QUEL MALHEUR DE NE PLUS POUVOIR CHANTER (Ps.137)
Prêché à Glain, dimanche le 19 juillet 2015 (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa
La croix devant moi, le monde derrière moi. Lorsque cela est une réalité dans ma vie, j’ai la joie et la paix du Seigneur dans mon coeur, mais quelle tristesse lorsque certains tournent le dos à la croix, choisissent de retourner à nouveau dans le monde et qu’ils ne peuvent plus chanter un cantique pour la gloire de Dieu.
Je vous invite à lire le Psaume 137. Voici une histoire tragique. Dieu avait donné aux Israélites un pays, une loi et un Seigneur. Ils souillèrent le pays, ils désobéirent à la loi et ils rejetèrent le Seigneur. Les conséquences furent terribles, les Babyloniens envahirent le pays et les amenèrent en captivité dans un pays étranger.
Ces gens qui étaient censés chanter pour la gloire de Dieu avaient perdu le goût de chanter. Ils avaient été emmenés en captivité et les versets 1 à 6 décrivent ce qu’ils vivaient: “Assis sur les bords des fleuves à Babylone, nous pleurions en nous souvenant de Sion. Nous avions suspendu nos harpes aux arbres de la rive. Et là, ceux qui nous avaient déportés, ceux qui nous avaient vaincus, nous demandaient des chants et nos persécuteurs exigeaient de nous de chanter. Chantez-nous des cantiques joyeux de Sion, disaient-ils! Mais comment pourrions-nous chanter les cantiques du Seigneur sur une terre étrangère? O Jérusalem, si jamais je t’oublie, eh bien, que ma main droite se paralyse! Si je cesse de penser à toi, si je ne fais pas de toi Jérusalem le principal sujet de ma joie, eh bien, que ma langue se colle à mon palais!” (Ps.137:1-6).
J’aimerais partager une histoire racontée par le pasteur Max Lucado sur Chippie la perruche. Ses problèmes ont commencé quand la propriétaire de Chippie décida de nettoyer sa cage avec un aspirateur. Elle avait décidé d’enlever la fixation qui se trouvait à l'extrémité du tuyau et le déposa dans la cage, mais le téléphone sonna. Elle se retourna pour prendre l’appareil et à peine avait-elle dit “bonjour” que “sssopp!” Chippie avait été aspiré.
Elle laissa tomber immédiatement le téléphone, ferma l’aspirateur et ouvrit le sac. Chippie se trouvait au fond du sac... toujours vivant mais complétement terrorisé. Il était complétement recouvert de poussière et de suie. Elle saisit immédiatement l’oiseau, courut à la salle de bain, ouvrit le robinet en laissant couler l’eau sur le corps de la pauvre perruche. Réalisant alors que Chippie était trempé et qu’il grelotait, elle fit ce que tout propriétaire compatissant aurait fait... Elle prit le sèche-cheveux et souffla de l’air chaud sur la perruche.
Quelques jours après le drame, le journaliste qui avait initialement écrit sur cet événement contacta la propriétaire de Chippie pour savoir comment allait l’oiseau. “Eh bien”, répondit-elle, “Chippie ne chante plus beaucoup, il reste perché dans sa cage et il ne bouge plus.”
Il n’est pas difficile de savoir pourquoi. Cette pauvre perruche avait été aspirée, lavée et séchée avec un sèche-cheveux. Cela suffisait pour empêcher le coeur le plus motivé à chanter.
Il y a aussi quelque chose qui empêche beaucoup de chrétiens de chanter un cantique. Peut-être que c’est votre cas ce matin. Vous avez perdu le goût de chanter un cantique au Seigneur parce que, comme les Israélites, vous êtes maintenus captifs depuis un certain temps non pas par les Babyloniens, mais par le monde, par la nature humaine et par le diable, au point où vous avez perdu le goût de chanter ce cantique que vous aimiez tant chanter pour glorifier le Seigneur.
Il y a un enseignement important pour nous dans ce Psaume ce matin. Babylone représente le monde avec sa vanité, ses soucis, et sa méchanceté. Les Babyloniens avaient fait sortir les Israélites de Jérusalem, la ville sainte, pour les conduire dans une ville infernale.
Imaginez, Jérusalem qui représente le salut, les croyants et les cantiques chantés à Dieu. Et voilà que le peuple de Dieu avait été vaincu et amené captif dans une terre étrangère. Ils avaient perdu toute envie de chanter des cantiques au Seigneur.
Avez-vous un cantique dans votre coeur ce matin? Vous n’avez pas besoin de répondre à haute voix, mais frères et soeurs, répondez à cette question: Y a-t-il un cantique dans votre coeur ce matin? Avez-vous une joie indescriptible pour le Seigneur au point où vous fredonnez dans votre coeur, un air, une mélodie ou un cantique à la gloire de son nom?
J’aimerais examiner avec vous quatre principes fondamentaux que nous retrouvons dans ce Psaume. Le premier principe, c’est ce que j’appelle:
I- LA TRISTE SITUATION DANS LAQUELLE SE TROUVE UN CHRETIEN QUI EST MAINTENU CAPTIF (v.1)
Le mot clé se trouve au v.1: “Assis sur les bords des fleuves à Babylone, nous pleurions en nous souvenant de Sion.” Ils avaient été amenés captifs, ils se trouvaient à Babylone et ils pleuraient.
Permettez-moi de vous dire quelque chose. Une des façons où vous pouvez dire si vous êtes dans le Seigneur, si vous êtes vraiment sauvé, si vous avez été réellement racheté, c’est de la façon suivante: Est-ce que vous éprouvez une grande tristesse dans votre coeur lorsque vous n’êtes pas en communion avec le Tout-Puissant? Car celui qui est vraiment sauvé ne peut pas être joyeux lorsqu’il a été pris en captivité par ce monde, c’est-à-dire muselé, parce qu’il a succombé au péché ou qu'il vit dans le péché.
Dieu vous aime trop pour vous permettre d’être joyeux et d’avoir en même temps en vous l’esprit du monde. Vous ne pouvez pas jouir en même temps du péché et avoir la joie dans votre coeur. Il arrive que nous pensions que la personne la plus malheureuse dans ce monde, c’est celle qui n’est pas sauvée, mais ce n’est pas vrai. La personne la plus malheureuse dans ce monde, c’est celle qui est sauvée et qui n’est plus en communion avec Dieu. Elle est encore plus malheureuse que la personne qui n’est pas sauvée.
J’ai dit que Dieu vous aime trop pour vous laisser continuer à vivre alors que vous êtes prisonnier du monde, de la chair et du diable. En fait, Dieu sera celui, écoutez bien ce que je vais dire, si vous êtes né de nouveau, Dieu sera celui qui provoquera un drame dans votre vie pour vous ramener à lui.
Je vous invite à tourner dans Jérémie 25. Nous lirons les versets 8 à 11. Le prophète Jérémie prophétisait que les enfants d’Israël seraient amenés captifs et regardez ce qu’il a dit: “C'est pourquoi ainsi parle l'Éternel des armées: Parce que vous n'avez point écouté mes paroles, je vais envoyer chercher tous les peuples du Nord, dit l'Éternel, et appeler mon serviteur Nebucadnetsar le roi de Babylone.” Y a-t-il une erreur ici? Dieu appelle Nebucadnetsar le roi de Babylone “mon serviteur”. Ça vaut la peine d’être souligné dans votre Bible. Pourquoi?
Parce que Nebucadnetsar était un roi païen et Dieu l’appelle “mon serviteur”. Lisons la suite: “Je les ferai venir contre ce pays et sa population contre toutes les nations voisines également. Je vous exterminerai, elles et vous, et je transformerai pour toujours ce pays en un champ de ruines, devant lequel on s’exclamera et sifflera d’horreur. J’en ferai un objet de désolation et de moquerie. C’est moi, le Seigneur qui le déclare. Je ferai disparaître de chez vous les bruits de fête, c’est-à-dire les cris de réjouissance, les cris de joie et les chansons des jeunes mariés, le bruit des meules du moulin et la lumière de la lampe. Tout ce pays deviendra un champ de ruines, et pendant 70 ans toutes ces nations seront soumises au roi de Babylone.”
Dieu dit: “Ecoutez, vous n’êtes pas disposés à entendre mon prophète. Alors je vais aller chercher ce roi puissant et méchant pour dévaster votre pays. Ensuite, il vous amènera en captivité dans un pays étranger. Vous ne rirez plus, vous n’aurez plus aucune joie et vous n’aurez plus le goût de chanter des cantiques. Pourquoi Dieu a-t-il agi ainsi? Parce qu’il ne les aimait pas? Au contraire, c’est parce qu’il les aimait.
Permettez-moi de vous raconter une histoire. Il y avait une fois une famille dont les membres avaient été très actifs dans l’église dans le passé et qui étaient devenus rebelles; au point où ils avaient perdu toute forme d’intérêt envers leur église et qu’ils vivaient maintenant comme les gens du monde. Le pasteur et les anciens avaient parlé à plusieurs reprises au père et à ses trois fils Jim, Jean et Sam tous âgés dans la vingtaine, concernant leur comportement spirituel, mais tous leurs efforts pour les ramener à Dieu ne donnèrent aucun résultat.
Une journée, alors que les trois garçons étaient en train de travailler dans les champs, un serpent à sonnette mordit Jean qui tomba rapidement malade. Le père appela le médecin qui, après avoir examiné Jean, informa la famille qu’il se trouvait dans un état critique. Il avertit le père que la seule chose qui restait à faire pour espérer sauver la vie de Jean, c’était la prière. Le père appela immédiatement le pasteur et lui expliqua la condition dans laquelle se trouvait son fils. Il lui demanda de venir à la maison avec les anciens afin de prier pour le rétablissement de Jean.
Voici quelle fut la prière du pasteur: “Oh Seigneur, toi qui es juste et qui es rempli de sagesse, nous te remercions dans ta grande bonté d’avoir envoyé ce serpent à sonnette mordre Jean afin de le ramener à la raison. Il a quitté l’église depuis plusieurs années et il serait surprenant que, pendant toutes ces années où il a vécu sans toi, il ait pu ressentir une seule fois, et ce jusqu’à aujourd’hui, le besoin qu’on prie pour lui. Nous espérons que ce qui vient de lui arriver se révélera être une grande leçon pour lui, et que cela le conduira à une véritable repentance.
Maintenant Seigneur, pourrais-tu envoyer un autre serpent pour mordre Sam, et en envoyer un autre pour mordre Jim et un plus grand encore pour mordre ce père borné? Nous avons fait tout ce que nous avons pu pendant des années afin qu’ils reviennent à toi, mais sans aucun résultat. Il semble donc que tous nos efforts mis ensemble n’ont pas pu faire ce que ce serpent à sonnette a réussi à faire à lui tout seul. Nous en concluons donc que la seule bonne chose qui reste à faire, c’est de leur envoyer d’autres serpents à sonnette. Alors Seigneur, je te le demande au nom de Jésus, envoie de plus gros serpents à sonnette dont la morsure sera encore plus efficace afin que tous les membres de cette famille reviennent à toi. Amen!”
Frères et soeurs, Nebucadnetsar était le serpent à sonnette envoyé par Dieu pour ramener les enfants d’Israël vers leur Seigneur. Dieu leur avait donné la loi, Dieu leur avait donné un pays, Dieu leur avait donné un Seigneur à adorer, Dieu leur avait envoyé un prophète, mais je le répète, ils souillèrent le pays, ils désobéirent à la loi, et ils rejetèrent leur Seigneur... Maintenant, “ils pleuraient” (v.1).
Je vous rappelle encore une fois que la personne la plus malheureuse sur terre n’est pas la personne qui n’est pas sauvée, mais plutôt la personne qui est sauvée et qui n’est plus en communion avec Dieu. Deuxièmement, j’aimerais vous faire remarquer non seulement sa triste situation, mais également:
II- CE DONT SE SOUVIENT AVEC TRISTESSE UN CHRETIEN QUI N’EST PLUS EN COMMUNION AVEC LE SEIGNEUR (v.1)
Regardez encore une fois au v.1: “Assis sur les bords des fleuves à Babylone, nous pleurions en nous souvenant de Sion.” Sion qui est un autre mot pour “la terre sainte”, qui est un autre mot pour “Jérusalem”, l’endroit où se trouvait le Saint Temple, l’endroit où on était en communion avec Dieu et l’endroit où on était purifié de ses péchés. Ils se rappelaient ces centaines de cantiques qu’ils chantaient sur les collines de Sion, et maintenant tout ce qui leur restait, c’était un triste souvenir du passé.
Je vous pose maintenant une question très personnelle: Etes-vous en communion avec Dieu ce matin, ou êtes-vous en train de vous rappeler, au moment où on se parle, de cette période dans votre vie où Dieu était tellement présent, qu’il occupait continuellement vos pensées et que vous chantiez dans votre coeur des cantiques en son honneur? Je parle de cette période où le nom de Jésus était doux à vos oreilles et où vous pouviez dire le lendemain que le nom de Jésus était encore plus doux pour vous que la veille? Et maintenant tout ce qui vous reste, c’est un triste souvenir de cette période parce que nous n’êtes plus en communion avec Lui!
Vous vous dites peut-être: “Mais Pasteur, je n’ai aucun souvenir d’une époque comme celle que vous venez de décrire, parce que je vis comme les gens du monde.” Eh bien, c’est peut-être parce que vous n’êtes pas sauvé.
Je sais qu’il y a certaines personnes qui se sont jointes à l’église, qui ont été baptisées et qui sont retournées dans le monde. Ces gens ne se souviennent de rien parce qu’ils n’ont rien à se rappeler, et parce qu’ils ne sont pas sauvés. Mais si vous êtes sauvé, si vous êtes né de nouveau, si vous avez été en communion avec le Seigneur, si vous avez connu la joie du salut, goûté à la présence glorieuse du Seigneur Jésus dans votre coeur et que vous êtes maintenu captif, parce que vous avez succombé au charme de ce monde, au moment où je parle, vous êtes malheureux et vous vous souvenez avec tristesse de cette période où Jésus était tout pour vous.
Voici maintenant la troisième idée que j’aimerais partager avec vous, c’est:
III- LA MOQUERIE A LAQUELLE FAIT FACE LE CHRETIEN QUI A SUCCOMBE AU PECHE (vv.2-3)
Regardez les versets 2 et 3. Ils disent: “Nous avions suspendu nos harpes aux arbres de la rive. Et là, ceux qui nous avaient déportés, ceux qui nous avaient vaincus, nous demandaient des chants et nos persécuteurs exigeaient de nous de chanter. Chantez-nous des cantiques joyeux de Sion, disaient-ils!”
Leurs oppresseurs leur demandaient de chanter les cantiques qu’ils chantaient lorsqu’ils habitaient Sion. Ils étaient en train de se moquer d’eux et ils les ridiculisaient en leur demandant cela.
Frères et soeurs, le diable se réjouit de voir un enfant de Dieu qui vit dans le péché. Le diable se réjouit lorsqu’un scandale survient dans l’église. Le diable se réjouit lorsqu’un enfant de Dieu baisse les bras, et qu’il a détourné son regard de la croix pour le tourner vers le monde. C’est une grande victoire pour lui.
Le monde nous déteste parce que nous aimons le Seigneur Jésus-Christ. Jésus a dit: “Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.” (Jn.15:19). Car ce monde qui vous déteste se réjouit lorsque vous succombez et que vous restez par terre.
Avez-vous déjà pensé jusqu’à quel point les Philistins se sont réjouis lorsqu’ils s’emparèrent de Samson et qu’ils lui crevèrent les yeux, pour ensuite l’emmener à Gaza, l’attacher avec des chaînes de bronze et l’obliger à moudre le blé dans la prison, faisant de lui une bête de somme, riant et se moquant de lui? (Juges 16:21-25).
“Chantez-nous des cantiques joyeux de Sion, chantez-nous ces belles chansons que vous chantiez autrefois”, disaient-ils!
Nous pouvons chanter à Babylone, mais nous ne devons jamais chanter pour Babylone. Beaucoup de chanteurs soi-disant chrétiens aiment chanter le dimanche dans l’Eglise pour ensuite chanter un peu plus tard dans les clubs de nuit. Chers amis, c’est "jeter ses perles aux pourceaux" (Mat.7:6). Nous ne sommes pas appelés à divertir les gens mais à les amener à Jésus-Christ. “Chantez-nous des cantiques joyeux de Sion, chantez-nous ces belles chansons que vous chantiez autrefois”, disaient les Babyloniens.
Quatrièmement, j’aimerais vous faire remarquer:
IV- LE CHRETIEN QUI A ETE NEUTRALISE PAR LE PECHE N’A AUCUN CANTIQUE A CHANTER (v.4)
Regardez au verset 4: “Mais comment pourrions-nous chanter les cantiques du Seigneur sur une terre étrangère?” C’est un cantique du Seigneur. Et quel cantique est-ce? C’est un cantique de délivrance, un cantique qui libère. Si c’est un cantique de délivrance, comment faites-vous pour chanter un cantique de délivrance lorsque vous avez été neutralisé par l’ennemi?
Chaque chrétien devrait chanter un cantique de délivrance. Regardez ce qui est écrit au Psaume 32:7: “Tu es un abri pour moi, tu me préserves de la détresse. Je crierai ma joie car tu m'entoures de chants de délivrance (pour la protection dont tu m’entoures).” Puis il dit: “Pause”. Est-ce que vous savez ce que cela veut dire? Cela signifie: “Pensez à cela.”
Le premier cantique public que nous avons dans la Bible c’est un cantique de délivrance. Lorsque les enfants d’Israël sortirent du pays d’Egypte pour être conduits vers le pays de Canaan, ils traversèrent la Mer Rouge pour être délivrés définitivement de l’emprise et de l’esclavage des Egyptiens. Et là, ils chantèrent un cantique de délivrance à l’Eternel: “Je chanterai à l'Éternel, car il a fait éclater sa gloire... L'Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; c'est lui qui m'a sauvé. Il est mon Dieu: je le célébrerai. Il est le Dieu de mon père: je l'exalterai. L'Éternel est un vaillant guerrier; L'Éternel est son nom...” (Ex.15:1-19). Si le Seigneur vous a délivré, vous ne pouvez pas faire autrement que de chanter un cantique à la gloire de son nom.
Chers amis, si vous avez été rachetés, si vous avez été délivrés, il y aura un cantique que vous fredonnerez dans votre coeur, celui de l’âme qui a été libérée. Avez-vous un cantique dans votre coeur qui vous amène à fredonner pour la gloire de Jésus ce matin? Si c’est le cas, ne laissez pas le diable vous voler ce cantique.
Si vous êtes en communion avec le Seigneur, il n’y a rien qui puisse vous empêcher de chanter votre cantique.
1) La tristesse ne peut pas vous empêcher de chanter votre cantique
Jésus a dû affronter un moment extrêmement difficile dans le jardin de Gethsémané. Il savait ce qui l’attendait dans les prochaines heures à Golgotha et que tous ses disciples l’abandonneraient, Matthieu raconte qu’après avoir pris la sainte cène, “ils chantèrent des cantiques et ils se rendirent ensuite à la montagne des oliviers” (Mat.26:30). Face à ce qui l’attendait, Jésus chantait des cantiques.
2) La souffrance ne peut pas vous empêcher de chanter votre cantique
Paul et Silas venaient d’être battus à coups de fouet. Ils avaient le dos lacéré, ils avaient les pieds fixés dans des blocs de bois, ils étaient dans une cellule au fond de la prison de Philippes et il est écrit: “Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient.” (Ac.16:25).
3) La maladie ne peut pas vous empêcher de chanter votre cantique
Certains d’entre vous passent par des moments difficiles. Je pense à ceux et celles qui souffrent d’une maladie incurable et, à moins que Dieu ne fasse un miracle, il n’y a aucun espoir pour vous. Certains d’entre vous ont des enfants capricieux, d’autres sont épuisés parce qu’ils travaillent et poursuivent leurs études en même temps. Rien de tout cela ne peut vous empêcher de chanter votre cantique.
Né à Dublin, en Irlande, en 1820, Joseph Scriven connut une terrible épreuve au début de sa vie. Il se fiança à une jeune fille qui, dit-on, était très belle. Ils étaient profondément épris l’un de l’autre. Mais deux jours seulement avant la date du mariage, elle se noya accidentellement. Ce chagrin accompagna Joseph Scriven toute sa vie.
La mort subite de sa fiancée eut des conséquences: cette tragédie le conduisit à trouver Jésus Christ comme son Sauveur, son Seigneur et l’Ami divin qui lui apporta la consolation. Il consacra son temps par la suite à témoigner pour son Sauveur.
Il émigra au Canada à 25 ans. Là, il se fit connaître par sa générosité. Il donnait facilement ce qu’il possédait, même ses habits, et il accordait son aide à ceux qui en avaient besoin. Ses voisins le surnommèrent «l’homme qui scie du bois pour les pauvres et qui paye pour les malades qui n’ont pas d’argent pour se faire soigner».
Ce terrible choc affectif avait provoqué chez lui une mélancolie qui dura toute sa vie et un comportement original. Quand il mourut, ses amis érigèrent un monument à sa mémoire. Sur ce monument est inscrit le texte intégral d’un poème qu’il a composé. Les circonstances dans lesquelles fut écrit ce poème, qui est devenu un cantique fort bien connu, révèlent le caractère tendre et compatissant de J. Scriven.
Habitant à Dublin en Irlande, sa mère venait d’éprouver une grande peine et était sérieusement malade. Ne pouvant se déplacer pour aller la voir, il lui envoya une lettre de consolation et il mit dans l’enveloppe ce poème qu’il avait écrit et qui devint plus tard un cantique dont le titre est: “Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ.” Les paroles de ce cantique traduisent bien le degré d’intimité et de communion d’une âme sensible qui a vécu une relation vivante avec Jésus Christ reconnu pour être un Ami fidèle.
Dans l’attente quotidienne de la venue de Jésus Christ, l’apôtre Paul exhorte les chrétiens à "s’entretenir par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout leur coeur les louanges du Seigneur" (Eph 5:19).
A notre époque dominée par la froideur et la dureté d’un monde sans âme, sans Dieu, où les valeurs morales sont refoulées et bafouées tous les jours, que ces paroles de foi, de confiance et d’espérance, de simplicité et de douceur, soient en consolation à tous ceux qui se confient en Jésus Christ et qui l’attendent.
Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ, il a effacé tous nos péchés et il nous console dans les moments difficiles. Il a promis de ne jamais m’abandonner et de ne jamais me laisser seul. J’aime le Seigneur Jésus et je sais qu’il se réjouit de me voir chanter un cantique à la gloire de son nom. (Mat.28:20).
Chers amis, qu’est-ce que j’essaye de dire? J’essaye de dire qu’il n’y a qu’une seule chose qui puisse vous voler votre cantique, et c’est le péché. Et il y a un seul péché qui puisse vous empêcher de chanter votre cantique, et c’est votre péché.
Le roi David était un grand serviteur de Dieu mais il permit au péché d’entrer dans sa vie, et dans le Ps 51:14 nous apprenons quelle fut la prière qu’il adressa à son Seigneur: “O Dieu, Dieu de mon salut! délivre-moi du sang versé, Et ma langue célébrera ta miséricorde.” Le péché l’avait empêché de chanter son cantique et avait scellé ses lèvres.
Ces Israélites avaient été amenés captifs, c’est-à-dire muselés, et ils ne chantaient plus des cantiques. Il y a beaucoup de gens aujourd’hui qui aiment Dieu, qui ont succombé au péché et qui étaient maintenus captifs par le monde, la chair et par le diable, mais qui sont revenus à la maison du Père, et si c’est votre cas ce matin, il peut en être de même pour vous.
Dans Jérémie 24:6-7 Dieu fait cette promesse: “Je ne veux pas les détruire mais les rétablir. Je ne veux pas les déraciner mais les replanter. Je leur donnerai un coeur pour qu'ils soient capables de reconnaître que je suis l'Éternel.” Ecoutez bien maintenant la suite: “Ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu, s'ils reviennent à moi de tout leur coeur.”
Voilà ce que Dieu veut que vous fassiez aujourd’hui si vous vous êtes éloigné de lui et s’il est absent de votre vie depuis un certain temps. Dieu veut que vous reveniez à lui. Dieu veut que vous reveniez à la maison et si vous faites ce pas, vous serez en mesure de chanter à nouveau votre cantique préféré pour la gloire de son nom.
Voici la façon dont Esaïe l’exprime: “Que l’homme sans foi ni loi renonce à ses pratiques et que l’individu malveillant renonce à ses méchantes pensées. Qu'ils reviennent tous au Seigneur qui aura pitié d’eux, qu'ils reviennent à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner.” (Es.55:7).
Vous voulez revenir à la maison? “Venez”, dit le Seigneur: Venez, il suffit d’abandonner vos mauvaises voies, vos mauvaises pensées et revenir au Seigneur et quand vous faites cela, Esaïe dit au verset 12: "C’est dans la joie que vous quitterez Babylone, et c’est dans la paix que vous serez ramenés chez vous. Devant vous, montagnes et collines éclateront en cris de joie, et tous les arbres des campagnes battront des mains pour applaudir." Lorsque vous revenez à Dieu, la nature entière chante et vous chantez vous aussi.
Maintenant, si vous n’avez pas Jésus, vous ne pouvez pas avoir de cantique dans votre coeur. Oh, vous pouvez chanter un cantique à Babylone, mais pas un cantique du Seigneur parce que c’est un cantique de délivrance.
Si vous n’êtes pas sauvé, vous existez mais vous n’avez pas la vie, parce que la vie se trouve dans le Seigneur Jésus-Christ. Mais si vous savez cela, et que vous restez froid et indifférent parce que vous êtes maintenu captif par le monde, la chair et par le diable, vous êtes alors insensé de demeurer dans cette voie.
Vous vous trouvez dans une triste situation parce que vous gardez et alimentez le triste souvenir de ce que vous avez fait, et vous êtes non seulement l’objet de moqueries par les gens de ce monde, mais il n’y a plus aucun cantique dans votre coeur. C’est le temps de revenir à la maison, c’est le temps de couper court avec ce monde, c’est le temps de prendre une décision. C’est le temps pour vous de dire: “Je reviens une fois pour toute à la maison de tout mon coeur.”
Rappelez-vous que si vous avez été amené captif, c’est-à-dire muselé, parce que vous avez succombé au péché, Dieu vous aime trop pour vous laisser vivre dans le monde et ressentir en même temps de la joie. Dieu peut même vous envoyer un bon gros vieux serpent à sonnette pour vous rappeler ce que vous devez faire.
Je vous invite à courber la tête dans un esprit de prière. Pendant que les têtes sont penchées et que les yeux sont baissés, si vous n’êtes pas sauvé, permettez-moi de vous amener à prendre une décision à travers une prière dans laquelle vous demandez à Jésus-Christ de venir dans votre coeur et de vous sauver.
Croyez que Jésus a payé sur la croix le prix exigé par la loi pour votre péché en versant son sang pour vous. Croyez que Dieu l’a ressuscité et qu’il est le Fils de Dieu qui peut vous sauver et il vous sauvera si vous vous confiez en lui, et puis faites la prière suivante:
"Seigneur, je reconnais que suis un pécheur et que je suis perdu. J’ai besoin d’être sauvé et je veux être sauvé. Jésus, tu es mort pour moi, tu as promis de me sauver si je me confiais en toi. Je veux te faire confiance, Jésus. Viens prendre la place qui te revient dans mon coeur. Pardonne-moi maintenant mon péché et purifie-moi. Je te reçois comme mon Seigneur et je me donne entièrement à toi dès maintenant. Merci de m’avoir sauvé. Je le proclame par la foi. Je ne demande pas de ressentir quelque chose, je ne cherche pas un signe, je m’appuie sur ta parole. Accorde-moi non seulement le courage de montrer publiquement que je t’appartiens, mais de ne jamais avoir honte de toi. Merci Jésus."
Je m'adresse à ceux d’entre vous qui sont déjà sauvés mais dont le coeur s’est refroidi et qui sont maintenant indifférents aux choses de Dieu. Vous êtes dans cet état parce que avez été amenés et maintenus captifs par le monde, la chair et par le diable parce que vous avez succombé au péché et vous avez perdu votre cantique. Voulez-vous dès maintenant renoncer au monde, à la chair et au diable? Etes-vous prêts à avouer que vous vous viviez sans Dieu et que maintenant vous voulez revenir à la maison? Faites cette prière dans votre coeur: "Seigneur, je confesse avoir vécu pendant un certain temps sans toi, en suivant ma propre voie, je reviens à la maison parce que je veux vivre comme Jésus le demande à partir de maintenant. Je te donne mon coeur afin que tu me rendes mon cantique. Seigneur, je prie pour que plusieurs fassent le même pas que je fais ce matin. C’est dans le nom de Jésus que je te le demande."