SAISIR TOUTES LES OPPORTUNITES (Phi.1:12-18)
(Prêché à Glain, dimanche le 23 février 2014) (Retranscrit dans un style parlé)

Il y a quelques années, il y avait un professeur de la faculté de théologie de Union à Richmond en Virginie qui lors d'une lecture à ses étudiants, cita Romains 8:28. En discutant avec ses étudiants, l'un d'eux lui dit, "mais professeur, vous ne croyez pas que "tout concourent au bien de ceux qui aiment Dieu", c'est-à-dire la douleur, la souffrance et la misère?"

Le professeur répondit, " les choses en elle-même peuvent ne pas être bonnes, mais mais vous pouvez faire en sorte qu'elles concourent à votre bien." Ce jour-là, avant même que le soleil se couche, son épouse fut tuée dans un accident d'auto, qand à lui, il sortit estropié de l'accident et handicapé. Lorsque le président de la Faculté lui rendit visite, il lui dit, "rappelez à mes étudiants que Romains 8:28 est toujours valable." Avant la fin de cette même année, le professeur décéda et sur sa tombe était inscrit le verset de Romains 8:28.

Je vous rappelle que Romains 8:28 est toujours valable. Nulle part dans tout le Nouveau Testament, la vérité de Romains 8:28 se vérifie à la lumière du passage que nous allons examiner ensemble ce matin et qui correspond à ce qui survient dans la vie de l'apôtre Paul. Quelle source énorme de réconfort pour nos coeurs de savoir que rien n'arrive par accident dans nos vies mais que tout correspond seulement à des rendez-vous.

Ce qui peut sembler être une tragédie, conduit en réalité à une victoire. A partir de l'expérience de Paul, nous apprenons des leçons qui transforment nos larmes en des télescopes parce que nous réalisons que nos déceptions sont souvent des rendez-vous prévus par Dieu.

I- LES VOIES DE DIEU S'ACCOMPLISSENT SOUVENT A TRAVERS NOS PROBLEMES (v.12)
Les chrétiens de Philippes sont impatients de recevoir des nouvelles de Paul. Mais ce qui est frappant, c'est de voir que Paul ne leur écrit pas pour leur parler de ses problèmes, il veut plutôt les encourager et il leur parle de ce que Dieu fait à travers les problèmes qu'il vit. Lisons le verset 12: "Je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m'est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l'Evangile." Il ne veut pas leur donner des nouvelles sur sa santé, mais plutôt leur donner des nouvelles concernant l'Evangile. Et les mots qu'il utilise parlent très forts, parce qu'il ne veut pas qu'ils passent à côté d'une vérité qu'il s'apprête à leur enseigner: Le plan de Dieu s'accomplit souvent à travers nos problèmes.

Paul sait très bien dans quelle situation il se trouve, mais au lieu de faire la liste de tous ses malheurs, comme la plupart d'entre nous pourrions être tentés de le faire, il va résumer simplement tout ce qu'il a vécu dans ces quatre mots: "Ce qui m'est arrivé." Les Philippiens étaient bien conscients de ses difficultés, Paul n'avait donc pas besoin de les énumérer! Mais qu'est-ce qu'il a vécu pour avoir fait le bien!

Rappelez-vous dans Actes 21, certaines personnes soulevèrent la foule en criant que Paul avait introduit des Grecs dans le temple, rendant ainsi le lieu saint des Juifs impur. L'agitation s'est répandue dans toute la ville et le peuple accourut de tous côtés. Ils vont se saisir de Paul, et le traîner hors du temple. Ils cherchaient à tuer Paul, quand on vint annoncer au commandant du bataillon romain que tout Jérusalem s'agitait. Quand ils virent le commandant et les soldats, ils cessèrent de frapper Paul. Il fut arrêté et lié avec deux chaînes, ayant ainsi la vie sauve.

Il fut donc emprisonné, et là dans sa cellule, "le Seigneur va apparaître à Paul et il va lui dire de prendre courage! "Tu as rendu témoignage de moi ici, à Jérusalem, et il faut aussi que tu rendes témoignage à Rome..." Ayant eu vent d'un complot pour assassiner Paul, il sera conduit à Césarée, siège du gouvernement romain en Palestine, où il demeurera emprisonné pendant deux ans. Il va comparaître devant les gouverneurs Félix et Festus ainsi que devant le roi Agrippa, rendant un vibrant témoignage de la foi qu'il avait en Jésus (Ac.23-25).

Parce qu'il a décidé d'en appelé à César, il sera donc transféré en Italie. Après avoir survécu à un terrible naufrage, il sera finalement conduit enchaînés à Rome où il sera placé en résidence surveillée pendant deux ans, en attendant de subir son procès.

Tandis que Paul pense à tout ce qu'il a vécu, il en arrive rapidement à la conclusion que "tout ce qui lui est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l'Evangile." Le mot "progrès" est un terme militaire qui signifie "faire avancer" et était utilisé comme référence à une armée de coupeurs de bois qui devançait l'armée régulière pour tracer un chemin à travers la forêt. Ces pionniers préparaient la voie à ceux qui les suivaient. De la même manière, nos problèmes peuvent préparer la voie pour que Dieu accomplisse ses desseins dans nos vies.

Malheureusement, nous ne voyons pas nécessairement les choses de cette façon. Plusieurs voient leurs épreuves et leurs difficultés comme étant des obstacles dans leur vie chrétienne. Ce n'était pas le cas de Paul. Le fait qu'il soit en prison et tout ce qui lui était arrivé, constituait pour lui un moyen pour présenter l'Evangile dans un endroit où il n'aurait jamais pu le faire autrement. Frères et soeurs, lorsque nous vivons des circonstances difficiles, voire même menaçantes pour nos vies, nous sommes appelés à imiter le comportement de l'apôtre Paul, et chercher à savoir comment Dieu peut travailler dans de telles circonstances pour faire avancer l'Evangile, soit dans nos vies ou dans la vie des autres.

Un exemple classique de la façon dont les problèmes et même la persécution peuvent être utilisés pour faire en sorte que les desseins de Dieu s'accomplissent se trouve dans Actes 8:1. Les chrétiens avaient reçu l'ordre d'aller porter l'Evangile en dehors de Jérusalem (Ac.1:8), mais cela va arriver à partir du moment où une grande persécution va commencer à sévir contre l'Eglise de Jérusalem, où tous, excepté les apôtres, seront forcés de se disperser dans les contrées de la Judée et de la Samarie. Il est écrit que "ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole" (Ac.8:4).

Chers amis, rien n'arrive sans raison dans la vie d'un chrétien. Dieu veut que nous voyons toute chose à la lumière de son plan, en regardant à travers les lunettes de l'Evangile. Dans l'esprit de Paul, le but ultime de Dieu, "c'est que l'Evangile progresse." Il était capable de tout interpréter en regardant le monde à travers les lunettes de l'Evangile. Il pourrait être utile pour nous de nous poser la question suivante: "de quelle façon cette épreuve ou cette difficulté que je traverse maintenant peut me disposer à présenter l'Evangile à quelqu'un?"

C'est une pensée assez radicale, n'est-ce pas! Pourtant, Dieu contrôle toutes choses, les bonnes comme les mauvaises, pour notre bien ultime et pour sa gloire. Au lieu de nous concentrer sur nos problèmes, fixons nos yeux sur les desseins de Dieu pour nos vies (1Cor.10:13).

II- PARTAGER L'EVANGILE DEVRAIT TOUJOURS ETRE NOTRE BUT (v.13)
Notre but ultime consiste à partager l'évangile autour de nous, peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvons. Paul jugeait tout en fonction des priorités de l'Evangile et en prison, il trouvait là son but à l'autre bout de ses chaînes. "Comme résultat, il va dire, "toute la garde du palais et partout ailleurs, personne n'ignore que c'est parce que je sers Christ que je suis dans les liens." Alors que Paul était enchaîné à un garde vingt-quatre sur vingt-quatre, il va utiliser toutes les occasions qui se présentaient à lui, pour prêcher l'Evangile.

Le prétoire ou "la garde du palais" était composé de soldats d'élite, hautement qualifiés, choisis un par un. Ils étaient un croisement entre les services secrets de César et les forces spéciales de l'armée. Ils recevaient comme salaire, le double de ce que les autres soldats recevaient, et après 12 à16 ans de service, ils pouvaient prendre leur retraite. Avec le temps, ils sont devenus une puissance politique à Rome, puisque quelques-uns servaient au sénat de Rome.

Si vous y réfléchissez bien, comment Paul aurait-il pu atteindre autrement ce groupe de gens? Paul était enchaîné à un garde 24 heures sur 24. Comme il y avait un changement de gardes tous les six heures, Paul était capable de partager l'évangile avec quatre différents soldats durant la journée, ce qui fait un total de 28 soldats durant la semaine, et atteindre presque 3,000 de ceux-ci pendant les deux années qu'il séjourna en prison. Imaginez que vous êtes un de ces soldats, et que vous regardez Paul en train de prier sans cesse, rencontrés constamment des gens, écrire des lettres aux différentes églises et que vous l'entendez témoigner de ce Christ a fait dans sa vie. Vous vous dites, "soit cet homme est fou, ou ce Jésus dont il parle avec tant de force, il l'a rencontré et il est vivant. Je veux avoir l'assurance de la vie éternelle que ce Paul possède." Voilà pourquoi Paul pouvait dire, "que nul n'ignorait que c'est pour Christ qu'il était dans les chaînes." Et selon Philippiens 4:22, un grand nombre de ces soldats avaient accepté l'Evangile.

Permettez-moi de vous poser quelques questions. A quoi ou à qui pensez-vous être enchaîné au moment où parle? Est-ce à votre travail? Vous pouvez vous plaindre des conditions dans lesquelles vous vous trouvez, ou vous pouvez être un agent de changement pour le Christ et avoir comme but de partager l'Evangile avec ceux avec qui vous êtes en contact. Peut-être que vous sentez enchaîné à vos enfants, au lieu de vous plaindre d'eux, ne serait-il pas préférable de leur communiquer l'amour de Dieu et vivre de façon à ce que l'Evangile soit crédible à la maison. Peut-être que vous vous sentez enchaîné à votre passé alors que vous revoyez toutes les mauvaises choses que vous avez faites. C'est le temps pour vous, de permettre à Dieu d'utiliser vos expériences du passé pour venir en aide à quelqu'un. Ou peut-être que vous vous sentez enchaîné à cette église et que vous vous plaignez que les choses ne sont pas mieux qu'ailleurs ou que vous vous demandez pourquoi les choses ne sont pas différentes des autres églises.

Dans son livre intitulé "La vraie vie d'un pasteur", Gordon Atkinson écrit, "je garde les e-mails de ceux qui m'écrivent dans lesquels ils racontent, "votre église est vraiment bien. J'aimerais trouver une église comme la vôtre." Ecoutez comment il leur répond: "laissez-moi deviner. Vous êtes à la recherche d'une église décontractée, remplie de chrétiens authentiques qui n'ont aucun esprit de jugement mais qui ont des convictions, et qui sont bien équilibrés. Une église où les gens se pardonnent les uns les autres, aiment les enfants et adorent Dieu de différentes façons. Une église où la Parole de Dieu est honorée et où les gens tout en étant quelques fois en désaccords, continuent à s'aimer les uns les autres et partagent leur vécu autour d'une bonne tasse de café. Une église où les gens sont consacrés à Jésus-Christ, et ils le montrent de manière pratique et créative en partageant l'Evangile avec les gens de ce monde."

Il continue, "c'est ce que vous recherchez? Je comprends. Voici quelques conseils qui pourront vous aider: Vous trouverez nulle part cette église, à moins que vous commenciez à mettre en pratique ce que vous recherchez pour vous-même. Car vous aurez à fréquenter des gens ordinaires, des gens qui commettent encore et toujours des erreurs par leurs agissements et qui font des erreurs de jugements, mais tout cela peut changer, si "au lieu de considérer vos propres intérêts, vous considérez ceux des autres" (Phi.2:4).

Après un court laps de temps, il était devenu évident que ce n'était pas Paul qui était enchaîné aux gardes, mais plutôt les gardes qui étaient enchaînés à Paul. Le fait qu'il soit incarcéré, lui donnait l'opportunité d'annoncer l'évangile de façon audacieuse. Un pasteur a appelé cela "une réaction en chaîne" qui s'est répandue comme une traînée de poudre à travers ce groupe d'élites. Paul était enchaîné, mais il savait que "la Parole de Dieu n'était pas enchaînée"(2Tim.2:9).

III- PRENEZ COURAGE SUR L'EXEMPLE DES AUTRES CHRETIENS (v.14)
Il est difficile aujourd'hui de trouver quelqu'un de vraiment courageux. Cela me fait penser à cette femme et à son mari qui avaient interrompu leur vacance pour aller chez le dentiste. La femme était pressée et elle dit au dentiste: "Je veux que vous arrachiez cette dent, et je ne veux pas que vous endormiez la dent parce que ça presse. Enlevez la dent le plus vite que vous le pouvez, et tout sera parfait." Le dentiste impressionné, lui dit, "vous êtes vraiment une femme courageuse. Quel est donc cette dent qui fait si mal? La femme se tourna vers son mari et lui dit, "chéri, montre-lui la dent qui te fait mal." Il est facile de s'attendre à ce que les autres soient courageux, tant et aussi longtemps que nous n'avons pas besoin de l'être.

Lorsque les croyants à Rome entendirent parler que Paul voyait ses problèmes comme faisant partis du plan de Dieu pour sa vie et comment sa priorité consistait à annoncer l'Evangile, ils reprirent courage: Paul dit, "la plupart des frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, ont plus d'assurance pour annoncer sans crainte la Parole" (v.14). Frères et soeurs, le découragement se répand avec une rapidité mortelle, mais le courage est aussi quelque chose de contagieux, n'est-ce pas! En annonçant l'Evangile aux gardes, les chrétiens reprirent courage. Si Paul pouvait le faire? Pourquoi ne le pourraient-ils pas?

Wesley énumérait un jour les outrages que lui avait infligés la foule dans le village d'Osmotherley: "Par quels degrés insensibles Dieu lui-même ne nous prépare-t-il pas à l'accomplissement de sa volonté! Il y a deux ans, une brique lancée contre moi meurtrissait mon épaule. Un an après, une grosse pierre m'atteignait entre les yeux. Le mois dernier, je fus de nouveau blessé, et ce soir j'ai reçu deux coups, le premier à mon arrivée dans la ville, et l'autre à mon départ. Un homme m'a frappé si violemment que le sang a jailli. Et pourtant, je suis indemne comme si l'on ne m'avait touché qu'avec un brin de paille."

Quand je pense aux sacrifices que les missionnaires font à travers le monde et les opportunités qu'ils saisissent pour annoncer l'Evangile, je me demande pourquoi j'hésite à parler de Jésus à mes amis. Et lorsque je pense à ceux qui sont persécutés à cause de leur foi dans le monde, comment puis-je oser garder le silence. Leur foi m'aide à ne pas avoir peur. "Prenez courage" dit Jésus, "car j'ai vaincu le monde" (Jn.16:33).

Le mot "annoncer" ici au verset 14 ne fait pas référence au mot "prêcher" mais au verbe "parler." Les chrétiens de Philippes ont simplement partager leur foi de façon naturelle avec ceux qu'ils connaissaient déjà. Cela signifie qu'à travers leurs conversations, ils ont parlé naturellement de ce que Jésus a accompli sur la croix et ce qu'il a fait dans leurs vies. Tout ce que nous avons à faire, c'est de raconter son histoire et notre histoire. J'aime bien le passage de 1Cor.9:22 dans la version paraphrasée de la Bible: "Peu importe ce à quoi ressemble une personne, j'essaye de trouver un terrain commun avec elle, afin qu'elle puisse me laisser lui parler de Jésus et laisser Jésus l'a sauver." Parce que Paul a sauté sur les occasions qui se sont présentées à lui, l'Evangile a pénétré dans la garde du palais et il fut également annoncé à des gens ordinaires dans Rome par des chrétiens encouragés.

IV- LE MESSAGE DE CHRIST EST TOUT CE QUI COMPTE (v.15-18)
Paul avait la capacité de voir tout, à la lumière de ce qui était le plus important. Il pouvait voir ses problèmes comme faisant partis du plan que Dieu avait pour lui. Il dira, "la souffrance légère et momentanée que nous éprouvons nous prépare une gloire abondante et éternelle, beaucoup plus importante que cette souffrance. Car nous portons notre attention non pas sur ce qui est visible, mais sur ce qui est invisible. Ce qui est visible ne dure que peu de temps, mais ce qui est invisible dure toujours" (2Cor.4:17-18). Ce qui importait pour Paul, c'est que le message de l'Evangile soit annoncé, peu importe l'intention de ceux qui prêchent ce message.

Il dit aux versets 15-18: "Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute; mais d'autres le prêchent avec des dispositions bienveillantes." Certains chrétiens étaient jaloux de Paul, et ce qui est incroyable, c'est qu'ils étaient en compétition avec lui. Même Pilate savait que "c'était l'envie ou la jalousie qui avait poussé les prêtres à lui livrer Jésus" (Mat.27:18). Paul continue: "Ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l'Evangile." D'autres croyants étaient motivés par l'amour et savaient que Paul proclamait la bonne nouvelle de Jésus-Christ.

"Tandis que ceux-là, animés d'un esprit de dispute, annoncent Christ dans des intentions qui ne sont pas pures et avec la pensée de me susciter quelque affiction dans mes liens." Il parle de ceux qui voyaient la prédication de l'Evangile comme étant un métier.

J'aime comment Paul résume sa pensée au verset 18: "Qu'importe? De toute manière, que ce soit pour l'apparence, que ce soit sincèrement, Christ n'est pas moins annoncé; je m'en réjouis, et je m'en réjouirai encore." En d'autres mots, peu importe que leurs intentions soient mauvaises ou sincères, le Christ est de toute façon annoncé, et je m'en réjouis." Ce qui faisait la joie de Paul c'est que peu importe qui annonce l'Evangile, la Parole du Seigneur est prêchée.

Quand Jésus-Christ viendra comme roi avec tous les anges, il s'assiéra sur son trône glorieux, tous les peuples de la terre seront assemblés devant lui et il séparera les gens. Il vous dira alors, "venez vous qui êtes bénis par mon Père, et recevez le Royaume qui a été préparé pour vous depuis la création du monde. Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger et vous m'avez accueilli chez vous; j'étais nu et vous m'avez habillé; j'étais malade et vous avez pris soin de moi; j'étais en prison et vous êtes venu me voir.

Les justes lui répondront alors: Seigneur, quand t'avons-nous vu affamé et t'avons-nous donné à manger, ou assoiffé et t'avons-nous donné à boire? Quand t'avons-nous vu étranger et t'avons-nous accueilli chez nous, ou nu et t'avons-nous habillé? Quand t'avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous allés te voir? Jésus leur répondra: Je vous le déclare, c'est la vérité: toutes les fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait" (Mat.25:23-40).

L'attitude de Paul est rafraîchissante n'est-ce pas! Nous avons besoin de nous en tenir à l'essentiel, et la chose essentielle, c'est le message de la croix. Que ces quatre choses fassent échos dans nos coeurs:
1) Le plan de Dieu s'accomplit souvent à travers nos problèmes.
2) Partager l'Evangile devrait être toujours notre objectif premier.
3) Soyons encouragé à partager notre témoignage.
4) Le message du Christ est tout ce qui compte.