis, c'est ma première réunion d'évangélisation en Californie, et la personne qui est assise à côté de moi, c'est Jim.
Ce soir, il était en train de boire dans un café sur la route principale lorsqu'il a entendu la fanfare et les cantiques chantés par la foule qui déambulait dans la rue. Il a suivi les gens jusqu'à la porte de cette salle et il s'est dit, "je crois que je vais entrer." Et lorsqu'il est entré, il était trop tard. Toutes les places étaient prises et un policier a dit qu'on ne pouvait plus accepter qui que ce soit à l'intérieur." Jim s'est dit en lui-même, "c'est bien ma chance. Même si je veux entendre l'Evangile, je ne peux pas. Je vais retourner boire au café." Il marchait en direction du café, lorsque a fait demi-tour, déterminé à trouver un moyen d'entrer à l'intérieur de la salle. Il a contourné l'immeuble pour se retrouver devant la porte arrière qui donne derrière l'estrade et se faire offrir finalement ce siège qui se trouve à côté de moi. Mes amis, je viens de parler avec Jim, et il veut recevoir Christ. Je vous demande de tous prier pour lui."
Ce soir-là, les gens dans la salle virent Jim se mettre à genoux et confesser son péché, se repentir et recevoir Christ comme son Sauveur. La dernière fois que Sam Hardley vit Jim, ce fut à la Western Union Telegraph où Jim envoyait un télégramme à ses parents en leur disant: "Dieu a entendu vos prières. Je suis maintenant sauvé." Mes amis, combien Dieu aime les pécheurs et qu'il désire que tous soient sauvés. Combien il prend plaisir à atteindre les perdus et ceux qui sont dans le besoin.
IL PREND PLAISIR A LA MISERICORDE
Ce même Dieu qui a sauvé Jim portait aussi son regard sur Onésime. Il l'a vu lorsqu'il a volé son maître Philémon et prendre ensuite la fuite. Il le voyait marchant vers Rome et à un moment bien précis, il lui permit de rencontrer Paul face à face. A travers ce même Evangile qui avait conduit Philémon à Jésus-Christ, Onésime, cet esclave malhonnête, fut également sauvé.
Je peux alors imaginer Onésime rencontrant Paul à Rome en disant, "je voudrais avoir ton avis Paul. Il y a quelque chose qui me tourmente. Tu connais mon maître Philémon. Je dois t'avouer que je l'ai volé et que je me suis enfui de chez lui. Je dois maintenant retourner chez lui et essayer de réparer ce que j'ai fait de mal." Voilà bien une preuve qui confirme que les gens sont réellement nés de Dieu. C'est l'effort qu'ils mettent à réparer ce qu'ils ont fait de mal dans le passé. Ils veulent avoir une conscience pure devant Dieu et devant les hommes.
Onésime peut avori dit à Paul: "Je n'ai rien pour rembourser ce que je dois, et je ne sais pas ce que je dois faire. Je ne suis qu'un esclave, j'appartiens à quelqu'un d'autre, et il est pratiquement impossible de penser que je puisse gagner quoi que ce soit pour rembourser ce que je dois. Peux-tu me donner un conseil sur ce que je dois faire?" Paul pourrait avoir dit, "je connais bien Philémon, il a un coeur bon, il est généreux et il sait pardonner. Je vais lui écrire une lettre et lui demander qu'il te pardonne et tout s'arrangera pour toi."
Mais ce n'est pas ce que Paul a fait. Pourquoi? Parce qu'il a voulu nous laisser une merveilleuse image de Celui qui s'est donné à notre place. Le Seigneur Jésus-Christ a payé lui-même la dette de ce que nous devions au Dieu infini, afin que lorsqu'il nous accorderait son pardon, ce serait sur une base parfaite. Paul qui a lui-même été justifié à travers le sacrifice de Jésus, dit maintenant, "je vais écrire une lettre à Philémon et je vais me porter garant de toi. En d'autres mots, je prends sur moi la dette que tu as envers ton maître. Tu retournes chez Philémon en lui présentant ma lettre. Tu n'as pas besoin de plaider ta cause, donne-lui juste ma lettre."
Imaginez Philémon se tenant sur le portique de sa magnifique résidence, promenant ses yeux sur la route voyant quelqu'un qui s'approchait de sa demeure:"Quoi, qui est cet individu? Il ressemble à cette fripouille d'Onésime. Ce n'est sûrement pas lui, il n'aurait jamais le culot de revenir. Je vais attendre qu'il soit plus près. Puis quelques instants plus tard, on entend Philémon: "Mais oui, c'est bien Onésime. Il semble se diriger vers la maison. Je présume qu'il a tout dépensé l'argent qu'il m'a volé et il revient peut-être pour me supplier de lui pardonner ce qu'il a fait."
Tandis qu'il s'approche de la maison, il entend Onésime crier: "maître, maître!" "Et bien Onésime" dit Philémon, "tu t'es enfin décidé de revenir à la maison!" "Oui maître, mais avant de dire quoi que ce soit d'autre, lis cette lettre si tu le veux bien." Onésime ne dira plus rien. Le contenu de la lettre de Paul expliquera tout. Philémon prend la lettre, il l'ouvre et il commence à lire: "Paul prisonnier de Jésus-Christ." Philémon s'arrête de lire et dit à Onésime: "Où as-tu rencontré Paul? L'as-tu vu personnellement?" "Oui maître, il était incarcéré à Rome, c'est lui qui m'a conduit à Christ."
Philémon reprend la lecture de la lettre: "À Philémon, notre bien-aimé et notre compagnon d'oeuvre." J'ai fait peu de choses par rapport à Paul, mais ça, c'est Paul tout craché; m'appeler son compagnon d'oeuvre." Ensuite, "à notre soeur Apphia". Philémon appelle sa femme: "Viens ici Apphia, nous avons reçu une lettre de Paul." Vous pouvez imaginer le mélange de dégoût et d'indignation qu'elle ressentait face à Onésime. Mais Philémon va dire: "Ma chère femme, ne dis rien. Lisons d'abord la lettre de Paul que vient de me remettre Onésime."
Parcourant la lettre, il s'arrête au verset 8-9: "bien que toute liberté me soit donnée par le Christ de t'ordonner ce que tu dois faire, je préfère t'adresser une demande au nom de l'amour. Tel que je suis, moi Paul, un vieillard, et de plus maintenant prisonnier à cause de Jésus-Christ. Je t'adresse une demande en faveur d'Onésime. Il est devenu mon fils en Jésus-Christ." Pour écrire une telle lettre, Paul devait avoir l'assurance que Philémon était né de nouveau, sinon il envoyait l'esclave Onésime à une mort certaine.
Philémon s'est peut-être dit: "Je me demande si Onésime lui a dit quoi que ce soit concernant l'argent qu'il nous a volé." Il continue à lire: "Qui autrefois t'a été inutile" (v.11a). Je dois dire effectivement qu'il l'était se disait Philémon." "Mais qui maintenant est utile, et à toi et à moi. Je te le renvoie maintenant." (v.11b-12). "Je ne suis pas certain de cela," se disait peut-être Philémon. "Paul doit penser beaucoup de bien d'Onésime. S'il ne l'avait pas servi mieux qu'il l'a fait pour moi, il me parlerait pas autant de lui."
Philémon continua à lire la lettre. Il est possible qu'il se soit dit: "Quel belle fripouille, quel beau voleur et menteur que cet Onésime. Peu-être que Paul croit qu'il est sauvé, mais je ne le croirai jamais tant et aussi longtemps qu'il n'aura pas avoué tout le mal qu'il m'a fait." Et là, il lit le verset 18: "S'il t'a causé du tort, ou s'il te doit quelque chose, mets cela sur mon compte. Moi Paul, je l'écris de ma propre main, je te rembourserai (Je n'ai certes pas à te rappeler que toi tu me dois ta propre vie") (v.18-19).
Je pense que c'est à ce moment-là que le coeur de Philémon a été conquis. "Onésime a confessé son péché, il a avoué sa culpabilité, et là, Philémon pense à Paul, ce fidèle serviteur de Dieu, qui souffre en prison pour l'amour de Christ, et qui dit, "mets cela sur mon compte. "Je te rembourserai." "Je paierai pour lui. Paul devient la police d'assurance d'Onésime. Il devient son garant. Il se met lui-même en caution. C'est comme si Paul écrivait aujourd'hui, "mets ce qu'il te dois sur mon compte."
UNE IMAGE DE L'EVANGILE
N'est-ce pas une belle image de l'Evangile? Une image de ce que notre Sauveur Jésus-Christ a fait pour quiconque se repent. Je le vois présenter le pécheur repentant devant le trône de Dieu, en disant, "Père, il t'a fait du tort, il te doit beaucoup, souviens-toi, tout a été mis sur mon compte. Libère-le." Comment le Père pourrait-il ne pas recevoir la prière de Son Fils après la mort ignoble et non méritée qu'il a subie sur la croix, lorsqu'il s'est porté garant pour nous, en prenant sur lui ce que nous méritions et qu'il a souffert à notre place?
Observez maintenant que ce n'est pas seulement Paul qui s'est offert pour devenir une assurance pour Onésime! Il n'a pas seulement offert de tout régler pour Onésime en ce qui concerne son passé, mais il a pourvu pour le futur. Il dit à Philémon: "Si donc, tu me tiens pour ton ami, reçois-le comme moi-même" (v.17). N'est-ce pas un autre aspect du salut? Nous sommes "acceptés dans le bien-aimé." Le Sauveur apporte celui qui a été racheté dans la présence du Père en disant, "mon Père, si donc tu me tiens pour ton ami (fils), reçois-le comme si tu me recevais moi-même."
Paul continue, "reçois-le non plus maintenant comme un simple esclave, mais comme supérieur à un esclave, comme un frère bien-aimé. Il m'est particulièrement cher, mais il doit l'être encore plus pour toi, aussi bien comme esclave que comme frère dans le Seigneur!" (v.16). Il est appelé à prendre la place non pas d'un esclave, mais d'un membre honoré de la famille et un frère en Christ. Pensez-y, Onésime représentait dans le passé un pauvre voleur en fuite, et maintenant il était reconnu comme étant un serviteur de Christ, reçu favorablement pour l'amour de Paul. De la même manière, Dieu sauve le méchant, il sauve le pécheur et il le reçoit favorablement pour l'amour de Jésus, le traitant comme il traite son Fils bien-aimé. Jésus a tout payé, tout ce que je dois.
Et maintenant, Dieu voit chaque personne rachetée à travers son Fils Jésus, parce que Christ a mis sur son compte nos fautes, il s'est porté garant pour nous auprès du Père. Quel amour pour nous. L'apôtre Paul l'illustre bien pour nous: "il a été livré à la mort à cause de nos péchés, et a été ramené à la vie pour nous rendre justes devant Dieu" (Rom.4:25).
NOUS SOMMES ACCEPTES DANS LE BIEN-AIME
Le Seigneur Jésus est devenu notre assurance, réglant notre passé à tous, et pourvoyant pour notre futur. Dans le livre des Proverbes, il est écrit ceci: "Celui qui cautionne autrui s'en trouve mal," ou "celui qui s'engage à payer les dettes d'autrui s'en trouvera mal, mais refuser de le faire est plus sûr" (11:15). Ces paroles furent écrites des siècles avant la mort de Jésus sur la croix. Cautionner un étranger est une chose très dangereuse, comme des milliers l'ont appris à leur dépend. C'est un mauvais choix que de prendre un tel risque, à moins que vous soyez prêt à tout perdre.
Mais il y en a un qui a vécu pleinement toutes les conséquences d'un tel geste, et qui sera par grâce, appelé à devenir, "une assurance pour un étranger." Méditez sur ces paroles merveilleuses: "Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ: lui qui était riche, il s'est fait pauvre pour vous, afin de vous enrichir par sa pauvreté" (2 Cor.8:9). Il est la police d'assurance pour l'étranger.
CAUTIONNER QUELQU'UN, S'EST SE PORTER GARANT POUR UN AUTRE
Un homme aura tendance à se porter garant pour un ami qu'il connaît depuis longtemps et en qui il a confiance, mais aucun homme sage n'agira ainsi, à moins d'être prêt à perdre beaucoup. Mais c'est lorsque nous étions des étrangers, des ennemis et des pécheurs que Jésus s'est porté garant pour nous. "En effet le Christ lui-même est mort, une fois pour toutes pour les péchés des hommes, lui qui était juste, il est mort pour des injustes, afin de nous amener à Dieu" (1Pi.3:18).
Tout ce que nous devions payer pour nos péchés, c'est lui qui en a payé le prix, lorsqu'il a souffert sur la croix pour nos péchés et non pas pour les siens, puisqu'il n'a jamais péché. Il pouvait alors dire, "ce que je n'ai pas pris, il faut que je le rende" (Ps.69:5c). C'est l'essence même du message de l'Evangile. Christ est mort à ma place, il a payé ma dette. Combien il a confirmé cette vérité rapportée dans le livre des Proverbes, lorsqu'il a souffert la honte sur cette croix. Combien il a été insulté lorsque le terrible jugement de Dieu contre le péché est tombé sur lui. Mais il n'a pas hésité? Dans son amour pour Dieu et pour les étrangers, il s'est porté garant pour nous. Il a accepté de subir la mort sur la croix malgré la honte qui accompagnait une telle mort.
Ses souffrances sont maintenant à jamais terminées. Il a payé la dette, il a répondu à toutes les exigences de la justice de Dieu. Celui qui a cru en Lui, est libéré de toute condamnation et Dieu est pleinement glorifié. Il a porté sur le bois maudit, la punition que je méritais, et maintenant, il est la source de mon salut et son sacrifice m'a libéré du péché.
Personne d'autre ne pouvait satisfaire les exigences de la sainteté de Dieu contre le péché et en sortir à la fin triomphant. Lui seul pouvait expier pour le péché, et parce qu'il a répondu à chacune des exigences de Dieu, Il l'a ramené de la mort à la vie, et il est maintenant assis à sa droite. Avez-vous mis votre confiance en Celui qui s'est porté garant pour vous? Si ce n'est pas le cas, tournez-vous vers lui pendant ce temps où Dieu fait grâce à quiconque s'approche de Lui.