NE JAMAIS OUBLIER L’AMOUR DE DIEU (Malachie 1 :1-5)
(Prêché à Glain, dimanche le 16 novembre 2014 par Daniel Finet) (Retranscrit dans un style parlé) DF/sa

 DEUXIEME PARTIE

 Nous allons faire un petit rappel de ce que nous avons entendu il y a quelques semaines, concernant le livre de Néhémie.

 Néhémie était un gouverneur perse d'origine juive. Il avait reçu l'autorisation du roi Artaxerxès pour se rendre à Jérusalem afin de reconstruire la muraille et les portes de la ville. Selon Néhémie 6:15, ces travaux ont duré 52 jours. Durant son séjour à Jérusalem, pendant le premier mandat que le roi lui avait accordé, Néhémie a fait beaucoup de réformes au niveau financier et par rapport à la Parole de Dieu. Il a remis cette Parole en valeur et il a invité le peuple à la mettre en pratique.

 Son premier mandat étant terminé, Néhémie est retourné auprès du roi de Babylone dans l'empire perse; mais son cœur est resté à Jérusalem et il demande au roi un second mandat. Il retourne donc à Jérusalem et il constate que le peuple est à nouveau retombé dans la déchéance spirituelle et morale (Néh 13:7-31).

 Selon les historiens, on peut considérer que le livre de Malachie est arrivé à la période qui est décrite dans Néhémie chapitre 13.

 L'enseignement que Malachie a pour nous, chrétiens du 21ème siècle, est vraiment un enseignement précieux.

 Dans une traduction, il est difficile de choisir un mot en français qui cerne au mieux la pensée et l'idée d'un mot d'une langue étrangère, plus précisément d'un mot hébreu concernant le livre de Malachie. Pour cette raison, derrière le mot qu'on doit traduire, on essaye de mettre plusieurs qualificatifs pour tenter de le reproduire le plus fidèlement possible. Tel sera le cas dans la lecture que nous allons faire ce matin.

 Je vous propose de lire Malachie 1:1 : " Oracle, parole de l'Éternel à Israël par Malachie."

 Le mot "oracle" signifie "proclamation, sentence". En hébreu, le mot "massa" a cette connotation de "fardeau, de charge", de sorte que si on pouvait traduire ce premier verset en tenant compte de la signification profonde de ce mot original, il faudrait lire : "Malachie, moi l'Eternel, je te donne la charge, avec mon autorité, de parler de ma Parole à ce peuple".

Pour ceux qui ont des responsabilités dans l'église, ce n'est pas toujours évident d'être envoyés par l'Eternel avec une charge pour essayer d'exhorter, de redresser et de proclamer des choses qui mettent en évidence mon frère ou ma sœur. Ce n'est pas évident de dire à son frère ou à sa sœur qu'ils sont sur une voie d'égarement. Ceux qui ont une charge d'anciens ou une charge pastorale dans l'église ont besoin d'être remplis d'humilité, parce que les frères et soeurs qu'ils vont rencontrer sont de la même nature qu'eux. Et pourtant, Dieu a choisi et il a appelé de tels hommes pour proclamer une charge et une vérité qui sera comme une épée à double tranchant. Un des tranchants de cette épée sera pour la personne qui proclame cette vérité.

 Malachie reçoit donc cette autorité de la part de Dieu pour proclamer des vérités qui doivent être prises au sérieux et qui seront lourdes dans la conscience du peuple de Dieu. Cette parole sera une charge sur les épaules de Malachie, mais elle doit devenir la charge du peuple de Dieu. Elle a pour but, par le Saint Esprit, d'atteindre la conscience et le cœur du peuple. La charge et le fardeau que porte Malachie sont pour la vie du peuple et pour mettre de l'ordre dans son désordre. Cette vérité ne sera pas apportée au nom de Malachie, mais au nom de l'Eternel.

 

Le passage que nous allons lire ce matin se présente sous la forme d'un dialogue, de questions et de réponses entre Dieu et le peuple, d'affirmations que Dieu va dire, mais aussi de moqueries et d'objections de la part du peuple à l'encontre de Dieu. Le passage va mettre à nu le cœur des enfants de Dieu et il va dévoiler les pensées de leur cœur.

 Le premier dialogue que nous allons lire révèle que le peuple a oublié la source-même de toute chose qui est "l'amour premier  qui vient de Dieu" et qui est déversé dans nos cœurs pour aimer Dieu. Quand nous manquons de cet amour, lisons dans 1Cor 13:1 ce que cela signifie : "Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit."

 Rappelons-nous que le peuple est en train d'accuser Dieu des manquements, des fautes et de la souffrance qu'il endure.

Lisons Malachie 1:1-5 : "Oracle, parole de l'Éternel à Israël par Malachie. Je vous ai aimés, dit l'Éternel. Et vous dites : En quoi nous as-tu aimés ? Ésaü n'est-il pas frère de Jacob ? dit l'Éternel. Cependant j'ai aimé Jacob, Et j'ai eu de la haine pour Ésaü, J'ai fait de ses montagnes une solitude, J'ai livré son héritage aux chacals du désert. Si Édom dit : Nous sommes détruits, Nous relèverons les ruines ! Ainsi parle l'Éternel des armées : Qu'ils bâtissent, je renverserai, Et on les appellera pays de la méchanceté, Peuple contre lequel l'Éternel est irrité pour toujours. Vos yeux le verront, Et vous direz : Grand est l'Éternel Par-delà les frontières d'Israël !"

Quand Malachie parle, cela fait plus de 1000 ans que Dieu aime ce peuple. Je suppose que vous êtes comme moi et que d'emblée, à la lecture de ce texte, nous pouvons être heurtés quand nous lisons que Dieu peut haïr. Dieu n'aimerait-il plus les hommes? Dieu n'aimerait-il plus Esaü?  La haine de Dieu doit-elle être comprise avec la conception humaine, comme un sentiment opposé à l'amour? Est-elle un sentiment qui recherche la violence, le rejet et la séparation? Non, la haine de Dieu n'a rien à voir avec nos émotions humaines.

 Bien-aimés, quand on recherche dans le texte original, le terme qui a été traduit dans nos bibles par "haine" n'a rien à voir avec la signification actuelle que nous avons de ce mot. Bien sûr que Dieu hait le péché, mais dans sa grâce, Dieu fait grâce au pécheur et il le recherche avec une insistance constante. Donc dire que Dieu hait, ça me dépasse. Cependant en faisant des recherches, pour ce mot "haine", il s'agit d'une expression sémitique et culturelle qui est loin de nos traductions. Dans le passage quand nous lisons : "J'ai aimé…, j'ai haï…" c'est une expression qui souligne le "choix" de Dieu et nous pourrions lire :"J'ai choisi un des jumeaux, Isaac…" Vous savez qu'Esaü était l'aîné des jumeaux et que Jacob était le cadet, et Dieu a choisi Jacob pour réaliser son projet. Il n'a pas écarté Esaü puisqu'Esaü a bénéficié de la bénédiction de Dieu, mais Dieu, dans sa souveraineté, a choisi Jacob.

La question que je me suis posée était : "Est-ce que Dieu connaissait vraiment Jacob pour l'avoir choisi pour son projet éternel en notre faveur?" N'oublions pas que Jacob est celui qui a trompé et qui a supplanté, alors pourquoi Dieu l'a-t-il choisi lui et non Esaü? On pourrait se poser la même question au sujet d'Abraham, et on pourrait se demander pourquoi Dieu l'a choisi comme Père de la foi? Il en est de même pour l'apôtre Paul qui a été un persécuteur de l'Eglise; cependant Dieu l'a transformé pour nous annoncer les richesses de l'Eglise et son fonctionnement. On pourrait se poser la question pour d'autres hommes que Dieu a choisis pour parler de Lui au peuple : pourquoi le choix de ces hommes? Parce que Dieu est souverain, Dieu est omniscient, Dieu est Dieu.

Pour en revenir à notre texte, le nom de "Jacob" a été changé en "Israël", et c'est de lui qu'est né un peuple que Dieu a choisi et c'est de ce peuple qu'est né le Sauveur, mon Sauveur et votre Sauveur pour notre salut éternel. C'est en vue de ce projet pour toute l'humanité que Dieu a choisi Jacob et non Esaü. Dieu est Dieu, il est souverain et il se balade de toute éternité. Rien ne lui est caché ni le passé ni le présent ni le futur. Il savait qu'Esaü allait mépriser le don suprême de Dieu, à savoir la bénédiction que Dieu lui avait promise, et tout cela à cause de son "ventre". Esaü a vendu la bénédiction de Dieu pour un plat de lentilles et Dieu, avant même que les choses ne se réalisent, connaissait cela. Il savait à l'avance ce qu'Esaü allait faire contre lui et son choix était donc indéniable.

Bien-aimés, faisons la transition en nous posant cette question pour nous-mêmes: "Pourquoi Dieu t'a-t-il choisi?" Es-tu le plus beau, es-tu un beau parleur, fais-tu toujours le bien, tes pensées sont-elles toujours excellentes, ne fais-tu jamais de faux pas? Crois-tu que c'est pour toutes ces raisons que Dieu t'a choisi?

Lisons ce que l'apôtre Paul nous dit dans 1 Cor 1:25-29 :" Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses du monde qui sont sans valeur et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu."

Ne soyons pas orgueilleux frères et sœurs, et ayons constamment cette certitude que toute cette capacité vient de Dieu et non pas de nous. C'est Dieu, dans sa grâce, qui m'a appelé, c'est moi qui ai accepté son amour. C'est Dieu, dans sa grâce, qui m'a choisi pour un ministère dans l'église, c'est Dieu, dans sa grâce, qui m'en donne les capacités.

Et quand Dieu dit : "Je t'ai choisi, peuple d'Israël, pour un projet pour toute l'humanité", Il aimait aussi Esaü, mais c'est Israël qu'il a choisi. Et que répond le peuple à cela? Il répond : "Mais en quoi nous as-tu aimés?"

Permettez-moi de vous rappeler quelques faits du peuple d'Israël.

Dieu a vu leur esclavage en Egypte, lisons Exode 6:5 : "J'ai entendu les gémissements des enfants d'Israël, que les Égyptiens tiennent dans la servitude, et je me suis souvenu de mon alliance." Le Seigneur dit : "Je suis descendu pour vous sauver, avec puissance, par des jugements sur le peuple qui vous tyrannisait. Vous avez écouté ma parole en mettant du sang autour de vos portes, et je ne vous ai pas atteints par le jugement, alors que vous le méritiez. Je vous ai préservés, je vous ai retirés de cet esclavage, de ce tyran qui en voulait à vos vies. Vous fabriquiez des briques et ce tyran en voulait encore davantage parce que vous étiez un peuple fort, par ma force, et que vous vous multipliiez". Et l'Eternel ajouta : "Je vais te délivrer et je vais te faire entrer dans le pays promis." Et le peuple de répondre : "Mais en quoi nous as-tu aimés?"

Et nous, bien-aimés, douterions-nous de ce salut que Jésus-Christ a accompli pour nous à la croix du Calvaire? Pour le peuple comme pour nous, Dieu a-t-il manqué à sa promesse relatée dans Exode 6 alors que le peuple n'est pas encore sorti? Non, c'est une promesse faite à Moïse et nous savons que Dieu a accompli sa promesse.

Une fois dans le désert, Pharaon se met à la poursuite du peuple d'Israël parce qu'il se rend compte qu'il vient de perdre sa main-d'œuvre. Le peuple est coincé entre la montagne, la mer et Pharaon qui arrive avec toute sa cavalerie. Dieu va-t-il les laisser engloutir et se faire reprendre par Pharaon? Le peuple est dans le désert, Dieu va-il-oublier sa promesse? Non, Dieu, dans sa grâce, fend la mer rouge et le peuple passe au travers.

Le peuple voulait retourner en Egypte. Pourtant Dieu le nourrit avec la manne et avec des cailles; il lui donne de l'eau à boire, et durant les 40 ans dans le désert, les chaussures du peuple ne se sont pas usées. Et en plus, Dieu lui donne sa Parole pour régler l'aspect social et pour permettre une communion avec Lui.

Malgré cela, à un moment, le peuple a murmuré contre l'Eternel et, à cause de sa sainteté, l'Eternel leur envoie des serpents brûlants. Va-t-il les laisser mourir par ce venin mortel? Non, il va placer un serpent d'airain sur un bâton. Ce serpent d'airain est le symbole de Jésus-Christ mort pour nous à la croix du Calvaire et portant nos péchés, condamné à notre place. Ce serpent d'airain a été placé pour que le peuple soit délivré des morsures.

Arrivés à la frontière du pays de Canaan, le peuple de Moab ne veut pas les laisser passer et il fait appel à un devin prénommé Balaam pour amener la malédiction sur Israël. Cependant, Balaam avait entendu un âne parler et ce fut salutaire, parce qu'au lieu de maudire Israël, Balaam dira: "L'Eternel a béni et je ne peux pas faire autrement." Et Balaam, toujours suscité par Moab pour maudire Israël, voit des tentes. Je suis sûr que, du haut de nos montagnes, si nous avions vu ces tentes usées par le désert, nous nous serions dit que c'était exécrable. Mais que dit l'Eternel au travers de la bouche de Balaam? Il dit : "Mais que tes tentes sont belles." (Nombres 24:5) Tout est beau pour l'Eternel au travers de ce peuple".

Et le peuple de redire : "Mais en quoi nous as-tu aimés?"

Il faudrait encore parler des 12 éclaireurs, de la possession de ce pays promis et de la conquête de Jéricho. Il faudrait parler de mille et une choses… Par amour, Dieu a accepté que son peuple le refuse comme Roi et fasse comme les autres nations en se choisissant un roi. Dès lors, Dieu leur a donné des rois. Mais Dieu, dans son cœur, est-il responsable de la situation? Que de fois Dieu a prévu les conséquences de l'errance de ce peuple. Que de fois Dieu a montré sa patience en le suppliant de revenir à lui. Que de fois il a été pour lui un refuge et un abri, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Que de fois il a été une bonté dont le torrent ne tarit jamais. Que de fois l'Eternel, au lieu de le rejeter, s'est mis, lui le Dieu Saint, du côté du peuple. Il n'a pas toujours été contre le peuple, alors qu'il aurait pu l'être, il s'est mis en faveur du peuple.

Lisons Esaïe 1:18 : "Venez et plaidons ! dit l'Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine." Ici nous voyons que l'Eternel invoque le peuple à revenir vers lui, on retrouve ses paroles dans la bouche de Jésus-Christ. Dieu se met du côté du peuple par amour et par choix délibéré de sa grâce. "Si vos péchés sont rouges comme le cramoisi", c'est-à-dire rouges comme le sang, pour nous, cela a une connotation particulière qui est le péché d'avoir tué le Fils de Dieu, d'avoir mis la main pour qu'il soit porté sur la croix du Calvaire et qu'il y verse son sang. En lisant Actes 2:23, on voit que ces choses étaient prévues selon le conseil de Dieu. C'était le choix de Dieu pour moi : "Cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l'avez crucifié, vous l'avez fait mourir par la main des impies."

Dieu est-il responsable de la situation du peuple? Le peuple nie l'amour de Dieu et il lui répond : "En quoi nous as-tu aimés?"

Bien-aimés, pour nous, il est essentiel de ne jamais oublier l'amour de Dieu. Il reste le premier pour nous. Il est la source-même de notre amour et la source-même de nos actions dans le monde. Lorsque nous oublions la croix du Calvaire, la mort et la résurrection de Jésus-Christ pour notre salut, lorsque nous oublions les grâces journalières de notre Dieu, eh bien, comme le peuple, nous versons dans l'ingratitude, dans le doute et dans la rébellion contre Dieu.

Le choix de Jacob et non le choix d'Esaü est selon le choix souverain de Dieu pour atteindre son but : faire naître une nation terrestre et aussi le salut de l'humanité pour un peuple céleste. Quelle "ironie", Dieu a choisi Jacob, Dieu a choisi Israël et Israël ne va pas choisir Dieu, en clouant sur la croix le fils de Dieu donné pour nous.

Le repas du Seigneur auquel nous avons assisté ce matin est là pour que nous gardions en mémoire l'amour suprême que Dieu a pour nous, parce que : "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis." (Jean 15:13). La croix est le lieu de l'amour suprême de Dieu et de sa sainteté. Dans le stress de notre quotidien, peut-on encore entendre le doux murmure de notre Dieu nous dire : "Je t'aime, je t'ai choisi pour te donner la vie éternelle."?

Mais savons-nous que nous étions des ennemis de Dieu? Donc, nous pourrions dire qu'il a donné sa vie pour des ennemis. Nous méritions d'être condamnés et Dieu, en Jésus-Christ, nous fait grâce. Nous méritions de mourir parce que la Parole de Dieu dit que tous ceux qui pèchent doivent mourir. Dans sa grâce, Dieu a préféré que son fils meure à ma place, qu'il se substitue pour que moi, je sois vivant. Comprenons-nous jusqu'où a été l'amour de Dieu?

Dans notre quotidien, nos esprits trop facilement matérialistes perçoivent-ils encore l'amour de Dieu, notre assiette remplie de nourriture, le mazout et le gaz pour nous chauffer, l'électricité pour nous éclairer, l'eau, le vêtement et le toit? Vous allez me dire : "C'est normal, je travaille, j'ai mon salaire et peux me payer tout cela!" mais, c'est oublier la grâce de Dieu. Et puis la santé, même si elle est précaire, la respiration, le cœur qui bat, l'être, le vouloir, cela vient-il de nous ou est-ce le Seigneur qui nous porte? Dans ces différents aspects, est-ce que j'y vois encore l'amour de Dieu, la bonne main de mon Dieu qui me porte? Ou tout cela est-il devenu normal, tout cela est-il considéré comme étant un dû?

Au-delà de faire mémoire en proclamant l'espérance qui est la nôtre, au-delà de faire mémoire des souffrances de Jésus-Christ, de sa résurrection et de sa mort, nous avons besoin jour après jour de faire mémoire du moment présent où Dieu agit dans nos vies.

Oui, au temps de Malachie, il y avait des pratiques religieuses mais le Seigneur dit : "Quand ce peuple s'approche de moi, Il m'honore de la bouche et des lèvres ; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu'il a de moi n'est qu'un précepte de tradition humaine." (Esaïe 29:13)

CONCLUSION

Si nous prenons conscience que nous sommes aimés, chaque jour, et si nous prenons conscience que nous sommes invités à pratiquer cet amour, non en paroles mais par une vie consacrée, je vais vous laisser quelques questions qu'il conviendra à chacun d'y répondre :

- Est-il possible d'aimer Dieu et de ne pas mettre sa Parole en pratique?

- Est-il possible d'aimer Dieu et de ne pas aimer son prochain?

- Est-il possible d'aimer Dieu et de ne pas aimer son frère?

- Est-il possible d'aimer Dieu et de ne pas pardonner?

- Est-il possible d'aimer Dieu et de ne pas avertir un frère qui est sur une voie d'égarement, avec amour, avec humilité?

- Est-il possible d'aimer Dieu et de ne pas aimer l'Eglise, avec ses faux pas?

- Est-il possible d'aimer Dieu et de ne pas accepter d'être témoin de son amour, parce que c'est cet amour qui interpelle le monde?

- Est-il possible d'aimer Dieu et de ne pas le mettre à la première place?

 Mes bien-aimés, puissions-nous discerner Dieu et son amour présent chaque jour dans nos vies.

 Je vous invite à chanter : "Je te donne mon cœur : il ne m'appartient plus. Ce que j'ai de meilleur, tout est pour toi Jésus. Un parfum de valeur, sur toi est répandu. C'est l'offrande de mon cœur; je suis à toi Jésus. Prends mon âme, prends mon cœur, je te donne tout! Prends ma vie, me voici, je te donne tout! Mon cœur est à toi, tout à toi."