UN CONTACT QUI GUERIT (Mc 5:21-34)
(D
imanche le 20 février 2011)
(Retranscrit dans un style parlé)

INTRODUCTION
Dans le passage que nous venons de lire, nous retrouvons deux personnes qui sont impatientes de rencontrer Jésus. La première personne est un chef religieux qui s'appelle Jaïrus dont la fille est en train de mourir, et la deuxième, une femme qui vit en solitaire et souffre d'une maladie incurable. Elle a beaucoup de raisons pour être triste car depuis 12 ans (et Dieu sait si les années sont longues pour ceux qui souffrent), cette femme souffre d'hémorragie, une maladie qui l'affaiblie, qui la ronge et qui tôt ou tard va la tuer. Deux personnes venant d'un milieu social différent qui vivaient chacune de leur côté une situation désespérée, qui vont oser faire connaître leur désespoir à Jésus et qui vont finalement trouver la réponse à leurs besoins aux pieds de Jésus (vv.22-23).

Comment cette femme en était elle arrivée là?
Pour être guérie, cette femme avait tout essayé. Elle avait fait confiance aux hommes, et le résultat avait été catastrophique. Il est écrit "qu'elle avait beaucoup souffert chez de nombreux médecins" au point "qu'elle y avait dépensé tout son argent" et ce, sans trouver la moindre amélioration, "au contraire, elle allait de plus en plus mal" (v.26). On ne pouvait en tout cas pas la blâmer de manquer de persévérance, puisqu'elle avait fait le tour des docteurs pendant 12 ans. On peut penser qu'à chaque fois qu'elle allait trouver un nouveau docteur, une nouvelle espérance naissait dans son coeur, suivie d'une nouvelle déception puisqu'elle allait de plus en plus mal.

Lorsque vous vous mettez à analyser les nombreuses déceptions qu'elle avait vécues avec les médecins et la pauvreté dans laquelle elle s'est retrouvée, vous vous demandez comment elle à pu tenir le coup pendant toutes ces années. Non seulement sa vie sociale avait été affectée par la maladie, mais sa vie spirituelle l'avait été également, puisqu'il était écrit dans la loi que, "lorsqu'une femme avait ses règles, que du sang s'écoulait de son corps, elle était tenue impure pour une semaine" (Lév.15:19ss). Cela faisait maintenant douze ans, qu'elle avait des pertes de sang. Imaginez sa solitude et la culpabilité qu'elle ressentait.

A cette époque, cette femme était atteinte, de ce qu'on appelait autrefois une maladie honteuse. Mes amis, il peut aussi y avoir dans notre vie des choses dont nous avons honte de parler. Des choses que l'on n'oserait même pas dire à sa femme, à sa mère, ou à son meilleur ami. Il y a comme cela des choses dont on ne parle à personne, et c'est alors que la solitude et la culpabilité deviennent pesantes. Mais voici que dans la vie de cette femme, passe un cortège étrange, un groupe de personnes, et dans ce groupe, Jésus de Nazareth. Et avec Jésus qui passe, c'est sa dernière chance qui passe.

Comment était-elle arrivée en présence de Jésus?
Il est écrit, "qu'elle avait entendu de lui" (v.27) et elle avait mis sa confiance en lui. Elle était convaincue qu'il pouvait faire de grandes choses pour elle, et elle va agir en conséquence. Elle était convaincu que Dieu répondrait à sa prière si elle pouvait entrer en contact avec Jésus. Et pourtant, cette femme aurait pu se laisser arrêter par toutes sortes d'excuses afin de se convaincre de ne pas aller vers Jésus, les mêmes excuses que nous entendons si souvent aujourd'hui.

1) Elle aurait pu se dire: je ne suis pas assez importante pour lui demander de m'aider, qui suis-je pour aller le déranger, n'est-il pas déjà occupé avec cet homme dont la fille de douze ans est en train de mourir? Mais pour Jésus, chaque personne est importante, parce que chaque personne est unique à ses yeux.

2) Elle aurait pu se dire: personne n'a réussi à me guérir jusqu'à maintenant, à quoi cela me sert-il d'essayer encore une fois? Mais elle avait entendu parlé de Lui.

3) Elle aurait pu se dire, c'est insensé d'aller voir Jésus en dernier recours, après avoir consulté tous ces médecins, qu'est-ce qu'il va penser? Son seul espoir, et le nôtre également, c'est Jésus qui passe, et contrairement aux docteurs, sa consultation est gratuite. D'ailleurs, Esaïe nous le rappelle lorsqu'il dit, "Pourquoi dépensez-vous votre argent pour ce qui ne satisfait pas?" (Esaïe 55 :1,2). Quand le Seigneur sauve, il le fait gratuitement.

Mais elle va mettre de côté tous les arguments et toutes les excuses possibles et par la foi, elle va aller trouver Jésus. C'était une foi timide, faible, mais suffisante pour la convaincre que la solution à son problème se trouvait en Jésus: "si je touche au moins à ses vêtements, je serai guérie" (v.28). Le bord de son vêtement, cela veut aussi dire que pour être sauvé, il ne faut pas tout connaître; il suffit de savoir et de reconnaître que l'on est pécheur, que l'on est perdu et que Jésus est le Sauveur. Il suffit de se repentir devant lui et de le recevoir dans son cœur comme son sauveur personnel pour être sauvé!

Le brigand sur la croix a simplement dit: "Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne!" Et Jésus va lui dire: "Aujourd'hui." La demande du malfaiteur concernait un futur lointain, Jésus lui répondit pour maintenant: "Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis."

Pourtant, entre cette femme et le Sauveur il y avait la foule qui l'entoure et qui l'empêche de s'approcher de lui. Il y a toujours des gens pour vous repousser loin du Seigneur, pour vous empêcher de venir à lui, et parfois même, ce sont ceux qui nous entourent de plus près qui jouent les gêneurs. Mais quelle détermination chez elle! Elle tend la main et au passage elle saisit le bord de son vêtement et, "à l'instant même, sa perte de sang s'arrêta et elle se sentit guérie de son mal" (v.29).

Remarquez la réaction de Jésus! "Se rendant compte qu'une force était sortie de lui, il se retourna au milieu de la foule et demanda: Qui a touché mes vêtements? Ses disciples lui répondirent: "Tu vois que la foule te presse de tous côtés, et tu demandes encore: Qui m'a touché?" (v.30-31). En d'autres mots, "Seigneur, pourquoi dis-tu qui m'a touché puisque tout le monde te touche?" Les disciples avaient raison, tout le monde le touchait, mais Jésus a dit: "Non, ce n'est pas tout le monde qui m'a touché comme elle, quelqu'un m'a touché différemment. Celle qui m'a touché avait la foi. Ce n'était pas une grande foi, mais peu importe, elle avait la foi."

N'est-ce pas merveilleux de savoir que peu importe le degré de foi que nous avons, peu importe ce que nous avons fait dans le passé, lorsque nous venons à Jésus-Christ, il ne nous rejette pas et il ne prend pas plaisir à nous rappeler ce que nous avons fait de mal. La foi de cette femme va donner autorité à Dieu d'agir dans sa vie, à travers Jésus. Ce n'est qu'après 12 ans, au moment où elle a touché le Seigneur Jésus, qu'elle sera libérée en un instant de cette maladie qui était en train de la tuer, pour recevoir une complète guérison de la part du Seigneur.

Mes amis, nous souffrons tous d'une maladie incurable que la Bible appelle le péché et qui conduit l'homme à la mort éternelle, parce que le péché rend l'homme impur selon la loi de Dieu. Il est écrit, "qu'il n'y a pas d'homme juste, pas même un seul" (Rom.3:10). "Tous ont péché et sont privés de la présence de Dieu," (Rom.3:23). Tant et aussi longtemps que l'homme ne reçoit pas la guérison spirituelle, son coeur saigne, et le seul qui peut arrêter cette hémorragie, c'est Jésus.

Remarquez l'attitude de la foule!
Elle s'était rassemblée à cet endroit parce qu'elle avait entendu parler également de Jésus et des miracles qu'il avait faits (v.21 et Lc.8:40). Elle suit Jésus et le serre de tous côtés parce qu'elle veut voir ce qu'il va faire pour la fille de Jaïrus (v.24). Et pourtant, elle assiste incrédule à tous ce qui se passe. Lorsque Jaïrus demande à Jésus de sauver sa fille qui est mourante, il n'y a personne parmi la foule qui va réclamer la guérison. La guérison ce n'est pas pour eux, c'est pour les autres.

Combien il est triste de voir tant de gens qui, aujourd'hui comme hier, qui entrent en contact avec le Seigneur et quine reçoivent rien de lui. Je pense à tous ces ceux qui vont à l'Eglise depuis 5, 10 ou 20 ans, et qui n'ont pas de certitude, qui ne savent pas où ils en sont quant à leur salut. Ils connaissent la vie du Seigneur presque mieux que la leur mais ils n'ont encore rien reçu de lui. Pourtant, ils ne rateraient pas une réunion le dimanche matin et ils ne s'endormiraient pas le soir sans avoir récité le Notre Père, mais rien ne les transforme vraiment. Ils étaient boudeurs et ils le sont encore, ils avaient un fichu caractère et ils l'ont encore, ils étaient avares et ils sont toujours avares, ils étaient mal engueulés (disputer, enguirlander, gronder, houspiller, injurier, réprimander, sermonner), et ils le sont toujours. Pourtant, ils sont là, ils se rassemblent autour de Jésus, ils gravitent autour de sa personne, de ses intérêts et de ses amis mais ils ne reçoivent rien de lui.

Question étonnante de Jésus n'est-ce pas, lorsqu'il demande, "Qui m'a touché?". En fait, une seule personne l'avait touché et avait tout reçu de lui tandis que ceux qui le serraient de près n'en retiraient aucun bien. La foule se contente de suivre Jésus pour voir ce qu'il va faire. La guérison, ce n'est pas pour eux, c'est pour les autres. La bénédiction ce n'est pas pour eux, c'est pour les autres. Personne parmi la foule ne recevra quelque chose de Jésus ce jour-là à cause de l'incrédulité des gens.

Quelle est l'attitude de Jésus?
Il aurait pu traiter cette femme selon la loi et la condamner.
Car non seulement elle était impure, mais parce qu'elle l'avait touché, elle l'avait rendu lui aussi impur jusqu'au soir. Mais Jésus n'est pas venu condamner le monde, il est venu sauver le monde. "Il traite les humbles avec bonté" (I Pi.5:7). La femme s'attend à être condamnée. "Effrayée et tremblante, sachant ce qui s'était passé en elle, elle vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité" (v.33).

Mais Jésus voulait être plus qu'un guérisseur pour elle. Il voulait devenir son ami et son Sauveur. Elle va alors expérimenter quelque chose de plus merveilleux que la guérison physique, elle va expérimenter la guérison spirituelle. Jésus lui dit: "ma fille, t'a foi t'a sauvée; va en paix et soit délivrée de ton mal" (v.34). Comment pouvons-nous encore être sauvés? Comment toucher Jésus, pour être guéri de notre maladie spirituelle? La réponse est simple, et c'est celle de toute la Bible, nous pouvons toujours toucher le Seigneur Jésus, aujourd'hui, par la foi. Il est vivant, il est le même hier, aujourd'hui et éternellement, il ne change pas, et il peut encore accomplir dans vos vies ce qu'il faisait il y a plus de deux mille ans.

Dans l'épître de l'apôtre Paul aux Romains, il est écrit au chapitre 10: "La foi vient de ce qu'on entend," et non pas n'importe quoi, mais de ce "qu'on entend qui vient de la parole de Dieu." La foi, c'est croire ce que quelqu'un dit, c'est prendre quelqu'un au mot. La foi comporte l'idée d'abandon, l'idée de s'en remettre à quelqu'un, de s'abandonner à quelqu'un en prenant des risques. Il y a aussi, et surtout, une idée de confiance. Cette femme avait entendu parler de Jésus (v.27).

Je me souviens lorsque les enfants encore tout jeunes, désiraient venir nager dans la piscine. Ils ont tous eu la même réaction. Je leur mettais quelque chose qui ressemblait à une chambre à air, une sorte de bouée et j'allais avec eux dans l'eau. Il ne voulait pas me lâcher. Même si je leur disais, "sois sans crainte, n'aie pas peur, tu vas flotter, il y a suffisamment d'air dans le flotteur pour t'aider à nager et t'empêcher de couler." C'était la crise, ils pleuraient, en me demandant de les ramener au bord de la piscine et ils s'accrochaient solidement après l'armature de la piscine.

Après leur avoir bien expliqué la chose, je leur ai fait une démonstration, leur prouvant que, même sans un mouvement, tout le dessus des épaules dépassait de l'eau. Ils ont longtemps hésité à lâcher le bord de la piscine pour se laisser flotter dans l'eau. Je les revois encore, me disant, "papa s'il m'arrive quoi que ce soit tu vas me sauvé, n'est-ce pas!" "Ecoute, fies-toi à ce que je t'ai dit (aie la foi en moi), de toute façon, je serai là, je nagerai près de toi et si ça ne va pas, tu m'appelles, je te sortirai de là, ne crains rien, il n'y a pas de danger." Je les revois encore agrippés sur le bord, ils mesuraient moins d'un mètre et il y avait sous leurs pieds un mètre trente d'eau.

Faites la différence, le calcul est vite fait, je comprends leurs hésitations. Puis d'un seul coup, ils se sont décidés, ils se sont jetés à l'eau. Ils ont pris le risque de croire ce que je leur avais dit, et ils se sont mis à flotter, tout naturellement et c'est ainsi qu'ils ont appris à nager. Voyez-vous, chacun a pris le risque de me croire, de s'abandonner à ce que je leur avais dit. Je dois préciser une chose ici. Ils ont ajouté foi à ce que je leur ai dit, mais ce n'est pas la foi qui les a fait flotter, c'est la chambre à air!

De même, ce n'est pas la foi qui sauve, c'est Jésus-Christ, et il n'y a pas d'autre Sauveur que Lui. Je connais des gens qui ont une grande foi, mais quel est l'objet de leur foi? C'est que, malheureusement pour eux, l'objet de leur foi, ce n'est pas le Sauveur. Certains on même la foi en leur foi. Or, c'est Jésus seul qui est le Sauveur, la foi seule ne sauve pas, c'est la foi qui fait en sorte que je m'en remettre à Jésus-Christ et sans la foi je ne peux pas venir à lui! Mes enfants ont dû à tour de rôle avoir la foi en ce que je leur disais pour se jeter à l'eau, ils ont dû me faire confiance, et la foi est nécessaire pour m'en remettre à Jésus, le Sauveur.

Ne voudriez vous pas vous aussi lier votre vie à la Sienne? N'a-t-il pas prouvé, qu'il vous aimait? Ce n'était pas que des mots chez Lui. Regardez sa vie, voyez sa fin, voyez cette croix où il prend la place du coupable et dites-moi si ce n'est pas là, la plus grande preuve d'amour au monde. Personne au monde ne vous a aimé comme le Sauveur. Votre mère ne vous a pas aimé comme Il vous a aimé, même si le plus bel amour au monde c'est l'amour maternel. Jésus vous aime plus que la plus tendre des mères. Alors, puisque vous savez à quel point Il vous a aimé, puisque vous en avez la preuve et que, par conséquent, il ne vous faut plus qu'une toute petite foi pour être sauvé, ne voulez vous pas faire ce petit pas de foi qui vous sépare de lui?

Si vous n'êtes pas sûr d'être sauvé, si vous avez encore quelque angoisse devant l'avenir, la mort, l'éternité, le jugement, pourquoi ne pas prendre cette assurance qu'il vous offre aujourd'hui, et qu'il a payée à travers ses souffrances sur la croix en donnant sa vie pour vous? Vous n'avez qu'à faire comme cette femme, vous n'avez qu'à lui tendre la main. Cette femme a vu son vêtement, elle en a simplement touché le bord. Qu'avait-elle compris? Elle avait compris qu'elle était perdue et qu'il était le Sauveur. Elle a cru que le bord de son vêtement suffisait pour la sauver.

Un jour, Dieu a fait une promesse à Abraham et il l'a cru, il a pris Dieu au mot. Il n'a pas seulement cru en Dieu, parce qu'il le croyait depuis longtemps mais il n'était pas sauvé pour autant, cependant, il a cru ce que Dieu lui disait, et c'est au moment où il a cru la parole de Dieu qu'il a été sauvé. Il est écrit, "qu'il eut confiance en Dieu et Dieu le considéra comme juste en tenant compte de sa foi" (Gal.3:6). A ce moment-là, il est devenu l'ami de Dieu.

Vous pouvez devenir l'ami de Dieu, aujourd'hui, avoir l'assurance que si vous deviez mourir ce soir, vous quittez cette terre pour entrer dans le paradis de Dieu, et ça, c'est l'évangile! Aucune philosophie au monde, aucune religion au monde ne peut vous apporter pareille certitude.

Seuls, l'évangile de la grâce, les promesses de Dieu, confirmées par la mort et la résurrection de Jésus-Christ, nous donnent ces garanties. "Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé." Ce salut-là n'est pas une fin en soi, c'est une puissance libératrice qui permet de vivre une autre vie avec d'autres objectifs et qui débouchent sur une éternité heureuse, ça c'est l'évangile. Si vous mettez votre main dans celle du Sauveur, je vous donne ma parole que non seulement vous ne vous reconnaîtrez plus mais que les gens autour de vous ne vous reconnaîtrons plus, car l'évangile, c'est de la dynamite, c'est une puissance qui transforme. L'évangile, c'est quelqu'un qui s'appelle Jésus-Christ, et qui par son Saint Esprit, vient habiter en vous et qui vous retourne de l'intérieur.

Peu importe, de quel milieu social vous venez, peu importe ce que vous avez fait dans le passé, Dieu ne rejette jamais celui qui vient à lui avec un coeur repentant. Il veut vous délivrer du mal, il veut vous pardonner et vous donner sa paix et sa joie qui dépasse tout ce que l'homme peut comprendre. "Dans sa bonté, Dieu rend les hommes justes à ses yeux, gratuitement, par Jésus-Christ qui les délivre du péché. Dieu l'a offert en sacrifice afin que, par sa mort, le Christ obtienne le pardon des péchés en faveur des hommes qui croient en lui" (Rom.3:24-26).

Je me souviens du témoignage du chanteur country Johnny Cash qui est décédé en 2003 et qui était très adulé par ses fans. Un jour, il s'est converti, il s'est détourné du monde pour se tourner vers Christ, et sa première réaction quelques semaines après sa conversion, ça a été de dire: "L'évangile, ça marche! Ce n'est pas une philosophie creuse, ce n'est pas des mots, ça marche!" Et, croyez-moi, ça marchera dans votre vie.

Mes amis, ce matin, vous pouvez adopter l'attitude de la foule, et ne rien recevoir de la part de Dieu, ou vous pouvez adopter l'attitude de cette femme qui a reconnu son besoin d'être sauvée. Jésus a payé le prix pour vous sauver, en donnant sa vie pour vous, mais seuls ceux qui lui disent oui, reçoivent en fait son pardon. "A tous ceux qui l'ont reçu, à tous ceux qui ont cru en lui, il leur a donnés le droit de devenir enfant de Dieu" (Jn.1:12).

Voulez-vous comme cette femme venir à Jésus? Il vous faut donc le recevoir Lui. Il vous faut faire un pas de foi. Il dit: "voici je me tiens à la porte de ton coeur et je frappe. Quiconque entend ma voix, et ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi, et ce, pour l'éternité." Comme cette femme, il vous suffit de tendre la main, il faut que vous lui parliez, que vous lui disiez avec les mots qui vous viennent à l'esprit, ou avec les mots qui suivent si cela peut vous aider: " Seigneur, moi aussi je suis malade, ça ne va pas toujours très bien, je souffre d'hémorragie que la Bible appelle le péché. Je fais bonne figure à l'extérieur, mais à l'intérieur c'est la faillite! Cette faillite morale, Seigneur, je te l'apporte. Je crois, j'ajoute foi à tes promesses, j'ajoute foi à ton amour, j'ajoute foi à ton pardon. Seigneur, je crois, pour la première fois de ma vie, je crois comme je n'ai jamais cru, je crois, je Te crois, je m'abandonne à Toi. Je veux maintenant mettre ma confiance en toi, te recevoir dans ma vie. Merci de me pardonner mes péchés. Fais de moi la personne que tu désires que je sois. Je te remercie d'avoir répondu à ma prière et d'être maintenant dans ma vie. Amen.""

Voulez-vous vous confier en Lui à partir de maintenant? Vous pouvez faire cette prière: "Seigneur Jésus, je te remercie de ton amour et de ce que tu es venu dans le monde pour mourir pour moi. Je reconnais que j'ai dirigé jusqu'à présent ma propre vie et qu'ainsi j'ai péché contre toi.