INTRODUCTION
Cela fait maintenant vingt-cinq ans que je suis chrétien. Si vous me demandiez quelle est la vérité la plus importante que j'ai apprise et ce qui m'a le plus réconfortée durant toutes ces années, ma réponse serait la suivante: Jésus a toujours pris soin de moi et a pourvu à tous mes besoins. Quel réconfort cela vous apporte de savoir que peu importe où vous êtes et ce que vous avez fait, peu importe les difficultés que vous traversez ou encore si vous êtes sur le sommet de la montagne ou dans le creux de la vague, Dieu n'est jamais loin de vous, "il a compassion de ses enfants, il a compassion de ceux qui le craignent" (Ps.103:13) et "sa bonté est grande pour ceux qui lui sont fidèles" (Ps.103:11). Ses yeux sont constamment sur nous jour après jour et je suis rassuré en sachant que Jésus prend soin de moi et pourvoie à tous mes besoins.
Nous retrouvons ce principe à travers les Ecritures, par exemple dans Jean 6 à travers le miracle de la multiplication des pains, qui visent à nous montrer entre autre, que lorsque nos ressources sont épuisées, les ressources de Dieu ne le sont jamais. L'apôtre Jean écrit qu'il y avait cinq mille hommes, qui s'étaient rassemblés ensemble, sans compter les femmes et les enfants. Nous pouvons dire sans trop nous tromper qu'il y avait plus ou moins dix mille personnes qui s'étaient rassemblées pour suivre Jésus ce jour-là.
Ne voulant pas renvoyer la foule, parce qu'il avait compassion pour celle-ci, "Jésus dit à Philippe: où achèterons-nous des pains, pour que tous ces gens aient à manger? Il disait cela seulement pour voir ce que répondrait Philippe, il voulait l'éprouver, parce qu'il savait ce qu'il allait faire." Jésus avait déjà un plan parce qu'il savait que parmi la foule il y avait quelqu'un qui avait une grande foi et à travers lequel il accomplirait un miracle. Mais il interrogea d'abord ses disciples, parce que vous et moi, nous ne savons jamais vraiment, quels sont les miracles que Dieu veut accomplir dans sa bonté, tant et aussi longtemps que nous ne sommes pas arrivés au bout de nos ressources.
Et la réalité ici, c'est qu'ils avaient encore des ressources. La première chose que Philippe va faire, c'est de demander aux autres disciples de calculer le montant d'argent qu'il y avait dans la bourse commune. Philippe répondit à Jésus: "Nous avons deux cents pièces d'argent, et même avec deux cents pièces d'argent, nous n'aurions pas de quoi acheter assez de pain pour que chacun d'eux en reçoive un petit morceau. Et même si nous avions assez d'argent, nous ne trouverons jamais dans la région, une boulangerie suffisamment grande pour produire autant de pain pour nourrir toute cette foule." Quelle boulangerie à cette époque, pouvait produire de manière industrielle dix à quinze mille pains pour nourrir cette foule? Il était impossible humainement parlant, d'y arriver. La foule était trop nombreuse et les besoins étaient trop grands, mais Jésus pourvoie aux besoins.
André, le frère de Simon Pierre lui dit: "il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons dans sa boîte à lunch, mais qu'est-ce que cela pour un si grand nombre de personnes?" En présence d'une foule aussi importante, il n'était pas question qu'un enfant se promène sans être accompagné de ses parents. Je pense que cet enfant qui se trouvait parmi la foule, est celui qui connaissait le mieux le coeur de Jésus. Est-ce que vous connaissez la grande sensibilité que possèdent les enfants? Si vous pleurez, ils viennent tout de suite vous trouver pour essayer de vous consoler, même s'ils ne savent pas ce qui ne va pas. Ils vont essayer de vous faire rire même s'ils ne savent pas si ce qu'ils font est drôle ou pas.
Ce petit garçon avait entendu Jésus demander à Philippe comment ils pourraient nourrir toute cette foule. Il a jeté un regard sur sa boîte à lunch sachant qu'il avait cinq pains et deux poissons à l'intérieur de celle-ci. Je vois ce garçon se tournant vers sa mère et son père leur demandant, "est-ce que se serait une bonne chose, si je donnait ces cinq pains et ces deux poissons à Jésus?" Et son père et sa mère devaient probablement se dire en eux-mêmes: "N'est-il pas adorable et gentil notre enfant? Il veut donner son repas à Jésus qui a probablement faim. Il a prêché toute la journée à cette foule et il apprécierait sûrement de pouvoir recevoir à manger ces cinq pains et ces deux poissons. Il est vrai que cela ne suffira pas pour nourrir cette foule, mais c'est un beau geste, "vas-y fiston."
Alors le garçon s'est levé, tandis que tous les disciples et tous ceux qui faisaient partis du royaume de Dieu à ce moment-là, c'est-à-dire tous ceux qui étaient prêts à se battre et à donner leur vie pour se rendre à Jérusalem ne savaient quoi faire pour répondre aux besoins de tous ces gens. Et vous voyez ce petit garçon venir taper sur la jambe d'André lui présentant sa boîte à lunch contenant ces cinq pains et ces deux poissons, en lui disant de les donner à Jésus. Je crois que dans son coeur cet enfant se disait "quel moment merveilleux cela va être. Moi et Jésus nous allons nourrir cette foule." En d'autres mots, "je suis convaincu que Jésus va faire de grandes choses avec ce que je lui ai offert." Il est écrit que "Jésus savait déjà ce qu'il allait faire" (v.6). Mes amis, si Dieu à travers Elisée avait été capable de nourrir cent personnes avec vingt pains et qu'il y eu des restes, il pouvait à travers Jésus nourrir dix mille personnes avec cinq pains et deux poissons, parce qu'avec Dieu toutes choses sont possibles (2 Rois 4:42-44).
Plusieurs passages nous montrent que Jésus accomplissait des miracles à partir de la foi des gens. Il devait y avoir sûrement quelqu'un dans cette foule qui avait cette foi qui déplace des montagnes; quelqu'un qui était prêt à croire, et voilà que ce petit garçon se présente à André et lui offre le peu qu'il avait, croyant que lui et Jésus allaient nourrir ces milliers de personnes. Mes amis nous sommes en présence de la simplicité qui réside dans le coeur d'un enfant. Pas étonnant que Jésus dise, "si vous ne vous convertissez pas (changez pas) et si vous ne devenez pas comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux" (Mat.18:3). Dans le texte original, cela signifie qu'à travers les expériences de la vie qu'il a vécues, à moins d'avoir un coeur d'enfant, intellectuellement parlant, un adulte ne laissera pas manifester dans son coeur la puissance que Dieu veut opérer dans sa vie. Il va entendre et connaître des choses concernant le royaume, il va entendre des paraboles sur le royaume, mais il n'acceptera pas de faire parti du royaume de Dieu.
Et à moins que nous ne devenions comme ce petit enfant et que nous ne croyions comme ce petit garçon avec sa boîte à lunch, qui se disait en lui-même "je n'ai rien de plus, mais je crois que moi et Jésus nous pouvons nourrir cette foule nombreuse", nous ne verrons pas Jésus répondre aux besoins de la foule. Si seulement les gens pouvaient s'emparer de cette vérité toute simple aujourd'hui, nous pourrions révolutionner la ville de Liège. Une simple vérité qui dit: avec Christ toutes choses sont possibles. Cela est impossible aux hommes, mais avec Dieu toutes choses sont possibles. A travers les Ecritures, Dieu a utilisé des gens qui ont reconnu leur petitesse pour accomplir de grandes choses à travers eux.
Jésus dit dans Matthieu 13:31-32, "le Royaume des cieux ressemble à une graine de moutarde qu'un homme a prise et semée dans son champ. C'est la plus petite de toutes les graines; mais quand elle a poussé, c'est la plus grande de toutes les plantes; elle devient un arbre, de sorte que les oiseaux viennent faire leurs nids dans les branches."Le Royaume de Dieu commence avec quelque chose de petit, il commence à travers quelqu'un possédant une sensibilité de coeur disant:. "Je n'ai pas ce qu'il faut pour nourrir cette génération." Mes amis, vous n'avez pas ce qu'il faut pour nourrir cette génération et moi non plus, mais Dieu a déposé une graine de foi dans mon coeur et dans le vôtre. Une graine qui me rappelle non seulement ma petitesse mait aussi la grandeur de mon Dieu. Le royaume ne dépend pas de nous, mais il dépend de la grandeur, de la puissance et de la compassion de notre Dieu.
Jésus pourvoie même quand nous l'accusons de ne pas le faire (Mc.4:35-41)
"Les disciples passaient de l'autre côté du lac... Et voilà que le vent se met à souffler. Et au milieu de la tempête, vous pouvez les entendre hurler et crier. Les vagues deviennent de plus en plus menaçantes, et le vent de plus en plus violent de telle sorte que les vagues se jetaient dans la barque et qu'elle se remplissait d'eau. En pêcheurs expérimentés, ils savaient qu'ils couraient à la catastrophe. Et au milieu de leur désespoir, de leur combat, de leur épreuve, les disciples pensant qu'ils allaient mourir, vont aller réveiller Jésus qui dormait à l'arrière du bateau. Ils vont aller le réveiller non pas pour l'inviter à prier, mais pour l'accuser. "Cela ne te fait-il rien que nous périssions?"
Plusieurs de nos prières ressemblent à celle des disciples. Combien ont prié de cette façon en se levant ce matin ou en se couchant hier soir? "Seigneur ne vois-tu pas?" "Tu sais ce que je traverse!" "Est-ce que tu es conscient de l'agitation qu'il y a dans ma famille? Ne vois-tu pas la lutte qui fait rage dans mon coeur? Seigneur ne vois-tu pas ce qui se passe? Ne te rends-tu pas compte de la gravité de la situation?" Et pourtant, malgré les accusations que nous portons quelques fois contre Dieu dans nos prières, parce que nous ne comprenons pas toujours ses voies, Jésus pourvoie et prend soin de nous.
"Il se réveilla, il parla sévèrement au vent et dit à l'eau du lac: Silence! Calme-toi! Alors le vent tomba et il y eut un grand calme." Il voulait les éprouver pour qu'ils croient, pour qu'ils approfondissent leur foi comme jamais ils ne l'avaient fait auparavant. Il a voulu les éprouver afin qu'ils n'attendent pas toujours d'être à court de ressources pour demander à Dieu d'intervenir dans leur vie pour accomplir un miracle. Qu'est-ce qui nous pousse à attendre que nous soyons toujours sur le bord de couler pour demander à Dieu d'intervenir? Est-ce que c'est l'orgueil dans le coeur de l'homme? Pourquoi attendons-nous de crier à Dieu jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'autres possibilités pour s'en sortir, alors qu'en fait Dieu aurait pu intervenir miraculeusement beaucoup plus tôt, si seulement nous avions cru et compris qu'il n'y avait pas d'autre option à part celle de Dieu.
Dans le livre de l'Exode, nous apprenons que les Israélites ont attendu quatre cents ans avant de se décider de demander à Dieu d'intervenir. Dieu s'adressa à Moïse lui disant: "j'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte et j'ai entendu les cris que leur font pousser les coups de leurs oppresseurs, car je connais ses douleurs. Je suis donc descendu pour les délivrer du pouvoir des Egyptiens." Quand il n'y avait pas d'autre option, alors qu'ils étaient opprimés au point où ils n'étaient plus capables d'en supporter davantage, ils ont finalement décidé de crier à Dieu.
Mes amis, je pense qu'aujourd'hui, notre société est rendu au même point. Je pense que nous sommes arrivés au point où nous allons commencer à entendre certains crier à Dieu et lui dire, "Seigneur, la vie doit être autre chose que ce que nous voyons présentement. Il doit y avoir une façon de nous sortir de cette situation. Je commence à manquer de forces, je suis rendu au bout du rouleau, je n'ai plus les capacités pour continuer, je suis épuisé, je suis sur le point de tout abandonner. Je suis à court de moyen pour m'en sortir."
Pensez au prophète Jonas qui décida de fuir loin du Seigneur. "Il trouva un navire prêt à partir. Il paya sa place et embarqua avec l'équipage pour aller à Tarsis. Le Seigneur déchaîna un vent violent sur la mer. Il y eut une telle tempête que le navire semblait prêt à se briser. Les marins avaient très peur," et c'est à partir du moment où la situation était perdue que "chacun commença à appeler son propre dieu au secours." Le seul homme qui connaissait Dieu était couché et dormait profondément au fond du bateau. "Le capitaine du bateau s'approcha de lui et l'interpella en lui disant: Que fais-tu là? Tu dors? Lève-toi donc, appelle ton dieu au secours! Il se souciera peut-être de nous, lui, et qu'il ne nous laissera pas mourir" (Jonas 1:3-6). Dans cette histoire, Jonas était la solution de Dieu pour régler leur problème.
Le Psaume 107 parle de différentes personnes qui à différents moments de leur vie ont commencé à crier à Dieu et de la façon dont elles ont été secourues. Des gens qui vivaient comme si Dieu n'existait pas et qui soudaimement voient le malheur survenir dans leur vie alors qu'à vu humaine il n'y a pas de solution pour s'en sortir. Ce Psaume décrit comme Dieu les a sauvées. Il parle de ceux qui ont choisi de vivre dans les ténèbres plutôt que dans la lumière croyant que cela leur apporterait une certaine sécurité et le bonheur, et qui soudainement voient le malheur s'abattre sur eux, menaçant de les détruire. Ils croyaient qu'ils ne s'en sortiraient jamais. "Alors dans leur détresse ils appelèrent le Seigneur à leur secours, et Lui les délivra du danger." Tous ces gens qui dans leur détresse commencèrent à appeler le Seigneur au secours alors qu'il n'y avait plus de solution, ont découvert que Dieu était toujours là, attendant qu'ils crient vers Lui, pour pourvoir à leurs besoins et leur venir en aide. Il prend vraiment soin de ceux qui se confient en Lui.
Nous vivons à une époque où toutes les choses que nous avions mis en place pour garantir une sécurité aux gens pour le futur sont en train de disparaître rapidement. Vous le savez, ceux qui ne connaissent pas le Seigneur le savent, les païens le savent, les sceptiques le savent et celui qui possède un peu d'intelligence le sait aussi. Ce que les gouvernements et les gens sont en train de réaliser, c'est ceci: "Nous avons perdu le contrôle." Nous allons bientôt nous retrouver dans la même situation que celle qu'on vécu les gens dans Luc 7.
Il est écrit que "Jésus se rendit ensuite dans une ville appelée Naïn, ses disciples et une grande foule l'accompagnaient. Le mot "Naïn" signifie une ville de "charme," "d'attrait", "une belle ville." En fait, c'était un endroit où beaucoup de gens désiraient habiter, parce que c'était une ville qui offrait de l'espoir et un avenir aux gens, contrairement aux autres endroits de la région. C'était un endroit où les veuves pouvaient être consolées. C'était une ville qui offrait de l'espoir et une sécurité aux pauvres, aux opprimés, aux sans-abris. C'était un endroit où ils pouvaient trouver un abri et de l'aide.
Et pourtant cette ville était devenue pour certains, un lieu de désespoir et de découragement. Il est écrit "qu'au moment où Jésus approchait de la porte de cette localité, on menait un mort au cimetière: c'était le fils unique d'une veuve et un grand nombre d'habitants de l'endroit se trouvaient avec elle" (v.12). Cette femme qui n'avait plus de mari, portait à travers les rues de la ville son fils unique qui venait de mourir. Ce fils unique en qui elle avait mis tout son espoir, qui comblait toutes ses attentes, sur qui elle avait pu toujours compter, qui représentait tout ce qu'elle avait dans la vie, ce fils était maintenant mort. Elle n'était pas la seule qui avait perdu tout espoir, il est écrit qu'un grand nombre de personnes l'accompagnaient dans son désespoir. Le visage de cette femme est défait. Tout est confus dans sa tête, elle vient de perdre l'être qu'elle aimait pardessus tout, il n'y avait plus d'espoir pour elle. Elle savait qu'il n'y avait plus rien qu'elle pouvait faire pour lui et qu'il n'y avait aucune parole de réconfort qui pouvait la rassurer, ni aucune promesse concernant le futur qui pouvait l'encourager.
Il est écrit: "Lorsque le Seigneur Jésus la vit, il fut rempli de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas! » A ce moment-là, Jésus approchait de la porte de la ville qui était un endroit qui offrait de l'espoir pour l'avenir des gens et pour établir des plans et des stratégies. Mais toutes ces choses avaient disparu, et nous-mêmes nous arrivons très rapidement à cet endroit. Ce serait bien si nous pouvions dire que la prospérité est inépuisable, que le bon temps est toujours devant nous, mais je mentirais en disant cela. Les ressources disparaissent rapidement, non seulement ici en Europe, mais partout dans le monde.
Nous vivons à une époque où tout espoir semble perdu pour un grand nombre de gens. Il n'y a plus personne qui est assuré de conserver son emploi et en ce qui concerne les retraites, les nouvelles sont de plus en plus inquiétantes. Il n'y a pas d'options supplémentaires à offrir aux gens pour les sécuriser et au verset 13, il est écrit que "lorsque le Seigneur Jésus la vit, il fut remplit de compassion (pitié) pour elle." Il n'est pas écrit que c'est elle qui vit le Seigneur, mais que c'est le Seigneur Jésus qui l'a vit. Merci Seigneur, parce que Jésus prend soin de nous et pourvoie à nos besoins. Merci Seigneur parce qu'il ne peut détourner ses yeux de ses enfants.
Jésus ne pouvait pas se défiler parce qu'il prend soin des gens et qu'il pourvoie à leurs besoins. Il a entendu le cri de la veuve. Il ne pouvait pas rester indifférent à ce qu'il voyait, parce que cela fait parti de son caractère d'avoir compassion, d'avoir pitié de sa créature et dans sa bonté de pourvoir à leurs besoins. Il est écrit "qu'il s'avança et toucha le cercueil" et que ceux qui portaient le cercueil s'arrêtèrent. N'est-il pas écrit "arrêtez et sachez que je suis Dieu" (Ps.46:11). N'est-il pas écrit, "arrêtez de vous inquiéter pour votre vie" (Mat.6:25), N'est-il pas écrit "déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous" (I Pi.5:7).
Mes amis, arrêtez de vous précipiter à droite et à gauche, arrêter d'avoir peur pour tout et pour rien, arrêter de serrer les poings concernant le futur, et présentez-vous plutôt devant Celui qui a créé le monde par la parole de sa bouche. Arrêtez-vous et venez vous présenter devant Celui qui est allé sur la croix et qui a dit "tout est accompli." En d'autres mots, "réjouissez-vous, car le pouvoir que le péché exerçait sur vous, le pouvoir que le diable et la mort possédaient sur vous, le pouvoir que le monde avait sur vous a été vaincu à la croix. Tout cela est terminé, prenez courage car j'ai vaincu le monde."
"Jésus dit: jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi." Ces paroles me rappelle que la vie n'épargne personne et que tôt ou tard, nous sommes tous appelés à passer par des épreuves et des moments de difficultés qui seront plus difficiles pour certains. Et au lieu de nous tourner vers Celui qui seul possède la solution pour nous en sortir et faire en sorte que nous nous relevions, nous allons plutôt l'accuser de ne pas prendre soin de nous et de ne pas pourvoir à nos besoins. Vous vous demandez où était le Seigneur et pourtant, il était toujours présent, mais il attendait; il attendait qu'il ne vous reste plus aucune autre option que celle de crier à lui, car voyez-vous lorsqu'il nous reste une seule possibilité de nous en sortir par nos propres forces, nous allons tout tenter pour y arriver, au point où nous risquons de prendre tout le crédit pour le miracle qui est survenu. Nous dirons alors aux autres comment ils peuvent s'en sortir par leur propre moyen. Nous allons écrire des livres qui expliquent aux gens comment en six ou sept étapes ils pourront voir un miracle se produire dans leur vie à travers des moyens purement humains.
Nous avons tellement le don de compliquer les choses dans ce qui est si simple à comprendre, plutôt que de faire comme ce jeune garçon qui en toute simplicité s'est présenté devant le Seigneur Jésus avec son sac à lunch contenant cinq pains et deux poissons et qui dans sa petitesse, a dit au Seigneur: "Voilà tout ce que j'ai, mais quand au reste, tout dépend de toi Seigneur. Si quelque chose doit survenir, tu vas le faire. Si cela doit être un témoignage, se sera un témoignage de ta puissance." Approchez-vous de Dieu. Il changera votre façon toute humaine de prier qui consiste à compter sur des efforts humains et sur un raisonnement humain pour s'en sortir et qui conduit au découragement et au désespoir comme ce fut le cas pour cette pauvre veuve et il vous apprendra à compter sur Lui, le grand Dieu qui seul accompli des miracles.
"Jésus dit: jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. Et le mort se dressa et se mit à parler." Je ne sais pas ce que le fils unique de cette veuve avait dit avant de mourir, mais je sais que lorsqu'il est revenu de la mort à la vie il a sûrement dit quelque chose de plus réjouissant. Que pensez-vous qu'il a dit? "Vous n'allez pas croire dans quel endroit je me trouvais, mais gloire à Dieu que je n'y sois plus. Merci Seigneur que je suis revenu à la vie et que je puisse voir la lumière. Je remercie le Seigneur d'avoir pris quelque chose de faible dans ce monde et d'avoir déposé sa puissance en moi." Comment le Seigneur va-t-il atteindre les gens de cette génération? Il va prendre les plus faibles d'entre les faibles. Il va utiliser celui chez qui on ne voit aucune capacité, il va utiliser nos fils et nos filles, il va utiliser nos espoirs perdus et il va toucher cette génération en disant: "lève-toi."
Lisez la réaction des gens après ce miracle: Il est écrit: "Tous furent saisis de crainte; ils louaient Dieu en disant: un grand prophète est apparu parmi nous! Et aussi Dieu est venu secourir son peuple." Cette ville qui pleurait, ces gens qui avaient perdu tout espoir qui étaient tourmentés par la mort et par le désespoir, ces gens qui étaient sortis pour aller porter leur mort, soudainement une grande crainte est apparu dans cette ville et ils commencèrent à glorifier Dieu en disant: "un grand prophète est apparu parmi nous! Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la région."
Je crois que Dieu veut aussi toucher les gens de cette génération aujourd'hui et pas nécessairement de la manière que vous pensez. Ce ne sera pas à travers un grand évangéliste, où à travers des personnes qui ont une grande connaissance ou encore à travers quelqu'un qui a de grandes capacités, mais à travers des fils, des filles et des veuves qui demeurent dans la ville. Ces gens n'ont aucune puissance, aucun diplôme, aucun grand ministère, ils n'occupent pas une position élevée dans la société, ils ne sont pas riches et ils ne possèdent pas beaucoup de biens. Tout ce qu'ils ont, c'est un tout petit sac à lunch et ils le donnent à Dieu. C'est de cette manière que Dieu a toujours agi dans les Ecritures et c'est ainsi qu'il en sera jusqu'au retour de Jésus. (30:33)
Les gens insignifiants, les prostituées, les lépreux, ceux qui étaient en prison, les sourds, les muets, et les moins que rien viendront à Dieu. Et encore une fois, des milliers de personnes seront nourries de connaître notre Sauveur Jésus-Christ, et tout cela, à travers des gens qui auront reconnu n'avoir aucune puissance à le faire par eux-mêmes mais qui auront tout remis entre les mains de Dieu pour qu'il agisse avec puissance à travers eux.
"Donnez-moi des gens qui sont revenus à la vie. Donnez-moi quelqu'un qui a la foi d'un enfant, donnez-moi quelque qui dit qu'il a perdu tout espoir ou qui est prêt à se présenter devant moi" dit Dieu, "et qui est prêt à dire: "Seigneur, je viens à toi tel que je suis. Touche-moi Seigneur Jésus, utilise ma petitesse et commence à nourrir des milliers de personnes à travers moi.", et alors "vous me verrez accomplir des miracles", dit le Seigneur. Quel témoignage ce petit garçon a laissé à travers le temps. "Jésus a nourri des milliers de personnes à partir de ce que je lui ai apporté aujourd'hui," se disait-il. Imaginez lorsqu'il est arrivé dans son village et qu'il a annoncé à tout le monde, " Moi et Jésus nous avons nourri des milliers de personnes à partir de ce que je lui ai apporté aujourd'hui; soit cinq pains et deux poissons. Et non seulement cela fut suffisant, mais avec les morceaux qui restaient des cinq pains d'orge qu'on avait mangés, ils ont rempli douze corbeilles." (32:17)
"Jeune homme, je te le dis: "Lève-toi." "Jeune fille, je te le dis: "lève-toi," dit Jésus. Maintenant c'est mon choix et c'est aussi le vôtre, nous pouvons choisir de vivre comme si nous étions déjà morts, et choisir de rester dans cet état et ne rien faire. Nous pouvons choisir de dire "il n'y a aucune force en moi, il n'y a aucune lumière en moi, il n'y a plus d'espoir en moi, et ma vie est une banqueroute dans tel ou tel domaine." Frères et soeurs, nous pouvons choisir de rester dans cet état, si nous le désirons. Nous pouvons regarder dans notre boîte à lunch, et dire "les besoins sont trop grands et les résultats dans ma vie sont tellement insignifiants par rapport à ce que je peux offrir" et se contenter de ne pas vivre dans le royaume de Dieu, c'est-à-dire, accepter de se limiter à vouloir aller au ciel, mais vivre sans voir la puissance de Dieu agir dans ma vie pendant le temps que je suis sur la terre.
Mais je peux aussi dire dans un esprit d'humilité: "Seigneur viens et avec le peu que j'ai dans mon boîte à lunch et avec la puissance que tu possèdes, nous allons nourrir des milliers de personnes. Ils retourneront à la maison le coeur satisfait." "Seigneur parle-moi, et si dans mon coeur il y a des zones ombragées à cause du péché ou à cause d'un esprit d'incrédulité, purifie-le ramène-le à la vie afin que je sois un témoignage vivant de ta personne."
Nous sommes trop souvent en train de regarder ailleurs plutôt que de regarder à Dieu qui est le Seul capable de nous sortir de nos problèmes. Changez votre façon de voir les choses, parce que "c'est quand je suis faible que Christ agit puissamment à travers moi." C'est à partir du peu que j'ai à lui offrir que Jésus pourvoie amplement aux besoins des autres. Il l'a démontré à travers toutes les Ecritures, et l'essentiel de tout ce que je viens de dire se résume à ceci: Toute la puissance de Dieu est disponible pour quiconque le veut bien et reconnaît sa petitesse devant Dieu. Jésus pourvoie et il prend soin de nous, c'est son désir le plus cher. Le petit garçon en a été témoin et la veuve en a été témoin. (34:30) Il prend soin des affamés, il prend soin de ceux qui sont malades et il prend soin de ceux qui lui appartiennent.
Frères et soeurs, si nous pouvions seulement comprendre cela. Nous aurions le courage de crier à Dieu qui peut accomplir l'impossible. Quelle différence nos vies feraient dans cette génération parce que vous ne venez pas à lui dans ce qui fait votre force mais dans votre faiblesse. Vous ne venez pas avec vos ressources, mais avec le peu que vous avez, et vous demandez à Dieu de le multiplier et de l'utiliser pour sa gloire, ou alors vous pouvez faire comme les disciples et regarder dans vos poches. Vous pouvez jeter un coup d'oeil autour de vous, et dire "je ne peux rien faire?" Ou vous pouvez faire comme ce petit garçon et dire, "j'aimerais donner ce que j'ai à Jésus parce que je crois que nous pouvons nourrir cette foule. Je le crois de tout mon coeur."Etes-vous prêt à le faire aujourd'hui?
Vous ne savez jamais ce que Dieu peut faire à travers vous, tant et aussi longtemps que vous ne ferez pas le pas de lui laisser éprouver votre foi. Vous ne le saurez jamais. Voulez-vous faire ce pas aujourd'hui même? Il y a peut-être une partie en vous qui est mort et que seul Dieu peut ressusciter. Vous n'avez qu'à vous abandonner à Dieu parce que Seul Dieu peut me transformer, et me permettre de rendre témoignage de Lui et de proclamer sa Parole.
Un fils unique était mort, et l'espoir de sa mère également, mais Jésus l'a ramené à la vie, il a redonné de l'espoir à cette veuve parce qu'il prend soin et qu'il pourvoie. Il y a certaines personnes dans cette salle qui ne connaissent pas des situations aussi difficiles que d'autres, mais une lutte fait rage dans votre coeur, vous ne croyez pas vraiment que Dieu veut et peut vous utiliser. Vous ne croyez réellement pas qu'une petite foi est suffisante pour voir Dieu accomplir de grandes choses. Vous êtes toujours en train de vous regarder dans un miroir et vous vous dites en fonction de ce que vous voyez, que Dieu ne vous utilisera jamais. Tout ce que vous avez besoin, c'est de demander à Dieu qu'il vous donne un coeur compatissant, afin de voir les gens comme il les voit, et Dieu fera le reste, parce qu'il veut à travers vous, ramener des gens de la mort à la vie à travers la nouvelle naissance.. Voulez-vous le faire maintenant?
Prions.